Yannick Bestaven se fait de plus en plus pressant ...
Vendée Globe 2024-2025 . L'aventure existe encore ..
#466
Posté 13 décembre 2020 - 10:58
#468
Posté 13 décembre 2020 - 16:28
une zone de vent de face à franchir qui va secouer les bateaux
avant de plonger SE dans les basses latitudes 50°s
#469
Posté 13 décembre 2020 - 19:03
autrement dit rien ...
cette édition va beaucoup moins vite que celle de 2016 ,
plus de 6 jours de plus que Armel le Cléac'h au cap Leeuwin
et en plus avec des voiliers plus performants
c'est juste énorme !
3 heures et 20 minutes d’écart au cap Leeuwin !
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Charlie Dalin mène toujours la danse dans le sud de l’Australie poursuivi par Thomas Ruyant et Yannick Bestaven au coude à coude. Les trois IMOCA ont doublé la longitude du cap Leeuwin avec 3h et 20 min d’écart (entre Dalin et Bestaven, 9 min entre Ruyant et Bestaven), une poignée de figues comparé aux 55% de distance qu’il reste encore à parcourir. Le suspense est complètement fou en ce 35e jour de course ! En tête, les skippers ont franchement accéléré grâce à une petite dépression générant un bon flux de Sud-Ouest, tandis que pour le groupe de chasseurs l’instabilité du vent, les grains et les petites bulles d’air léger compliquent l’avancée vers l’Est.
6 jours 1h et 53 min de plus qu’Armel Le Cléac’h en 2016
La météo sur cette première moitié du parcours du Vendée Globe n’aura pas franchement souri aux skippers de tête. Charlie Dalin (Apivia) aura mis 34 jours et 20h depuis les Sables d’Olonne pour rejoindre la pointe Sud-Ouest de l’Australie, le même temps à deux heures près qu’Alex Thomson en 2012 alors en 3e position. C’est dire si les nouveaux foilers n’ont pu encore exprimer tout leur potentiel ! Mais depuis ce matin, Apivia et Maître CoQ IV affichent enfin des vitesses moyennes largement au-dessus des 20 nœuds, tandis que LinkedOut, handicapé par l’absence de son foil bâbord tient tout de même une belle cadence à plus de 19 nœuds. Les trois 'lascars' qui se tiennent en 76 milles cravachent et prennent la poudre d’escampette creusant l’écart avec leurs poursuivants depuis qu’ils ont accroché l’arrière de la dépression australienne tôt ce matin.
La galère à l’arrière
Sous l’anticyclone des Mascareignes qui prend largement ces aises dans l’océan Indien, les conditions se sont améliorées permettant de panser les plaies des marins et des bateaux. Romain Attanasio, Boris Herrmann, Damien Seguin, Arnaud Boissières expliquent aux vacations et au travers de photos et de vidéos leurs réparations diverses et variées : voiles, safrans, petites voies d’eau… chaque jour apporte son lot de bricoles sur la longue route vers Les Sables d’Olonne. Mais pour tous, l’océan Indien est un peu trop joueur.
Pas de longue houle ni de vent stable pour surfer et allonger la foulée, mais plutôt des changements brutaux de direction et de force de vent. « Tout à l’heure, j’étais au portant, et puis ben non, me voici au près ! Je viens de me faire un vrac, le bateau à moitié couché sur l’eau. Le vent est instable et ça varie fort en intensité. Hier, j’ai eu entre 10 et 30 nœuds… Faut aimer faire des manœuvres. » racontait ce matin Stéphane Le Diraison (Time for Oceans), 17eme au pointage de 16h. Jérémie Beyou (Charal) qui a grapillé encore une place au classement rattrape le groupe des quatre bateaux emmenés par le Japonais Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One), 21eme à 3 500 milles des premiers.
Les bonifications bientôt dévoilées
Les cinq membres du Jury International nommés par la Fédération Française de Voile, travaillent d’arrache-pied depuis le sauvetage de Kevin Escoffier par Jean Le Cam (Yes We Cam!) le 1er décembre dernier. Une analyse fine des trajectoires et du temps passé pour les skippers déroutés (Yannick Bestaven et Boris Herrmann) et du sauvetage précisément étudiés avec la Direction de Course, est nécessaire avant de présenter les bonifications en temps. Ainsi, mercredi, le président du Jury, Georges Priol, devrait statuer sur le bonus accordé aux trois skippers.
#470
Posté 13 décembre 2020 - 19:25
Bestaven attend son heure
#471
Posté 13 décembre 2020 - 19:28
autrement dit rien ...
cette édition va beaucoup moins vite que celle de 2016 ,
plus de 6 jours de plus que Armel le Cléac'h au cap Leeuwin
et en plus avec des voiliers plus performants
c'est juste énorme !
Tu penses que c'est dû aux conditions climatiques plus compliquées qu'en 2016?
Ou les marins prennent moins de risque pour protéger leur bijou?
#472
Posté 13 décembre 2020 - 19:34
Tu penses que c'est dû aux conditions climatiques plus compliquées qu'en 2016?
Ou les marins prennent moins de risque pour protéger leur bijou?
la descente de l'Atlantique Sud à été plus compliquée faute
d'avoir des créneaux durables de vent ..
bien souvent dans les calmes plats autour du Pot au Noir ..
ça à aussi été fastidieux et pénible pour atteindre Bonne Espérance ..
Armel le Cléach à bénéficié de conditions beaucoup plus favorables
pour relier le Cap Leeuwin avec plus de 6 jours en moins
- Bart Simpson et Bougnat et Breton aiment ceci
#473
Posté 13 décembre 2020 - 19:56
merci Ptolémée
#474
Posté 13 décembre 2020 - 22:34
Tout le monde s’est posé des questions quant à l’intégrité du monocoque de Charlie Dalin : Apivia avançait comme une balle, puis rétrogradait comme une bûche. La faute à de hautes pressions mal venues semble-t-il puisque le leader a retrouvé la niaque, et file grand vent vers le point le plus extrême de la ZEA, la Zone d’Exclusion Antarctique définie, à ce niveau, par le MRCC australien : moins de 1 000 milles d’un lieu de sécurité maritime.
De fait, il devient difficile d’assurer que le premier est premier car le Jury International n’a pas encore rendu son « verdict » quant aux minutes et aux heures déduites du temps de course pour le sauvetage de Kevin Escoffier : trois bateaux sont concernés mais l’un d’entre eux est « abandon » : celui de Sébastien Simon (ARKEA PAPREC). Reste donc Jean Le Cam (Yes We Cam!) qui a participé activement à la récupération du skipper et qui devrait donc avoir le maximum de temps de compensation, et Yannick Bestaven (Maître CoQ IV), moins impacté mais tout de même.
Ce qui signifie que le classement reste « virtuel »… et même si le Jury International doit rendre sa copie prochainement, cela devrait durer jusqu’à l’arrivée aux Sables d’Olonne. Pas la peine alors de faire des calculs ‘savants’, puisqu’une journée de mer peut passer de 500 milles quotidiens (voire plus) à 200 milles (voire moins), selon que le vent est bien ou mal orienté, fort ou faible…
ce qui veut dire que ces messieurs se réunissent mercredi
pour délibérer
- Bougnat et Breton aime ceci
#475
Posté 14 décembre 2020 - 09:06
ce matin statut quo en tête
vacation avec Thomas Ruyant impatient de basculer dans le Pacifique
Deuxième à 55 milles de Charlie Dalin, Thomas parvient à ne pas se faire décrocher dans ces conditions de vent instable et sur une mer formée. Le skipper de LinkedOut ne lâche pas le morceaux, règle son bateau en permanence mais ne cache pas son impatience de naviguer sur l'autre bord...
« Ca va vite, et ce n’est pas si facile, car il y a pas mal de grains encore. On accompagne la dépression, on est dans le ciel de traîne, ça tourne entre 18 et 30 nœuds de vent, il faut être à la régulation pour aller vite. Je reste à proximité des winches et de la colonne. Il y a un anticyclone qui se reforme dans notre nord-ouest, on va faire du sud, on va chercher la bascule de vent au nord-ouest. Je n’en peux plus d’être sur le mauvais bord ! Je suis content de faire de belles moyennes, la mer est formée, j’arrive à m’en sortir même si je sens que le bateau démarre moins vite et demeure moins véloce. J’utilise les ballasts et je charge le bateau en termes de voilure pour tenir la cadence. J’arrive à ne pas me faire décrocher. Je suis dessus, je ne lâche pas, j’essaie de rester dans le paquet, c’est un bon groupe et on va creuser par rapport aux poursuivants.
Il reste encore beaucoup de tribord avant de pouvoir empanner et être sur l’autre bord. Je prends le pli du décalage du jour et de la nuit, je décale mes repas, je vais bientôt déjeuner d’ailleurs ! Le ciel est beau, il y a du bleu et des nuages sombres. Mais le vent varie beaucoup en force et en direction. La nuit, ça caille ! Je mets plusieurs couches de polaires et de pulls et je dors avec une couette. Mon cockpit est fermé donc dans le cockpit et dans le bateau, il fait bon. Nous allons descendre sous les 50eme bientôt, et là ça va cailler sérieusement.
Géographiquement, nous sommes toujours dans l’océan Indien et je suis impatient de doubler la longitude de la Nouvelle-Zélande, d’être dans le Pacifique que je ne connais pas. J’ai eu mon lot de galères, et maintenant tout va bien ! J’espère que dans le Pacifique on aura une houle rangée et de belles glissades. Je savoure maintenant ces journées dans le grand Sud. »
Thomas Ruyant, LinkedOut
#476
Posté 14 décembre 2020 - 09:17
Après 13.720 nm ( 25.410 kms ) parcourus , il y à 55 nm
d'écart entre les 2 premiers ..
Juste incroyable
Voile - Vendée Globe : plus serré que jamais entre Dalin, Ruyant et Bestaven
#477
Posté 14 décembre 2020 - 10:20
Normalement ça va accélérer fort dans le Pacifique et les bateaux non foilers vont avoir du mal à suivre la cadence .
Il en restera quand même cette magnifique résistance des "traditionnels" et en particulier de Le Cam qui normalement va devoir céder du terrain maintenant.
Quoique avec lui ..................
#478
Posté 14 décembre 2020 - 10:26
Normalement ça va accélérer fort dans le Pacifique et les bateaux non foilers vont avoir du mal à suivre la cadence .
Il en restera quand même cette magnifique résistance des "traditionnels" et en particulier de Le Cam qui normalement va devoir céder du terrain maintenant.
Quoique avec lui ..................
à moins qu'il fasse encore le ramassage aux 4 coins de l'océan et désigné
à l'unanimité comme pompier de service
tout est possible ...
#479
Posté 14 décembre 2020 - 11:06
#480
Posté 14 décembre 2020 - 15:03
Rien de bien nouveau pour la bande des trois ...
sauf qu'ils vont plonger dans les latitudes extrêmes
50°/53°S , dans un désert d'eau sans rien à l'horizon ,
pour trés longtemps
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