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[Bon Chasseur]

Le message de Galthié est clair :
Ceux qui défendent pas comme il le souhaite c'est hors groupe, quelque soit le talent.
Son banc à 7 avants est un exemple de plus.
Il ne changera pas sa philosophie de jeux qui perd tous les trophées. Aucune remise en question.
On aura ses idées jusqu'au bout! Defeenseee, occupation, preession. Et quelques rares contres quand ça s'y prete.
Je suis pas sur de regarder les prochains matchs de l'EDF du tournois. Uniquement si j'ai vraiment rien d'autre à faire.
Certees on gagnera surerment contre l'Italie mais on risque une nouvelle fois de se faire bien chier.

Je suis d'accord sur les 3 premières lignes. 

 

Après je ne peux plus être d'accord. On a vu des xv de France pourris pendant 10 ans. De 2012 à 19, c'était sans aucune contestation possible cata. Et un des pbs c'était qu'on voyait d'autres nations avec autant voire même moins de talent que les Bleus qd mm arriver à créer un Rugby potable. Simplement parce qu'ils avaient un plan de jeu un minimum travaillé. Là, les Bleus ont enfin un style, mais pas un style fabriqué à l'arrache, ils ont un vrai style, qui gagne sur les terrains. Pas tous les matches, mais bcp. L'Irlande est une nation qui jouit d'un bon vivier, mais pas non plus un truc de ouf, faut pas déconner. Mais la cohérence et la constance de leur plan de jeu, avec l'avantage Leinster derrière, ça fait bcp de victoires aussi. Je voudrais plutôt que le staff Galthié renforce ce style qui marche mais qui ne marche, encore, pas assez régulièrement. Pour ça, il faut de la stabilité (ex. la charnière).

[Milian]

Je suis d'accord sur les 3 premières lignes. 

 

Après je ne peux plus être d'accord. On a vu des xv de France pourris pendant 10 ans. De 2012 à 19, c'était sans aucune contestation possible cata. Et un des pbs c'était qu'on voyait d'autres nations avec autant voire même moins de talent que les Bleus qd mm arriver à créer un Rugby potable. Simplement parce qu'ils avaient un plan de jeu un minimum travaillé. Là, les Bleus ont enfin un style, mais pas un style fabriqué à l'arrache, ils ont un vrai style, qui gagne sur les terrains. Pas tous les matches, mais bcp. L'Irlande est une nation qui jouit d'un bon vivier, mais pas non plus un truc de ouf, faut pas déconner. Mais la cohérence et la constance de leur plan de jeu, avec l'avantage Leinster derrière, ça fait bcp de victoires aussi. Je voudrais plutôt que le staff Galthié renforce ce style qui marche mais qui ne marche, encore, pas assez régulièrement. Pour ça, il faut de la stabilité (ex. la charnière).

Ce que tu prends pas en compte dans ton jugement c'est que oui le XV de France est meilleur que y'a 10 ans, mais c'est surtout car on a la meilleur génération de rugbyman qu'on a jamais eu.
A tous les postes y'a une conccurence de dingues et des joueurs dans les top mondiaux. On a jamais eu ça de l'histoire.
Et malgré ça, on ne gagne rien, les Irlandais qu'on écrase en coupe d'Europe avec des équipes full JIFF, on y arrive pas. Meme les Anglais nous battent au niveau internationnal.
Non y'a vraiment un truc qui dépend de Galthié qui cloche.
Quand on fait jouer les joueurs en EDF à l'opposé du stylé de jeux des 2 meilleurs clubs Français ( Toulouse et UBB ), y'a de quoi se poser des questions.
Perso je me les suis déja posé et je m'y suis déja répondu.
Galthié, on en peut plus du poto de Berni qui est en train de gacher une génération énorme qui joue à l'opposée de leurs qualitées.

[Oscar]

Le tournoi n'est pas perdu, les gars!
On peut se farcir ces irlandais.

Effectif de grande qualité c'est indéniable, mais on a pas forcément les meilleurs du monde à tous les postes et c'est bien normal. Quand il y a un peu de casse, on voit bien que Roumat ne vaut pas Flament etc.
J'ai hâte que Tuilagi revienne perso, il va nous faire du bien dans la dimension physique.

Je trouve par ailleurs que Jégou, Guillard et Roumat sur la même feuille de match c'est beaucoup. Les 3 sont de très bons joueurs mais il faut trouver l'équilibre.

Et il faudrait que Tatafu revienne parcequ'il va bcp nous apporter celui là.

[Good Shvili]

Partagé

suis Français ma pauv’dame, mais les Grands Chelem Irlandais j’ai rien contre

sachant que j’ai déjà la boule à Z y’a pas de mal

[grospaquet33]

Le message de Galthié est clair :
Ceux qui défendent pas comme il le souhaite c'est hors groupe, quelque soit le talent.
Son banc à 7 avants est un exemple de plus.
Il ne changera pas sa philosophie de jeux qui perd tous les trophées. Aucune remise en question.
On aura ses idées jusqu'au bout! Defeenseee, occupation, preession. Et quelques rares contres quand ça s'y prete.
Je suis pas sur de regarder les prochains matchs de l'EDF du tournois. Uniquement si j'ai vraiment rien d'autre à faire.
Certees on gagnera surerment contre l'Italie mais on risque une nouvelle fois de se faire bien chier.

si c'etait l'Irlande à la place de l'Italie, Galthié aurait renvoyé Penaud?

[Bon Chasseur]

Ce que tu prends pas en compte dans ton jugement c'est que oui le XV de France est meilleur que y'a 10 ans, mais c'est surtout car on a la meilleur génération de rugbyman qu'on a jamais eu.
A tous les postes y'a une conccurence de dingues et des joueurs dans les top mondiaux. On a jamais eu ça de l'histoire.
Et malgré ça, on ne gagne rien, les Irlandais qu'on écrase en coupe d'Europe avec des équipes full JIFF, on y arrive pas. Meme les Anglais nous battent au niveau internationnal.
Non y'a vraiment un truc qui dépend de Galthié qui cloche.
Quand on fait jouer les joueurs en EDF à l'opposé du stylé de jeux des 2 meilleurs clubs Français ( Toulouse et UBB ), y'a de quoi se poser des questions.
Perso je me les suis déja posé et je m'y suis déja répondu.
Galthié, on en peut plus du poto de Berni qui est en train de gacher une génération énorme qui joue à l'opposée de leurs qualitées.

je ne me préoccupe que du sportif, donc la partie Laporte etc ne m'intéresse qu'à 0%, voire un peu moins. Sportivement donc, c'est pas suffisant d'avoir une telle gén et seulement 1 titre en 5 ans pour l'instant. Mais est ce que je pense que Galthié se trompe ? Moi ce qui me gène vraiment, c'est un truc que je ne vois jamais mentionné en fait. C'est le jeu au pied. J'en ai parlé en détail mais en gros si tu as une stratégie de jeu au pied de pression tu peux foutre une pression de dingue avec très peu d'effort. Les Bleus n'en font pas. Et je n'aime pas la faiblesse sous les ballons hauts et milite pour un pur 15 depuis longtemps. Désolé Thomas Ramos, tu n'en es pas un.

 

Maintenant pour ce qui est de la stratégie globale: utiliser ses meilleurs éléments offensifs et miser sur la capacité à marquer des essais par une bonne plateforme devant suivie d'individualités qui cherchent les trous derrière. Oui oui, c'est pour moi la bonne. On s'en fout, comptablement, de savoir si c'est un jeu de possession ou de dépossession, on en fait tout un tralala mais ce qui compte c'est d'en marquer et si je prends, par ex, le tournoi 2023 pourtant perdu, les Bleus marquent le plus d'essais avec 21. Cette année encore, ils mènent le bal pour l'instant avec 10. Donc le staff Galthié veut clairement gagner par des essais et Labit avait mené une superbe campagne en ce sens, place à Arlettaz désormais, et ne jugeons pas encore définitivement Arlettaz ou Sempéré, ça n'appartient pas à la logique. Attendons un an. Mais voyons cette fin de tournoi, déjà !

[el landeno]

Maîtrise technique et vitesse d'exécution : l'art de la passe au pied par Antoine Dupont Joueur aux multiples talents, Antoine Dupont brille notamment par sa faculté à offrir des essais tout faits à ses ailiers grâce à des coups de pied chirurgicaux. Une arme dont le capitaine des Bleus et du Stade Toulousain use de plus en plus avec une réussite maximale.

 

Mais comment fait-il ? C'est la question qui se pose à chaque fois qu'Antoine Dupont ose une passe au pied qui traverse une bonne moitié de terrain sur la largeur pour atterrir dans les bras de l'ailier qui n'a plus qu'à aplatir dans l'en-but. Les exemples sont de plus en plus nombreux, et le taux de réussite proche du 100 %.

 

Sans remonter trop loin, il y a notamment ces deux offrandes face à la Namibie (96-0) lors de la Coupe du monde 2023 : l'une du droit pour l'ailier droit Damian Penaud, l'autre du gauche pour l'ailier gauche Louis Bielle-Biarrey. Ou cette magnifique transversale pour Juan Cruz Mallia, aussi, donnant l'essai du bonus au Stade Toulousain à la dernière seconde face à Bayonne (46-26), en Top 14, en février 2024. Mais également ce caviar déposé avec France 7 dans les bras de Nelson Épée lors du Tournoi de Los Angeles, en mars 2024, synonyme de succès face à l'Australie (19-12).

Ou encore, plus récemment, cette passe tendue du pied droit pour Ange Capuozzo face à l'Ulster (61-21, 8 décembre dernier), en Coupe des champions avec Toulouse, ou enfin ce ballon délivré avec les Bleus dans la course de Théo Attissogbe face au pays de Galles (43-0), en ouverture de ce Tournoi des Six Nations.

« Aujourd'hui, Antoine, c'est bon pied, bon oeil. Il tape dans le mille à chaque fois »

Romain Teulet, ancien arrière, consultant pour le jeu au pied du Castres Olympique.

 

 

 

À chaque fois, c'est le geste parfait. La frappe est suffisamment tendue et haute pour empêcher le défenseur le plus proche d'intervenir. Et le ballon tombe presque à tous les coups à point nommé dans la course de l'ailier. « Aujourd'hui, Antoine, c'est bon pied, bon oeil, constate avec délectation l'ancien arrière du Castres Olympique et consultant pour le jeu au pied Romain Teulet. Je le compare à Astérix le Gaulois (sourire), il tape dans le mille à chaque fois. Il a une maîtrise technique du geste et une vitesse d'exécution exceptionnelles. J'ai encore en tête l'image de sa passe en Coupe du monde face à la Namibie, quand il fait marquer Bielle-Biarrey en jouant rapidement une pénalité à la main avant de lâcher un coup de pied tendu et chirurgical du gauche. Au moment où il le déclenche, il sait pourtant qu'il va se faire découper par le défenseur adverse, mais il le fait quand même et le réussit à merveille malgré le plaquage. C'est vraiment bluffant. »

 

C'est en compagnie de Rory Kockott, à Castres, qu'Antoine Dupont a également travaillé son pied gauche. (B. Papon/L'Équipe)

 

Dupont a toujours travaillé son jeu au pied. Du droit, d'abord, son meilleur pied, quand il était gosse et qu'il enchaînait les séances de tirs au but sur le terrain de Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées), ou qu'il tentait de reproduire avec un ballon de foot les coups francs diaboliques du milieu de terrain brésilien de l'Olympique Lyonnais Juninho, l'un des premiers héros de sa jeunesse.

Du gauche, ensuite, son mauvais pied, quand il commençait sa carrière professionnelle à Castres (2014-2017) et que le demi de mêlée titulaire d'alors Rory Kockott lui faisait prendre conscience de l'importance de posséder les deux pieds pour devenir encore plus illisible pour l'adversaire. « Il y a une période, il y a cinq ou six ans, où il bossait également beaucoup son jeu de pied à Toulouse, se souvient l'ailier international Matthis Lebel. Il donnait l'impression de vouloir devenir le meilleur du monde dans ce secteur, et ça m'avait marqué. Il tapait, tapait et retapait dans certaines zones du terrain pendant que nous, les ailiers, allions travailler les réceptions aériennes. »

« Pendant le premier confinement, on s'était amusés à faire des concours d'adresse dans le jardin »

Clément Dupont, frère d'Antoine

 

 

 

« Pendant le premier confinement du Covid, en 2020, alors que les joueurs étaient à l'arrêt complet, je me souviens qu'on s'était amusés à faire des concours de précision dans le jardin de la maison de Castelnau, ajoute Clément Dupont, le frère d'Antoine. Toto avait ramené pas mal de matos du Stade Toulousain et on faisait des ateliers avec mes cousins, des copains et mon oncle. Il fallait qu'on atteigne une cible en tapant le ballon au pied. Ça pouvait être un réceptacle creux comme une poubelle, un petit filet ou un trépied tendu sur lequel devait rebondir le ballon. »

La répétition de ces jeux d'adresse n'est évidemment pas étrangère à la grande précision du prodige des Bleus dans ses tentatives au pied. Le plus fort, aujourd'hui, c'est que le ballon finit toujours par échoir dans les bras de l'ailier, même après avoir rebondi au sol, comme sur l'essai de Penaud contre la Namibie. « Ça tient à la façon de taper dans le ballon, explique Teulet. Si tu t'y prends bien, tu bénéficieras 8 fois sur 10 d'un rebond favorable. Soit le ballon va remonter directement après avoir touché le sol, soit il va rouler et se relever au bout de 3 ou 4 rebonds. Ça, c'est inné, c'est juste une histoire de talent. »

« Toto prend toujours le temps de lever la tête entre chaque ruck, il scanne en permanence la position des défenseurs adverses »

David Darricarrère, ancien entraîneur d'Antoine Dupont à Castres.

 

 

 

Forcément, l'art de la transversale au pied de Dupont est une aubaine pour ses entraîneurs, qui voient là une façon supplémentaire de créer de l'incertitude dans les défenses adverses. Que faire face à un joueur autant capable d'attaquer la ligne que de faire une passe sautée de 20 m ou une passe au pied de 40 m des deux côtés ?

« La réussite d'Antoine tient aussi au fait qu'il porte beaucoup le ballon autour des rucks, précise l'un de ses premiers entraîneurs à Castres David Darricarrère, aujourd'hui en charge des trois-quarts de Brive. Comme les défenses se resserrent autour de lui, ça laisse des espaces libres sur les extérieurs, surtout après trois ou quatre temps de jeu. Et comme Toto prend toujours le temps de lever la tête entre chaque ruck, il scanne en permanence la position des défenseurs adverses. S'il voit que les ailiers d'en face restent collés à la ligne de touche pour anticiper une éventuelle passe au pied, il va chercher à prendre l'espace au milieu. Et s'il constate qu'ils se resserrent au contraire vers le centre et délaissent les couloirs, il va taper au pied vers ses ailiers démarqués. Dans tous les cas, c'est un vrai casse-tête pour la défense. »

 

 

[el landeno]

Comment les ailiers s'adaptent au jeu au pied brillant d'Antoine Dupont Le don d'Antoine Dupont pour les passes au pied a forcément fait évoluer le positionnement de ses coéquipiers dans les couloirs. Explications.

 

Que ce soit en équipe de France ou au Stade Toulousain, les ailiers savent qu'un cadeau peut tomber du ciel à tout moment. Des avants qui progressent, des temps de jeu qui s'enchaînent, des défenseurs qui perdent progressivement leurs repères, Antoine Dupont qui se saisit du ballon, qui jette un coup d'oeil sur les extérieurs, et bim ! arrive soudain une passe au pied qui vous aspire vers l'en-but et vous tombe carrément dans les bras pour un essai facile. Facile à condition de s'y attendre, évidemment, ce qui est désormais le cas de tous les ailiers qui évoluent avec le stratège des Bleus et des Rouge et Noir.

 

lire aussiMaîtrise technique et vitesse d'exécution : l'art de la passe au pied par Antoine Dupont

« Ça nous demande d'être un peu plus à plat que dans des situations plus standards

Matthis Lebel, ailier toulousain

 

 

 

« Quand tu sais que ton 9 est capable de t'envoyer une passe au pied millimétrée de l'autre côté du terrain pour te permettre de marquer, tu dois forcément t'y préparer, observe l'ailier international du Stade Toulousain Matthis Lebel. Ça veut dire que tu dois être suffisamment visible pour qu'il sente que tu seras bien au point de rendez-vous à la retombée du ballon. Ça nous demande donc d'être un peu plus à plat que dans des situations plus standards, c'est-à-dire au moins à la hauteur du 10. Mais pas trop haut quand même pour éviter d'être hors-jeu et pour être capables de reprendre un peu de profondeur si Antoine décidait de ne pas nous faire la passe au pied. En cas d'attaque sur la largeur, on doit rester disponibles et touchables pour les joueurs placés sur la ligne avant nous. En fait, on doit être capables de s'adapter. C'est quelque chose qu'on bosse beaucoup à l'entraînement, même sans adversaire. On essaie de se démarquer le plus possible pour lui faciliter la tâche. »

lire aussiL'ouvreur cinq fois moins servi que ses avants, le jeu unique au monde d'Antoine Dupont

« Il suffit d'une connexion du regard entre eux (le 9 et son ailier) pour que l'un et l'autre comprennent qu'ils ont vu la même chose »

Vincent Clerc, ancien ailier, consultant pour France Télévisions

 

 

 

D'habitude, ce genre de coups de pied transversaux est l'apanage des ouvreurs. Mais le talent de Dupont a cassé tous les codes. « J'ai eu la chance de jouer avec des demis de mêlée comme Jean-Baptiste Élissalde, Fred Michalak ou Dimitri Yachvili qui, comme Antoine, avaient cette faculté de regarder au-delà du regroupement et de délivrer des transversales au pied pour leurs ailiers en étant très proches de la défense, observe l'ancien ailier international du Stade Toulousain Vincent Clerc, aujourd'hui consultant sur France Télévisions. En fait, dans ce type d'action, la réussite tient souvent à la relation de confiance qu'entretient le 9 avec ses ailiers. Il suffit d'une connexion du regard entre eux pour que l'un et l'autre comprennent qu'ils ont vu la même chose, à savoir un espace libre sur les extérieurs. Ça va alors inciter l'ailier à se mettre un peu plus à plat pour anticiper sa course, mais pas trop quand même pour ne pas donner trop d'indications à l'adversaire. De toute façon, avec sa vitesse, l'ailier aura tout le temps d'arriver au point de chute pendant le temps de suspension du ballon. »

[HugoltBolt]

Le message de Galthié est clair :
Ceux qui défendent pas comme il le souhaite c'est hors groupe, quelque soit le talent.
Son banc à 7 avants est un exemple de plus.
Il ne changera pas sa philosophie de jeux qui perd tous les trophées. Aucune remise en question.
On aura ses idées jusqu'au bout! Defeenseee, occupation, preession. Et quelques rares contres quand ça s'y prete.
Je suis pas sur de regarder les prochains matchs de l'EDF du tournois. Uniquement si j'ai vraiment rien d'autre à faire.
Certees on gagnera surerment contre l'Italie mais on risque une nouvelle fois de se faire bien chier.

 

Ramos est également très moyen en défense (pour pas dire autre chose hein) et lui il est toujours là.
Donc non, c'est quand même comme ça l'arrange. 

 

Je ne dis pas que je voulais qu'il mette Ramos dehors, je souligne juste l'incohérence.

[ELSAZOAM]

 

Ramos est également très moyen en défense (pour pas dire autre chose hein) et lui il est toujours là.
Donc non, c'est quand même comme ça l'arrange. 

 

Je ne dis pas que je voulais qu'il mette Ramos dehors, je souligne juste l'incohérence.

Oui mais Ramos a une sacrée réussite face aux perches, tu ne peux pas te passer d'un buteur comme lui !

[HugoltBolt]

Oui mais Ramos a une sacrée réussite face aux perches, tu ne peux pas te passer d'un buteur comme lui !

 

Je ne conteste pas ça. Mais du coup l'idée du "Ceux qui défendent pas comme il le souhaite c'est hors groupe, quelque soit le talent.", bah non en fait. La preuve.

[ELSAZOAM]

 

Je ne conteste pas ça. Mais du coup l'idée du "Ceux qui défendent pas comme il le souhaite c'est hors groupe, quelque soit le talent.", bah non en fait. La preuve.

Tu as raison, mais je dirais que pour Ramos, il est (en théorie) le dernier défenseur sur le terrain et s'il se rate c'est que les autres devant lui ont tous foiré !  

Attention hein, je ne prends pas la défense de Ramos, lui ou un autre en 15 en EDF me laisse quasiment indifférent...

[Tom78]

Je ne comprends pas l'animation du jeu confiée exclusivement à Dupont, à croire que le 10 n'a pas de rôle à jouer. Si FG persiste, on deviendra de plus en plus lisible et le jour ou Dupont sera blessé ce sera la déprime totale. Contre le PdG Ntamak a dû toucher 2-3 ballons, contre l'Angleterre Jalibert 5 et heureusement ils les a accélérés.

 

On verra ce we vs l'Italie si Ramos est systématiquement "sauté" par Dupont.

[Bon Chasseur]

Arrière: Buros perd des points par son absence. Barré gagne des points par son... excellence. 

Ramos condamné à être le 10 lorsque Ntamack est absent.

[el landeno]

Le tank et les avions de chasse : ce que la victoire en Italie dit de la France avant le choc en Irlande L'équipe de France a laissé son homologue italienne en ruines après lui avoir infligé sa plus belle correction (73-24). Un exutoire post-Twickenham et un remontant avant de se rendre en Irlande le 8 mars, où l'herbe sera aussi verte mais la douceur beaucoup moins printanière.

 

En italien on ne sait pas, mais en anglais, ils appellent ça des « fitness games ». Ces jeux d'intersaison qui reproduisent l'intensité d'une rencontre, ou tentent de le faire, pour bosser son season body. Bon là, même si ça n'est pas très charitable vis-à-vis de nos hôtes, ni même franchement fair-play, on était plus proche des jeux du cirque, avec gladiateurs, jongleurs et clowns, vous laissant l'option de choisir qui jouaient le rôle de qui.

 

Et puis on ne va pas vous faire passer un panini Nutella pour un éclair au chocolat (bien qu'il soit autorisé d'apprécier les deux). Le quinze de France a écrasé l'Italie, ce qui n'est ni une surprise, eu égard à la bonhomie du speaker local en dépit de l'inflation rapide du tableau d'affichage, ni une bonne nouvelle pour la compétition et sa réputation, mais c'est une autre affaire.

L étale comme l'équipe n'avait pas su l'être à Twickenham

Onze essais marqués, record de points inscrits à cette équipe transalpine (et à toutes les autres) à la clé, un différentiel de 49 unités, soit 4 de moins que lors de la démonstration précédente en phase de groupes de la dernière Coupe du monde (60-7), les seuls Italiens à ne pas s'être fait rouler dessus, dimanche après-midi au stade Olympique, ce sont les sept ou huit pigeons qui ont picoré la pelouse dans le rectangle des 22 mètres tout au long de la partie et avaient le bon sens de s'envoler à chaque fois que des maillots blancs approchaient de leur aire de pique-nique.

lire aussiLes notes d'Italie-France

La recette de ce triomphe tricolore tient dans le sérieux d'une équipe déterminée à digérer sa frustration de Twickenham (26-25) en étant létale comme elle n'avait pas su l'être devant l'Angleterre il y a quinze jours, tout en conservant des intentions ambitieuses qui avaient pourtant semblé l'asphyxier à petit feu.

Après avoir choisi la touche sur la première pénalité puis, au bout de quatre minutes, s'être procuré deux occasions d'essais conclues par deux en-avant, c'était le centre d'en face Tommaso Menoncello, absolument contre le cours du jeu, qui frappait le premier (11e : 7-0). Curieux pour un type avec un nom de liqueur de fin de soirée, mais pas de quoi refiler la migraine aux Bleus, les idées très claires sur comment faire exploser leur adversaire. D'abord le travailler au corps et au ras, le harceler, le renverser, lui faire mal et le marquer, tout en même temps avec ses avants et son super poids lourd de milieu de terrain Yoram Moefana.

 

L'ère du jeu en « tank »

Après le jeu en black, les hommes de Fabien Galthié ont basculé dans l'ère du jeu en « tank », quand jusqu'à cinq partenaires viennent se proposer autour du demi de mêlée, en l'occurrence Antoine Dupont, qui fait déjà à lui seul peser suffisamment d'incertitudes et de danger pour l'équipe adverse. Mais au rythme où vont les choses, on le rebaptisera peut-être bientôt le jeu en porte-avions, parce que ce qui fut aussi franchement intéressant dans la partition française de l'après-midi, ce fut cette propension des ailiers Théo Attissogbe et Louis Bielle-Biarrey à dézoner en permanence, de Léo Barré à se proposer avec vitesse et vista. Des avions de chasse au service d'un projet offensif volumineux qui mêlait patience et fulgurance. Tout ce qui a manqué pour battre l'Angleterre, au risque de retourner le couteau dans la plaie.

Illustration de ce rugby total déployé à Rome, cette séquence interminable et infernale démarrée sur une touche italienne (34'41'') et conclue sur la première réalisation personnelle de Léo Barré (39e), après une possession des siens d'une minute et trente secondes qui laissait les deux tiers des hommes présents sur la pelouse sous difficulté respiratoire.

La qualité défensive plusieurs tons en dessous

Évidemment, il n'est jamais facile de trouver des raisons de chipoter après une telle démonstration. Mais c'est un métier et c'est celui qu'on a choisi. Commençons peut-être par l'interprétation toute personnelle de la Marseillaise par une chanteuse d'opéra élégante mais étrangement inspirée pour glisser doucement vers la qualité de la défense tricolore. Celle-ci a joué plusieurs tons en dessous de son attaque, concédant trois essais au milieu du terrain, soit à peu près à l'endroit où les Irlandais sont plutôt très bien équipés voire inquiétants, entre Robbie Henshaw, Bundee Aki ou leurs gros-porteurs de troisième ligne.

Du charbon pour les méninges et de quoi éviter une bascule un peu facile dans l'euphorie. Dublin n'est pas demain, mais ça n'est pas si loin non plus, et si les Bleus ont obtenu l'autorisation d'une sage incartade, ce dimanche soir dans Rome, ils ont quand même un peu de matière pour phosphorer avant de retrouver la deuxième nation mondiale, celle qui les avait humiliés à Marseille, l'an dernier (17-38), et éviter d'avoir l'air d'être juste forts avec les faibles.