Raoul Bitenbois III
Posté 26 septembre 2024 - 08:05
Ah mais on est d'accord le joueur est top. Cetait juste pour dire que que si l'ASM etait a la place du RCT le staff en.aurait pris plein la gueule ( on sest fait avoir,..)
Aller chercher un NZ aux portes de l'équipe nationale, c'est un truc à ne pas faire, sauf à vouloir un coup de pub et, éventuellement, profiter à plein d'un mec plein de talent pendant 1-1,5 ans. Là en l'occurrence on peut pas dire qu'il ait explosé.
Champion du Monde
Posté 26 septembre 2024 - 08:10
Aller chercher un NZ aux portes de l'équipe nationale, c'est un truc à ne pas faire, sauf à vouloir un coup de pub et, éventuellement, profiter à plein d'un mec plein de talent pendant 1-1,5 ans. Là en l'occurrence on peut pas dire qu'il ait explosé.
Champion du Monde
Posté 26 septembre 2024 - 08:32
"PARIS, LE 2 JUILLET 2024
A la suite de l’instruction du dossier relatif à l’application du Salary Cap au titre de la saison 2022/2023, des observations formulées par le Rugby Club Toulonnais lors de l’audience du 22 mai 2024 et au regard de l’état de récidive du Club, la Section spécialisée « Salary Cap » de la Commission de discipline et des règlements a prononcé une amende de 500 000 euros à l’encontre du Rugby Club Toulonnais
Curieusement cet aspect disparait, des formulations de l'appel rendu par la FFR, un oubli ?
Champion d'Europe
Posté 06 octobre 2024 - 08:00
Ludlam compte 25 sélections avec le quinze de la Rose. Il fut convoqué une première fois par Eddie Jones en 2019, un peu plus, par la suite, par Steve Borthwick. En 2023, le flanker a disputé l'intégralité des matches du Six Nations. Âgé de 28 ans, le voici désormais à Toulon où il effectue un bon début de saison. À l'issue de la 2e journée, alors que le RCT venait de frôler la défaite à domicile face à Castres (30-28), Pierre Mignoni s'était montré dithyrambique à son égard : « Lewis Ludlam a fait un match phénoménal ! Lui, par contre, il a été énorme ! Heureusement que nous avons des mecs comme ça. »
« Partout ailleurs, on sent une ambiance très col blanc, middle class. Mayol c'est populaire et ça me va bien »
Lewis Ludlam, troisième-ligne de Toulon
Ludlam (1,90 m, 111 kg) peut jouer numéro 6 ou 7, « dans des registres défensifs » précise-t-il. Lors de la défaite à La Rochelle (19-15, le 8 septembre), il fut un des meilleurs Toulonnais. En ce début de Championnat on l'a vu plaquer avec tranchant, porter aussi le ballon avec puissance dans un registre de numéro 8. « Ça me va si je dois porter plus le ballon. Je jouerai là où le boss voudra m'aligner, même en 10 ou demi de mêlée. » Il se marre. Il jubile de découvrir le Top 14 : « Toulon c'est à part dans le rugby français. Partout ailleurs, on sent une ambiance très col blanc, middle class. Mayol c'est populaire et ça me va bien. Moi aussi je viens de cette classe et j'aime bien l'idée de combattre pour des gens comme ça. »
Le troisième-ligne anglais, qui s'est engagé avec Toulon jusqu'en 2027, n'a pas pris une maison à Carqueiranne face à la mer. Il habite à La Garde, à un jet de pierre du Campus, le centre d'entraînement du RCT. « C'est moins huppé mais plus pratique. » Il se raconte, généreux et pudique. Il a grandi à Ipswich, dans le grand nord-est de Londres. « Mon père Arron est palestinien, ma mère Dorinda originaire du Guyana, au nord-est du Brésil. Deux trajectoires de vie. Ma grand-mère paternelle, chrétienne, avait dû fuir la Palestine en 1948. Elle a vécu le terrible exode au Liban, des choses très dures. Elle a refait sa vie en Angleterre. Mes grands-parents maternels, eux, avaient quitté le Guyana pour changer d'existence. Ma grand-mère était infirmière à Ipswich, mon grand-père posait des rails de chemin de fer. Des gens du peuple. »
Lewis a d'abord joué au foot, dès 5 ans. « Mon père était mon coach, bien plus dur avec moi qu'avec les autres. Il était aussi boxeur, combattait en poids lourd. » Quand il a eu 12 ans, ses parents se sont séparés. « Ça m'a fait mûrir d'un coup. J'avais pas mal de colère en moi. Avant j'étais toujours au foot ou à la boxe avec mon père, ma mère m'a dit : "Pourquoi tu ne te dégotes pas ton sport à toi ?" C'est comme ça que j'ai découvert le rugby, un sport fantastique qui me convenait bien. »
Grâce au rugby il a obtenu une bourse pour intégrer le St Joseph's College, un prestigieux établissement londonien où avait étudié Brian Eno, célèbre producteur de musique. Il lui faudra du temps pour se sentir à l'aise dans ce collège très select. « Les élèves habitaient dans des maisons magnifiques, arrivaient en voitures luxueuses, moi j'étais de la classe ouvrière. Le rugby a été mon sésame. »
Anglais, palestinien et caribéen, footballeur supporter d'Ipswich, boxeur et rugbyman, Ludlam a des identités multiples. « J'ai mis du temps à trouver comment me définir. Le monde du rugby est tellement différent de la culture dans laquelle j'ai grandi. J'aime bien penser que je suis un "Haoka". Dans la tradition des Sioux c'est un membre de la tribu qui, bien qu'il soit un peu en dehors et à l'écart, en fait partie intégrante. Par l'acceptation de tous. Ça me parle. Je suis d'ici et de là. Dans la bataille, les guerriers Haokas conduisaient leurs chevaux d'une manière à part, ça ne les empêchait pas de s'illustrer dans la bataille. Leur différence était assumée et acceptée, elle apportait des perspectives autres aux membres de la tribu. M'imaginer être un Haoka me permet d'être très à l'aise avec celui que je suis aujourd'hui. »
Côté jardin, Lewis joue de la guitare folk. « Si je n'ai pas laissé une phalange dans un ruck. J'aime chanter, c'est mon moment à moi, ça délivre tant de choses de soi. J'adore apprendre des trucs nouveaux et la musique c'est infini. » Il fredonne sur du Sammy Johnson - « du reggae polynésien » - ou sur du Bob Marley. J'adore Turn Your Lights Down Low. Du feel good. Ludlam fait aussi du bien au RCT en dehors. « J'ai besoin de ce jardin musical. Après dix ans de carrière pro, je sais ce qui me convient. Parce que si tu te contentes de n'être que "Lewis Ludlam, joueur de rugby", le jour où ça ne se passe pas bien balle en main, c'est toute ta vie qui en pâtit et ça mine ta santé mentale. »
« La dimension combat du rugby me permet d'exposer des côtés sombres de ma personnalité »
Lewis Ludlam
Ses potes le chambrent : « Comment un mec aussi moelleux peut être aussi hargneux ? » En match il devient un autre, « un mec très agressif, en colère et en quête de confrontation. J'ai la sensation d'être plus grand, plus dur, plus rapide, plus énergique, plus confiant. C'est addictif... Sauf que je ne veux pas être ce mec-là à la maison. Jamais. Et puis, je ne pourrais pas être comme ça 100 % du temps, je m'y épuiserais, je m'y perdrais. » Il assume ce dédoublement : « La dimension combat du rugby me permet d'exposer des côtés sombres de ma personnalité. »
Ce dimanche soir dans le vestiaire du stade Michelin de Clermont, pour se préparer à l'affrontement, il soufflera sur les braises de son feu intérieur en écoutant la plainte lancinante de Nina Simone, cette même artiste qu'écoutait jadis Thierry Dusautoir avant chaque match. « Elle a une voix venue des tréfonds, ça remue. J'écoute Sinnerman, la montée progressive de la musique devient la mienne. Elle répète : "Où crois-tu fuir ?" C'est hyper puissant. C'est comme ça que je me prépare au combat. »
Champion d'Europe
Posté 13 octobre 2024 - 18:52
Champion d'Europe
Posté 19 octobre 2024 - 08:15
Il y a sept mois, Toulon infligeait un 54-7 à Montpellier, en régalant son public à Mayol. Joueurs, entraîneurs et supporters du RCT signeraient volontiers pour le même scénario à huit essais ce samedi après-midi, tant les contenus du début de saison semblent frustrants pour tout le monde.
Derrière une cinquième place provisoire et un bon bilan comptable pour une équipe qui a joué quatre de ses six premiers matches à l'extérieur - 9 points sur 10 possibles pris à domicile, victoire sur le terrain du Stade Français (10-14, le 22 septembre) et bonus défensifs ramenés de La Rochelle (19-15, le 8) et Clermont (19-18, le 6 octobre) -, le RCT a globalement déçu dans le jeu. Et les deux dernières sorties à zéro essai à Clermont et à Créteil face au Racing (22-6, la semaine dernière) ont mis un peu plus cette déception en exergue.
« Même après Castres (30-28) et Vannes (54-19), on était conscients qu'on pouvait faire mieux dans le contenu, reconnaît Sergio Parisse, entraîneur de la touche varoise. On n'a pas montré ce qu'il fallait. Ce match contre Montpellier, c'est une opportunité d'être consistants pendant quatre-vingts minutes à Mayol, et surtout de mieux commencer nos matches. »
Quelques chiffres illustrent cette tendance aux réveils difficiles. Sur six de ses dix derniers déplacements, le RCT a pointé avec 3 points maximum à la mi-temps. Et sur les six premiers matches de la saison, les Toulonnais sont à... 8,3 unités de moyenne en retournant au vestiaire.
Deuxième attaque du Top 14 2023-2024 en nombre de points marqués (704, contre 765 à Toulouse), le RCT est pour l'instant dixième de ce classement (137 points, soit 22,8 de moyenne par match). Avec 14 essais aplatis, dont 8 contre le seul Vannes, il est égalité avec Clermont et seulement devant le Stade Français, Montpellier (13) et Perpignan (9). En termes de franchissements (16), seul le MHR, son adversaire du jour, a fait moins bien (9).
« On a un rugby étouffé pour le moment »
Baptiste Serin, demi de mêlée de Toulon
D'autant que la large victoire contre le promu vannetais gonfle les chiffres. Mais les Varois ont aussi joué dans des conditions climatiques compliquées à Paris et à Clermont et sur « une pelouse catastrophique » à Créteil, dixit le demi de mêlée, Baptiste Serin, remplaçant ce samedi.
De là à ne jamais entrer avec le ballon dans les 22 mètres adverses à Clermont malgré 51 % d'occupation, puis à dégager la même impuissance samedi dernier sur le terrain du Racing, où une touche défaillante (6 ballons perdus) n'a pas non plus aidé... « On a un rugby étouffé pour le moment, où on surcharge un peu les avants à mon avis, reconnaît Serin. On doit arriver à trouver un peu d'oxygène, manoeuvrer avec les avants, attaquer la ligne mais aussi trouver ce couloir des 15 mètres (le long des lignes de touche) pour avoir un peu d'espace. »
La semaine dernière, il a fallu attendre la 77e minute pour que Toulon touche le fameux couloir. Cela ne veut pas forcément dire que le RCT ne cherche pas à déplacer le ballon, au contraire : avant le match à Paris (10-14), c'était en 2024 l'équipe qui jouait le ballon au-delà du premier receveur le plus fréquemment (27 %), juste derrière Perpignan (28 %). Mais certaines erreurs techniques ou des manquements dans les placements rendent les mouvements plus facilement lisibles pour la défense adverse. Une question d'énergie et de réglages à laquelle s'est attelée Toulon cette semaine. « Il faut qu'on arrive à bien jouer dans les structures mais aussi à l'instinct, conclut Serin. C'est un équilibre à trouver. Je ne suis pas inquiet pour le moment, mais il nous faut une bonne base sur laquelle se rattacher. »
Champion d'Europe
Posté 03 novembre 2024 - 08:17
Champion d'Europe
Posté 04 janvier 2025 - 08:02
« Méfiance, cependant. L'équilibre est fragile. Je connais Toulon : deux mauvaises prestations, deux défaites, et on peut se retrouver de nouveau dans le brouillard... », tempère-t-il. Mais, en attendant, même si le coach varois sait bien que tout progrès est par essence instable, son équipe plaît et gagne. Depuis la neuvième journée et un succès face au LOU (21-10) - mis à part un bonus défensif ramené de Chaban-Delmas (17-21) samedi dernier -, Toulon n'a pas perdu une seule rencontre, accrochant Bayonne (39-19, 10e journée), Perpignan (22-13, 11e j.) et Pau (56-25,12e j.) au tableau de chasse du Championnat, mais aussi les Stormers (24-14) et Glasgow (30-29) en Coupe des champions.
Il suffit de constater à quel point les Varois jouent libérés pour imaginer qu'un déclic s'est produit. Cette dynamique offensive est née d'une volonté de transformation. Quand on l'interroge, Pierre Mignoni remonte l'agenda et s'arrête au 57-5 encaissé le 27 octobre (8e journée) au Stadium de Toulouse. « Après Toulouse, on s'est parlé, avoue l'ancien demi de mêlée international. Depuis le début de la saison, il n'y avait pas assez de plénitude dans le jeu. Alors, on s'est donné des petits repères, des objectifs, des choses simples... On a créé l'environnement favorable. »
« Quand les joueurs sont sincères et solidaires, c'est plus facile de peaufiner notre jeu »
Pierre Mignoni, coach de Toulon
Meilleur joueur du mois, l'ailier Gaël Dréan symbolise ce nouvel élan, et l'explication qu'il donne du jeu désormais complet du RCT a le mérite de la simplicité, à défaut d'entrer dans le détail : « C'est une demande du staff qui répond à une envie des joueurs. »
De son côté, à l'issue de la victoire face à Bayonne, Pierre Mignoni parlait de « courage ». Pour quelle raison avait-il choisi ce mot ? Quelle définition mettait-il derrière ? « Il s'agit du courage d'oser. Les initiatives dans le jeu ne devaient plus venir des mêmes joueurs, chacun devait devenir acteur du jeu et ne pas avoir peur de l'échec », nous a-t-il précisé un peu plus tard.
Il a fallu insister pour qu'il accepte d'évoquer la part qu'il avait prise, et celle de son staff, dans cette métamorphose. « La part du staff, c'est d'entraîner les joueurs pour qu'ils libèrent leur talent. » De quelle façon ? « En mettant en place des phases de jeu concrètes qui nous donnaient un bol d'air, qui apportaient de la spontanéité, qui permettaient de soigner notre attaque et notre défense. Pour que les joueurs ne récitent pas leur rugby, il faut leur laisser le libre arbitre... » Un groupe dont il ne tarit pas d'éloges : « Quand les joueurs sont sincères et solidaires, c'est plus facile de peaufiner notre jeu, d'apporter le souci du détail et de libérer leurs talents », ajoute-t-il.
« Oui, dans une certaine mesure, Toulon a gagné en confiance et ça se sent dans son jeu, avec davantage de prises de risque, a noté Stuart Lancaster. Mais Toulon reste Toulon, avec Baptiste Serin qui contrôle tactiquement avec son jeu au pied et des facteurs X, devant comme derrière. La confiance des Toulonnais est renforcée par une série de victoires. »
Mais si le coach du Racing 92 sait que son équipe va devoir affronter une armada invaincue sur la Rade cette saison, les Toulonnais, eux, ne fanfaronnent pas. « Il faut continuer dans cette voie, lâche Mignoni, et ne pas se laisser surprendre. Durant ce mois de janvier, on va voir le progrès qu'effectuera ce groupe. C'est dans la capacité à fournir des efforts que l'on voit les grands joueurs, les grandes équipes. Ce n'est pas dans l'éclat, ça, on l'a déjà fait. Être endurant dans l'effort, c'est nouveau pour nous, et c'est ce qu'il faut maintenir. » Une constance que le RCT va tester face à des Racingmen en quête de rédemption.
Joueur de Fédérale 1
Posté 04 janvier 2025 - 10:00
Article intéressant et à mettre en perspective de nos propres interrogations sur le fond de jeu de notre équipe favorite.
Merci M. Landeno
Champion du Monde
Posté 04 janvier 2025 - 10:15
Article intéressant et à mettre en perspective de nos propres interrogations sur le fond de jeu de notre équipe favorite.
Merci M. Landeno
Champion d'Europe
Posté 04 janvier 2025 - 18:17
Bon, Ollivon re genou. Ca pourrait être dur de s'en remettre, au delà même du seul 6N.
Joueur de TOP 14
Posté 04 janvier 2025 - 20:27
Ca fait ch**r pour un joueur énorme, intelligent, qui n'a pas été épargné par les blessures.Bon, Ollivon re genou. Ca pourrait être dur de s'en remettre, au delà même du seul 6N.
Equipe de France
Posté 04 janvier 2025 - 20:36
Champion du Monde
Posté 04 janvier 2025 - 20:39
On a des précisions sur la blessure d'Ollivon ?
Champion d'Europe
Posté 04 janvier 2025 - 20:41
On a des précisions sur la blessure d'Ollivon ?
0 members, 8 guests, 0 anonymous users
Community Forum Software by IP.Board
Licence accordée à : Cybervulcans.net
