612 replies to this topic

[zeguest]

Vous pensez sérieusement quil est déjà cramé physiquement au bout de quelques matchs?
Je le trouve bon, propre et rugueux. Les blessures ont du bon et permettent de voir les jeunes s exprimer.

[InASMWeTrust]

Vous pensez sérieusement quil est déjà cramé physiquement au bout de quelques matchs?
Je le trouve bon, propre et rugueux. Les blessures ont du bon et permettent de voir les jeunes s exprimer.

6 matchs en 1,5 mois, dont 4 quasi complets (dont les 3 derniers) et 2 à 50 et 60 mn. C'est pas anodin pour un jeune. N'est pas cancoriet ou Lee qui veut ! Juste un peu d'alternance permet, au-delà du physique, de se reposer mentalement. 

[Tibaldo]

Exactement, la caisse cela s'acquiert avec le temps, dessaigne n'est pas habitué à un tel rythme, mieux vaut prévenir que guérir!

 

Se reposer physiquement et mentalement, cela évite les blessures et permet de maintenir une bonne progression

[Rugby ?]

6 matchs en 1,5 mois, dont 4 quasi complets (dont les 3 derniers) et 2 à 50 et 60 mn. C'est pas anodin pour un jeune. N'est pas cancoriet ou Lee qui veut ! Juste un peu d'alternance permet, au-delà du physique, de se reposer mentalement. 

Mais avec qui ?

[InASMWeTrust]

Mais avec qui ?

ah bah je suis pas coach, moi    Mais oui, sans Lee ni VT, c'est pas simple. 

[diomedea]

Mais avec qui ?

 

Cancoriet en 8 ?  ça avait était pas si mal contre Toulouse

[Lima]

 

Cancoriet en 8 ?  ça avait était pas si mal contre Toulouse

Trop juste techniquement pour jouer 8 selon moi.

 

Pour revenir à Dessaigne, je ne trouve pas qu'il tire la langue. Il a été hyperactif jusqu'au bout encore une fois, et je cite Laduree qui cite Heymans, il gagne tous ses duels.

 

Ca fait partie de l'apprentissage d'enchainer, il se fait le coffre.

[Ptolémée]

Commentaire de Heymans pendant le match "Lucas Dessaigne, il gagne tous ses duels, c'est incroyable".

 

un bel avenir écrit 

[Gourine63]

Trop juste techniquement pour jouer 8 selon moi.
 
Pour revenir à Dessaigne, je ne trouve pas qu'il tire la langue. Il a été hyperactif jusqu'au bout encore une fois, et je cite Laduree qui cite Heymans, il gagne tous ses duels.
 
Ca fait partie de l'apprentissage d'enchainer, il se fait le coffre.

De toutes façons les "impressions" laissé par un joueur sur son état de fatigue sont souvent bien dur à interpréter.

Ça fait 3 mois que le fofo veut mettre Cancoriet au repos sans succès !

[el landeno]

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[ELSAZOAM]

L'ASM reçoit Bordeaux-Bègles ce dimanche soir (21 h 05) au Michelin. Joueur du banc jusqu’en janvier, Lucas Dessaigne a su profiter de la pénurie de troisièmes ligne pour s’imposer comme un élément moteur du pack clermontois. Essentiellement grâce à son activité défensive et son goût prononcé du plaquage, secteur dans lequel il excelle.

« Depuis tout petit il aime plaquer, se remémore Stéphane Dessaigne, le paternel. A la maison, même sur le carrelage il faisait des plaquages. Avec son frère, Baptiste, ils montaient dans le bus en déplacements avec l’équipe de Riom, où je jouais. Ils ont sans doute été marqués par mon côté combattant sur le terrain », rigole le père, aujourd’hui fier de sa progéniture.

Oui, Lucas Dessaigne est un plaqueur né. Un plaqueur en or même quand on observe ses statistiques (voir encadré). Depuis fin janvier, et le déplacement européen à Belfast, le troisième ligne de l’ASM a enchaîné les six matchs de l’équipe, dont cinq dans le quinze de départ.

On peut d’ores et déjà parler d’une véritable éclosion, concernant ce garçon humble et travailleur, lucide aussi sur ce qu’il peut apporter sur le terrain. « Jusqu’à 15 ans, j’ai joué premier centre. Après, j’ai occupé les trois postes en troisième ligne, mais j’ai une préférence pour le 7. Je suis plutôt un plaqueur, un défenseur. J’aime ça ».

 

 

Pourtant, depuis la blessure de Fritz Lee, Lucas Dessaigne évolue au couloir. Avec aussi la chance d’évoluer actuellement derrière un cinq de devant qui fait le « boulot ». « Le poste de 8 est plus compliqué pour moi. Porter le ballon n’est pas ma particularité première, ça me demande plus d’efforts techniques ».

Si Lucas se considère plus comme un « joueur sans ballon », son père Stéphane l’encourage à sortir du cadre. « Je lui dis souvent qu’il est très scolaire dans son jeu, il respecte les schémas établis mais, parfois, il pourrait se déconnecter un peu et jouer les bons coups quand il les sent. Et puis, 6, 7 ou 8, comme je lui dis, une troisième ligne c’est un équilibre, tout dépend avec qui tu es associé ».

 

Après chaque rencontre, le père appelle le fils. Pour un débriefing que Lucas voudrait un peu plus objectif de la part de son mentor. « Quand il me parle de mes prestations, je ne le trouve pas très objectif. Il a tendance à me trouver toujours bon, sourit le joueur clermontois. Mes amis sont beaucoup plus critiques ».

Le père, lui s’en défend. « Jusqu’au match de samedi dernier, franchement je ne pouvais que le féliciter. Mais face au LOU, et je lui ai dit, je l’ai trouvé un peu en dedans en première période. Il m’a paru un peu fatigué. Ceci dit, Lucas, il se rabaisse souvent. On dit qu’il est très humble, presque trop à mon sens. C’est un gros, gros travailleur et ce qui lui arrive est une belle récompense, il doit en être fier ».

« Fritz Lee, c’est un exemple pour moi. C’est LE joueur. Capable de tout faire »

La fierté est familiale, elle transpire aussi au club de Riom, où père et fils entraînent l’équipe première en Fédérale 3. Lucas a, là aussi, un goût prononcé pour la transmission. Dans le staff riomois, il s’occupe particulièrement de la touche et aussi de la préparation physique.

 

A 23 ans, Dessaigne a pris place dans le pack de l’ASM mais ne veut pas encore entendre parler de changement de statut. « Pfff… Je ne suis pas prêt pour la lumière, se marre-t-il. Déjà, je joue essentiellement en raison du nombre de blessés. Le jour où il y aura zéro mec absent à l’entraînement et que le coach me met encore dans l’équipe, oui, je dirais que mon statut a changé ».

Il se rapprochera alors de la notoriété de celui qui est son guide, sa référence au poste. Un certain Fritz Lee. « Pour moi, c’est un exemple. C’est LE joueur. Capable de tout faire, porter le ballon, faire jouer, gratter au sol, plaquer vite et fort. En plus, il a des mains exceptionnelles. Quand je le vois jouer, c’est là que je me dis que j’ai encore du boulot… ».

95 %

C'est le taux de réussite de Lucas Dessaigne aux plaquages sur les 5 derniers matchs.
Ulster : 24/24. Pau : 15/16. La Rochelle : 22/22. Perpignan : 16/16. LOU : 10/13.
Soit 87 plaquages réussis sur 91 tentés.

 

Christophe Buron (La Montagne - 13/03/2022)

 

 

 

[Boulard]

Commence logiquement à tirer la langue.

Oui en sacrée difficulté ce soir je trouve. Ça tire, ça tire, vivement que ça rentre derrière pour qu'il puisse souffler un peu.

[bailly63]

Il lui reste beaucoup de chemin, il y avait des jeunes en face aussi et il a été invisible.

[casquette]

Fatigué ce soir.