"Affaire" Ezeala, article de LM en clair :
Le 1er juillet, le conseil des prud’hommes de Clermont-Ferrand rendra son délibéré sur le dossier opposant le club de l’ASM Clermont au plaignant Samuel Ezeala. Aujourd’hui joueur à la Section Paloise, l’ancien Clermontois, par l’intermédiaire de son avocat Me Arnaud Dubois, réclame une indemnité (autour de 680.000 euros semble-t-il) sur le fait qu’il aurait signé un contrat en bonne et due forme avec Clermont.
Pour le directeur général du club auvergnat, Benoît Vaz, la version est assez différente.
« Lui, il part du principe qu’il y avait un contrat alors que nous, nous étions en négociations. Nous étions juste dans le temps des échanges, par mail entre Didier Retière et l’agent du joueur. Et le tout dernier échange, émanant de cet agent, indiquait qu’il n’était pas d’accord avec notre proposition. Donc, nous étions bien toujours dans une situation de négociations ».
En début de semaine, les conseils des deux parties ont comparu au tribunal des prud’hommes avec un verdict à venir le 1er juillet. « Pour nous, précise Benoît Vaz, il n’y a pas de dossier, c’est une perte de temps et de la mauvaise énergie. Sommes-nous confiants sur le verdict à venir ? C’est une affaire qui n’a ni queue ni tête, c’est tout ».
Jurisprudence avec un joueur de Biarritz ?
Cette « affaire », qui repose donc sur un joueur plaignant estimant avoir son contrat signé en poche et un club qui réfute tout engagement ratifié, n’est pas sans rappeler celle jugée il y a quelques années par le tribunal de Pau au sujet d’un joueur et le Biarritz Olympique. Lequel joueur avait été débouté, ce qui pourrait valoir dès lors jurisprudence. « Affaire » à suivre…
Christophe Buron (LM - 12/04/24)