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[Codorplusàvie]

Dupont est le chef étoilé qui n'a besoin que de son passe plats favori en 10.
Ou alors un autre chef est à accepté à condition qu'il retourne en 15 plus régulièrement.

[el landeno]

De doublure à numéro 1, Jean-Baptiste Gros peut-il bousculer la hiérarchie dans le quinze de France ? Préféré à Cyril Baille sur ce début de Tournoi, le Toulonnais s'impose au poste de pilier gauche. Longtemps cantonné à un rôle de doublure, le double champion du monde des moins de 20 ans, souvent blessé ces dernières années, a pris son mal en patience.

 

 

 

Quelque chose nous dit que Jean-Baptiste Gros a dû bien dormir vendredi soir. Un pronostic lié à sa débauche d'énergie face aux Gallois (43-0), 49 minutes pendant lesquelles le pilier gauche toulonnais s'est démené. Dix ballons joués, quinze mètres parcourus ballons en mains, des soutiens offensifs précieux sur les longues séquences dans les 22 mètres gallois, neuf plaquages (à 100 % de réussite), sans oublier huit mêlées où il n'a pas bronché... Dans un match où les Bleus avaient choisi d'insister dans l'axe, Gros, sans être le plus massif dans le pack bleu, a impressionné.

 

« Il a une activité énorme, salue l'entraîneur des avants tricolores William Servat. Face aux Gallois, il a un fait match monstrueux dans la répétition des tâches comme dans le secteur spécifique de la mêlée. Il a une grande agressivité dans l'engagement, il est très propre mais il fait très mal. C'est aussi quelqu'un qui a des mains. Il est capable d'allonger une passe, il se déplace bien. » Un pilier moderne dont les qualités avaient été remarquées dans les titres mondiaux des moins de 20 ans en 2018 et 2019.

lire aussiZéro point encaissé, trois pénalités concédées... Un match référence dans la défense et la rigueur pour l'équipe de France

Mine de rien, le Toulonnais de 25 ans (1,86 m ; 112 kg) reste sur six titularisations d'affilée en équipe de France, lui qui était de la tournée en Argentine cet été a enchaîné en novembre, au moment où Cyril Baille se remettait d'une grave blessure à la cheville gauche et au péroné contractée fin juin et qui l'a éloigné des terrains pendant plus de sept mois. Le Toulousain, taulier de la première partie de mandat de Galthié, est revenu pour le Tournoi dans la peau d'un remplaçant.

Une histoire avec les Bleus contrariée par les blessures

« Les deux sont avec nous depuis plusieurs années, poursuit Servat. Jean-Baptiste, de manière régulière, est toujours monté en performance sur ses entraînements et ses matches. Il a acquis une certaine maturité. Cyril a repris il n'y a pas très longtemps (le 4 janvier), on a bien vu avec son club qu'il commençait déjà à être performant. Il est en train de monter en puissance, de prendre du temps de jeu, du rythme et il a fait une entrée plutôt satisfaisante vendredi. »

L'avenir dira si la hiérarchie a basculé sur ce Tournoi, alors que Gros était le remplaçant attitré de Baille jusqu'au Grand Chelem de 2022, où il avait participé à tous les matches. Son histoire avec les Bleus a ensuite été rompue par une grave blessure à l'avant-bras doit juste avant la tournée de novembre de la même année. Multiples fractures, plus de six mois d'absence.

 

Le staff des Bleus ne l'a pas lâché. Le natif d'Arles (Bouches-du-Rhône), formé à Toulon, a finalement pu participer à la Coupe du monde 2023 mais Reda Wardi lui était préféré derrière Baille. Pour ne rien arranger, une hernie cervicale l'a aussi privé du Tournoi l'an dernier. La poisse semblait le traquer quand il s'est déchiré une cuisse après quatre minutes de jeu lors du dernier test de novembre contre l'Argentine (37-23) et deux bons matches juste avant contre le Japon (52-12) et la Nouvelle-Zélande (30-29).

« Physiquement, il s'est façonné : c'est un athlète. »

Pierre Mignoni, directeur du rugby de Toulon

 

 

 

Signe que Fabien Galthié et ses adjoints les avaient bien remarqués, ils l'ont donc propulsé titulaire pour ce Tournoi alors qu'il n'avait rejoué qu'un match avec Toulon en janvier. « Comme il intériorise beaucoup, on ne sait pas trop comment il a vécu ces blessures, mais je pense que ça l'a beaucoup éprouvé », témoigne son entraîneur à Toulon Pierre Mignoni. « Mais il se remet vite et s'est investi à 200 % dans la rééducation. Dès le début de la saison, il avait retrouvé son meilleur niveau. Il est très en forme, en ce moment. Dans la culture toulonnaise, il s'inscrit dans la lignée des grands piliers comme Aldo Gruarin, qui vient malheureusement de nous quitter, et Manu Diaz, deux monuments. Il est capable de travailler très dur et de répéter avec beaucoup d'intensité ces efforts. Physiquement, il s'est façonné : c'est un athlète. »

Qui arrive donc à combiner force en mêlée fermée et dynamisme dans le jeu courant, des vertus qui lui permettent désormais de s'imposer au niveau international.

Sa réserve naturelle revient quand on évoque sa personnalité avec ses entraîneurs. « C'est quelqu'un qui ne demande pas trop à être connu, poursuit Mignoni. Il est discret, parce qu'il veut peut-être garder son jardin secret. Il parle peu. J'ai appris à le découvrir et, petit à petit, nous avons créé une relation de confiance. » Même chose avec William Servat en équipe de France : « C'est un taiseux mais il ne faut pas se tromper, il a un gros caractère. Dans le groupe, on le voit souvent avec Romain (Taofifenua), Uini (Atonio), et Peato (Mauvaka). »

Rare dans les médias, Gros avait répondu à quelques questions après sa belle prestation contre le Japon en novembre, une soirée ponctuée de 17 plaquages et son premier essai en équipe de France. « J'ai juste eu la bonne idée de suivre Antoine Dupont qui m'a ouvert l'espace », souriait-il après coup. Au bout d'un passage record de deux minutes en zone mixte, il se disait du bout des lèvres « conscient d'avoir une opportunité à saisir » en l'absence de Baille. On peut l'affirmer pour lui : il l'a bien saisie.

 

 

[steph]

Excellent en effet contre les Gallois.

[Underscore]

Un bon pilier besogneux efficace qui ne lâche rien.
J'aime bien JB Gros.
Je trouve qu'un maillot jaune et bleu lui irait bien en remplacement d'un Falgoux !

[cocotte 63]

C'est un excellent joueur. On a une très belle doublette à ce poste.

Plus qu'à avoir la même à droite avec l'avènement de Tatafu. Et on aura deux très belles premières lignes.

[Bon Chasseur]

pb avec Gros pour l'instant c'est rien que les blessures. Va-t-il ê ce pilier qui fait une année sur deux toute sa carrière. Espérons non.

[el landeno]

Demi d'ouverture en équipe de France : est-ce facile de jouer avec Antoine Dupont ? Les demis d'ouvertures Romain Ntamack, Camille Lopez, Anthony Belleau ou encore Thomas Ramos racontent comment faire la paire avec Antoine Dupont, un demi de mêlée pas comme les autres, qui devrait être associé à Matthieu Jalibert ce samedi face à l'Angleterre.

 

 

L'ouverture du Tournoi des Six Nations face au pays de Galles (43-0) n'a fait que confirmer la place prépondérante, centrale, incontournable (rayez la mention inutile ou pas...) d'Antoine Dupont en équipe de France. Il n'est pas question ici de savoir si le demi de mêlée (28 ans, 56 sélections) est le meilleur joueur du monde. Mais de comprendre comment jouer à ses côtés pour son demi d'ouverture.

 

Fin décembre, Romain Ntamack, ouvreur des Bleus et du Stade Toulousain, détaillait les particularités de former la charnière avec Antoine Dupont : « Il touche beaucoup de ballons car à Toulouse ou avec le quinze de France, on utilise souvent nos avants. Je reste au service de l'équipe et de la stratégie mise en place. Je suis peut-être l'ouvreur qui touche le moins de ballons sur le circuit mondial, mais ça ne n'empêche pas de m'épanouir et d'utiliser mes qualités. Je suis dans la gestion du jeu plus que dans des inspirations offensives comme peuvent en avoir d'autres ouvreurs. Le peu de ballons que j'ai, je dois les traiter à la perfection. Il faut prendre la bonne décision à chaque fois. Avec Antoine, qui génère beaucoup d'avancées, au début, j'ai dû m'adapter à lui et son jeu atypique. Mais aujourd'hui, c'est facile de jouer derrière lui. Je le connais par coeur. »

« Déjà qu'à l'époque c'était un bonheur de jouer à ses côtés. J'imagine qu'aujourd'hui ça doit être encore mieux »

Anthony Belleau

 

 

 

Un sentiment partagé par l'ouvreur de Clermont Anthony Belleau (28 ans, 12 sélections) qui était associé à Antoine Dupont lors de la première titularisation du numéro 9 en équipe de France (défaite 18-38 face à la Nouvelle-Zélande le 11 novembre 2017) : « Il avait déjà quelque chose d'entraînant en lui, mais aussi une façon de jouer très naturelle où vous sentiez qu'il était à l'aise. Il faisait également beaucoup jouer autour de lui. C'était un super moteur de jeu. Il fallait toujours s'attendre à ce qu'il se passe quelque chose. Mais d'un autre côté, on savait aussi que s'il fallait appliquer un plan de jeu, il le faisait parfaitement. Déjà qu'à l'époque c'était un bonheur de jouer à ses côtés. J'imagine qu'aujourd'hui ça doit être encore mieux. »

lire aussi« C'est un joueur exceptionnel, le meilleur du monde » : Antoine Dupont a brillé et fait briller les Bleus face au pays de Galles

Est-ce qu'Antoine Dupont a changé sa façon de jouer depuis ses débuts ? L'ouvreur de Bayonne Camille Lopez (35 ans, 28 sélections), qui compte quelques capes et une Coupe du monde communes (2019), répond par la négative : « Il créait déjà beaucoup de choses autour des rucks notamment grâce à ses qualités physiques et individuelles. Il n'a pas changé, il jouait ce rugby. La différence est qu'aujourd'hui, il a pris une place incroyable en équipe de France. Quand il a débarqué, il se faisait tout petit mais il savait faire des choses incroyables. Mais il ne faisait pas aussi peur. Il y avait moins d'attentes, donc moins de craintes. L'attention n'était pas focalisée sur lui. Son titre olympique avec le 7 n'a fait que décupler son aura. Quand tu joues à ses côtés, tu as plus d'espaces pour te régaler. C'est facile de jouer avec Antoine. »

 

« Si le staff des Bleus a décidé de jouer autour d'Antoine par rapport à ses qualités, le 10 doit avoir encore plus de clairvoyance car il aura très peu de ballons à gérer »

Jean-Baptiste Elissalde, ancien entraîneur des arrières de l'équipe de France

 

 

 

Anthony Belleau, qui a également joué en équipe de France jeunes avec Dupont, abonde : « Il a surtout élevé son niveau dans tous les secteurs. Raison pour laquelle il est aujourd'hui le meilleur joueur au monde. » « Quand tu as le meilleur du monde, tu t'adaptes facilement à lui » souligne notre consultant Jean-Baptiste Elissalde. L'ex-demi de mêlée (35 sélections), passé par le staff du Stade Toulousain (2010-2017) et des Bleus (2018-2019) poursuit : « La relation entre Dupont et le 10 est importante par rapport au système que tu mets en place. L'ouvreur doit s'adapter à ce système de jeu. Si le staff des Bleus a décidé de jouer autour d'Antoine par rapport à ses qualités, le 10 doit avoir encore plus de clairvoyance car il aura très peu de ballons à gérer. Son influence est même encore plus diluée par le fait que l'arrière joue aussi des ballons en position d'ouvreur. Mais en définitive, l'ouvreur doit plus s'adapter au système qu'à Dupont. Dans le système de Bordeaux, Jalibert a la main et l'habitude de prendre les décisions. Face à l'Angleterre, en l'absence de Romain Ntamack (suspendu), il va devoir se mettre en apnée et être plus patient, comme sait le faire Ntamack. »

Est-ce que l'omniprésence de Dupont peut engendrer une certaine frustration ? « Non, assure encore Jean-Baptiste Elissalde. Ce garçon hors norme, si tu lui associes un mec qui comprend, il va se régaler. Avec du trafic autour de lui, il est capable de te faire la passe où il faut, quand il faut. » Camille Lopez pense la même chose : « Antoine prend beaucoup de place, mais ça n'empêche pas les Ntamack, Ramos et les autres de briller. »

L'arrière des Bleus Thomas Ramos (29 ans, 40 sélections), qui était associé à Dupont cet automne, confirme : « C'est facile et agréable de jouer avec Antoine qui fait peur aux défenses adverses. On sait qu'Antoine aime porter le ballon. Après, il fait tellement de différences... Et comme il fixe les défenses et que les adversaires sont tout le temps sur lui, ça laisse plus de libertés aux autres pour s'exprimer. Parfois, en tant qu'ouvreur, on râle un peu quand il ne fait pas la passe (il sourit). Il faut savoir lui dire qu'on aimerait avoir le ballon si on voit quelque chose. Mais on ne se plaint pas, Antoine est un grand joueur, il le sait de toute façon ! »

 

[Codorplusàvie]

Oh putain !
Ça sent l'appel du pied du ST pour nous piquer Belleau.
Quand ça veut pas, ça veut pas.

[el landeno]

C'est un excellent joueur. On a une très belle doublette à ce poste.

Plus qu'à avoir la même à droite avec l'avènement de Tatafu. Et on aura deux très belles premières lignes.

Oui, mais si on avait trois gros, t'imagines le festin ? 

[Good Shvili]

3 semaines potentiellement ramenées à 2 pour Ntamack

 

https://www.lequipe....-italie/1537940

[el landeno]

3 semaines potentiellement ramenées à 2 pour Ntamack

 

https://www.lequipe....-italie/1537940

grotesque .

 

il ne manquait plus qu'ils s'excusent de la lourdeur de la sanction ...

[Lourugby]

grotesque .

 

il ne manquait plus qu'ils s'excusent de la lourdeur de la sanction ...

 

Compliqué de sanctionner N'Tamack plus durement alors que Smith est passé à travers les mailles du filet... : https://www.rugbyram...re-12490782.php

[Codorplusàvie]

3 semaines potentiellement ramenées à 2 pour Ntamack
 
https://www.lequipe....-italie/1537940

On le relance au Bib et l'affaire est réglée.
Et si on perd contre les anglais, ce sera dû à son absence.
J'aime quand un plan se déroule sans accrocs.

[Good Shvili]

On le relance au Bib et l'affaire est réglée.
Et si on perd contre les anglais, ce sera dû à son absence.
J'aime quand un plan se déroule sans accrocs.

Il est suspendu contre l’Angleterre et l’ASM a minima

[Codorplusàvie]

Il est suspendu contre lAngleterre et lASM a minima

Mince j'avais compris 2 matches moins 1 avec Clerc.
J'aurais préféré qu'il joue contre nous.
C'est le moins dangereux qu'ils ont à Toulouse en ce moment.