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SALARY CAP


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Posté 10 décembre 2024 - 11:27

https://www.rugbyram...ue-12379281.php

Top 14 – Le salary cap : un enjeu électoral, sportif et économique
Pierre-Laurent Gou

L’encadrement des salaires des joueurs de Top 14 cristallise en ce moment les discussions entre les présidents, créant de vraies tensions entre eux. Certains veulent contrer l’hégémonie sportive du stade toulousain, d’autres en font un enjeu électoral. D’autres y voient un moyen de limiter les déficits économiques structurels du rugby professionnel…

Anglicisme employé pour ce qui concerne la limitation de la masse salariale des clubs professionnels, le salary cap est un sujet annexe pour tous les amateurs du rugby mais central, ces dernières semaines, pour l’ensemble des dirigeants des clubs de Top 14 et de Pro D2. Depuis que le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti s’est lancé dans une croisade pour le revoir à la baisse, chaque camp fourbit ses armes, entre les partisans d’une réduction, ceux qui à l’inverse prônent une hausse et, enfin, les plus tempérés qui se contenteraient bien d’un statu quo. Tout cela sur fond d’élection à la présidence de la LNR pour laquelle René Bouscatel est candidat à sa réélection. Ce dernier pourrait y trouver comme adversaire Yann Roubert, le président du Lyon, actuellement poussé par Pierre-Yves Revol, lui-même ancien président de la Ligue (2008-2012). Celui qui, justement, avait été le père fondateur du salary cap, en 2010.

Le message de Revol aux autres présidents
Lyon, terre de Roubert, sera aussi le lieu de la future Assemblée générale financière de la Ligue, le 17 décembre prochain où le sujet du salary cap sera évidemment sur la table. Attendu par tous les présidents. Cette réunion, le président de Castres Pierre-Yves Revol n’y assistera pas. Il s’en excuse, dans un courrier que nous nous sommes procuré et adressé vendredi dernier à tous ses homologues. "Messieurs, je ne peux participer à la réunion du 17 décembre en raison d’un comité stratégique et d’un conseil d’administration de mon groupe le même jour. Je le regrette d’autant plus qu’un débat sur le salary cap est à l’ordre du jour et vous savez que ce thème m’est très cher. Aussi, je me permets de vous livrer ci-dessous ma contribution aux débats."

Dans ce long message, Revol développe son point de vue sur le salary cap, sujet de tensions du moment. Il y rappelle notamment que ce dispositif a été créé pour "préserver les clubs pros contre l’arrivée soudaine d’investisseurs, d’origine française ou étrangère, en capacité par un investissement massif dans les masses salariales de déréguler profondément notre marché et de créer un déséquilibre trop flagrant entre clubs." Son montant fixé par club avait atteint 13 millions d’euros lors de la saison 2019-2020, avant de redescendre et finalement se stabiliser depuis deux ans aujourd’hui à 10,7 millions d’euros par club. Un montant que les clubs peuvent toutefois dépasser en utilisant le "crédit salary cap internationaux", c’est-à-dire un bonus de 200 000 euros par individu appartenant à la liste des 42 joueurs les plus utilisés sur une saison par le XV de France. Cette liste de 42 est donc arrêtée chaque année, fin novembre, après les test-matchs d’automne.

Le mécanisme de décompression fait débat
D’autres dispositifs existent également pour aider les clubs à gérer ces variations de salary cap, d’une année à l’autre. À ce sujet, la mésaventure clermontoise a fait jurisprudence : après le Mondial 2019 au Japon, le club auvergnat était subitement passé de neuf joueurs membres du groupe des Bleus à un seul (Damian Penaud) en quelques mois. Conséquence : un salary cap abaissé brutalement de 1,6 million d’euros, avec effet immédiat. Et la nécessité de dégraisser son effectif, tout en réduisant la voilure du recrutement. Une situation que l’ASM a mis longtemps à encaisser.

Pour contrer cet effet pervers, la Ligue a donc mis en place un barème dégressif, si jamais le joueur n’est plus considéré comme international : le club conserve désormais ce "crédit salary cap" à hauteur 170 000 euros/joueur, la première année, 140 000 euros la seconde et ainsi de suite, avec une réduction par palier de 30 000 euros.

Une manœuvre "anti-Toulouse" ?
Voilà pourquoi, sur la ligne de départ, tous ne sont pas logés à la même enseigne et que les masses salariales des joueurs évoluent entre chaque club, de plus ou moins 3 à 4 millions d’euros. Seulement, l’état des finances du rugby pro inquiète, et le salary cap devient dès lors un enjeu qui tend actuellement les relations entre les clubs de Top 14. "Ensemble nous sommes déficitaires de l’ordre de 70 millions d’euros. À une ou deux exceptions près, le Top 14 ne génère pas assez d’économie réelle. Aujourd’hui 60 % de notre budget est consacré à la masse salariale des joueurs. Ce n’est pas soutenable. Alors, oui à une baisse, mais oui aussi à plus de contrôles", nous glissait cette semaine un patron de club prêt à soutenir l’initiative de Jacky Lorenzetti.

Parmi les partisans de cette réduction, d’autres y voient aussi une façon de contrer l’hégémonie sportive du Stade toulousain, qui truste quasiment tous les titres depuis 2021 en alignant une constellation d’internationaux sur la pelouse, notamment grâce à ces "dérogations" de masse salariale.

Il faudra enfin voir si le président de Toulon, Bernard Lemaître, porte ses menaces à exécution. Dans les colonnes de Midi Olympique, le 30 septembre, il confiait vouloir attaquer devant le Conseil d’État la légitimité du dispositif salary cap. Il confirme ici (lire ci-contre), ajoutant la menace de la cour européenne pour obtenir sa dérégulation, à l’image du fameux arrêt Bosman en football. À suivre, donc.

 

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Un abaissement du salary cap ferait selon toute vraisemblance tendre le niveau de rémunération des joueurs à la baisse.

Nul besoin d’avoir un doctorat en économie pour établir un lien de causalité : les orientations données au salary cap ont et auront une influence évidente sur le niveau de rémunérations des joueurs, et ce même si l’enveloppe allouée à ce poste de dépense – qui représentait 47 % des charges d’exploitation en 2022-2023 – dépend avant tout des produits d’exploitation des clubs – leurs recettes, en clair.

Pendant des années, la hausse du salary cap a ainsi coïncidé avec l’augmentation des salaires qui ont connu un grand écart considérable, passant de 5 269 € brut en moyenne par mois au milieu des années 2000 à 20 065 € brut lors de la saison 2019-2020 (en 2023-2024, il était légèrement redescendu à 19 287 € par mois).

Provale en éveil
Avec un abaissement notable de ce plafond, les joueurs risqueraient fortement d’être impactés au portefeuille. Depuis la période du Covid, le maintien du salary cap à 10,7 millions d’euros s’est accompagné d’une stagnation des salaires. Si la réduction de leur enveloppe de recrutement interne et externe venait à être adoptée, deux options se présenteraient aux dirigeants des clubs de Top 14 : restreindre leur effectif en nombre et/ou abaisser le montant de leurs offres.

Du côté de Provale, le syndicat des joueurs, on suit évidemment de près ce dossier même s’il n’est encore que de l’ordre de la discussion de coulisses : "Pour l’heure, il ne s’agit que d’une demande émise par un président, tempère Malik Hamadache, le président de l’instance. Tant que ça ne devient pas concret et que l’on n’a pas tous les tenants et aboutissants, il n’est pas encore possible pour nous de prendre de position ferme. On attend de savoir ce qui va être mis sur la table. Quoi qu’il en soit, notre travail à Provale est de veiller à l’intérêt des joueurs et c’est ce que nous ferons à Lyon lorsque le sujet sera abordé. Quand on voit que l’on était à près de 200 joueurs sans club cet été, il nous faut plus que jamais être en éveil." Un salary cap abaissé serait aussi synonyme de moindre attractivité du Top 14 à l’échelle internationale.

 

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Bernard Lemaitre, président du Rugby club toulonnais, a donné son avis sur le salary cap et sur l’état des finances des clubs français en général.

Que pensez-vous du salary cap et êtes-vous favorable ou défavorable à sa baisse ?

Je ne suis pas favorable à ce qui change en permanence. C’est quelque chose qui connaît des hauts, des bas, des hauts, des bas… On n’arrête pas ! Le rugby français essaie de s’adapter à des circonstances. Ce n’est jamais très productif. Je crois qu’il est préférable d’avoir une pensée de fond, non seulement sur le salary cap mais sur l’ensemble des coûts d’une équipe professionnelle de Top 14. Et ces coûts dépassent très largement l’horizon du salary cap.

Quel est le problème, alors ?

Nos manques de recettes. Le Top 14 vit au-dessus de son moyen, ce qui crée sur la plupart des clubs de Top 14, par exemple, des pertes répétées. Une majorité des clubs a, à sa tête, des présidents ou des grandes entreprises actionnaires avec des moyens leur permettant de continuer et de survivre malgré ces pertes. Donc, le problème, pour moi, ce ne sont pas les dépenses mais les recettes. Quant à cette "économie réelle" que certains se plaisent à mettre en avant, elle n’est pas suffisante pour faire vivre les clubs de Top 14, au niveau financier où ils sont aujourd’hui.

Du coup, le salary cap n’est-il pas un indispensable garde-fou ?

Ce n’est pas une solution en soi. Quand j’ai pris en mains le RCT, le club perdait beaucoup d’argent. J’étais prêt à combler. Ceci dit, je suis dans un processus acharné de réduction de ce déficit, dans lequel, effectivement, la masse salariale des joueurs pèse. Pourtant, même ici à Toulon, les recettes traditionnelles du rugby ne permettent pas de faire face. Dans ce contexte-là, il est intéressant de parler du salary cap. On veut dire qu’il est trop élevé ? D’accord, alors baissons-le de 1, 2 ou 3 millions d’euros. Mais ce n’est pas ça qui va résoudre le problème de la rentabilité globale des clubs ou de leur équilibre dans le monde professionnel actuel. C’est pour cela que l’approche du président Jacky Lorenzetti, sur ce sujet, est parcellaire à mon avis. J’ai eu l’occasion de lui dire.

Il se dit que vous pourriez lancer une procédure contre le salary cap ?

Effectivement. Devant le Conseil d’État et la Cour européenne. Quand vous allez au feu, il faut qu’il y ait un premier soldat qui sorte de la tranchée ou du trou, pour entraîner les autres.

La sémantique est guerrière… On en est là ?

Malheureusement, je crois qu’on est dans cette situation. Mais si elle existe, à savoir remettre en cause le salary cap dans son fonctionnement et dans son application, c’est tout simplement parce que ça fait trois années qu’on est victime de choses que nous pensons être des injustices absolues. Quand vous êtes accusé par le Fisc, il faut que cela soit le Fisc qui vous apporte des preuves. Or, dans notre cas, il suffit que le salary cap manager vous soupçonne et c’est à vous d’apporter la preuve du contraire. Ce n’est pas normal. Voilà l’explication de ma démarche.

Reconnaissez-vous que le salary cap possède au moins une vertu, celle de limiter la hausse des salaires ?

Tout à fait. Dans la situation dont j’ai hérité à Toulon, il y avait des salaires absolument déments. Aujourd’hui, je crois qu’il y a beaucoup plus d’équilibre dans notre économie, notamment les salaires qui sont payés ou proposés aux joueurs. En revanche, le problème qui se pose, c’est que le montant du salary cap n’est pas égal entre tous les clubs. Aujourd’hui, il est théoriquement de 10,7 millions. Mais il y a des variantes, vous le savez, pour les clubs qui ont beaucoup de sélectionnés en équipe de France. Le fameux "crédit salary cap international" qui n’est pas, en fait, un crédit mais une autorisation de dépenser plus. Par exemple, je crois que Toulouse doit cumuler aux alentours de 13,7 millions, peut-être 14 millions d’euros de masse salariale alors qu’un club qui n’a aucun sélectionné est plafonné à 10,7 millions d’euros.

Pourquoi alors avoir quitté le comité directeur de la Ligue ? Vous auriez pu changer les choses de l’intérieur…

Le défaut du comité directeur qui termine actuellement sa mandature, c’est qu’on n’avait pas un véritable candidat pour la présidence sur lequel l’unanimité se faisait. Il y avait Vincent Merling d’un côté, ensuite René Bouscatel. Personnellement, je pense que Vincent est un formidable président de club, il est emblématique mais je ne le voyais pas à ce poste. Il sait ce que j’en pense, puisque je lui ai dit. Pour le comité directeur, c’est en théorie un ensemble de gens qui décide des règles de fonctionnement du rugby. En réalité, ce n’est pas ça. Le comité directeur devrait être composé presque exclusivement de présidents de club. Ce n’est pas le cas. Il y a beaucoup d’autres gens qui sont là-dedans, et les décisions du comité directeur sont prises dans des conditions que j’ai trouvées vaines en termes de capacité d’expression, et de modalité de décision. Je l’ai quitté parce que je me sentais complètement inutile.


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Posté 10 décembre 2024 - 11:44

Tous les chiffres de l'article écrit par Pierre-Laurent Gou sont faux...

 

Je ferais rectificatif au fur et à mesure

 

Point A - "Son montant fixé par club avait atteint 13 millions d’euros lors de la saison 2019-2020"

    non, 11,3 M€

 

Passage en 2018 à 11,3 M€ puis baisse après Covid à 11 M€ puis 10.7 M€

Le passage en 2018 de 10M à 11,3 incluait tous les types de Jokers (dont Joker Médicaux, qui était passé un peu inaperçu) + l'effectif Espoirs 

 

texte : 10 millions d'euros, c'était jusqu'à présent le plafond du Salary cap que les clubs professionnels ne devaient pas dépasser. Cependant, et compte tenu des dérogations relatives aux contrats espoirs, aux premiers contrats professionnels et aux jokers médicaux pour un total de 1,3 M€ au maximum, il était réellement de 11,3 millions d'euros. Pour simplifier les choses et "donner de la lisibilité aux clubs dans leur stratégie de recrutement et de rémunération", ces trois dérogations ont été supprimées. Aussi, pour les trois prochaines saisons, le Salary Cap est fixé à 11,3 millions. Pour rappel, les clubs disposant de joueurs inscrit sur la liste XV de France, disposent encore d'un crédit de 200 000 euros "en cohérence avec les nouvelles dispositions sportives de la Convention FFR-LNR."

 

Point B - "Finalement se stabiliser depuis deux ans aujourd’hui à 10,7 millions d’euros par club."

 

Aujourd'hui grace au dispositif Seven 2028, tous les clubs de ProD2 et tous les clubs de Top14 ont un joueur sur la liste Seven (30 joueurs, nous c'est Fall) et tous les clubs bénéficie de 100k de SC en plus, donc tout le monde est à 10,8M dans les faits

Pas une erreur, mais la précision mérite d'être ennoncée 

 

Point C - "Un montant que les clubs peuvent toutefois dépasser en utilisant le "crédit salary cap internationaux", c’est-à-dire un bonus de 200 000 euros par individu"

 

Bonus de 180.000 et pas de 200k par joueur 

 

Point D - "par individu appartenant à la liste des 42 joueurs les plus utilisés sur une saison par le XV de France"

 

C'est une liste de 45 auquel peuvent s'ajouter les joueurs qui ne sont pas dans les 45 mais qui ont eu 2 places dans les 28 parmis un match du tournoi (Aldegheri a déjà été dans ce cas quand j'avais fait le classement sur une saison)

Précision : ce n'est pas les plus utilisés dans le sens de plus de match ou plus de minutes. C'est le nombre de jours bloqué en EDF qui compte

Précision : sur une saison => c'est sur une année civile complète donc (exemple 2024) Tournoi / Ete ou CDM / Automne qui décide de la liste pour la saison suivante(pour l'exemple de 2024 : saison 2025-26)

 

Point E - "Conséquence ASM : un salary cap abaissé brutalement de 1,6 million d’euros, avec effet immédiat."

 

Complètement Faux : dans l'ancien dispositif de lissage, ce n'était pas une perte brutale, mais une perte divisée par 2 (donc l'ASM n'avait pas perdu 1,6M pour 8 joueurs mais seulement la moitié soit 0.8 M (seulement 100k par joueur)

Dans les chiffres l'ASM avait en 2019-2020 année de la CDM un SC de 11.4M (2e)

Et l'année suivante de 10.5M (7e)

 

Point F - "Et la nécessité de dégraisser son effectif, tout en réduisant la voilure du recrutement. Une situation que l’ASM a mis longtemps à encaisser."

 

N'importe quoi : Année 2020-21 meilleur recrutement pas vu depuis longtemps 

    Arrivée de RAVAI / FOURCADE / PELISSIE / VEREDAMU / BEZY / BARRAQUE / MATSUSHIMA (forcément des départs de joueurs mais surtout vieillissants)

 

Point G -  "si jamais le joueur n’est plus considéré comme international : le club conserve désormais ce "crédit salary cap" à hauteur 170 000 euros/joueur, la première année, 140 000 euros la seconde et ainsi de suite, avec une réduction par palier de 30 000 euros."

 

Pure invention, et totalement illogique 

Un club qui a un international gagne 180. Quand il le perd, il perd 180 immédiatement et passe à 0 de bonus

Un club qui a 2 internationaux gagne 360. Si il perd les 2, il perd 200 grace au lissage et pas tout d'un coup, il lui reste 160 de bonus au lieu de 0

Dans l'exemple du journaliste ça voudrait dire : 

     Clermont à X en EDF, la saison suivant c'est Y en EDF : comme X n'est plus en EDF, Clermont à encore 170 mais avec Y ils ont donc 170+200 = 370

En plus tout ses chiffres sont faux, il part de 200.000 alors que le bonus est à 180.000 depuis 2 ou 3 ans déjà

Bref

 

Point H - "les masses salariales des joueurs évoluent entre chaque club, de plus ou moins 3 à 4 millions d’euros."

 

On ne sait pas trop de quoi il parle. La masse salarial du club ou le Salary Cap autorisé du club

S'il compare les masses salariales et si l'on prend le dernier bilan connu c'est 2022-23 : 14eme Usap 6.7M 1er Toulouse 12.1M donc 5.4M d'écart donc pas le bon chiffre 

S'il compare le SC autorisé c'est 10.8 (avec le joueur Seven pour tous) pour les plus petits et donc il met Toulouse à 14.8M

   Ben loupé aussi car ça voudrait dire que Toulouse à 20 joueurs sur la liste EDF... (20, en plus d'1 Seven et de Dupont que je compte à 400k)


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Posté 16 décembre 2024 - 21:34

« Le système n'est pas équitable », assure François Rivière, le président de Perpignan Lors de la réunion des présidents qui se déroulera ce mardi à Lyon, de longues discussions sont attendues concernant une éventuelle baisse du salary-cap et de possibles aménagements. Le Perpignanais François Rivière y est grandement favorable. Il s'en explique pour « L'Équipe ».

 
 

« Quelle est votre position concernant une éventuelle baisse du montant actuel du salary-cap (il est de 10,7 millions) qui sera débattue mardi ?
Ma position est absolument alignée sur ce point. Et ce pour deux raisons. Premièrement, c'est le seul moyen d'équilibrer notre Championnat professionnel et de donner toutes les chances à tous les clubs. Quand certains ont des dépenses qui sont quasiment le double de leur chiffre d'affaires, c'est selon moi une forme de concurrence déloyale.

Les grands clubs bénéficient de la règle des JIFF (joueurs issus des filières de formation) et de la règle des internationaux (crédit salary-cap). Le système tel qu'il est construit actuellement donne une prime aux clubs les plus riches. Ils ont les moyens d'avoir des internationaux, d'avoir une kyrielle de joueurs et notamment des joueurs JIFF, ce qui assèche le marché. Pour des raisons de justice concurrentielles, sportives et territoriales, j'appelle de mes voeux cette baisse du salary-cap, de manière progressive, sur deux ou trois ans. Une prise de conscience est nécessaire.

 
 

Quel regard portez-vous sur certains présidents qui militent désormais en faveur de cette baisse, dont le Racingman Jacky Lorenzetti ?
Si je voulais être un peu coquin, je dirais que je suis un petit peu étonné et amusé que certains clubs très puissants à l'origine de cette démarche sont peut-être ceux qui ont participé un petit peu à la désorganisation financière du système. Je suis content de voir que certains découvrent tout d'un coup les bienfaits du salary-cap et se convertissent sur le tard. Mais il vaut mieux tard que jamais.

« Par les temps qui courent, il est indispensable qu'on donne, nous aussi, dans le rugby, des gages de sérieux et de cohérence financière »

 
 
 

Comment expliquez-vous ce retournement de point de vue ?
Les clubs se sont rendu compte qu'on ne pouvait plus prospérer dans cette voie parce que l'ensemble de notre système était en danger. Surtout quand on voit les difficultés rencontrées par le foot actuellement pour les recettes télé. Il n'est pas impossible que certains présidents se soient dit qu'on allait droit dans le mur. Une dizaine de clubs du Top 14 perd de l'argent. Ils sont financés par des mécènes, d'une manière raisonnable comme c'est mon cas, ou déraisonnable pour d'autres. Ils se sont rendu compte qu'on ne pouvait plus prospérer dans cette voie parce que l'ensemble de notre système était en danger.

Le rugby français perd de l'argent d'une manière très importante depuis des années, quasiment depuis sa professionnalisation. Il ne tient que par les renouvellements (des droits télé) Canal +, ce qui ne peut pas durer infiniment, et par le fait qu'il y a quelques mécènes plus ou moins immensément riches qui financent des clubs. Certains n'ont absolument pas trouvé leur équilibre économique. Je n'ai aucun problème avec Toulouse et La Rochelle qui, eux, ont leur équilibre économique. Bravo à eux. Mais quand je vois la situation d'autres clubs, je suis en revanche un peu plus dubitatif. Pour ceux qui perdent des dizaines de millions, ce n'est pas raisonnable. Et enfin, les clubs font face à une inflation salariale. Au final, le système n'est pas juste ni équitable. Mais les clubs qui ont les plus gros mécènes ne sont pas ceux qui ont les meilleurs résultats sportifs. C'est la justice immanente de l'histoire.

Le rugby français vit-il globalement au-dessus de ses moyens ?
Bien sûr. Par les temps qui courent, il est indispensable qu'on donne, nous aussi, dans le rugby, des gages de sérieux et de cohérence financière. Le monde est en train de changer et on ne peut plus de nos jours financer n'importe quoi, n'importe comment. On ne doit pas guider toutes nos dépenses sur les salaires des joueurs de l'équipe première. On doit montrer la volonté d'être raisonnable et raisonné.

À l'USAP, nous n'avons peut-être pas les plus grands joueurs mondiaux mais nous avons une grille de salaires très équilibrée entre le plus haut et le plus bas. C'est très important. Je ne veux pas aligner le club à une politique salariale qui serait totalement décalée, voire odieusement, honteusement décalée par rapport à ce que vit mon territoire. On me dit : "Mais si on fait ça, on n'aura pas les plus grands joueurs". Mais ils vont aller où les plus grands joueurs ? En Angleterre ? En Angleterre, le système est en quasi faillite. En Afrique du Sud ou en Australie ? Soyons sérieux... La France guide l'essor du rugby français, européen et mondial. Ce n'est pas parce qu'à un moment donné, on va mettre des bémols que pour autant on va s'affaiblir. Pour moi, c'est très sain qu'on mette ce sujet sur la table aujourd'hui. »

 
 

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Posté 17 décembre 2024 - 06:49

« Il faut réfléchir à responsabiliser l'économie du rugby » : pourquoi des clubs de Top 14 veulent revoir le salary-cap à la baisse Alors qu'ils militaient pour le gel de la masse salariale il y a deux ans, une partie des clubs de Top 14 pousse pour la réorienter à la baisse. Sur fonds de soucis de santé pour le rugby français.

Dans les salons du stade Matmut-Gerland, à Lyon, qui accueillent à partir de mardi matin les représentants des clubs de Top 14 et de Pro D2, l'ordre du jour des discussions a été allégé : on s'attend à de si longs échanges sur le salary-cap que bien des sujets ont été élagués. La question de la masse salariale a resurgi dans l'agenda récemment sous l'impulsion de Jacky Lorenzetti, propriétaire du Racing 92, qui milite pour abaisser son montant. Le Top 14 s'était pourtant mis d'accord, en février 2023, pour geler une baisse décidée en juillet 2020, alors que le Covid ébranlait l'économie du rugby français. L'objectif de passer de 11,3 M€ à 10 M€ pour 2026 avait été abandonné, avec l'établissement d'un gel du montant à 10,7 M€ jusqu'en 2027. Le consensus d'alors n'aura pas tenu jusque-là.
 
 
Un contexte délicat

Il y a moins de deux ans, les clubs justifiaient leur désir de freiner la baisse parce qu'ils jugeaient la santé économique des clubs « meilleure que prévu », moins touchée par le Covid que ce qu'ils avaient craint. Cet optimisme n'est plus. « Depuis quelque temps, il y a un problème d'équilibrage économique des clubs, nous dit le dirigeant d'un club préférant rester anonyme. La vigilance est accrue. Il faut réfléchir à responsabiliser l'économie du rugby, alors qu'on est dans un domaine où il y a de la passion, de l'affect, ce qui peut conduire à perdre pied. »

Le dernier rapport de l'Autorité de régulation du rugby (A2R) sur la saison 2022-2023, publié cette année, fait état de 60 M€ de déficit d'exploitation cumulés pour les quatorze acteurs du Championnat. Seuls trois ou quatre clubs sont à l'équilibre, et la plupart de nos interlocuteurs de féliciter les bons élèves, Toulouse, La Rochelle et Bordeaux. « Cette réalité économique avec une minorité de clubs qui équilibrent sans soutien d'un mécène ou d'un partenaire, ça existait déjà largement hier, rappelle Pierre-Yves Revol, président de Castres. Peut-être que certains voudraient essayer de limiter leurs investissements pour limiter les pertes à combler. » Dans ce contexte de recherche d'économies, s'attaquer au salary-cap est logique : il représente jusqu'à 60 % du budget des clubs et c'est de loin le premier poste de dépense.

Une mise en oeuvre très floue

Jacky Lorenzetti à l'origine du retour du débat sur le salary-cap, ça a pu en faire sourire certains. « Si je voulais être coquin, je dirais que je suis étonné que certains clubs très puissants à l'origine de cette démarche sont peut-être ceux qui ont participé à la désorganisation financière du système », glisse François Rivière, à Perpignan. Dans son courrier aux autres dirigeants, le boss du Racing se garde bien d'avancer un nouveau montant ou une méthode, immédiate ou étalée dans le temps. Surtout, la masse salariale cristallise des mécontentements différents.

 
 

Certains clubs pestent contre les exceptions que représentent, par exemple, les crédits dont bénéficient les fournisseurs d'internationaux. Bernard Lemaître, le président de Toulon, répète ces dernières semaines qu'il veut attaquer le salary-cap devant le Conseil d'État et la Cour européenne. Un dirigeant anonyme imagine ainsi qu'aujourd'hui le RCT et le MHR s'opposeront à une baisse, quand certains auront du mal à se positionner, comme Toulouse, tant ils bénéficient du système actuel. Une majorité d'acteurs, cependant, loue les effets positifs de l'encadrement. « Le salary-cap a quand même grandement joué son rôle de régulateur, plaide celui qui en est à l'origine, Revol. Il a évité des problèmes financiers trop lourds qu'on avait connus dans le passé. Maintenant, il peut être aménagé encore de façon subtile. » Les clubs y parviendront-ils à Lyon ? « Quand les discussions commencent, c'est très consensuel. Mais quand on aborde la mise en application, ça peut se crisper », avance prudemment un dirigeant.

Les autres leviers envisagés

Si l'objectif est d'assainir la situation économique des clubs, beaucoup d'entre eux ajoutent que le salary-cap ne doit pas être considéré comme le seul levier. Et c'est ce que laisse deviner l'ordre du jour de la réunion de mardi. Il évoque notamment « les commissions d'agents », un débat récurrent chez les clubs. Certains, dans le Top 14, songent aussi à encadrer le reste de leur masse salariale, qui a connu une forte inflation pour ce qui concerne les staffs, qui n'ont cessé de gonfler. Faut-il une grille salariale pour éviter que les salaires des préparateurs physiques ou autres analystes vidéos continuent d'exploser ?

Mais un autre point va retenir l'attention, parce qu'il chiffonne les clubs : les règles de distribution de la LNR. À l'issue de la saison dernière, la Ligue a reversé 121 M€ aux clubs pros, Top 14 (70 % de la somme) et Pro D2 (30 %). Les quelque 85 M€ qui ruissellent vers le Top 14 sont répartis selon quatre critères : le classement de la saison précédente, le classement sur les cinq dernières saisons, les centres de formations et les JIFF.

Ce qui provoque des différences importantes : à la fin de la saison 2022-2023, Toulouse, premier bénéficiaire, avait hérité de 8 M€, quand Brive, dernier, n'avait touché que 3,8 M€. « Les revenus de cette méritocratie, il faudrait dans l'idéal les rééquilibrer, plaide un dirigeant. C'est un sujet de plus en plus récurrent. Parce que quand tu décroches sportivement, la descente est vertigineuse. Il faudrait un modèle plus stable, un peu décorrélé du résultat sportif. » Le sujet est moins fort symboliquement que le salary-cap. Mais tout aussi vital pour l'économie des clubs, le vrai enjeu de ces deux jours à Lyon.

 

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#1295 el landeno

el landeno

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Posté 17 décembre 2024 - 07:10

Les crédits sur les internationaux, un sujet sensible dans le salary-cap en Top 14 Outre le montant du salary-cap, la question des crédits accordés aux clubs pour compenser les absences des joueurs internationaux, qui renforcent l'iniquité selon certains, sera également à l'ordre du jour.

 
 
 

« Le problème du salary-cap, c'est qu'il n'y a plus de salary-cap, raille un dirigeant du Top 14. On a créé au fur et à mesure dans les règlements des niches qui font qu'il n'y a plus du tout d'égalité entre les clubs. Cette saison, à part le promu Vannes, personne n'a un plafond salarial à 10,7 M€ en Top 14. Certains sont même proches des 14 M€. 3 M€ d'écart, on ne peut plus parler d'équité, alors que c'est la base d'une mesure comme le salary-cap... » Certains clubs veulent donc mettre sur la table le sujet des aménagements permis pour aller bien au-delà des 10,7 M€ réglementaires.

 
 

La « niche » en question, c'est ce crédit accordé aux clubs pour compenser les absences des joueurs internationaux. Un joueur dans la liste premium fixée par la FFR en fin d'année équivaut à 180 000 € de dépassement de salary-cap autorisé. Et ce chiffre est évidemment à multiplier par le nombre de joueurs présents dans la fameuse liste (*), que la FFR et la LNR ne communiquent jamais, ce qui rend impossible l'établissement précis d'un plafond salarial par club.

(*) Une liste de 45 noms est établie en fin d'année civile, valable pour la saison suivante. Elle regroupe les joueurs qui ont cumulé le plus de temps de jeu en équipe de France. Elle est si besoin complétée après le Tournoi par des joueurs qui auraient obtenu au moins deux apparitions dans le groupe des 28 pendant la compétition.

« Ça veut bien dire qu'il y a un malaise... », estime un président. Certains, sans vouloir viser directement les plus gros fournisseurs d'internationaux (dans l'ordre, Toulouse, Bordeaux et La Rochelle), voudraient amender au moins la forme les compensations.

 
 

« Plutôt que d'accorder un crédit, pourquoi ne pas permettre de recruter, en dehors d'un salary-cap qui serait fixe, un joueur additionnel dont le salaire ne dépasse pas celui du joueur international en question ? »

Un dirigeant du Top 14

 
 
 

« Il y a peut-être un débat sur la façon d'écrêter le crédit des salary-caps internationaux pour limiter le différentiel entre les clubs, mais ça doit être fait aussi dans des proportions raisonnables », estime Pierre-Yves Revol, le président de Castres. « Plutôt que d'accorder un crédit, pourquoi ne pas permettre de recruter, en dehors d'un salary-cap qui serait fixe, un joueur additionnel dont le salaire ne dépasse pas celui du joueur international en question ? propose un autre dirigeant du Top 14. On serait sûr d'allouer le crédit au besoin du club, à savoir compenser l'absence du joueur international, et non pas de créer un gouffre entre les masses salariales des clubs, qui se répercute sur le plan sportif avec des clubs dominants de plus en plus dominants et qui peuvent en profiter pour générer un modèle économique vertueux. Mais, attention, il n'est pas du tout question de remettre en cause une compensation pour des clubs qui donnent beaucoup à l'équipe de France. »

D'autres points techniques seront débattus à Lyon aujourd'hui. Comme les mécanismes de sauvegarde qui prévoient qu'un club ne peut pas perdre plus de 200 000 € de crédit d'une année à l'autre, même si le nombre d'internationaux a drastiquement fondu. « La situation d'un club comme Clermont, qui touche encore un gros crédit salary-cap alors qu'il n'a plus aucun international, peut aussi crisper », glisse un autre dirigeant.

Autre sujet sur la table : l'impossibilité pour un club qui recrute un international de bénéficier d'un crédit salary-cap pour ce dernier, ce qui rendrait encore plus compliqué la mobilité de tels joueurs. Par exemple, l'UBB ne bénéficie pas d'un crédit salary-cap pour Damian Penaud, parce qu'il avait décroché sa première sélection quand il était à Clermont. Selon nos informations, un aménagement a déjà été voté le 26 novembre en comité directeur de la LNR. Il prévoit, à partir de la saison prochaine, que cette neutralisation du crédit sur le salary-cap ne dure « que » trois ans.

 

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#1296 ZACH

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Posté 17 décembre 2024 - 08:51

Merci Landeno pour le partage.

Fred va pouvoir mettre à jour son dossier  :D

 

Le comite , l’AG et les # rencontres de ce séminaire lyonnais vont être chauds tant les intérêts des clubs divergent sur chaque thème.

Clermont en prend aussi pour son grade avec un déplafonnement conséquent du SC sans aucun joueur en EDF….

Quand on voit Jacky qui devient pourfendeur du plafond alors qu’il est celui qui paye les stars à grands coup de biffetons, ça laisse rêveur.

Ce qui me parait évident et doit être un point de convergence c’est la pérennité du rugby Pro qui vit très au dessus de ses moyens et si seulement 3 ou 4 clubs peuvent s’en sortir ce sera la fin des haricots pour tous.

De mon point de vue, on focalise beaucoup sur l’encadrement des salaires des joueurs, mais c’est bien les salaires totaux qui méritent d’être contrôlés car ces postes de charges pèsent fortement sur le résultat d’exploitation et l’explosion des staffs devient dingue.

 

Il me semble que sur le MO, il y a encore un article sur les rémunérations des agents? 


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#1297 Bougnat et Breton

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Posté 17 décembre 2024 - 09:59

Merci Landeno pour le partage.

Fred va pouvoir mettre à jour son dossier  :D

 

Le comite , l’AG et les # rencontres de ce séminaire lyonnais vont être chauds tant les intérêts des clubs divergent sur chaque thème.

Clermont en prend aussi pour son grade avec un déplafonnement conséquent du SC sans aucun joueur en EDF….

Quand on voit Jacky qui devient pourfendeur du plafond alors qu’il est celui qui paye les stars à grands coup de biffetons, ça laisse rêveur.

Ce qui me parait évident et doit être un point de convergence c’est la pérennité du rugby Pro qui vit très au dessus de ses moyens et si seulement 3 ou 4 clubs peuvent s’en sortir ce sera la fin des haricots pour tous.

De mon point de vue, on focalise beaucoup sur l’encadrement des salaires des joueurs, mais c’est bien les salaires totaux qui méritent d’être contrôlés car ces postes de charges pèsent fortement sur le résultat d’exploitation et l’explosion des staffs devient dingue.

 

Il me semble que sur le MO, il y a encore un article sur les rémunérations des agents? 

Oui, et 3 ou 4 clubs c'est un peu juste pour faire un championnat :D

 

Personnellement j'ai toujours été contre le rugby pro et je le suis de plus en plus


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#1298 cocotte 63

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Posté 17 décembre 2024 - 11:03

Ce qui est aussi regrettable c'est l'opacité sur les fameux 45 joueurs EDF et les primes qui en découlent, comme les arrangements de dernière minute pour Dupont aux JO et les montants derrière... Bref, tout serait évident plus simple, si c'était limpide, mais au rugby on aime bien faire des trucs sous le manteau, c'est dans les gênes.

 

Sûr que Toulouse fait du bon boulot et pratique un très bon rugby, mais mettre des 40/50/60 points à tout le monde tous les week ends, sûr que ça va pas faire rire longtemps !

 

Personnellement que le SC soit de 10/12 ou 14 millions, ça me paraît pas gage de meilleur rugby à voir, juste les joueurs qui voient leur rémunération exploser, en revanche des écarts de 20/30 % de SC entre les équipes, ça pose un gros problème d'équité.

 

Et comme personne ne souhaite travailler sur le calendrier et les modalités du Top 14 et de la Coupe d'Europe en réduisant les matchs et donc en réduisant les qualifiés... et bien tu te retrouves avec ses fameux doublons + prépa EDF, qui doivent être compensés car ils créent eux-aussi de l'iniquité.

 

J'ai du mal à voir les choses s'arranger tellement le problème semble insoluble sans refonte totale des compétitions.

 

Alors, la ligue va faire comme d'habitude, elle va soupoudrer de pognons les uns et les autres, pour essayer de contenter au mieux chacune des parties...mais en aucun cas, ils régleront les problèmes de fond ! jusqu'à ce que les problèmes deviennent bien plus graves.

 

Le jour où Jacky, Dr Wild, Lemaître passeront la main ou en auront marre de leur princesse, rien que ces 3 clubs historiques pourront disparaître du jour au lendemain.



#1299 grospaquet33

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Posté 17 décembre 2024 - 11:04

Oui, et 3 ou 4 clubs c'est un peu juste pour faire un championnat :D

 

Personnellement j'ai toujours été contre le rugby pro et je le suis de plus en plus

Ne le prends pas mal mais c'est ridicule. 

quand tu as des joueurs, des clubs qui s'entrainent et se structurent comme des professionnels, des entreprises, c'est normal que le rugby pro existe et prenne tout son sens.

Maintenant est ce que le systeme est parfait? j'imagine que non bien entendu. est ce que le systeme favorise plus de club que d'autres? oui, certainement, peut etre...à eux d'y repondre.

La position de Lorenzetti est risible, il change d'avis sur la question au fur et à mesure que son club degringole sportivement. Bref, il y a certainement des ajustements de bon sens à faire sans remettre en cause l'existence du profesionnalisme dans le rugby ou trop deregler le systeme actuel. il ne faut surtout pas arriver à la situation de la Ligue 1 ou la competition n'a plus aucun interet

 

Quand je lis qu'on propose aux clubs de depasser le SC en embauchant des joueurs supplementaires pour compenser l'absence des internationaux plutot que de beneficier de credit  au salary cap est quand meme hallucinant. en gros c'est votre faute d'avoir des internationaux, donc demerdez vous à payer des joueurs supplementaires.

C'est la faute du ST qui forment trop bien ses jeunes et qui les amenent jusqu'à l'EDF. Ca leur apprendra à bien faire leur boulot!!! on croit rever. 



#1300 cocotte 63

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Posté 17 décembre 2024 - 11:20

Ne le prends pas mal mais c'est ridicule. 

quand tu as des joueurs, des clubs qui s'entrainent et se structurent comme des professionnels, des entreprises, c'est normal que le rugby pro existe et prenne tout son sens.

Maintenant est ce que le systeme est parfait? j'imagine que non bien entendu. est ce que le systeme favorise plus de club que d'autres? oui, certainement, peut etre...à eux d'y repondre.

La position de Lorenzetti est risible, il change d'avis sur la question au fur et à mesure que son club degringole sportivement. Bref, il y a certainement des ajustements de bon sens à faire sans remettre en cause l'existence du profesionnalisme dans le rugby ou trop deregler le systeme actuel. il ne faut surtout pas arriver à la situation de la Ligue 1 ou la competition n'a plus aucun interet

 

Quand je lis qu'on propose aux clubs de depasser le SC en embauchant des joueurs supplementaires pour compenser l'absence des internationaux plutot que de beneficier de credit  au salary cap est quand meme hallucinant. en gros c'est votre faute d'avoir des internationaux, donc demerdez vous à payer des joueurs supplementaires.

C'est la faute du ST qui forment trop bien ses jeunes et qui les amenent jusqu'à l'EDF. Ca leur apprendra à bien faire leur boulot!!! on croit rever. 

 

Tu as raison, mais le problème s'est de créer une situation d'avantage qui perdure et se renforce dans le temps, plus de SC, plus de meilleurs joueurs, plus de SC et de crédits EDF etc... heureusement certains loupent le coche et dégringolent pour faire de la place aux autres  :crying: mais il n'en est pas moins vrai que le système est assez bancal, et inéquitable quand ça prend des proportions comme on le voit actuellement.

 

Mais pour moi, tout découle du calendrier Top 14 et Coupe d'Europe...

 

D'un autre côté, je ne veux pas faire porter le chapeau aux clubs qui ont bien travaillé depuis 10 ans comme l'UBB et La Rochelle (Toulouse aussi), par exemple, qui méritent ce qu'ils ont, grâce justement à ce travail, à leurs modèles économiques etc... juste que le SC et l'EDF créent un système assez pervers à la fin, et que l'on a besoin d'un championnat plus "équilibré', et pas voir une finale qui se termine avec 60 points d'écart.



#1301 Buckaroo

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Posté 17 décembre 2024 - 11:26

Ne le prends pas mal mais c'est ridicule. 

quand tu as des joueurs, des clubs qui s'entrainent et se structurent comme des professionnels, des entreprises, c'est normal que le rugby pro existe et prenne tout son sens.

Remarque que B&B n'a jamais dit qu'il voulait que lesdits clubs se structurent comme des entreprises et que les joueurs s'entrainent comme des pros...


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#1302 xdderf63

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Posté 17 décembre 2024 - 11:31

D'autres points techniques seront débattus à Lyon aujourd'hui. Comme les mécanismes de sauvegarde qui prévoient qu'un club ne peut pas perdre plus de 200 000 € de crédit d'une année à l'autre, même si le nombre d'internationaux a drastiquement fondu. « La situation d'un club comme Clermont, qui touche encore un gros crédit salary-cap alors qu'il n'a plus aucun international, peut aussi crisper », glisse un autre dirigeant.

 

 

Tiens tiens...   :innocent: 

 

 

 

Autre sujet sur la table : l'impossibilité pour un club qui recrute un international de bénéficier d'un crédit salary-cap pour ce dernier, ce qui rendrait encore plus compliqué la mobilité de tels joueurs. Par exemple, l'UBB ne bénéficie pas d'un crédit salary-cap pour Damian Penaud, parce qu'il avait décroché sa première sélection quand il était à Clermont. Selon nos informations, un aménagement a déjà été voté le 26 novembre en comité directeur de la LNR. Il prévoit, à partir de la saison prochaine, que cette neutralisation du crédit sur le salary-cap ne dure « que » trois ans.

 

Je ne sais pas si le journaliste a raison sur ce point, si c'est un exemple en l'air ou la réalité car le texte actuel indiquerait que la 1ere année est ambiguë sur ce point  mais que la saison suivante le club peut bénéficier du bonus (la précision "LA SAISON PRECEDENTE" ne fait penser que c'est juste la 1ere année) donc la mise à jour si elle concerne 3 saisons serait donc plus sévère qu'actuellement

 

Actuellement : 

"Le relèvement de Salary Cap prévu à l’alinéa ci-dessus, ne bénéficiera pas aux Clubs pour les Joueurs de leur effectif qui (i) lors de la saison précédente, ont fait partie de l’effectif d’un autre Club et (ii) ont figuré sur une feuille de match du XV de France avant l’entrée en vigueur du contrat avec le Club."


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#1303 cocotte 63

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Posté 17 décembre 2024 - 11:35

C'est assez logique, car pour moi ce type d'arrangement, c'est comme pour Dupont aux JO... c'est quand assez limite.

 

Parce que nous avons quand même bénéficié pendant 10 ans des avantages, et après avoir fait des mauvais choix et tombé du nid, on ne veut pas assumer les conséquences derrière, ça ne me paraît pas étonnant que ça puisse faire tousser.

 

Même si je reconnais le coup de maître de Mr. Guillon sur ce point vis à vis de notre club chéri, après est-ce qu'on a (re)fait du bon boulot avec ce "crédit", je suis bien plus circonspect...



#1304 Sushi

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Posté 17 décembre 2024 - 11:35

D'autres points techniques seront débattus à Lyon aujourd'hui. Comme les mécanismes de sauvegarde qui prévoient qu'un club ne peut pas perdre plus de 200 000  de crédit d'une année à l'autre, même si le nombre d'internationaux a drastiquement fondu. « La situation d'un club comme Clermont, qui touche encore un gros crédit salary-cap alors qu'il n'a plus aucun international, peut aussi crisper », glisse un autre dirigeant.
 
 
Tiens tiens...   :innocent: 

Lan prochain, on devrait être assez proche du plafond sans internationaux, de toute façon, non ?

#1305 Bougnat et Breton

Bougnat et Breton

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Posté 17 décembre 2024 - 12:00

Ne le prends pas mal mais c'est ridicule. 

quand tu as des joueurs, des clubs qui s'entrainent et se structurent comme des professionnels, des entreprises, c'est normal que le rugby pro existe et prenne tout son sens.

Justement, je pense que le rugby n'est pas fait dans ses gênes pour être un sport pro, il aurait dû rester au stade du semi-professionnel qui permettait de mettre en exergue une identité et une fierté régionale ainsi que de permettre à des joueurs de se projeter dans un avenir avec un après rugby programmé (aide à la création de son entreprise, formation et intégration dans un projet communal ou départemental ....etc).

 

Mais le rugby a cédé aux sirènes de la renommée et du pouvoir médiatique et c'est ainsi que les joueurs sont devenus (en grande majorité) de véritables mercenaires qui viennent juste chercher un chèque et s'en foutent complètement de ce que le club représente comme composante d'une identité locale ou régionale .......c'est la foire aux bestiaux !!

 

Et bien je suis désolé mais je n'ai jamais demandé ni soutenu le fait que les clubs se structurent comme des entreprises et je préférais largement le temps ou un certain "folklore" faisait toute la différence avec par exemple le football.

 

Cependant je reste confiant car je suis persuadé que tout ce château de carte va s'effondrer et que l'on va revenir bientôt dans la situation qui aurait dû perdurer.

 

C'est d'un ridicule sans nom de vouloir absolument faire une coupe du monde pour singer le foot alors que tout simplement le potentiel en équipes de niveau correct n'existe pas et qu'il faut se fader un paquet de matchs sans aucun intérêt pour voir seulement 3 ou 4 matchs d'un niveau correct, il faut se rendre à l'évidence le rugby est un sport confidentiel et il aurait dû le rester et il le reviendra puisque l'économie rugbystique n'existe pas.

 

J'espère vraiment voir ça avant de tirer ma révérence.






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