Galthie a démissionné ou pas encore ?
Avec le contrat qu'il a, mais tu es fou ou quoi.
Posté 06 septembre 2023 - 13:26
Galthie a démissionné ou pas encore ?
Posté 06 septembre 2023 - 13:55
En pleine affaire "Chalureau", Mohamed Haouas monte au créneau et prend la parole pour défendre le deuxième ligne du XV de France.
Il a vraiment pas de bol Chalureau, comme avocat on a connu mieux.
Posté 06 septembre 2023 - 14:06
Super soutien
Sinon sans grève des transports...
Ah ! les transports amoureux de Haouas ...
Posté 06 septembre 2023 - 14:41
https://www.rugbyram...as-11435438.php
Un soutien exemplaire dans son domaine.
Et la dernière fois que j’ai pris un carton rouge en équipe de France (contre l’Ecosse, pour un déblayage illicite, N.D.L.R.), j’ai reçu des messages violents sur les réseaux sociaux : "T’es qu’une merde, l’Arabe ! Tu fais honte à la France ! Rentre chez toi !" Dans les vestiaires, lors que je faisais défiler tout ça, Fabien (Galthié) me disait : "Momo, arrête de regarder ces trucs là, ça va te faire mal". Depuis, je ne vais plus trop sur les réseaux sociaux. Et puis, faire le mannequin sur Instagram, je ne sais pas faire… (il marque une pause) Quelle bande d’abrutis, les racistes.
Je me souviens bien de cette prouesse... à peine rentré sur le terrain et tout frais !
Par contre, les "courageux" qui envoient de pareils messages devraient aussi être sanctionnés !
Il y a quelques mois, vous étiez condamné pour violences conjugales, une affaire à la suite de laquelle votre contrat à Clermont a été brisé. Dans la foulée, Fabien Galthié vous a aussi convoqué pour vous dire qu’il ne vous sélectionnerai pas en équipe de France pour la Coupe du monde. Quelle est votre vie, aujourd’hui ?
Ma femme n’a pas porté plainte. Elle vit évidemment aujourd’hui avec les petits et moi, à Biarritz. Ca se passe bien ; on est heureux sur la Côte basque.
I. e. Il se sent exonéré de ce fait ?
Ca vous manque, le XV de France ?
Tellement…. Mais j’ai fait une connerie, j’assume. […] Maintenant, j’ai signé un an à Biarritz pour ne pas être au chômage. Je remercie d’ailleurs les dirigeants biarrots pour leur main tendue. Parce que plus personne ne me voulait, en fait... Ma femme et enfants avaient pourtant besoin que je travaille…
Et comme elle a dû laisser tomber le travail où elle fumait négligemment pendant la pause, à se demander si elle cherchera un emploi sur Biarritz, de son plein gré ou pas !
Posté 06 septembre 2023 - 16:20
Je me souviens bien de cette prouesse... à peine rentré sur le terrain et tout frais !
Par contre, les "courageux" qui envoient de pareils messages devraient aussi être sanctionnés !
I. e. Il se sent exonéré de ce fait ?
Et comme elle a dû laisser tomber le travail où elle fumait négligemment pendant la pause, à se demander si elle cherchera un emploi sur Biarritz, de son plein gré ou pas !
A ce propos; j'ai vu au bureau de tabac d'Ambert une affichette disant qu'ils cherchaient une vendeuse à temps partiel, il pourrait peut-être proposer la candidature de sa femme au cas ou Biarritz dépose le bilan.
Comme ça il pourrait signer au XV du Livradois
Posté 06 septembre 2023 - 20:19
Que se passe-t-il, en cette veillée d'armes, sous le crâne lisse de Shaun Edwards , l'entraîneur de la défense française ? Ce cerveau qui a fabriqué tant de murailles, de celle des Wasps, double champions d'Europe (2004, 2007), à celle des Bleus, victorieuse du Grand Chelem en 2022, est face à un défi coton : préparer ses hommes à stopper l'attaque la plus rapide du monde, alors même qu'ils sont en train de chercher leurs repères défensifs.
Les chiffres commencent à être connus : en 2023, les Bleus tournent à 2,9 essais encaissés par match, contre 1,7 en 2022. Ces derniers jours, au sein du groupe France, on a essayé de relativiser cette hausse en évoquant, comme Laurent Labit dans Midi Olympique, « une tendance mondiale ». Les chiffres ne confirment pas complètement l'argument. Oui, cette année, les nations majeures ont pris 6,8 % d'essais de plus qu'en 2022. Mais cinq d'entre elles, dont l'Afrique du Sud et l'Irlande, ont évité l'inflation (voir infographie). Et surtout, les Bleus sont loin, très loin, au-dessus de la tendance et des autres : + 70 % d'essais encaissés d'une année sur l'autre !
La défense tricolore, plus imperméable au monde l'an dernier, se retrouve au cinquième rang au coup d'envoi de sa Coupe du monde. Toujours capable de repousser les assauts ou de provoquer des turnovers, mais moins dominante. Par chance, ou plutôt par talent offensif, cette nouvelle fragilité n'a pas eu, pour l'instant, d'effet majeur sur la dynamique de l'équipe de France (deux défaites en neuf matches cette année). Mais la question est de savoir si l'objectif de titre mondial peut être atteint avec une défense qui cède autant.
Les éditions précédentes disent que non, les vainqueurs ayant navigué entre 0,14 (Australie 1991) et 1,28 essai concédé par match (Afrique du Sud 2007). Mais il existe l'idée que la cuvée 2023 pourrait déroger à la règle et favoriser le jeu offensif. C'est en tout cas la volonté de World Rugby, qui a demandé aux arbitres d'être plus sévères concernant les attitudes des défenseurs dans le jeu au sol ou sur les montées après jeu au pied. Objectif : redonner des marges de manoeuvre aux attaques qui, pour certaines comme celle des Bleus, n'osaient plus garder le ballon plus de vingt secondes dans la zone entre les 22 mètres, par peur de perdre le ballon ou d'être pénalisée.
Ces directives de World Rugby sont la principale explication de la perte d'efficacité de la défense française. Elle qui était la plus forte au monde pour contrarier les rucks adverses a dû adapter son comportement et ne peut plus récupérer autant de ballons (1 grattage tous les 21 rucks en 2022, 1 grattage tous les 29 en 2023), ni autant les ralentir (voir infographies), sous peine d'être sanctionnée. Conséquences : la ligne tricolore dispose de moins de temps pour se replacer, donc de moins d'hommes pour presser, et des espaces s'ouvrent, souvent dans les couloirs, comme récemment contre l'Écosse et l'Australie.
Pour l'instant, Shaun Edwards et l'encadrement tricolore n'ont pas trouvé la clé pour rétablir la défense française. L'électricité d'une Coupe du monde amènera peut-être une énergie supplémentaire, cette « force invisible » qu'évoquait hier Fabien Galthié, dans les montées et les impacts. Mais, notamment face aux spécialistes néo-zélandais, il faudra aussi être plus précis sous les jeux au pied hauts adverses, et être juste offensivement pour ne pas donner de ballons de contre. Il ne faut pas écarter, par ailleurs, le fait que, de sous le crâne lisse d'Edwards, jaillisse une nouvelle idée géniale.
Posté 06 septembre 2023 - 20:21
Alerte noire sur la défense des Bleus avant d'affronter les All Blacks en ouverture du Mondial La France est la nation majeure qui a subi la plus forte hausse du nombre d'essais encaissés cette année. Pas rassurant avant d'attaquer le Mondial face aux All Blacks.
Que se passe-t-il, en cette veillée d'armes, sous le crâne lisse de Shaun Edwards , l'entraîneur de la défense française ? Ce cerveau qui a fabriqué tant de murailles, de celle des Wasps, double champions d'Europe (2004, 2007), à celle des Bleus, victorieuse du Grand Chelem en 2022, est face à un défi coton : préparer ses hommes à stopper l'attaque la plus rapide du monde, alors même qu'ils sont en train de chercher leurs repères défensifs.
Les chiffres commencent à être connus : en 2023, les Bleus tournent à 2,9 essais encaissés par match, contre 1,7 en 2022. Ces derniers jours, au sein du groupe France, on a essayé de relativiser cette hausse en évoquant, comme Laurent Labit dans Midi Olympique, « une tendance mondiale ». Les chiffres ne confirment pas complètement l'argument. Oui, cette année, les nations majeures ont pris 6,8 % d'essais de plus qu'en 2022. Mais cinq d'entre elles, dont l'Afrique du Sud et l'Irlande, ont évité l'inflation (voir infographie). Et surtout, les Bleus sont loin, très loin, au-dessus de la tendance et des autres : + 70 % d'essais encaissés d'une année sur l'autre !
La défense tricolore, plus imperméable au monde l'an dernier, se retrouve au cinquième rang au coup d'envoi de sa Coupe du monde. Toujours capable de repousser les assauts ou de provoquer des turnovers, mais moins dominante. Par chance, ou plutôt par talent offensif, cette nouvelle fragilité n'a pas eu, pour l'instant, d'effet majeur sur la dynamique de l'équipe de France (deux défaites en neuf matches cette année). Mais la question est de savoir si l'objectif de titre mondial peut être atteint avec une défense qui cède autant.
(Re)trouver la cléLes éditions précédentes disent que non, les vainqueurs ayant navigué entre 0,14 (Australie 1991) et 1,28 essai concédé par match (Afrique du Sud 2007). Mais il existe l'idée que la cuvée 2023 pourrait déroger à la règle et favoriser le jeu offensif. C'est en tout cas la volonté de World Rugby, qui a demandé aux arbitres d'être plus sévères concernant les attitudes des défenseurs dans le jeu au sol ou sur les montées après jeu au pied. Objectif : redonner des marges de manoeuvre aux attaques qui, pour certaines comme celle des Bleus, n'osaient plus garder le ballon plus de vingt secondes dans la zone entre les 22 mètres, par peur de perdre le ballon ou d'être pénalisée.
lire aussiLa France vise le GraalCes directives de World Rugby sont la principale explication de la perte d'efficacité de la défense française. Elle qui était la plus forte au monde pour contrarier les rucks adverses a dû adapter son comportement et ne peut plus récupérer autant de ballons (1 grattage tous les 21 rucks en 2022, 1 grattage tous les 29 en 2023), ni autant les ralentir (voir infographies), sous peine d'être sanctionnée. Conséquences : la ligne tricolore dispose de moins de temps pour se replacer, donc de moins d'hommes pour presser, et des espaces s'ouvrent, souvent dans les couloirs, comme récemment contre l'Écosse et l'Australie.
Pour l'instant, Shaun Edwards et l'encadrement tricolore n'ont pas trouvé la clé pour rétablir la défense française. L'électricité d'une Coupe du monde amènera peut-être une énergie supplémentaire, cette « force invisible » qu'évoquait hier Fabien Galthié, dans les montées et les impacts. Mais, notamment face aux spécialistes néo-zélandais, il faudra aussi être plus précis sous les jeux au pied hauts adverses, et être juste offensivement pour ne pas donner de ballons de contre. Il ne faut pas écarter, par ailleurs, le fait que, de sous le crâne lisse d'Edwards, jaillisse une nouvelle idée géniale.
Ça fait partie du plan
Posté 06 septembre 2023 - 20:24
A ce propos; j'ai vu au bureau de tabac d'Ambert une affichette disant qu'ils cherchaient une vendeuse à temps partiel, il pourrait peut-être proposer la candidature de sa femme au cas ou Biarritz dépose le bilan.
Comme ça il pourrait signer au XV du Livradois
le XV du Livradois, d'honneur ne s'abaissera à cela
jamais sa femme n'obtiendra le Job
et pour Haouas, soutien de Chalureau et de Pierre Laval, civière
Posté 06 septembre 2023 - 21:07
« Je ne les ai jamais mesurées », se marre Yoram Moefana quand on lui pose la question. Pourtant, il suffit de croiser le centre bordelais pour être interpellé par le volume de ses cuisses. « Je ne suis pas un gros bosseur en musculation, donc il y a une part de génétique je pense », poursuit le natif de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) aux origines futuniennes.
Son bas du corps est le premier facteur de puissance de Moefana, qui sera aligné au centre vendredi face aux All Blacks en l'absence de Jonathan Danty. Présent dans le groupe depuis la Coupe d'automne des nations 2020, il a alterné entre le centre et l'aile. Il avait d'ailleurs débuté ailier face aux Fidji le 19 août (34-17), le staff comptant sur lui pour faire face à la pelote de muscles Josua Tuisova (1,81 m, 113 kg), finalement forfait pour ce match de préparation. Sans être aussi massif que ce dernier, Moefana (1,82 m, 97 kg) appartient bien à cette caste au train moteur démesuré.
Si Frédéric Charrier, son ancien entraîneur à Bordeaux-Bègles, se souvient d'un joueur « avec un bas du corps déjà très développé » quand il est arrivé à l'UBB en 2019, Yoram Moefana n'a pas toujours eu un tour de cuisse au-dessus de la moyenne.
« Il n'était pas si costaud que ça au début, se rappelle Jérémy Deville, son préparateur physique en cadets à Colomiers. Ce qu'il avait en plus, c'était surtout une grosse fréquence d'appuis et une belle pointe de vitesse. C'était frappant sur des exercices dans des escaliers par exemple. Mais même en Crabos, il ne mettait pas des culs à ses adversaires. Sa morphologie s'est développée en même temps que son corps d'adulte et là, il s'est musclé plus vite que les autres. Mais il fallait le développer sans perdre ses qualités de vitesse et d'appuis. Quand on prend de la masse aussi vite, il faut éviter de devenir pataud, moins tonique sur les appuis. Pour cela, en rugby, on associe souvent le travail de force à de la vitesse, et là, il était toujours au-dessus. Vous mettiez deux mecs à 150 kg au squat et il était très souvent le plus rapide pour monter la charge. Ce travail lui a permis de prendre de la force et d'entretenir son explosivité. »
Dans le staff de l'UBB la saison dernière, le préparateur physique spécialisé en musculation Mourad Abed (qui a depuis rejoint le trio Christophe Urios-Frédéric Charrier-Julien Laïrle à Clermont) a lui aussi été impressionné par le ratio force/vitesse de Moefana : « Sur un test de détente verticale, mains sur les hanches et une flexion pour ne solliciter que les jambes, Yoram montait entre 58 et 60 centimètres. C'est du très très haut niveau. Sur un test de puissance max sur watt-bike, il tournait autour des 2 000-2 200 watts, ce qui est impressionnant. Il dépassait la plupart des avants. Il me fait penser à un Yann David (4 sél. en 2008 et 2009) que j'ai connu à Bourgoin et à Castres, lui aussi très fort au niveau des membres inférieurs, mais aussi très costaud du haut, chose que Yoram a encore à développer, surtout pour se protéger, lui qui impacte énormément ballon en mains et en défense... »
L'analogie est signée Frédéric Charrier : « Sa vitesse est une force naturelle chez lui, qu'il associe à une puissance du bas du corps bien exploitée pour aller encore plus vite. Comme un sprinteur justement, il arrive à se lancer très vite sur 3-4 mètres pour ensuite gagner son duel avec sa vitesse, là où un Jonathan Danty par exemple démarre moins vite et va gagner son duel sur la puissance pure. Et comme Yoram a des appuis de feu, il peut changer de trajectoire pour attaquer une épaule faible ou prendre un intervalle sans "s'enfoncer" sur un changement d'appuis... »
« Sur les collisions, beaucoup de joueurs ont tendance à ralentir, mais lui, c'est là qu'il accélère, poursuit l'entraîneur de l'attaque des Bleus Laurent Labit. Avec une certaine agressivité offensive qui est assez rare à ce niveau. Peu de joueurs ont ce talent de ne pas perdre de la vitesse ou d'en reprendre très vite sur les points d'impact. »
« Il arrive à garder sa vitesse sur la longueur, ce qui lui permet de jouer à l'aile quand il faut finir les coups sur 20 mètres ou plus. Il bouge aussi très vite en défense pour se placer en face de l'attaquant ou sortir très vite sur lui. S'il engage bien le plaquage, que les appuis sont ancrés et qu'il pousse sur ses jambes, vous êtes certain de reculer (rires) », poursuit Charrier.
Est-ce que ses cuisses volumineuses rendent Moefana plus difficile à plaquer, simplement parce qu'il est plus dur d'en faire le tour ? La logique est imparable mais ne suffit pas à faire la différence au plus haut niveau, où les gabarits massifs sont la norme. « Il faut se baisser et serrer les dents », en sourit son coéquipier à Bordeaux-Bègles Romain Buros.
« L'idée, c'est d'éviter qu'il prenne de la vitesse, comme tous les joueurs puissants, précise Charrier. Il faut monter vite sur lui avant qu'il ait le temps d'enclencher à 100 % ou qu'il joue sur ses appuis. Dans l'idéal, il faut ensuite plaquer bas et surtout l'amener vite au sol. »
« Plus vous êtes solide du bas du corps, plus vous exposez de la masse physique à votre défenseur, explique Fabien Berneau qui avait entraîné Moefana en jeunes à Colomiers. Même si le défenseur est propre, Yoram en impose tellement dans le bas du corps qu'il peut libérer son haut pour jouer après lui, ce qu'il sait très bien faire. C'est un double danger : un gros impact physique dans les jambes et une certaine technique dans les mains. »
Posté 06 septembre 2023 - 22:50
Ça fait partie du plan
Merde mais c'est quoi ces conneries qu'on aurait le roi des gratteurs puis une défense de dingues grâce à Shaun le tondu ?
Posté 06 septembre 2023 - 23:08
Posté 07 septembre 2023 - 08:17
Pour revenir à l'essentiel est qu'ils ont viré chalureau ?
Ben non il a pleuré donc c'est bon, et puis les journalistes et les politiques sont passé a autre chose, un petit coup de buzz et puis s'en vont
Posté 07 septembre 2023 - 09:14
Ben non il a pleuré donc c'est bon, et puis les journalistes et les politiques sont passé a autre chose, un petit coup de buzz et puis s'en vont
Posté 07 septembre 2023 - 10:44
« Puissantes et explosives » : les cuisses, l'atout destructeur de Yoram Moefana Titulaire face à la Nouvelle-Zélande vendredi soir (21h15) après le forfait de Jonathan Danty, Yoram Moefana est un centre à la fois puissant et explosif, propulsé par un bas du corps très robuste, et notamment des cuisses surdimensionnées.
« Je ne les ai jamais mesurées », se marre Yoram Moefana quand on lui pose la question. Pourtant, il suffit de croiser le centre bordelais pour être interpellé par le volume de ses cuisses. « Je ne suis pas un gros bosseur en musculation, donc il y a une part de génétique je pense », poursuit le natif de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) aux origines futuniennes.
Son bas du corps est le premier facteur de puissance de Moefana, qui sera aligné au centre vendredi face aux All Blacks en l'absence de Jonathan Danty. Présent dans le groupe depuis la Coupe d'automne des nations 2020, il a alterné entre le centre et l'aile. Il avait d'ailleurs débuté ailier face aux Fidji le 19 août (34-17), le staff comptant sur lui pour faire face à la pelote de muscles Josua Tuisova (1,81 m, 113 kg), finalement forfait pour ce match de préparation. Sans être aussi massif que ce dernier, Moefana (1,82 m, 97 kg) appartient bien à cette caste au train moteur démesuré.
« Éviter de devenir pataud »Si Frédéric Charrier, son ancien entraîneur à Bordeaux-Bègles, se souvient d'un joueur « avec un bas du corps déjà très développé » quand il est arrivé à l'UBB en 2019, Yoram Moefana n'a pas toujours eu un tour de cuisse au-dessus de la moyenne.
« Il n'était pas si costaud que ça au début, se rappelle Jérémy Deville, son préparateur physique en cadets à Colomiers. Ce qu'il avait en plus, c'était surtout une grosse fréquence d'appuis et une belle pointe de vitesse. C'était frappant sur des exercices dans des escaliers par exemple. Mais même en Crabos, il ne mettait pas des culs à ses adversaires. Sa morphologie s'est développée en même temps que son corps d'adulte et là, il s'est musclé plus vite que les autres. Mais il fallait le développer sans perdre ses qualités de vitesse et d'appuis. Quand on prend de la masse aussi vite, il faut éviter de devenir pataud, moins tonique sur les appuis. Pour cela, en rugby, on associe souvent le travail de force à de la vitesse, et là, il était toujours au-dessus. Vous mettiez deux mecs à 150 kg au squat et il était très souvent le plus rapide pour monter la charge. Ce travail lui a permis de prendre de la force et d'entretenir son explosivité. »
Yoram Moefana avec les Bleuets en 2019. (E. Garnier/L'Equipe)
Une détente impressionnanteDans le staff de l'UBB la saison dernière, le préparateur physique spécialisé en musculation Mourad Abed (qui a depuis rejoint le trio Christophe Urios-Frédéric Charrier-Julien Laïrle à Clermont) a lui aussi été impressionné par le ratio force/vitesse de Moefana : « Sur un test de détente verticale, mains sur les hanches et une flexion pour ne solliciter que les jambes, Yoram montait entre 58 et 60 centimètres. C'est du très très haut niveau. Sur un test de puissance max sur watt-bike, il tournait autour des 2 000-2 200 watts, ce qui est impressionnant. Il dépassait la plupart des avants. Il me fait penser à un Yann David (4 sél. en 2008 et 2009) que j'ai connu à Bourgoin et à Castres, lui aussi très fort au niveau des membres inférieurs, mais aussi très costaud du haut, chose que Yoram a encore à développer, surtout pour se protéger, lui qui impacte énormément ballon en mains et en défense... »
« Comme un sprinteur »L'analogie est signée Frédéric Charrier : « Sa vitesse est une force naturelle chez lui, qu'il associe à une puissance du bas du corps bien exploitée pour aller encore plus vite. Comme un sprinteur justement, il arrive à se lancer très vite sur 3-4 mètres pour ensuite gagner son duel avec sa vitesse, là où un Jonathan Danty par exemple démarre moins vite et va gagner son duel sur la puissance pure. Et comme Yoram a des appuis de feu, il peut changer de trajectoire pour attaquer une épaule faible ou prendre un intervalle sans "s'enfoncer" sur un changement d'appuis... »
Yoram Moefana. (A. Mounic/L'Équipe)« Sur les collisions, beaucoup de joueurs ont tendance à ralentir, mais lui, c'est là qu'il accélère, poursuit l'entraîneur de l'attaque des Bleus Laurent Labit. Avec une certaine agressivité offensive qui est assez rare à ce niveau. Peu de joueurs ont ce talent de ne pas perdre de la vitesse ou d'en reprendre très vite sur les points d'impact. »
« Il arrive à garder sa vitesse sur la longueur, ce qui lui permet de jouer à l'aile quand il faut finir les coups sur 20 mètres ou plus. Il bouge aussi très vite en défense pour se placer en face de l'attaquant ou sortir très vite sur lui. S'il engage bien le plaquage, que les appuis sont ancrés et qu'il pousse sur ses jambes, vous êtes certain de reculer (rires) », poursuit Charrier.
Avec Matthieu Jalibert. (A. Réau/L'Équipe)Est-ce que ses cuisses volumineuses rendent Moefana plus difficile à plaquer, simplement parce qu'il est plus dur d'en faire le tour ? La logique est imparable mais ne suffit pas à faire la différence au plus haut niveau, où les gabarits massifs sont la norme. « Il faut se baisser et serrer les dents », en sourit son coéquipier à Bordeaux-Bègles Romain Buros.
« L'idée, c'est d'éviter qu'il prenne de la vitesse, comme tous les joueurs puissants, précise Charrier. Il faut monter vite sur lui avant qu'il ait le temps d'enclencher à 100 % ou qu'il joue sur ses appuis. Dans l'idéal, il faut ensuite plaquer bas et surtout l'amener vite au sol. »
« Plus vous êtes solide du bas du corps, plus vous exposez de la masse physique à votre défenseur, explique Fabien Berneau qui avait entraîné Moefana en jeunes à Colomiers. Même si le défenseur est propre, Yoram en impose tellement dans le bas du corps qu'il peut libérer son haut pour jouer après lui, ce qu'il sait très bien faire. C'est un double danger : un gros impact physique dans les jambes et une certaine technique dans les mains. »
sur blessure Moefana remplace Danty , un peu perplexe .. quand même
Posté 07 septembre 2023 - 10:46
Ben non il a pleuré donc c'est bon, et puis les journalistes et les politiques sont passé a autre chose, un petit coup de buzz et puis s'en vont
oui mais en terme de buzz, il en faut quotidiennement pour faire son beurre, des evenements comme ca, c'est seulement tous les 4 ans. en voila un autre..
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