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SALARY CAP


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#1321 grospaquet33

grospaquet33

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Posté 17 décembre 2024 - 16:53

Voila, ça semble tourner court leur petite sauterie...:

 

"Ce mardi matin, à Lyon, les trente présidents du rugby professionnel s’étaient donné rendez-vous pour débattre notamment d’une éventuelle baisse du salary cap. Pour autant, la discussion aurait rapidement dévié sur l’hégémonie toulousaine…"

c'est la faute à chocolatine  :D


Voila, ça semble tourner court leur petite sauterie...:

 

"Ce mardi matin, à Lyon, les trente présidents du rugby professionnel s’étaient donné rendez-vous pour débattre notamment d’une éventuelle baisse du salary cap. Pour autant, la discussion aurait rapidement dévié sur l’hégémonie toulousaine…"

 

Ce mardi matin, à Lyon, les trente présidents du rugby professionnel s’étaient donné rendez-vous pour débattre notamment d’une éventuelle baisse du salary cap. Pour autant, la discussion aurait rapidement dévié sur l’hégémonie toulousaine…

Ce mardi matin, à Lyon, l’immense majorité des trente présidents que compte le rugby professionnel s’est donné rendez-vous afin de notamment discuter d’une éventuelle baisse du salary cap, aujourd’hui fixé à 10, 7 millions d’euros (hors crédits) par équipe du Top 14. L’idée avait été préalablement soulevée par le propriétaire du Racing 92 Jacky Lorenzetti et ce jour, il aurait selon plusieurs témoins éclairé sa position de la sorte.

Selon lui, les résultats de l’Angleterre montreraient déjà qu’aller trop loin dans la rémunération des joueurs aboutit à des situations financières dramatiques : après les Wasps, les London Irish et Worcester, on parle ainsi aujourd’hui d’un dépôt de bilan imminent pour Exeter et Newcastle. Ensuite, et surtout, l’ancien PDG de Foncia aurait mis en exergue une anomalie entre les clubs, faisant remarquer à l’assemblée que la masse salariale de Toulouse est sensiblement équivalente à 13 millions d’euros, soit 30 % de plus que l’immense majorité des pensionnaires de la poule unique. Cette différence s’explique en réalité par le crédit accordé aux clubs pour compenser les absences des joueurs internationaux. Un joueur présent dans la liste Premium de Fabien Galthié équivaut en effet à 180 000 euros de dépassement de salary cap autorisé.

La dernière partie de l’argumentaire de Lorenzetti, visiblement plutôt bien accueillie par les autres présidents, aurait alors porté sur le fait que le rugby français avait aujourd’hui l’obligation de réduire son train de vie, les résultats d’exploitation du Top 14 étant déficitaires à hauteur de 66 millions d’euros.


Certains sont probablement un peu las de l’hégémonie toulousaine et estiment que le premier pas pour la freiner se situe dans l’aménagement de ces crédits-là


Qui est pour ? Qui est contre ? Au soutien du Racingman, on trouve des présidents tels Bernard Pontneau (Pau), Philippe Tayeb (Bayonne), Yann Roubert (Lyon), Pierre-Yves Revol (Castres), François Rivière (Perpignan) ou encore Olivier Cloarec (Vannes). En défaveur de la mesure proposée par Lorenzetti, il y aurait Didier Lacroix (Stade toulousain), Thomas Lombard (Stade français), Laurent Marti (Bordeaux-Bègles), Vincent Merling (la Rochelle) ou encore Bernard Lemaître (Toulon).

Mardi après-midi, un des trente présidents présents nous confiait ainsi craindre que le Top 14 ne perde de sa compétitivité sur la scène internationale et ne s’expose à la gloutonnerie du Japon, en cas de baisse drastique de la masse salariale. Un autre confiait : "J’ai l’impression que les présidents ne se sont pas réunis pour débattre du salary cap mais des crédits salary cap pour les internationaux. Et donc du Stade toulousain. Certains sont probablement un peu las de l’hégémonie toulousaine et estiment que le premier pas pour la freiner se situe dans l’aménagement de ces crédits-là". Afin de lisser les masses salariales, certains présidents auraient alors proposé qu’au-delà de six internationaux, aucun crédit supplémentaire ne soit accordé.

Vers un plafonnement des crédits salary cap ?

Demain, mercredi, le comité directeur de la Ligue Nationale de Rugby devrait vraisemblablement valider la tendance mise en exergue par les deux heures de débat. On pourrait donc se diriger dans les prochaines semaines vers un maintien du salary cap à 10, 7 millions d’euros jusqu’en 2027, ainsi qu’un remodèlement des emménagements satellitaires, tels les crédits relatifs aux joueurs premiums de Galthié ou ceux propres aux internationaux à 7.

Didier Lacroix, excusé pour des raisons personnelles, avait avant le coup d’envoi de la réunion envoyé un courrier aux présidents, arguant au fil de celui-ci que les crédits salary cap avaient permis d’atténuer l’impact négatif des doublons ; il aurait aussi proposé au fil de sa missive qu’en cas de plafonnement du crédit salary cap, il faudrait aussi songer à plafonner le nombre d’internationaux français par club. Une manière de tenir le bras de fer…

Ce mardi après-midi, un président nous confiait en guise de conclusion : "Ce débat fut riche et cordial. Personnellement, je soutiens le plafonnement de ce crédit-là mais j’ai aussi beaucoup aimé ce qu’a soulevé un de mes collègues lors de l’audience : avant de stigmatiser Toulouse, il faut d’abord lui reconnaître un savoir-faire remarquable dans le recrutement et une certaine façon de faire dans la formation. Les autres clubs auraient pu aller chercher Dupont à Castres, Mauvaka en Nouvelle-Calédonie ou Meafou en Australie. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ?".

 

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#1322 Codorplusàvie

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Posté 17 décembre 2024 - 16:53

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#1323 grospaquet33

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Posté 17 décembre 2024 - 17:00

"il aurait aussi proposé au fil de sa missive qu’en cas de plafonnement du crédit salary cap, il faudrait aussi songer à plafonner le nombre d’internationaux français par club. Une manière de tenir le bras de fer…"

 

Pas sur que ca incite des joueurs aspirant à devenir international a aller au ST ou a y rester.



#1324 cocotte 63

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Posté 17 décembre 2024 - 17:02

Ce qui est bien dans l'article de Grospaquet, c'est que nous ne sommes nulle part en fait...dans le "ni-ni"  :D avec Mohed !

 

Pour le plafonnement, on resterait toujours à ... zéro !!!  :P  :crying:


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#1325 grospaquet33

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Posté 17 décembre 2024 - 17:03

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S’il n’est pas décideur sur ce sujet, le président de la FFR Florian Grill suit de près les débats sur le salary cap qui animent actuellement le monde professionnel. Pour lui, l’enjeu est global, à la fois pour le rugby amateur et celui de l’international. Il monte au créneau, avec un message fort.

En quoi le sujet du salary cap, lié par essence au rugby professionnel, intéresse-t-il le président de la FFR ?

Parce qu’il a des conséquences directes sur le développement du rugby en France et dans le monde. Pour le dire clairement, je plaide pour une baisse. Trop tirer le salary cap vers le haut empêche le développement du rugby dans les villages et les villes moyennes, celles de moins de 15 000 habitants. On voit des clubs historiques, des bastions qui disparaissent parce qu’ils n’ont pas les structures financières pour suivre le rythme. À l’international, un salary cap trop haut empêche aussi le développement des nations du tier 2 et du tier 3, qui sont aussi dans l’incapacité de suivre un tel rythme. Même pour certaines nations du tier 1 qui sont dans le dur, c’est devenu trop difficile…

N’est-ce pas surtout le constat d’échec des autres nations ?

Mais tout le rugby vit au-dessus de ses moyens ! Cela concerne aussi la France. Le Top 14 est structurellement déficitaire de plus de 60 millions d’euros par an. C’est 15 millions d’euros pour le Pro D2. En Nationale, Blagnac et Hyères-Carqueiranne ont déposé le bilan. En Nationale 2, Dijon a également déposé. Énormément de nos clubs sont dans une situation très tendue financièrement. Notre monde professionnel doit comprendre qu’il ne vit pas en vase clos. Leurs décisions ont un impact sur tout le rugby français et même mondial.

C’est un appel à l’intérêt commun que vous formulez…

L’intérêt commun oui, mais pas seulement. À moyen terme, c’est un enjeu de performance pour tout le rugby français, y compris le monde professionnel. Aujourd’hui, 50 % de nos joueurs ou joueuses des équipes de France vient de ces villages ou ces villes moyennes. Si le rugby de France est dominant à l’échelle mondiale, il le doit aussi à ces clubs de structure plus modeste. Si on poursuit dans cette direction, on basculera bientôt dans un rugby des grandes villes, sans maillage territorial. On fera disparaître notre rugby local. Or, c’est aussi lui qui alimente les clubs pros en joueurs de haut niveau. Nos plus grands clubs ne seraient pas aussi performants si des clubs amateurs n’avaient pas découvert et formé auparavant tous ces joueurs, qui font aujourd’hui leur gloire. On est tous liés, on a tous une responsabilité vis-à-vis de ce rugby globalisé.

Est-ce une menace concrète, ou un chiffon rouge que vous agitez ?

C’est très concret. Je suis ce week-end en Côte-d’Or (Bourgogne) et sur dix clubs visités, seulement trois ont une équipe de cadets ou juniors. Ça, c’est notre réalité. Pour suivre le rythme financier impulsé par la locomotive, ces clubs investissent toujours plus dans leur équipe première, dans des salaires ou des indemnités pour les joueurs. Surtout, par répercussion, ils investissent toujours moins de leur formation. C’est un schéma qui m’inquiète et qu’on retrouve parfois jusque dans les catégories régionales ! C’est pour tout cela qu’il faut vite dégonfler la bulle de notre rugby, arrêter de dépenser l’argent que nous n’avons pas. C’est vrai pour la fédération, ça l’est aussi pour les clubs pros et amateurs. On ne peut plus continuer avec de tels montants.

Quid de l’international ?

Si on augmente le salary cap, c’est une déclaration de guerre aux autres nations. Cela veut dire : « on se contrefiche de vous et on fait ce qu’on veut », dans un sport qui n’est déjà pas mondialisé.

Ne doit-on pas aussi entendre les clubs qui, par leur travail, ont généré une économie positive, bénéficiaire mais à qui on dit aujourd’hui : « cet argent que vous avez gagné et mérité, on vous interdit de l’utiliser » ?

Si on ne considère que ce discours, on se trompe. « Moi, j’ai les moyens de payer plus, donc ce n’est pas mon problème », c’est écraser les autres. Je le répète : si on fait ça, on se trompe. Aujourd’hui, le rugby organise une Coupe du monde dans un sport qui n’intéresse réellement que 10 ou 12 nations. Il faut s’ouvrir, on ne peut plus se regarder le nombril. C’est ici que j’en appelle à la responsabilité des présidents de Top 14 et de Pro D2. Cette responsabilité, ils la portent autant vis-à-vis du rugby mondial que de celui de nos territoires. Aujourd’hui, on fait la course en tête et le peloton n’arrive pas à suivre. C’est peut-être la faute du peloton, qui ne travaille pas toujours bien et, de mon côté, je suis admiratif de l’œuvre de la LNR qui, depuis des années, a permis par ses actions de placer le rugby français en tête. Mais je le répète : on ne peut pas écraser tout le monde et imposer un rythme que personne ne pourrait suivre. En faisant cela, on fragilise le rugby dans son ensemble. On se met nous aussi en danger, dans notre rugby français qui déplore déjà des déficits structurels très importants. Il faut des équilibres.

Cette idée qui peut circuler d’un maintien, voire d’une hausse du salary cap, est aussi en réaction au projet des Anglais d’augmenter le leur, pour garder notre avance…

Les Anglais augmentent leur salary cap parce qu’ils sentent un décrochage par rapport au rugby français. Si personne n’est raisonnable, cela devient une course sans fin. Dans le même temps, je note aussi que les Anglais ont récemment déploré des dépôts de bilan dans trois de leurs clubs d’élite. Peut-être que, eux aussi, devraient s’en tenir à de la raison…

Ce maintien du salary cap, vous vous en étiez personnellement engagé auprès des représentants des autres fédérations, lors de la dernière Coupe du monde. À cette époque, vous disiez avoir parlé d’une voix commune avec la LNR…

Je n’ai pas pris d’engagement, non, simplement parce que ce ne sont pas des responsabilités qui m’incombent. Mais j’ai tenu ce même discours à tout le monde : la France sera attentive à deux mesures. La première, c’est qu’on continue sur la politique des Jiffs, qui a fait du bien à notre rugby, et qu’il faut poursuivre ; la seconde, c’est effectivement le maintien du salary cap. Dans un monde idéal, il serait revu à la baisse mais qu’il n’augmente pas est un minima acceptable. Je suis convaincu de l’enjeu mondial sur ce sujet.

Ce sujet du salary cap sera l’enjeu central d’une réunion des présidents du rugby professionnel, cette semaine à Lyon. Êtes-vous inquiet ?

Il y a longtemps que je tambourine ce message, mais j’ai plutôt le sentiment que la raison pourrait l’emporter. Je crois qu’il y a chez les présidents une compréhension de fond de notre intérêt général, et je les en remercie. Je suis plutôt confiant dans leur capacité à prendre la bonne décision.

 

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#1326 Silhouette

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Posté 17 décembre 2024 - 17:05

Qui est pour ? Qui est contre ? Au soutien du Racingman, on trouve des présidents tels Bernard Pontneau (Pau), Philippe Tayeb (Bayonne), Yann Roubert (Lyon), Pierre-Yves Revol (Castres), François Rivière (Perpignan) ou encore Olivier Cloarec (Vannes). En défaveur de la mesure proposée par Lorenzetti, il y aurait Didier Lacroix (Stade toulousain), Thomas Lombard (Stade français), Laurent Marti (Bordeaux-Bègles), Vincent Merling (la Rochelle) ou encore Bernard Lemaître (Toulon).

 

12 clubs cites sur 14: petit jeu, saurez vous retrouver les 2 clubs non mentionnes ?  :lol:

(en vrai je pense pas que ca veuille dire grand chose, mais je trouve juste rigolo que quasiment tout le monde semble avoir partage une opinion pour ou contre, sauf a priori le MHR et nous).


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#1327 frednirom

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Posté 17 décembre 2024 - 17:07

Ce salary cap c'est un sujet pour les intellos et comptables du forums, perso je trouve que ça manque de haine ordinaire et de pipi pour devenir accessible et passionnant.


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#1328 grospaquet33

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Posté 17 décembre 2024 - 17:11

Ce salary cap c'est un sujet pour les intellos et comptables du forums, perso je trouve que ça manque de haine ordinaire et de pipi pour devenir accessible et passionnant.

surtout que si on voulait vraiment s'attaquer à l'hegemonie du ST, il faudrait surtout les contraindre à jouer le meme sport que les autres en sifflant entre autre tous les EA et en leur reservant un arbitrage "pointilleux" made in UK  :D



#1329 cocotte 63

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Posté 17 décembre 2024 - 17:13

L'idée de laisser les équipes adverses les plaquer à retardement et les bloquer au sol me semblait être une excellente initiative !


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#1330 InASMWeTrust

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Posté 17 décembre 2024 - 17:29

Voila, ça semble tourner court leur petite sauterie...:

 

"Ce mardi matin, à Lyon, les trente présidents du rugby professionnel s’étaient donné rendez-vous pour débattre notamment d’une éventuelle baisse du salary cap. Pour autant, la discussion aurait rapidement dévié sur l’hégémonie toulousaine…"

Peut-on les vouer aux gémonies sous prétexte d'une hégémonie ? Avec cap gemini en sponsor du rugby France 2023, en plus ? 


 

12 clubs cites sur 14: petit jeu, saurez vous retrouver les 2 clubs non mentionnes ?  :lol:

(en vrai je pense pas que ca veuille dire grand chose, mais je trouve juste rigolo que quasiment tout le monde semble avoir partage une opinion pour ou contre, sauf a priori le MHR et nous).

Oui mais on sait maintenant que Pats n'existe pas, donc ça compte pas. Cela dit, c'est en effet amusant de voir que notre club n'est pas très lisible sur ces discussions, sans doute car il bénéficie du fameux lissage depuis quelques années (et encore pour quelques années), et parce que je pense qu'il continue à caresser l'espoir de remonter et de profiter des largesses SC des internationaux. 



#1331 Tchou

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Posté 17 décembre 2024 - 17:35

"il aurait aussi proposé au fil de sa missive qu’en cas de plafonnement du crédit salary cap, il faudrait aussi songer à plafonner le nombre d’internationaux français par club. Une manière de tenir le bras de fer…"

 

Pas sur que ca incite des joueurs aspirant à devenir international a aller au ST ou a y rester.

 

Ce qui pourrait permettre d'avoir des internationaux mieux répartis dans les clubs du Top 14 et ainsi freiner le ST qui finit par ressembler à un PSG.

 

Le parfum des phases finales n'a plus la saveur d'antan quand on sait qui va gagner à la fin........

 

Après, avec Bouscatel aux commandes, pas sûr qu'il y ai de grands changements.


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#1332 InASMWeTrust

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Posté 17 décembre 2024 - 17:36

 

Ce qui pourrait permettre d'avoir des internationaux mieux répartis dans les clubs du Top 14 et ainsi freiner le ST qui finit par ressembler à un PSG.

 

Le parfum des phases finales n'a plus la saveur d'antan quand on sait qui va gagner à la fin........

Le PSG qui, rappelons-le, ne domine que la Ligue 1, et encore. 

Sinon, clairement depuis 2-3 ans et cette année encore, on ne voit pas qui va aller les titiller à la fin. Là-dedans, les positions sont ambivalentes : d'un côté tu assures un vivier de haut niveau, une locomotive de l'EDF. D'un autre, tu flingues une partie du spectacle qui est le socle d'une économie déjà très précaire du rugby pro français. Alors  comme le dit BB, si c'est pout être champion du monde d'une compétition qui se joue à 3-4 équipes concurrentielles, mais finir sur un champ de ruine domestique, ça fait réfléchir. 


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#1333 musky

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Posté 17 décembre 2024 - 17:40

Sauf accident on connaît déjà le nom du futur champion dEurope et de France
Peu dintérêt à suivre vu le peu de concurrence

#1334 Codorplusàvie

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Posté 17 décembre 2024 - 17:50


 
Sil nest pas décideur sur ce sujet, le président de la FFR Florian Grill suit de près les débats sur le salary cap qui animent actuellement le monde professionnel. Pour lui, lenjeu est global, à la fois pour le rugby amateur et celui de linternational. Il monte au créneau, avec un message fort.


En quoi le sujet du salary cap, lié par essence au rugby professionnel, intéresse-t-il le président de la FFR ?

Parce quil a des conséquences directes sur le développement du rugby en France et dans le monde. Pour le dire clairement, je plaide pour une baisse. Trop tirer le salary cap vers le haut empêche le développement du rugby dans les villages et les villes moyennes, celles de moins de 15 000 habitants. On voit des clubs historiques, des bastions qui disparaissent parce quils nont pas les structures financières pour suivre le rythme. À linternational, un salary cap trop haut empêche aussi le développement des nations du tier 2 et du tier 3, qui sont aussi dans lincapacité de suivre un tel rythme. Même pour certaines nations du tier 1 qui sont dans le dur, cest devenu trop difficile

Nest-ce pas surtout le constat déchec des autres nations ?

Mais tout le rugby vit au-dessus de ses moyens ! Cela concerne aussi la France. Le Top 14 est structurellement déficitaire de plus de 60 millions deuros par an. Cest 15 millions deuros pour le Pro D2. En Nationale, Blagnac et Hyères-Carqueiranne ont déposé le bilan. En Nationale 2, Dijon a également déposé. Énormément de nos clubs sont dans une situation très tendue financièrement. Notre monde professionnel doit comprendre quil ne vit pas en vase clos. Leurs décisions ont un impact sur tout le rugby français et même mondial.

Cest un appel à lintérêt commun que vous formulez

Lintérêt commun oui, mais pas seulement. À moyen terme, cest un enjeu de performance pour tout le rugby français, y compris le monde professionnel. Aujourdhui, 50 % de nos joueurs ou joueuses des équipes de France vient de ces villages ou ces villes moyennes. Si le rugby de France est dominant à léchelle mondiale, il le doit aussi à ces clubs de structure plus modeste. Si on poursuit dans cette direction, on basculera bientôt dans un rugby des grandes villes, sans maillage territorial. On fera disparaître notre rugby local. Or, cest aussi lui qui alimente les clubs pros en joueurs de haut niveau. Nos plus grands clubs ne seraient pas aussi performants si des clubs amateurs navaient pas découvert et formé auparavant tous ces joueurs, qui font aujourdhui leur gloire. On est tous liés, on a tous une responsabilité vis-à-vis de ce rugby globalisé.

Est-ce une menace concrète, ou un chiffon rouge que vous agitez ?

Cest très concret. Je suis ce week-end en Côte-dOr (Bourgogne) et sur dix clubs visités, seulement trois ont une équipe de cadets ou juniors. Ça, cest notre réalité. Pour suivre le rythme financier impulsé par la locomotive, ces clubs investissent toujours plus dans leur équipe première, dans des salaires ou des indemnités pour les joueurs. Surtout, par répercussion, ils investissent toujours moins de leur formation. Cest un schéma qui minquiète et quon retrouve parfois jusque dans les catégories régionales ! Cest pour tout cela quil faut vite dégonfler la bulle de notre rugby, arrêter de dépenser largent que nous navons pas. Cest vrai pour la fédération, ça lest aussi pour les clubs pros et amateurs. On ne peut plus continuer avec de tels montants.

Quid de linternational ?

Si on augmente le salary cap, cest une déclaration de guerre aux autres nations. Cela veut dire : « on se contrefiche de vous et on fait ce quon veut », dans un sport qui nest déjà pas mondialisé.

Ne doit-on pas aussi entendre les clubs qui, par leur travail, ont généré une économie positive, bénéficiaire mais à qui on dit aujourdhui : « cet argent que vous avez gagné et mérité, on vous interdit de lutiliser » ?

Si on ne considère que ce discours, on se trompe. « Moi, jai les moyens de payer plus, donc ce nest pas mon problème », cest écraser les autres. Je le répète : si on fait ça, on se trompe. Aujourdhui, le rugby organise une Coupe du monde dans un sport qui nintéresse réellement que 10 ou 12 nations. Il faut souvrir, on ne peut plus se regarder le nombril. Cest ici que jen appelle à la responsabilité des présidents de Top 14 et de Pro D2. Cette responsabilité, ils la portent autant vis-à-vis du rugby mondial que de celui de nos territoires. Aujourdhui, on fait la course en tête et le peloton narrive pas à suivre. Cest peut-être la faute du peloton, qui ne travaille pas toujours bien et, de mon côté, je suis admiratif de luvre de la LNR qui, depuis des années, a permis par ses actions de placer le rugby français en tête. Mais je le répète : on ne peut pas écraser tout le monde et imposer un rythme que personne ne pourrait suivre. En faisant cela, on fragilise le rugby dans son ensemble. On se met nous aussi en danger, dans notre rugby français qui déplore déjà des déficits structurels très importants. Il faut des équilibres.

Cette idée qui peut circuler dun maintien, voire dune hausse du salary cap, est aussi en réaction au projet des Anglais daugmenter le leur, pour garder notre avance

Les Anglais augmentent leur salary cap parce quils sentent un décrochage par rapport au rugby français. Si personne nest raisonnable, cela devient une course sans fin. Dans le même temps, je note aussi que les Anglais ont récemment déploré des dépôts de bilan dans trois de leurs clubs délite. Peut-être que, eux aussi, devraient sen tenir à de la raison

Ce maintien du salary cap, vous vous en étiez personnellement engagé auprès des représentants des autres fédérations, lors de la dernière Coupe du monde. À cette époque, vous disiez avoir parlé dune voix commune avec la LNR

Je nai pas pris dengagement, non, simplement parce que ce ne sont pas des responsabilités qui mincombent. Mais jai tenu ce même discours à tout le monde : la France sera attentive à deux mesures. La première, cest quon continue sur la politique des Jiffs, qui a fait du bien à notre rugby, et quil faut poursuivre ; la seconde, cest effectivement le maintien du salary cap. Dans un monde idéal, il serait revu à la baisse mais quil naugmente pas est un minima acceptable. Je suis convaincu de lenjeu mondial sur ce sujet.

Ce sujet du salary cap sera lenjeu central dune réunion des présidents du rugby professionnel, cette semaine à Lyon. Êtes-vous inquiet ?

Il y a longtemps que je tambourine ce message, mais jai plutôt le sentiment que la raison pourrait lemporter. Je crois quil y a chez les présidents une compréhension de fond de notre intérêt général, et je les en remercie. Je suis plutôt confiant dans leur capacité à prendre la bonne décision.

 


Merci.
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#1335 Buckaroo

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Posté 17 décembre 2024 - 17:52

Pour moi, l'angle mort de toutes ces réflexions, ce sont les phases finales (dont je suis par ailleurs un fervent partisan). Les clubs en faveur de la prime pour les internationaux ont beau jeu d'arguer qu'elle leur permet de compenser l'absence de leurs internationaux. Mais le problème, ce n'est pas tant la phase régulière que les phases finales ; s'ils parviennent à s'y hisser, ils récupèrent toutes leurs forces, et deviennent bien trop forts. C'est ce qui se passe avec Toulouse.

 

Donc leur argument ne tiendrait que dans une formule sans phases finales, où le champion serait décidé à la fin de la phase régulière. Mais dans l'état, cette formule fonctionne mal, et créé un cercle vicieux.


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