Je ne connais pas les polaires des grands multis. Ils ne remontent pas a 30 degrés du vent ils font mieux que carré quand même.Le problème, c'est qu'en tournant dans ce sens le vent dans le pif tu l'as toujours et ta supposée vitesse ne te permettrait que d'aller vers un système dépressionnaire un peu moins musclé au détriment d'une route idéale.
Mais te permettrait en théorie simplement car le manque de capacité à remonter au vent qu'ont tous les multis les font tirer des bords carrés ce qui sur un tel parcours me semble rédhibitoire.
Changer de système météo grâce à la vitesse quand tu es au portant je veux bien mais en remontant le vent je ne vois pas comment c'est possible.
D'ailleurs pour une simple transat on le voit bien dans la première partie tant qu'ils n'ont pas choppé les alizées les multi s'en prennent plein la gueule et ne sont pas en capacité d'éviter les dépressions, c'est d'ailleurs pour ça qu'il y a une telle casse ........ensuite effectivement ils peuvent jouer en sautant d'un système dépressionnaire à l'autre, mais pour ça il faut être au portant et sur ce parcours, du portant il n'y en a pas.
Franchement envisager un tour du monde à l'envers sur un multi me semble vraiment un pari trop risqué ,et qui, je le maintiens n'a qu'une chance infime de pouvoir se faire mais par contre toutes les chances d'envoyer des mecs au casse pipe pour essayer de sauver ce qui pourrait encore l'être après une désintégration complète prévisible de la bestiole.
En fait il serait intéressant de savoir quelle était l'approche des skippers. J'avais dans l'idée qu'ils feraient beaucoup de route nord pour retrouver les alizés entre chaque cap (horn, leeuwin etc) en faisant parfois du tricot entre les dépressions de plus petite taille pour ne pas trop allonger la route.
Mais peut être que je me trompe. Je ne sais pas si on a des informations sur leur approche la dessus.
C'est sûr qu'on peut difficilement imaginer une nav 100% entre 40 et 50 degrés sud en multi.
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Cette interview laisse perplexe....
la houle fait le tour du monde sans trouver d'obstacles dans le pacifique austral et l'indien austral , avec en plus les vents dominants
d'Est en Ouest .. alors s'il faut tirer des bords mais jusqu'ou .. ? rien ! c'est le désert liquide pleine tronche .. nul part pour se protéger du
gros temps
..et malgré tout
INTERVIEW. Use It Again. Romain Pilliard : « Je veux continuer ce tour du monde à l’envers ! »
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