les SARACENS doivent bien regretter de ne pas jouer dans le TOP 14 quand on voit les sanctions donnés aux tricheurs.Pour une fois je regrette que l'on ne prenne pas exemple sur les anglais ,cela promet de belle triche pour l'avenir vue les sanctions encouru
Pas du tout les mêmes cas de tricherie, et pas le même nombre de cas de joueurs, pas les mêmes montants, pas les mêmes montages financiers (à part pour Goosen, on ne sait pas grand chose des bonus dont bénéficie les joueurs - c'est peut-être post carrière comme pour l'hôpital des DuPlessus), ni les mêmes résultats (les Sarracens ont tous gagné en trichant, le MHR rien du tout)
Pour sanctionner, il faut le faire au vu du réglement en vigueur. Le réglement en France, pour l'instant, ne prévoit pas d'enlever des points
Une sanction complémentaire prévue est l'interdiction de recrutement
La médiation qui a eu lieu est bien prévue au réglement
Le Salary Cap manager a estimé les dépassement aux environs de 400.000 par saison (difficile à prouver, juste que des salaires sont trop bas)
Au vue de la sanction et du barème on peut donc estimer que le MHR a reconnu ou a négocié un montant de dépassement de 250.000 par saison (250k * 4€ * 3 saisons = 3M€)

Donc pour moi la sanction est normale et justifiée et pas sous-estimée (les 3 saisons sont 2015-2016 à 2017-2018, quid pour les 2 dernières ?)
Et le fait que Altrad a les moyens de payer n'a pas grand chose à voir la dedans
Edit : après, comme les sanctions ont déjà étaient annulés par la commission de la FFR pour 2015-2016 et 2016-2017 et presque annulées pour 2017-2018 (seulement 120k€) il s'agit peut être d'une avance pour les 2 dernières saisons... (cas encore des Duplessis toujours là, de Picamoles, de Cruden, de Goosen)
Patrick Wolff, LM du jour
En matière de répression, la marche supplémentaire n’est-elle pas la sanction sportive, comme en Angleterre ?
« A mon époque, pour moi c’était la première chose à faire. Mais je n’ai jamais obtenu la majorité des clubs pour la mettre en place. Il faut se souvenir que les clubs ne voulaient ni du salary-cap, ni des sanctions sportives. Mais, le point essentiel dans cette affaire, il concerne les Saracens en Angleterre. Ce club s’est fait prendre par la patrouille, il a écopé d’une sanction financière, il a été rétrogradé en deuxième division et il n’a pas fait appel. Ce n’est pas en France que cela arriverait ».
Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas de cette façon chez nous ?
« Parce qu’on a plus de 80 % de chances de gagner en appel quand on a été condamné en première instance. C’est le système français, avec ses qualités immenses et ses défauts énormes. Un club de rugby, il passe en première instance à la Ligue, puis en appel à la Fédération et derrière il peut avoir recours au Comité Olympique, puis au Tribunal administratif et enfin au Conseil d’État. Là où on a 5 couches, en Angleterre il y en a 2. Tout est dit. Quant au rugby français, l’application de lourdes sanctions sportives sera la condition pour que les clubs ne trichent plus avec le salary-cap ».