Une entrevue avec C. Tolofua (ou est-ce Gregouaaar ?), qui parle longuement, et en termes très élogieux, de F. Azéma (je coupe les pssages qui ne parlent pas de ce dernier) :
Top 14 - Christopher Tolofua (Toulon) : "Quand Franck (Azéma) a annoncé son départ, le groupe était sur le cul"
À quelques jours de se rendre à Aimé-Giral, le talonneur varois a accepté d’évoquer ce rendez-vous à haut risque pour les deux équipes, et les retrouvailles avec Franck Azéma. Le manager de l’USAP, resté tout juste un an et demi, a profondément marqué la maison estampillée au muguet.
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Ce match marque aussi les retrouvailles avec un certain Franck Azéma…
Le groupe est content de le recroiser. Humainement, et je dis ça avec sincérité, Franck est quelqu’un d’extraordinaire. C’est un homme bon. Dans son management, il est très porté sur l’humain et l’état d’esprit. On connaît sa manière de fonctionner : face à Toulon, il va vraiment remonter ses mecs avant d’aller sur le terrain. On peut également faire confiance à Pierre (Mignoni) pour nous stimuler. Les deux équipes seront prêtes.
Comment aborde-t-on une rencontre face à un entraîneur qui connaît vos forces et faiblesses ? Est-ce un sentiment particulier ?
Franck Azéma n’est pas sur le terrain (rires). Le match appartient aux joueurs, c’est différent à appréhender. On sera très heureux de le revoir, car c’est quelqu’un qui a fait du bien au groupe et au club. Mais sur le terrain, ce sont 15 hommes contre 15 hommes.
En avril dernier, quand Azéma a annoncé son départ, Toulon était dans une bonne dynamique. Cette décision a-t-elle été un élément négatif à l’abord du sprint final ?
Quand Franck a annoncé son départ, le groupe était sur le cul. On ne s’attendait vraiment pas à ça, surtout en plein milieu de la saison, alors qu’on était dans une bonne phase. Franchement, le groupe a été fort, et c’est ce qui a permis que cela ne pète pas entre nous. Il y a eu beaucoup de questionnements : qu’est-ce qui n’allait pas, pourquoi cela, pourquoi maintenant…
Est-ce que le groupe s’est senti trompé ?
Non. Tout le groupe peut vous le dire : Franck a été honnête avec nous. Il n’a pas quitté le club comme un voleur. Il a pris le temps de discuter avec les gens qui en ont ressenti le besoin, et d’expliquer les raisons de son choix. Après ça, on a été unanimes pour lui souhaiter la meilleure aventure possible avec son nouveau club. Mais le départ de Franck, comme pour d’autres joueurs, a été un déchirement. C’était une phase compliquée.
Peu de temps après sa venue, dans un contexte délicat, on a le sentiment que Franck Azéma a su rassembler les gens. Comment a-t-il procédé alors que la fracture était grande ?
Avant d’être un bon manager, c’est avant tout un super humain. Le groupe et les gens ont suivi car c’est un mec avec des putains (sic) de valeurs. Parfois, il y a des choses, même quand on est à l’intérieur du club, que l’on peine à expliquer… Franck, je vais le répéter, est extraordinaire. À la fin de ma carrière, même si cela a été court, ça restera quelqu’un qui m’a profondément marqué. Dans l’après, tu as envie de garder des contacts avec des mecs comme ça.
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