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allez Jean !

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Maxime Saurel à frisé le carton rouge 

 

Maxime Sorel frôle la zone d’exclusion des glaces !

05 Décembre 2020 - 18h15 • 2139 vues 

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En début d'après-midi ce samedi, le skipper de V and B - Mayenne a empanné à 1,2 mille nautique (1,9 km) de la ZEA, dont le franchissement est synonyme de pénalité. Rarement un skipper ne l’avait autant frôlé. Explications. 

"Il m’a fait un peu peur !" Jacques Caraës, le Directeur de Course, n’a pas caché sa stupeur, en début d’après-midi ce samedi. En cause : un empannage de Maxime Sorel. Le skipper de V and B - Mayenne a en effet mis le cap vers le Nord-Est après avoir manœuvré à 1,2 mile nautique de la zone d’exclusion des glaces.

Quand Jean-Pierre Dick oubliait la ZEA

Appelée également 'Zone d’Exclusion Antarctique' (ZEA), elle a été déterminée par la Direction de Course via le positionnement de 72 points GPS. Celle-ci est fixée afin que les skippers évitent au maximum les icebergs. Par ailleurs, la ZEA est située à moins de 1 000 milles des côtes afin de permettre aux secours, notamment australiens, d’intervenir en cas d’avarie majeure. En la franchissant, les marins s’exposent à une pénalité.

Ce samedi matin, Clarisse Crémer (Banque Populaire X) avait empanné à 20 milles de la zone en question. "Elle a pris plus de marge alors que Maxime ne s’en est laissé aucune", explique Jacques Caraës. Il y a quatre ans, le Hongrois Nandor Fa l’avait franchi de justesse. Mais l’anecdote la plus marquante reste celle de Jean-Pierre Dick en 2016. "Il ne s’était pas du tout rendu compte qu’il était rentré dans la ZEA. Il était à plus de 20 milles plus au Sud", raconte le Directeur de Course. Cela n’avait pas empêché le skipper de StMichel-Virbac de terminer 4e de cette édition.

 

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Cap sur les Kerguelen .. Charlie devrait trés bientôt les contourner par le Nord ,

mer forte à trés forte

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Kevin Escoffier débarqué sans encombre du voilier de Jean 

devant Charlie met le cap plus au Nord 

 

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Débarquement réussi pour Kevin Escoffier

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Jean est merveilleux , c'est le coeur qui parle 

quel souvenir immortalisé dans la boite !...

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est à 500nm au Nord des Kerguelen 

cartographie

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Thomas Ruyant : "trouver la trajectoire la plus 'safe' possible"

07 Décembre 2020 - 05h46 • 6885 vues 

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Le skipper de LinkedOut filait à plus de 25 noeuds quand il a répondu à la vacation ce lundi matin. Il revient sur les conditions du moment, sa gestion du sommeil mais aussi le front que la tête de course devra affronter dès demain. 

« On est à l’avant du front, ce sont des conditions assez toniques mais finalement assez agréables. On arrive à être à 20 nœuds environ, plus de 25 nœuds pour moi en ce moment. C’est plus agréable que depuis trois ou quatre jours. Ce n’est pas un temps à grain, la mer est assez rangée contrairement à une bascule derrière le vent comme on a pu en avoir pendant plusieurs jours. Là, on avance avec ce front. Ce sont des navigations assez « sport » et il faut réussir à vivre à ces vitesses-là.

C’est grisant d’aller à ces vitesses-là

Cela fait plusieurs jours qu’on voit que la dépression se creuse au long du front, qu’elle se renforce avec une bascule de vent à négocier. J’essaie de trouver la trajectoire la plus ‘safe’ possible, d’adapter ma vitesse en fonction de l’endroit où je veux passer. Je vais tenter d’éviter le noyau de houle le plus fort. Ce n’est pas une trajectoire simple à trouver et les conditions vont se renforcer d’ici demain. Nous avons tous un peu la même idée : passer au nord par rapport à ce noyau de houle. La mer sera assez démontée, on va essayer de passer au meilleur endroit possible pour préserver le bateau et le marin.  

Moi, ça va pas mal. Je n’ai pas eu de gros souci. J’essaie d’entretenir mon bateau de bien le tenir en état. J’arrive à faire des grosses nuits. On fait route vers l’est très rapidement et j’essaie de m’adapter à ça : à minuit TU, il fait jour et il faut adapter son sommeil en fonction de ça. Je fais tout afin de me préserver pour la suite des événements. Le plaisir, on le trouve dans le défi et dans la compétition qui a lieu. C’est grisant d’aller à ces vitesses-là, de mener des bateaux aussi exceptionnels et d’essayer de trouver la bonne trajectoire. Là, je prends mon pied, même si on sait que le Vendée Globe est une course longue qui n’a rien de simple. »

 

[Bougnat et Breton]

Le Cam plus au nord devrait être moins impacté par la dépression qui arrive, il faut aussi prendre en compte le crédit d'heures que l'organisation va lui attribuer pour la perte de temps liée à ses opérations de sauvetage et de transbordement.

Sans doute un vingtaine d'heures ce qui le placerait quasiment en 3eme position ce qui est absolument extraordinaire pour un vieux bateau qui n'est pas équipé de foileurs.