10575 réponses à ce sujet

[Codorplusàvie]

Je suis toujours un peu surpris qu'on ne relève que la qualité de perforateur, plaqueur et porteur de ballon chez un 8 alors qu'il y a d'autres qualités intrinsèques à ce poste qu'est l'organisation et donc la présence défensive sur le deuxième, voir troisième rideau, le soutien au triangle arrière sur les ballons hauts et surtout, à mes yeux, le triage des ballons.
Car c'est quand même de cette qualité essentielle que dépend souvent la qualité du jeu des 3/4.
Peut-être suis-je trop nostalgique d'Albert Matabiau ?

[Lourugby]

Disons que ce sont des qualités importantes chez un huit et dont on ne dispose peu en France.

 

Alors que sur la capacité à trier des ballons et organiser le jeu, je pense qu'on est moins sous pression car notre troisième ligne aile comporte de nombreux joueurs connaissant le poste de 8 et capables de soutenir Alldritt sur ce point, comme Cros, Ollivon ou encore Roumat.

[Codorplusàvie]

Disons que ce sont des qualités très importantes chez un huit et dont on ne dispose peu en France. Sur la capacité à trier des ballons et organiser le jeu, des joueurs de troisième ligne ailes et connaissant le poste de 8 peuvent également s'en charger en soutenant Alldritt (Cros, Ollivon, Roumat...).

Dans ceux que tu cites, seul Ollivon pour moi a cette capacité à trier.
Chez les Black, t'en as un à chaque coin de rue, c'est peut-être plus important à leurs yeux.

[Lima]

Cros est beaucoup plus complet que ce quil parait. Il sait aussi avancer, et, justement, trier les ballons.

Selon moi il est même quasiment le joueur indispensable de cette troisième ligne.

Mais bon, une fois quun joueur est enfermé dans une image de besogneux/plaqueur etc.

[Codorplusàvie]

Cros est beaucoup plus complet que ce quil parait. Il sait aussi avancer, et, justement, trier les ballons.

Selon moi il est même quasiment le joueur indispensable de cette troisième ligne.

Mais bon, une fois quun joueur est enfermé dans une image de besogneux/plaqueur etc.

Mais il ne joue pas 8. Ou rarement pour dépanner.

[Bon Chasseur]

Alldritt contre les blacks c'est 14 ou 15 plaquages en 48 mns, soit le troisième meilleur plaqueur français.
On lui reproche quoi ?
D'avoir tout donné et découpé pendant 45 mns? Ça faisait peut-être partie de la stratégie de le sortir à la 50eme

je comprends que tu prêches pour ta paroisse, mais toi qui es témoin toute l'année de ses perfs à LAR, tu dirais qu'il est: "en forme", cette saison ?

 

Pour une réponse directe à: on lui reproche quoi sur ce match en particulier, bah tu connais la réponse. Cette "passe" molle qui mène directement à 7 points pour la NZ. C'est typique du nouvel Alldritt, dans la même veine exactement que son trottinage de 10 secondes vers son en but pour prendre l'essai de Penaud qui fonce sur le ballon depuis tout le terrain. Il gratte plus rien. Il n'avance plus au contact, ni ne fait autant de courses. On le voit moins passeur qu'à une époque. Bref, il plaque, heureusement lol, mais qu'est ce qu'il fait d'aussi bien aujourd'hui qu'avant la CDM ? Qu'est ce qu'il fait aujourd'hui de plus ou de mieux que les autres 8 du circuit intl ? Il y a 1-2ans on le mettait meilleur 8 du monde avec Savea, aujourd'hui il y a 2 Alldritts dans chaque jambe de Savea.

[Lima]

Mais il ne joue pas 8. Ou rarement pour dépanner.

Son poste de formation et il y est très bon.

[Lourugby]

Sans être toujours aligné en 8, il remplace parfois celui-ci lors de certaines séquences ou actions de jeu, afin de maximiser le rendement de l'équipe. Sa polyvalence et sa palette de jeu sont une vraie force, en club comme en sélection.

[Babé03]

Tournée d'automne : flashé à 35 km/h, Louis Bielle-Biarrey affole les compteurs avant France-Argentine Article réservé aux abonnés

Publié le 22/11/2024 à 15h00

 

Arnaud Clergue

Louis Bielle-Biarrey a été flashé à 34,9 km/h face aux All Blacks. © Anne-Christine Poujoulat / AFP

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Pour le sélectionneur Fabien Galthié, Louis Bielle-Biarrey possède la stature internationale. Face aux All Blacks, l’ailier a impressionné par sa vitesse de pointe. Ce sera l'une des attractions du France-Argentine de ce vendredi soir.

L’action a fait le tour de la planète ovale au lendemain de la victoire des Bleus face à la Nouvelle-Zélande. Un ballon tombé, un coup de pied à suivre de Thomas Ramos et Louis Bielle-Biarrey qui remonte le demi-terrain à toute vitesse pour inscrire l’essai qui changea la face de ce match (51e).

On a pris le chronomètre pour mieux se rendre compte de la course folle de l’ailier français. Entre le coup de pied de Thomas Ramos et le moment où Louis Bielle-Biarrey aplatit le ballon, 6 petites secondes se sont écoulées. Le temps pour le Bordelais de parcourir 50 mètres et de déposer Sevuloni Reece et Anton Lienert-Brown. Les faisant presque passer pour des troisième-ligne en termes de vitesse de pointe. Cette action a suscité l’admiration des All Blacks. « Il est incroyablement rapide, n’est-ce pas ?  », s’est ainsi exclamé le sélectionneur Scott Robertson après la rencontre. Le technicien ne croit pas si bien dire…

Selon France Rugby, Louis Bielle-Biarrey a été flashé à 34,9 km/h sur cette course. À titre de comparaison, lors de son record du monde du 100 mètres en 9’58”, Usain Bolt avait atteint la vitesse de 37,58 km/h (départ arrêté).

9 essais en 13 matchs

Aujourd’hui, l’ailier du XV de France est probablement le joueur le plus rapide du circuit. Fabien Galthié ne tarit d’ailleurs pas d’éloge pour celui qui affole tous les compteurs.

« Louis est en train de devenir un joueur de classe internationale. Il ne perd pas de temps et comprend absolument tout. Il a un potentiel et un talent incroyables. Je le répète, il est en train de devenir un joueur de classe internationale. Il en est peut-être déjà un. »

Louis Bielle-Biarrey disputera ce vendredi soir son 14e match en bleu. C’est encore très peu. Et pourtant, le Bordelais s’est définitivement installé sur l’aile de la sélection nationale. Il n’y a même plus de débat.

Si l’on prend l’autre titulaire indiscutable et serial marqueur en équipe de France, Damian Penaud (forfait suite à une infection pulmonaire), Louis Bielle-Biarrey est même en avance sur ses temps de passage. Il a inscrit 9 essais en 13 sélections. Il avait fallu 16 matchs à Damian Penaud pour atteindre le même total. 

Arnaud Clergue

 

 

[Codorplusàvie]

Son poste de formation et il y est très bon.

Mais alors pourquoi qu'ils le mettent pas titu en 8 au ST ou en EdF ?
(C'est sans sarcasme, je précise).

[Bart Simpson]

je comprends que tu prêches pour ta paroisse, mais toi qui es témoin toute l'année de ses perfs à LAR, tu dirais qu'il est: "en forme", cette saison ?

Par rapport à la saison dernière, son début de saison était bien meilleur. On avait retrouvé le Alldritt d'il y a 2 ans.

[el landeno]

« Il avait des qualités qui, pour sa taille et son poids, sont peu communes » : quand Thibaud Flament jouait en Argentine Formé en Belgique puis en Angleterre, le deuxième-ligne international de Toulouse Thibaud Flament a profité d'une année de stage à l'étranger pour partir à la découverte du rugby argentin. Rêvant déjà d'une participation à la Coupe du monde 2023, il y a vécu une saison charnière qui l'a fait basculer vers le professionnalisme et propulsé vers le quinze de France.

L'aventure commence dans un café de Oadby, une petite localité de la banlieue de Leicester, dans le centre de l'Angleterre. Face à Thibaud Flament, Marcos Ayerza. L'ex-pilier des Pumas veut recruter le futur international pour le club argentin de Newman, à une trentaine de kilomètres au nord de Buenos Aires. « J'ai été contacté par George Chuter (ex-pilier des Leicester Tigers) qui entraînait Thibaud à l'université de Loughborough. Il me dit qu'un jeune Belge-Français, ouvreur - deuxième-ligne de 2 mètres, veut apprendre à jouer et s'améliorer à ce poste et qu'il aimerait le faire en Argentine, se souvient le "Toro" Ayerza. En Argentine, on a une tradition d'excellents deuxième ligne. » Flament a 20 ans et dans le cadre de son cursus universitaire, il doit effectuer un stage à l'étranger. Il a aussi besoin d'étoffer sa formation rugbystique. « Pas un club ne m'aurait pris en France sans être passé par un centre de formation, alors que je n'avais jamais mis les pieds dans une salle de musculation », reconnaîtra-t-il dans un entretien à L'Équipe Mag en évoquant les raisons de son choix.

 

 

Un échange de mails plus tard entre l'international argentin et l'entraîneur de son club d'origine, Alfredo Cardone, et le destin de Flament était scellé. « Je me rappelle encore du courrier que j'ai reçu de Marcos. Il me disait qu'il avait un joueur belge qui voulait venir jouer avec nous. Son CV disait : 2 mètres, ouvreur, raconte l'entraîneur en riant. La première chose que je lui ai dite quand il est arrivé, c'est qu'ici, quand tu fais cette taille-là, tu joues avant. »

lire aussiFlament, retour tonitruant : le deuxième-ligne complet qui manquait aux Bleus

Il est environ 6 heures ce 22 juillet 2017. Le manager de Newman, Rodrigo « Peluca » Bonamico, est chargé de venir chercher un jeune Français à l'aéroport international d'Ezeiza, situé dans la province de Buenos Aires. « Je ne le connaissais pas. J'ai vu ce grand type avec une tête de joueur de rugby surgir de la foule. Je me suis dit que c'était lui », se souvient-il en riant. Ce jour-là, les hommes de Newman se rendent au club Regatas pour la 11e journée du Top 12 de l'Union de rugby de Buenos Aires (URBA). « Ici, toutes les catégories s'affrontent le même jour, et on termine la journée par le match de l'équipe première », explique le manager.

Fraîchement sorti de son vol transatlantique, Flament ne se posera pas de question et parcourra avec « Peluca » les 50 km qui les séparent du club de Regatas Bella Vista pour une immersion sans transition dans le rugby argentin. Le Français passera toute la journée sur les bords du terrain. Ses quelques mots d'espagnol et d'anglais lui permettront d'établir les premiers échanges avec ceux qui l'accompagneront pendant toute son année.

 

 

« Il a commencé à jouer en Pré-C (équipe 5). Et nous, évidemment, on essayait de le retenir, parce que c'était un super joueur. (...) Alors quand les entraîneurs de l'équipe première venaient nous poser des questions sur son niveau, on répondait "oui... plus ou moins" »

Ariel Radovich, ancien entraîneur de l'équipe C de Newman

 

 

 

Une question lui reviendra à plusieurs reprises : « Où es-tu logé ce soir ? Où vas-tu dormir ? » « Je ne sais pas », répondra à la surprise de tous le jeune homme, plus soucieux de profiter de ces moments que de savoir où il allait poser ses valises le soir même. Newman s'inclinera finalement 29-28 face à Regatas. Thibaud goûtera aux joies d'une troisième mi-temps aux saveurs d'asado (barbecue traditionnel) avant d'aller enfin s'abandonner aux bras de Morphée chez l'un des joueurs de son nouveau club.

Six ans plus tard, au centre d'entraînement du « Cardinal », surnom de Newman, une centaine de joueurs font voler les ballons en attendant l'échauffement. À une semaine du coup d'envoi de la Coupe du monde, les souvenirs du passage du deuxième-ligne du Stade Toulousain refont surface. « Il ne parlait pas très bien l'espagnol mais il notait tout. Il avait un carnet où il notait les termes, les expressions. Quand il ne comprenait pas quelque chose, il posait la question et essayait de le réutiliser ensuite. On avait déjà vu des étrangers venir jouer avec nous, mais aucun n'avait montré autant d'intelligence et d'envie de s'intégrer au groupe le plus vite possible », se souvient Tomas Keena, un ancien coéquipier.

Sur le bord de l'un des cinq terrains d'entraînement nichés au coeur de l'un de ces quartiers fermés et hyper sécurisés dont raffolent les familles aisées d'Argentine, Marcelo Brandi, capitaine de l'équipe, se souvient de son ancien coéquipier Thibaud dans un sourire : « On ne savait pas très bien ce qu'il venait faire ici. Newman est un club très particulier. Car tu as beau être un excellent joueur, tu commences en équipe 4 ou 5. Car on respecte les anciens. Et lui, en dépit de son potentiel, on le voyait jouer avec ces équipes, heureux ! »

lire aussiCrunch : jusqu'où peuvent aller ces Bleus

Et Flament s'est plié à la tradition du club sans moufter. « Il a commencé à jouer en Pré-C (équipe 5). Et nous, évidemment, on essayait de le retenir, parce que c'était un super joueur. (...) Alors quand les entraîneurs de l'équipe première venaient nous poser des questions sur son niveau, on répondait "oui... plus ou moins" », s'amuse Ariel Radovich, alors entraîneur de la dernière catégorie du club.

« J'ai vu passer pas mal de joueurs de haut niveau. Mais un type aussi habile, fort, déterminé... Je n'avais jamais connu un joueur avec autant de qualités. On était convaincus qu'il participerait à la Coupe du monde »

Marcelo Brandi, capitaine de l'équipe de Newman

 

 

 

L'attitude et les qualités du jeune joueur marquent immédiatement les esprits et n'échappent pas aux entraîneurs des équipes supérieures. « Déjà, comme personne, il était différent. Ensuite, il avait des qualités qui, pour sa taille et son poids (autour de 105 kg à l'époque), sont peu communes. Il avait un bon jeu au pied, une bonne passe, il courait. Il avait beaucoup de mobilité et d'habileté dans le jeu de mains », souligne Alfredo Cardone.

 

Thibaud Flament avec ses coéquipiers de l'époque (DR.)

La légèreté de la première journée du deuxième ligne des Bleus en Argentine masquait une détermination sans faille. « Le premier jour où il a débarqué au "Temple", le nom qu'on donne au gymnase, il m'a dit : "Je veux prendre 10 kg en un an", se souvient David Walsamakis, l'un des préparateurs physiques du club. Son objectif était de tout faire pour participer à la Coupe du monde 2023. »

Un doux rêve qu'il caresse alors qu'il n'avait encore jamais été professionnel. Humble, il le confie à demi-mot, pas à tout le monde. Cette projection qui pouvait sembler si lointaine n'étonne pourtant personne à Newman. « J'ai vu passer pas mal de joueurs de haut niveau. Mais un type aussi habile, fort, déterminé... Personnellement, je n'avais jamais connu un joueur avec autant de qualités. On se le disait entre amis. On était convaincus qu'il participerait à la Coupe du monde », insiste Brandi.

« Les Argentins ont changé ma façon d'appréhender le sport. À cette époque-là, je voulais tellement performer que je me mettais énormément de pression. C'est en voyant comment ils se transmettaient de la chaleur humaine que j'ai décidé de changer »

Thibaud Flament

 

 

 

En Argentine, Flament ne manque aucun entraînement, va tous les jours au gymnase, s'applique pour s'adapter à son nouveau rôle sur le terrain et profiter de l'en-dehors. « Il a énormément progressé ici. D'ailleurs, à son retour en Angleterre, il a décollé. Mais je crois que l'une des choses qu'il a découvertes en Argentine, c'est le plaisir de jouer, la camaraderie. Il s'est rapidement fait des amis et a commencé à sortir avec les autres joueurs », assure l'entraîneur.

« Les Argentins ont changé ma façon d'appréhender le sport. À cette époque-là, je voulais tellement performer que je me mettais énormément de pression. (...) J'entrais seul dans une zone d'énervement ; ce n'était pas sain. C'est en voyant comment les Argentins se transmettaient de la chaleur humaine que j'ai décidé de changer. (...) Je sentais qu'il fallait que je m'autorise à vivre ça, à être moins sérieux. Je me suis mis à profiter de tout, du match gagné ou perdu, des copains, de l'asado », confiera le joueur quelques années plus tard.

Flament gravit progressivement les échelons du club en dépit des traditions bien ancrées de Newman. Au point de s'offrir en fin de saison une entrée en jeu lors de la finale du Nacional de Clubes (le tournoi de Première Division) devant 20 000 spectateurs au stade de Velez Sarsfield.

Alors qu'il s'apprête à embarquer pour retrouver les installations de son université anglaise, Flament prend soin d'envoyer un message ému à tous ceux qui l'ont accompagné en Argentine. Trois ans plus tard, il honorera sa première cape contre les Pumas. Avec à la clé un premier essai en bleu (*).

(*) France - Argentine, 6 novembre 2021 (29-20) à Saint-Denis, au Stade de France

[Bon Chasseur]

bon bref après ces Tests de Novembre, voici mon XV avec tout le monde (si tout le monde dispo)

 

Baille Mauvaka Atonio

Flament Meafou

Boudehent Cros Alldritt

Dupont Ramos

Fickou Gailleton

LBB Barré Penaud

 

Oui, non, et pourquoi

[Alex chocolatines]

bon bref après ces Tests de Novembre, voici mon XV avec tout le monde (si tout le monde dispo)

 

Baille Mauvaka Atonio

Flament Meafou

Boudehent Cros Alldritt

Dupont Ramos

Fickou Gailleton

LBB Barré Penaud

 

Oui, non, et pourquoi

Dans les sondages du Bad Zé y a aussi " merde" dans les choix possibles 

 

Sinon, Ollivon a fait le boulot, et Buros est très interessant. Attishogbe à revoir aussi sur le banc, et puis il manquait Depoortère qui est bon aussi, sans oublier l'excellent NTK 

Sans oublier Roumat que certains trouvent léger mais qui est pourtant précieux.

[steph]

Toujours une faiblesse au centre en attaque pour moi.