1956 réponses à ce sujet

[Bart Simpson]

Incroyable le récit de Kévin.

On ne se rend pas compte quand on a les 2 pieds sur terre, mais avec les conditions climatiques c'est un nouveau miracle sportif auquel on vient d'assister.

Chapeau à tous les marins !

[Ptolémée]

Charlie Dalin entre dans une dépression à 35/40 noeuds 

c'est la cérémonie d'accueil de l'Indien Austral 

[BAZ63]

Article


Ce matin, depuis le bateau de Jean le Cam où il a trouvé refuge, Kevin Escoffier a raconté l’incroyable : son avarie, ses heures dans le radeau de survie et sa récupération. Précis. Saisissant. 

L’avarie 
« C’est surréaliste ce qui s’est passé. Le bateau s’est replié sur lui-même dans une vague à 27 nœuds. J’ai entendu un crac mais, honnêtement, il n’y avait pas besoin du bruit pour comprendre. J’ai regardé l’étrave, elle était à 90°. En quelques secondes, il y avait de l’eau partout. L’arrière du bateau était sous l’eau et l’étrave pointait vers le ciel. Le bateau s’est cassé en deux en avant de la cloison de mât. Il s’est comme replié. Je vous assure, je n’exagère rien… il y avait un angle de 90° entre l’arrière et l’avant du bateau ».  

Mayday
« Je n’ai rien eu le temps de faire. J’ai juste pu envoyer un message à mon équipe « Je coule. Ce n’est pas une blague. MAYDAY ». Entre le moment où j’étais sur le pont en train de régler les voiles et le moment où je me suis retrouvé en TPS, il s’est passé même pas deux minutes. Ça a été d’une rapidité extrême ».
Organiser la survie            
« Je suis sorti du bateau, j’ai enfilé comme j’ai pu la TPS (combinaison de survie). J’ai vu de la fumée, l’électronique qui cramait. Tout s’éteignait. Le seul réflexe que j’ai eu a été d’attraper le téléphone pour envoyer ce message et prendre la TPS que je ne ‘matosse’ jamais. J’ai voulu prendre le ‘grab bag’ (sac de survie), mais je n’ai pas réussi car l’eau montait.
J’ai pris le bib (radeau de survie) à l’arrière. Le bib avant n’était pas accessible, il était déjà trois mètres en dessous de l’eau. L’eau était dans le cockpit jusqu’à la porte ».
Saut dans le radeau          
« J’aurais voulu rester un peu plus longtemps à bord mais je voyais bien que tout allait très vite et puis je me suis pris une déferlante et suis parti à l’eau avec le radeau.
A ce moment-là, je n’étais pas du tout rassuré… Tu es dans un radeau avec 35 nœuds de vent. Non, ce n’est pas rassurant. J’ai seulement été rassuré quand j’ai vu Jean. Mais le problème, c’était de savoir comment faire pour monter à bord avec lui.
On s’est dit 2-3 mots. C’était Verdun sur l’eau. Il a été contraint de s’éloigner un peu puis après, j’ai vu qu’il restait sur zone. Je suis resté dans le radeau jusqu’au petit matin ».
La récupération      
« Je ne savais pas si la météo allait mollir suffisamment pour permettre une manœuvre. Il était à 2 mètres de moi, il m’a envoyé la frite avec un lien mais c’était dur d’arrêter le bateau. Finalement, j’ai réussi à attraper un tube, une barre pour monter à bord. Il y avait encore de la mer, environ 3,50 mètres. C’est une épreuve dans ces conditions de monter à bord d’un 60’, d’autant plus quand tu es contraint dans tes mouvements par la TPS. Sincèrement, heureusement que je suis en forme physique car je vous assure que ce n’est pas simple ».
 
A bord de Yes We Cam!
Quand je me suis retrouvé à bord avec Jean, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. Il m’a dit : « Putain, t’es à bord ! C’était chaud ! ». Et moi, je lui ai dit : « Je te nique ta course, tu faisais une super course ». Il m’a répondu : « C’est pas grave, la dernière fois c’est moi qui avait mis à plat la course de Vincent ».    

La suite ?
« Pour l’instant, je n’ai aucune idée pour la suite. On va voir avec la direction de course.  Là, j’ai bien dormi 2 heures, me suis reposé, j’ai mangé. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le bateau. Je l’avais renforcé, j’ai tout fait, je n’ai pas de regret par rapport à ce que j’ai fait. »

Propos recueillis par le service de presse de PRB

 

C est glaçant comme récit,quelle sensations que cela doit etre....respect aux deux navigateurs

Envoyé de mon SM-G928F en utilisant Tapatalk

[bougnatfranz]

Incroyable le récit de Kévin.

On ne se rend pas compte quand on a les 2 pieds sur terre, mais avec les conditions climatiques c'est un nouveau miracle sportif auquel on vient d'assister.

Chapeau à tous les marins !

C'est vraiment impressionnant, comment c'est possible qu'un bâteau plie en quelques secondes comme ça ???

 

Et respect pour Le Cam, qui a dû passer par des heures d'angoisse de ne pas retrouver le radeau d'Escoffier, et qui en pleine nuit, avec une mer démontée, au mépris des risques qu'il prenait, quand il l'a retrouvé, n'a pas hésité une seconde et a organisé la récup qu'il n'avait pas osé tenter le premier coup (faut dire qu'il avait ses voiles alors, il devait bien foncer), en gros il a dû se dire "ce coup ci, je ne le lâche plus, on tente".

 

Chapeau bas messieurs ! Il n'en avait pas besoin mais voilà qui renforce encore la légende maritime qu'est le roi Jean et cette récup sera peut-être le plus bel exploit de ce Vendée Globe !

[Ptolémée]

C'est vraiment impressionnant, comment c'est possible qu'un bâteau plie en quelques secondes comme ça ???

 

Et respect pour Le Cam, qui a dû passer par des heures d'angoisse de ne pas retrouver le radeau d'Escoffier, et qui en pleine nuit, avec une mer démontée, au mépris des risques qu'il prenait, quand il l'a retrouvé, n'a pas hésité une seconde et a organisé la récup qu'il n'avait pas osé tenter le premier coup (faut dire qu'il avait ses voiles alors, il devait bien foncer), en gros il a dû se dire "ce coup ci, je ne le lâche plus, on tente".

 

Chapeau bas messieurs ! Il n'en avait pas besoin mais voilà qui renforce encore la légende maritime qu'est le roi Jean et cette récup sera peut-être le plus bel exploit de ce Vendée Globe !

 

c'est la question que je me pose ..

[Ptolémée]

C'est vraiment impressionnant, comment c'est possible qu'un bâteau plie en quelques secondes comme ça ???

 

Et respect pour Le Cam, qui a dû passer par des heures d'angoisse de ne pas retrouver le radeau d'Escoffier, et qui en pleine nuit, avec une mer démontée, au mépris des risques qu'il prenait, quand il l'a retrouvé, n'a pas hésité une seconde et a organisé la récup qu'il n'avait pas osé tenter le premier coup (faut dire qu'il avait ses voiles alors, il devait bien foncer), en gros il a dû se dire "ce coup ci, je ne le lâche plus, on tente".

 

Chapeau bas messieurs ! Il n'en avait pas besoin mais voilà qui renforce encore la légende maritime qu'est le roi Jean et cette récup sera peut-être le plus bel exploit de ce Vendée Globe !

 

à chaque édition il y à un naufrage ..heureusement qu'il finit bien ,

malheureusement , il y aura d'autres moments d'angoisse et d'immense

solitude , le point Némo pour ne pas le citer ...

pas trouvé plus réaliste comme titre du topic 

[Bart Simpson]

C'est vraiment impressionnant, comment c'est possible qu'un bâteau plie en quelques secondes comme ça ???
 

Aucune idée je n'y connais vraiment rien en voile ^^
Pire qu'au rugby c'est dire les difficultés
Mais je m'intéresse à la voile pour l'exploit sportif et l'aventure humaine.

La mer devait vraiment être dans un sale état ?
Pourtant ils sont fait pour résister à des creux supérieurs de 5m, non ?

Quand on voit la gueule du radeau de survie, qu'on imagine des creux de 5 m pendant 12h dessus (dont une bonne partie de nuit) avec une mer à 10 degrés et sûrement quelques requins pas bien loin, c'est incroyable comme sauvetage.

A sa place je pars une semaine en vacances avec Grosjean

[Ptolémée]

Aucune idée je n'y connais vraiment rien en voile ^^
Pire qu'au rugby c'est dire les difficultés
Mais je m'intéresse à la voile pour l'exploit sportif et l'aventure humaine.

La mer devait vraiment être dans un sale état ?
Pourtant ils sont fait pour résister à des creux supérieurs de 5m, non ?

Quand on voit la gueule du radeau de survie, qu'on imagine des creux de 5 m pendant 12h dessus (dont une bonne partie de nuit) avec une mer à 10 degrés et sûrement quelques requins pas bien loin, c'est incroyable comme sauvetage.

A sa place je pars une semaine en vacances avec Grosjean

 

peu de chance de trouver le grand blanc à 900 kms des côtes 

et surtout dans une mer à 9° ,

des orques peut-être et encore ..

Perso c'est pas le radeau de survie qui pose question , c'est 

surtout la résistante du voilier plié en deux 

s'il y avait eu force 8 ou 10 à la limite peut-être et encore ..

mais 35 noeuds de vent c'est pas l'apocalypse 

[thurfin]

ca sent le défaut structurel, y'a encore du taff pour fiabiliser les foilers.

Sinon Escoffier ca se passe comment la suite, le cam le dépose au premier navire de sauvetage venu ou il le ramène en stop jusqu'aux sables ?

A sa place je pars une semaine en vacances avec Grosjean

Du côté de Lourdes

[Ptolémée]

ca sent le défaut structurel, y'a encore du taff pour fiabiliser les foilers.

Sinon Escoffier ca se passe comment la suite, le cam le dépose au premier navire de sauvetage venu ou il le ramène en stop jusqu'aux sables ?

 

je le vois assez comme çà ..

je pense qu'un remorqueur à du être affrété par la direction de course

pour récupérer Kevin et peut-être aussi ce qui reste du voilier s'il n'a pas

coulé 

mais rien de certain 

après , sera mis en oeuvre un savant décompte du temps perdu de Jean 

[Ptolémée]

j'imagine même pas les assurances ..

le coût d'un voilier de compétition c'est juste gigantesque ,

la perte astronomique des sponsors , et j'en passe ..

[ELSAZOAM]

ca sent le défaut structurel, y'a encore du taff pour fiabiliser les foilers.

Sinon Escoffier ca se passe comment la suite, le cam le dépose au premier navire de sauvetage venu ou il le ramène en stop jusqu'aux sables ?

Du côté de Lourdes

Le Cam devrait déposer Escoffier à terre en Afrique du Sud et il reprendra la route du Vendée Globe ; le temps qu'il aura passé au sauvetage d'Escoffier sera déduit de son temps final à l'arrivée !

[Poulacre]

Paradoxalement c est peut-être la nuit qui a permis à Jean de repérer Kevin plus facilement, si j ose dire, grâce à la lumière dans les vagues.
Pas sûr que de jour il l ai aperçu.

En tout cas ça a dû être chaud.

Sacrés bonhommes ces marins.

[thurfin]

j'imagine même pas les assurances ..

le coût d'un voilier de compétition c'est juste gigantesque ,

la perte astronomique des sponsors , et j'en passe ..

je crois qu'il n'y'a pas d"assurance. Le naufrage de banque pop sur le rhum a coûté bonbon.

[RCV06]

Paradoxalement c est peut-être la nuit qui a permis à Jean de repérer Kevin plus facilement, si j ose dire, grâce à la lumière dans les vagues.
Pas sûr que de jour il l ai aperçu.

En tout cas ça a dû être chaud.

Sacrés bonhommes ces marins.

Et faut imaginer la compétence des mecs pour faire un tel sauvetage avec un bateau de compète, ça se manœuvre pas comme un bateau de le SNSM un engin pareil.