Question bête concernant le classement de Le Cam : au dernier pointage il est 5 éme à 402 km du premier. Sa vitesse moyenne sur les dernières 24h c'est 30 km/h.
Si jamais il est crédité de 20 heures (je sais pas si ce sera le cas c'est ce que j'ai vu passer sur ce topic) : 20*30 = 600 km. Il est donc virtuellement premier ?
Vendée Globe 2024-2025 . L'aventure existe encore ..
#451
Posté 12 décembre 2020 - 09:58
#452
Posté 12 décembre 2020 - 10:07
Question bête concernant le classement de Le Cam : au dernier pointage il est 5 éme à 402 km du premier. Sa vitesse moyenne sur les dernières 24h c'est 30 km/h.
Si jamais il est crédité de 20 heures (je sais pas si ce sera le cas c'est ce que j'ai vu passer sur ce topic) : 20*30 = 600 km. Il est donc virtuellement premier ?
perso , je suis incapable de te répondre je connais pas le réglement ,
la logique voudrait que ça se rapproche de ce que tu dis , mais ça reste
que la logique ...
en devrait bientôt en savoir plus , les autorités du VG vont se réunir pour
statuer sur cette affaire
#453
Posté 12 décembre 2020 - 10:18
Question bête concernant le classement de Le Cam : au dernier pointage il est 5 éme à 402 km du premier. Sa vitesse moyenne sur les dernières 24h c'est 30 km/h.
Si jamais il est crédité de 20 heures (je sais pas si ce sera le cas c'est ce que j'ai vu passer sur ce topic) : 20*30 = 600 km. Il est donc virtuellement premier ?
Oui, c'est exactement ça, on attend le crédit de temps qui va lui être accordé pour le sauvetage et aussi le transbordement .
Probablement entre 15 et 20 heures et dans ces conditions oui, il est virtuellement premier ou deuxième (mais uniquement sur la base des vitesses actuelles)
#454
Posté 12 décembre 2020 - 13:02
Yannick Bestaven (Maître CoQ IV) progresse à vive allure et revient petit à petit sur les deux leaders de la course. Il était à la vacation ce matin.
" Ça va la mer est plutôt bien rangée, j’ai une vingtaine de nœuds avec parfois des passages de grains. Les conditions sont un peu irrégulières mais ça va. On est sorti de ce régime de vents forts donc j’en ai profité pour attaquer. Depuis 48 heures, je navigue plutôt à 100% du potentiel du bateau.
Je peux le faire car le bateau est en parfait état et puis je peux aller vite et me reposer en même temps donc c’est plutôt chouette. Je navigue avec le maximum de toile que le bateau peut supporter à cette allure, donc j’ai un petit gennaker et une grand-voile avec un ris ou pas. Avant, la mer était vraiment en mauvais état, on plantait dans les vagues, donc on ne pouvait pas aller vite, maintenant on peut être à fond et ça fait plaisir.
Je me suis cogné un petit peu partout dans le bateau, c’était très inconfortable. J’ai pris des coups aux cervicales, à la tête, au dos, car le bateau sautait dans tous les sens. C’était physiquement et moralement dur, mais le bonhomme s’en est bien sorti.
Là on est en décalage complet, il fait jour à minuit donc j’ai du mal à dormir en même temps que le décalage, mais j’arrive à faire des bonnes siestes tout en avançant bien. Je récupère du manque de sommeil que j’avais sans doute accumulé depuis que je suis entré dans l’océan Indien et ça fait du bien de pouvoir se reconstruire en énergie.
Il fait 9 degrés et la mer est à 10 degrés. Je ne me plains pas trop du froid et de l’humidité car le bateau est plutôt sec. Je n’ai pas pris de chauffage à bord donc de temps en temps, comme les hydrogénérateurs produisent beaucoup d’énergie, je les relève pour être en manque d’énergie et faire tourner le moteur pour recharger les batteries, pour que l’air chaud du moteur me rappelle pendant une heure, la cheminée et cette sensation d’être au coin du feu. Je me mets même le tube de l’aérateur moteur dans le ciré et vous ne pouvez même pas savoir le bien que ça fait. "
Yannick Bestaven / Maître CoQ IV
#456
Posté 12 décembre 2020 - 20:18
faut regarder la vidéo , mais j'arrive pas à la mettre en ligne
Des images à couper le souffle, des commentaires de marins, de l'analyse, des moments de vie à bord notamment sur Yes We Cam! avec Jean Le Cam et Kevin Escoffier, plongez dans le dernier 26 mn hebdomadaire du 9eme Vendée Globe...
#457
Posté 12 décembre 2020 - 22:51
Thomas Ruyant tout proche à 65 nm du leader
Bestaven juste derrière ..
le regroupement s'effectue
passionnant ce VG
#458
Posté 12 décembre 2020 - 23:07
faut regarder la vidéo , mais j'arrive pas à la mettre en ligne
T'as un lien?
edit: https://www.vendeegl...maine-de-course
#459
Posté 12 décembre 2020 - 23:18
oui c'est cette vidéo impressionnante , merci ...
un magnifique résumé d'une semaine de navigation
dans la violence de l'Indien Austral ..
ça laissera des souvenirs impérissables !
bientôt ça sera un peu plus calme , le pacifique approche
#460
Posté 12 décembre 2020 - 23:20
Eux appellent une tempête des vents à 40 noeuds, lui dit que c'est des vents normaux pour la région. Que pour parler de tempête, il faut au moins 60 nœuds...
Il trouve aussi que les jeunes ne poussent pas leur bateau et sont sur un rythme tranquille...
Sympa l'ancien.
Envoyé de mon CPH1931 en utilisant Tapatalk
- gregouarrrr aime ceci
#461
Posté 12 décembre 2020 - 23:31
Tu sais à quelle hauteur il monte en haut de la grande voile ? C'est impressionnant !
oui c'est cette vidéo impressionnante , merci ...
Les images de fin avec l'arrivée en Vendée, j'espère qu'ils auront le droit au public
#462
Posté 12 décembre 2020 - 23:35
Tu sais à quelle hauteur il monte en haut de la grande voile ? C'est impressionnant !
Les images de fin avec l'arrivée en Vendée, j'espère qu'ils auront le droit au public
30 mètres... balancés dans tous les sens
- Bart Simpson aime ceci
#463
Posté 12 décembre 2020 - 23:44
Merci.
30 mètres... balancés dans tous les sens
Putain oui ce sont des grands malades.
#464
Posté 12 décembre 2020 - 23:46
J'ai lu une interview de Desjoyaux dans laquelle il se moquait un peu des jeunots du Vendée de cette année car ils n'ont pas l'habitude du grand Sud.
Eux appellent une tempête des vents à 40 noeuds, lui dit que c'est des vents normaux pour la région. Que pour parler de tempête, il faut au moins 60 nœuds...
Il trouve aussi que les jeunes ne poussent pas leur bateau et sont sur un rythme tranquille...
Sympa l'ancien.
Envoyé de mon CPH1931 en utilisant Tapatalk
Desjoyaux peut fanfaronner , il n'a pas connu les premiers
Vendée- Globe ou la zone d'exclusion des glaces n'existait
pas ..
les skippers de l'époque naviguaient jusque dans les 75°s !!
en Mer de Ross au milieu des icebergs ..
t'imagine la nuit ..au moindre contact , c'était adieu la vie ...
Vendée Globe : pour protéger les skippers, des satellites ..
- Bougnat et Breton aime ceci
#465
Posté 13 décembre 2020 - 09:09
Pas encore à mi-course , une autre étape de franchie ..la longitude du
Cap Leeuwin atteinte et dépassée dans la journée pour les premiers .
Ils vont bientôt rentrer dans l'immensité du Pacifique Austral ..
Un océan moins sauvage mais toujours aussi redouté de part l'extrême
isolement des skippers ..
On en reparlera dans une quinzaine de jours lorsqu'ils atteindront la région
du Point Nemo ..
Devant les écarts se sont réduits comme une peau de chagrin
bon vent à tous !
Leeuwin dans le viseur
13 Décembre 2020 - 06h55 • 3617 vues
Partager
Le deuxième des trois grands caps du tour du monde est sur le point d’être franchi : s’il maintient sa progression, Apivia devrait passer la longitude 115° 08.180' Est qui prolonge la pointe Sud-Ouest de l’Australie en début d’après-midi ce dimanche. LinkedOut et Maître CoQ IVquelques heures plus tard.
L’évocation de Leeuwin fait raisonner l’histoire de ces grands navigateurs-explorateurs de la compagnie néerlandaise des Indes orientales qui cartographièrent une partie de l’Australie du 17e siècle. La dénomination de ce cap – donnée à posteriori, au 19e siècle - provient d’ailleurs du nom d’un de ces navires pionniers hollandais, « La Lionne ». Prolongement de la pointe Sud-Ouest de l’Australie, il est pour les marins du Vendée Globe un passage symbolique. Mais contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, il ne marque pas les deux tiers du parcours, ni même l’entrée dans l’océan Pacifique qui ne débute qu’à partir de la Tasmanie.
L’insoutenable instabilité de l’air
A l’aube de ce 36e jour de course, l’océan Indien reste toujours le terrain de jeu pour l’ensemble de la flotte. Un terrain labyrinthique et bien complexe. L’anticyclone des Mascareignes s’étend sur presque toute la largeur de la piste, et il sème ses bulles sans vent comme autant de petits cailloux bleus sur le chemin des solitaires.
« C’est un vrai casse – tête » admettait Stéphane Le Diraison. Je viens de passer du portant au près en très peu de temps et hier, le vent oscillait de 10 à 30 nœuds, je suis parti plusieurs fois au tas… ». Le skipper de Time for Oceans(17e) endurait sa punition grâce à une une bonne dose d’humour : « Je suis en train de travailler sur mon livre « le Vendée Globe 2.0 ». C’est complètement has been les dépressions dans les mers australes. C’est tellement plus sexy le tour du monde des hautes pressions ! ». Devant lui, Arnaud Boissières (La Mie Câline-Artisans Artipôle) décrivait aussi des conditions de vent très changeantes et un brouillard à couper au couteau. « On se croirait à Saint-Pierre et Miquelon. Je vois à peine l’avant du bateau » confie t-il à la vacation de 5 heures de matin.
Pas facile de trouver son chemin dans ce méandre de zones sans vent et de petits fronts.
Ce régime instable semble être le lot commun pour les 27 solitaires. « On prend un ris, puis on le renvoie, puis le vent monte à nouveau. A la fin, ça finit à la bannette parce qu’il faut bien récupérer » avoue à son tour Armel Tripon (L'Occitane en Provence, 14e) qui surfait à l’arrière d’une petite dépression au Nord des Kerguelen, tout en se préparant des œufs au curry pour son petit déjeuner.
A l’arrière d’une dépression qui s’est formée au Sud du cap Leeuwin, les hommes de tête ne sont pas épargnés par ces changements de rythme, comme en témoignent les accélérations et décélérations de la nuit. L’hémorragie se poursuit à petites gouttes pour Charlie Dalin (Apivia), qui a encore perdu une dizaine de milles sur Thomas Ruyant (LinkedOut) et Yannick Bestaven (Maître CoQ IV), désormais bord à bord.
En bon ouvreur, le leader est le premier à subir les creux et les bosses de cette piste mal damée. Mais il devrait aussi être le premier à bénéficier du renforcement du vent de Sud-Ouest. Et donc devrait franchir en tête le deuxième cap de son premier Vendée Globe.
7 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet
0 members, 7 guests, 0 anonymous users