EDF de Galthié
#10576
Posté hier, 18:49
#10577
Posté hier, 21:55
« Avez-vous mis du temps à digérer le match contre Toulouse et cette victoire laborieuse ?
Clairement, ç'a été long, j'ai eu mal au ventre toute la nuit. On est contents, bien sûr, d'avoir obtenu les quatre points, c'était le minimum. Il faut maintenant réussir à tout de même garder une énergie positive, à lancer une dynamique. On ne peut pas se permettre d'avoir une semaine la tête en haut et la suivante la tête en bas.
Avec un peu de recul, comment analysez-vous la fébrilité de votre équipe samedi, déjà régulièrement observée cette saison ?
On a joué face à une équipe qui n'avait rien à perdre et qui a sorti un gros match au niveau de l'intensité. Et de notre côté, je nous ai trouvés un petit peu crispés. Un geste qu'on réussit toute la semaine à l'entraînement ne passait pas. Mais on a les occasions. Ça va tourner. À nous de ne pas lâcher.
« La critique bienveillante est bénéfique. On est exigeants entre nous, le staff l'est avec nous et on l'est avec le staff. »
Ronan O'Gara disait samedi soir qu'il avait pu "geler" certains joueurs avec son discours exigeant. Passe-t-il toujours auprès du groupe ?
Il passe toujours, oui. Ronan est très proche des joueurs. Il ne met pas de distance entre le staff et nous. Quand les joueurs ne vont pas, c'est le premier à se remettre en question. On avance main dans la main. Il fait partie des nôtres et on fait partie des siens.
Ces dernières semaines, les entraîneurs ont rappelé l'importance d'insister sur le positif auprès du groupe pour ne pas broyer du noir...
C'est une nécessité. On est tous des compétiteurs. Je pense qu'on avait tous la tête basse après Toulouse. On est tous conscients de la performance qu'on a rendue. Mais il faut se souvenir qu'il s'agit d'une victoire. La critique bienveillante est bénéfique. On est exigeants entre nous, le staff l'est avec nous et on l'est avec le staff. Ce n'est que comme ça qu'on va progresser. Mais je suis hyper motivé parce que, malgré ces soucis récurrents sur ce début de saison concernant le jeu, la fluidité, on est dans le top 6 (du Top 14) et premiers ex aequo avec le Leinster de notre poule (de Coupe des champions). Quand on va arriver à mettre en place ce qu'on veut, on risque d'être dangereux.
« Quand il y a des bas comme ça, on peut vite tout remettre en question. »
Est-ce qu'une saison avec autant de hauts que de bas change votre approche du capitanat ?
Non, pas vraiment. Au final, quand il y a des bas comme ça, on peut vite tout remettre en question, se mêler un petit peu de tous les sujets. Mais je pense qu'il faut faire confiance. Tout le monde travaille dur. Dans ces moments-là, il faut presque plus se concentrer sur soi. Faire en sorte d'être irréprochable.
Mais dans votre cas, il faut vous concentrer sur vous tout en ayant un oeil sur le collectif. Le capitanat peut-il nuire à votre performance individuelle ?
Oui, bien sûr. Il faut trouver le juste milieu. Là, sur les dernières semaines, j'ai plutôt été égoïste, je me suis plutôt occupé de moi. Et ça a plutôt bien marché. Il faut garder cette bienveillance et être ouvert aux autres sans non plus perdre de l'énergie à se mêler de choses inutiles.
Cela signifie que vous avez moins pris la parole dans le vestiaire ?
Je n'ai pas moins parlé mais j'ai pris un petit peu plus de temps pour moi. On fonctionne avec un groupe formidable de leaders et d'autres joueurs ont pris un peu plus la parole et se sont plus mis en avant, ce qui est génial.
« Mon corps a beaucoup subi. Et maintenant, il est de nouveau d'attaque. »
Aviez-vous déjà agi comme ça depuis que vous êtes capitaine ici ?
Non. Mais j'ai rarement eu de passe compliquée. L'année 2024 a été vraiment faite avec des hauts et des bas. Finalement, ça m'a fait du bien et je pense que ça peut être aussi bénéfique pour tout le monde. 2024 a été une année hyper enrichissante. On fera le bilan à la fin de ma carrière mais je pense que j'attaque 2025 plus fort et différemment que les autres années.
Savez-vous pourquoi vous avez été moins régulier l'an dernier individuellement ?
Je pense qu'il y a eu une grosse part physique. Là, j'ai travaillé physiquement. Je suis revenu à un niveau supérieur, ce qui n'était pas le cas sur la fin de saison dernière et sur le tout début de celle-ci. Il a fallu digérer beaucoup de choses, cette coupure (il avait observé une pause de deux mois après la Coupe du monde 2023)... je pense que mon corps a beaucoup subi. Et maintenant, il est de nouveau d'attaque. Ce sont dans ces moments-là - de creux en quelque sorte - qu'on peut un peu chercher des excuses, remettre la faute sur le staff ou les coéquipiers. Au final, la seule chose qu'on maîtrise, c'est le travail du quotidien. J'ai essayé d'agir là-dessus.
Les datas, à l'entraînement comme en match, vous confirment vos progrès physiques ?
Oui, je suis sur mes meilleures datas, mais il faut s'en méfier, elles peuvent tout dire et ne rien dire. En tout cas, je prends du plaisir le week-end.
« J'ai toujours dit que tout peut se passer (en équipe de France), que personne n'est installé. C'est bien le cas. »
Vous apercevoir que vos datas étaient moins élevées qu'habituellement l'année dernière vous a fait douter ?
Non, parce que quand on travaille, on y arrive. Ça m'aurait fait douter si j'étais en pleine forme et que je n'y arrivais pas.
Donc vous êtes d'attaque pour les matches contre le Leinster et Trévise, puis pour rejoindre Marcoussis afin de préparer le Tournoi ?
Je suis d'attaque pour le Leinster. Mais je vous avoue que je ne me pose pas beaucoup de questions. Je n'ai qu'une envie, c'est d'être dimanche à 16 heures. Le reste, on l'abordera en temps et en heure. On verra si j'ai la chance d'être à Marcoussis, ça fait quatre ans que je tiens ce discours et c'est important. C'est comme ça qu'on se rend compte qu'il est toujours spécial d'y monter. Mais si je suis convoqué, j'irai avec un grand sourire et une belle détermination. En quatre ans, j'ai toujours dit que tout peut se passer (en équipe de France), que personne n'est installé. C'est bien le cas.
Vous retrouverez dimanche le Leinster, contre qui vous avez lourdement chuté en quarts de finale de Coupe des champions au printemps dernier (13-40). Vous servez-vous de ce match ?
Oui on le regarde, pour revoir ce qu'ils nous avaient proposé. Mais j'ose espérer qu'on est mieux préparés (que l'an dernier) et qu'on montrera un meilleur visage. On a la chance de les recevoir, de pouvoir nous rattraper après ce quart qui a été humiliant pour nous. C'est excitant. On est persuadés qu'on peut les battre. Mais il faudra faire les efforts nécessaires, se surpasser. »
#10578
Posté hier, 22:20
bref l'équipe type là pour France Galles ça donne quoi CONCRETEMENT, ça donne
Baille Mauvaka Atonio
Flament Meafou
Cros 8-Alldritt Boudehent
Dupont Ntamack
Moefana Depoortere
LBB Ramos Penaud
Basé sur ma compréhension de la hiérarchie actuelle du staff et une logique d'ensemble.
Qui sur el banco ?
La champions cup arrive et devrait faire un peu de casse.
Je préférerais qu'on garde Ramos en 10 et qu'on fasse jouer Barré ou Buros à l'arrière.
A la rigueur, Barré sur le banc avec le Garrec et Gailleton!
#10579
Posté hier, 23:36
La champions cup arrive et devrait faire un peu de casse.
Je préférerais qu'on garde Ramos en 10 et qu'on fasse jouer Barré ou Buros à l'arrière.
A la rigueur, Barré sur le banc avec le Garrec et Gailleton!
moi aussi. Dans ce cas là, tu mets Ntamack sur le banc pour suppléer vers la 55è ? Et tu retires Barré/Buros, tu mets Ntamack à l'ouverture et Ramos glisse à l'arrière.
De toute façon on va bien voir sur le tournoi, si Galthié utilise Ramos en 15, et qu'il se troue tjrs sous les chandelles, Galthié va être contraint de prendre une décision finale moyen/long terme sur l'axe 10/15.
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