1) Laisser travailler sereinement Urios (et les joueurs)
2) Ne pas remettre les projecteurs sur le club en cette fin de saison 2023 sur un sujet plus quetouchysensible

Franck Azéma ex entraineur
#7111
Posté 08 février 2023 - 23:20
#7112
Posté 20 avril 2023 - 05:53
C'est le sujet qui anime les conversations du côté d'Aimé-Giral ces dernières semaines : qui succédera à Patrick Arlettaz ? L'actuel manager de l'USAP a fait savoir dès février qu'il quitterait ses fonctions à l'issue de la saison. Plusieurs profils ont été étudiés par les dirigeants catalans et, selon nos informations, ils ont jeté leur dévolu sur un ancien de la maison. Il s'agit de Franck Azéma (52 ans), manager du RCT qui forme un binôme aussi atypique qu'efficace avec Pierre Mignoni. C'est aujourd'hui la priorité du treizième du Top 14.
Ancien joueur de Perpignan au début des années 1990, Azéma a également tout connu en tant que technicien de l'USAP, des Espoirs aux professionnels (2006-2010). Avec en point d'orgue un Bouclier de Brennus en 2009 puis une finale perdue l'année suivante au côté de Jacques Brunel contre Clermont, sa future équipe. À Perpignan, il n'a laissé que des bons souvenirs. Le voir possiblement revenir treize ans plus tard reste cependant une énorme surprise.
L'an dernier, au RCT, le contrat du technicien avait en effet été prolongé jusqu'en 2026, pour coller à celui de Mignoni. Et à Toulon, où il est arrivé en 2021, la cohabitation des deux hommes se passe bien. Son départ n'en serait que plus étonnant sur le papier, mais Perpignan a senti le bon coup.
Depuis le mois de mars, Pierre-Henry Broncan et le Néo-Zélandais Vern Cotter étaient les candidats les mieux placés.
Tous les deux ont échangé directement avec le président de l'USAP François Rivière. Ils n'auraient pourtant pas reçu la moindre proposition concrète et les deux dossiers sont aujourd'hui en attente. Un temps en discussion, Julien Laïrle, aujourd'hui co-entraîneur de l'Union Bordeaux-Bègles, s'est, lui, engagé à l'ASM pour la saison prochaine alors que d'autres entraîneurs, comme Gonzalo Quesada, ont décliné.
En coulisses, la piste Azéma a pris de l'épaisseur dans le plus grand secret. Lui se verrait bien revenir pour des raisons personnelles et sportives. Pour tenter de mener à bien cette opération, Perpignan a forcément dû négocier avec Toulon. Si le dossier ne serait pas encore bouclé, les discussions, elles, seraient bien avancées. Un accord total pourrait même être trouvé rapidement. Contacté par L'Équipe, François Rivière n'a pas voulu commenter cette hypothèse. Elle est pourtant réelle.
Si l'information venait à se confirmer, une fois sa libération actée par Toulon, Azéma pourrait se pencher sur la constitution de son futur encadrement. Et ça devrait aller vite. Car dans l'esprit des dirigeants catalans, l'ensemble des adjoints, dont certains que connaît très bien Azéma, devraient rester en place. David Marty, Guillaume Vilaceca, Perry Freshwater et Gérald Bastide sont ainsi tous les quatre sous contrat. « Il faut forcément que ce soit quelqu'un qui puisse accepter ce qu'est notre territoire catalan et qui conforte l'équipe existante », nous disait Rivière début mars au sujet du futur manager. Un profil qui colle parfaitement à celui de Franck Azéma...
- Pâquerette aime ceci
#7113
Posté 20 avril 2023 - 06:48
- pof, Silhouette et Un jaune dans un ballon aiment ceci
#7114
Posté 20 avril 2023 - 10:48
Du coup, le RCT et l'USAP vont se répartir les indemnités qu'il nous doit ?
- Pâquerette et Un jaune dans un ballon aiment ceci
#7115
Posté 20 avril 2023 - 11:14
Du coup, le RCT et l'USAP vont se répartir les indemnités qu'il nous doit ?
Mais nooooon le povre a été mis à la porte...
#7116
Posté 20 avril 2023 - 12:05
#7117
Posté 20 avril 2023 - 13:47
On lira sûrement que ça n a rien à voir et que les 2 hommes travaillaient en parfaite harmonie, que ce n est pas la vraie raison du départ de Franck mais on me l'enlèvera pas de la tête que ca ne collait pas.
- pims, Rugby1475 et leberger aiment ceci
#7118
Posté 20 avril 2023 - 15:30
Son égo n'a pas supporté longtemps d'être numero 2 derriere Mignoni ....
- Rugby1475 aime ceci
#7119
Posté 20 avril 2023 - 17:38
C'est con les rivières sont à sec.Il n'a pas trouvé dans le var de quoi assouvir ses envies de pêche. Les Pyrénées orientales semblent plus propices. Ne cherchons pas plus loin.
#7120
Posté 20 avril 2023 - 20:35
manque plus que Goutta !
#7121
Posté 20 avril 2023 - 21:33
manque plus que Goutta !
et Jacques BRUNEL !!!! ....
#7122
Posté 20 avril 2023 - 22:37
et Jacques BRUNEL !!!!
....
Je veux bien entendre que vous ayez quelques rancœurs envers le Francky, mais quand meme, vous ne pouvez pas le descendre au niveau de Brunel !
#7123
Posté 21 avril 2023 - 02:06
Il n'a pas supporté de se faire traiter de bâtard sans que le rct intervienne pour calmer le jeu, et faire œuvre de diplomatie.
C'est pourquoi il a décidé de se retirer comme un prince vers ses terres ancestrales, pour un retraite sabbatique méditative avec M. Acébès.
C'est tout..
#7124
Posté 21 avril 2023 - 05:35
Souhaitons lui d ´y retrouver son modjo égaré en 2017.
#7125
Posté 28 juin 2023 - 17:53
Le conseil des prud'hommes de Clermont a entendu, ce mercredi, les plaidoiries des deux camps dans deux affaires forcément liées : l'ASM contre Franck Azéma et... Franck Azéma contre l'ASM.
L'ancien entraîneur clermontois, absent, était représenté par son avocat Me Christian Chevalier. De l'autre côté de la barre, Jean-Michel Guillon, président de l'ASM Clermont au moment des faits (2021) était présent lors de cette audience, accompagné de l'un des avocats du club, Me Luc Meunier.
Le club clermontois demande 783.400 euros d'indemnisation à son ancien manager pour "rupture anticipée hors cadre légal par un salarié engagé jusqu'au 30 juin 2023". Une somme qui correspond au préjudice financier imputable aux changements dans le staff constitué ensuite par le nouvel entraîneur Jono Gibbes : il s'agit des indemnités versées à Didier Bès, Bernard Goutta, Sébastien Bourdin et Neil McIlroy.
En sa qualité également de plaignant, Franck Azéma réclame pour sa part 850.000 euros correspondant à ses deux saisons de salaires qu'il aurait touchées en restant à l'ASM (son salaire brut mensuel étant de 35.130 euros), plus 50.000 euros (deux fois 25.000) pour préjudices.
Rappelons que c'est en février 2021, alors qu'il est sous contrat jusqu'en juin 2023, que Franck Azéma exprime, comme l'a expliqué l'avocat de l'ASM, son désir de ne pas honorer son engagement jusqu'à son terme. Il envoie le 19 février 2021 un courrier au club dans lequel il écrit : "je vous demande une résiliation anticipée de mon contrat dès la fin de cette saison".
Me Meunier a appuyé ensuite sur les propos, par voie de presse, de Franck Azéma, confirmant sa volonté de départ anticipé "pour usure et lassitude". A l'époque, le coach de l'ASM a clairement indiqué, là aussi devant les journalistes, qu'il renonçait à ses dernières années de contrat.
Alors qu'il n'avait pas voulu, à l'époque, signer sa démission (demandée par le club), l'ASM avait invoqué une faute grave, notifiant la rupture unilatérale. Défenseur de celui qui entraînera l'USAP la saison prochaine, Me Chevalier a invoqué pour sa part un club qui "veut battre monnaie", faisant notamment référence à l'annonce récente du déficit de 6,5 M€.
L'avocat d'Azéma, réitérant qu'aucune conciliation n'avait été possible, a rappelé qu'un huissier avait constaté en juillet 2021 le refus de l'ASM de laisser son client reprendre son activité professionnelle à Clermont. Il a également porté à la connaissance du conseil "l'acharnement, notamment à travers les réseaux sociaux, dont on a fait l'objet Franck Azéma, un homme pourtant loyal et droit".
Après prés de deux heures d'audience, le président du conseil des prud'hommes a annoncé un verdict le 18 octobre prochain.
Christophe Buron
- Lavande50 aime ceci
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