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Le conseil d'administration de l'ASM entérine le retrait de Jean-Michel Guillon et élit son nouveau président
Le conseil d’administration de l’ASM rugby, qui s’est tenu ce mardi soir au stade Michelin, a entériné le départ de Jean-Michel Guillon, qui n’a pas sollicité de nouveau mandat à la présidence du club. Le 1er juin, il transmettra le témoin à Jean-Claude Pats, le seul désigné à briguer la succession, qui a été adoubé, ce mardi, par le même conseil à l’unanimité.
"L’ASM repose désormais sur le duo Guillon - Urios, au moins jusqu’à la fin de saison…", écrivions-nous dans l’édition de La Montagne du 25 mars, dans un article consacré au récit du changement d’entraîneur en janvier.
Si nous nous étions permis cette conclusion de papier, c’est que Jean-Michel Guillon avait déjà envoyé quelques signaux de lassitude, après moins de trois ans de présidence, et que la pression sur ses épaules pouvait avoir raison de sa combativité et de son sens du devoir vis-à-vis de l’institution ASM.
Annonce officielle
Il y a un mois, sa décision de ne pas demander un nouveau mandat de trois ans, qui l’aurait conduit en juin 2026, était probablement déjà prise. L’annonce officielle a donc été faite ce mardi soir devant le conseil d’administration qui s’est tenu en présence de tous ses membres dans les bureaux du stade Michelin.
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Pourquoi cette décision ? Les trois saisons qui viennent de passer, dont la dernière s’achèvera dans trois semaines, ont secoué un homme qui a été, de découvertes en découvertes, et elles ne lui laisseront pas toutes de bons souvenirs. Jean-Michel Guillon s’est surtout retrouvé seul pour affronter les nombreux éléments contraires, au cours de l’été 2020, alors qu’il a pris ses fonctions le masque sur la bouche et les tribunes vides.
Des tourmentes sur le terrain et en dehors…
Une page de l’histoire du club centenaire s’est donc tournée ce mardi soir, la prochaine s’ouvrira dès le 1er juin, avec un président inconnu du grand public. Ce mercredi matin, le futur ex-président, lui, a prévu de s’exprimer devant le sportif, joueurs et staff au complet.
Depuis 1995, date de la naissance du professionnalisme du rugby, jamais un président de l’ASM n’aura connu un parcours aussi tourmenté que bref. Trois ans, c’est beaucoup moins que les sept ans d’Éric de Cromières et que les neuf ans de René Fontès et de Jean-Louis Jourdan, le tout premier à diriger le club sous statut professionnel.
les "affaires" extra-sportives
La durée du mandat est une chose, les soubresauts menant à plusieurs crises en sont une autre. En ce printemps 2023, l’ASM tangue sévèrement et pas seulement sur le plan sportif. L’heure du bilan comptable viendra en fin de saison, il ne sera pas annonciateur, là non plus, de résultats positifs…
Concernant le terrain, l’équipe reprise en mains par Christophe Urios en janvier est loin des ambitions affichées, des objectifs que n’avait pas hésité à fixer Jean-Michel Guillon, il y a maintenant un an.
Autre facteur aggravant, dans un parcours semé d’épines, les "affaires" extra-sportives qui resteront marquées sur les états de service du président sortant. Le départ houleux de Franck Azéma, avec un passage aux prud’hommes en juin, les plaintes déposées par Alexandre Lapandry suite à ses commotions, l’ombre menaçante d’une nouvelle action judiciaire de Sébastien Vahaamahina, oui, Jean-Michel Guillon aura tout connu en seulement trois ans de présidence. À son corps défendant, ce fut souvent le pire et rarement le meilleur.
Christophe Buron
si dans le journal il n'y a que ça en 2 pages et ben ils auront mis de jolis tableaux et dessins pour combler le vide.