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Vendée Globe 2024-2025 . L'aventure existe encore ..


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#496 Ptolémée

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Posté 15 décembre 2020 - 15:42

déjà 6 abandons dont 1 naufrage et pas encore à la moitié 

du parcours ...

reste un Cap à effacer ... il est à l'autre bout du monde pour

les skippers et trés difficile à franchir 



#497 Ptolémée

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Posté 15 décembre 2020 - 19:33

Thomas Ruyant plonge dans les 55°s en limite des glaces 

Charlie tente de s'accrocher à +125 nm derrière 

demain mercredi la direction du VG va statuer sur le nouveau

classement de Jean 

 

cartographie

 

 

 

linkedout-vgbi-1187-c-1600-660.jpg© Pierre Bouras / TR Racing 
L’Indien fait changer de tête 

15 Décembre 2020 - 17h10 • 7496 vues 

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Contraint de freiner pour réparer, Charlie Dalin (Apivia) a concédé beaucoup de terrain à Thomas Ruyant (LinkedOut), de nouveau leader. Juste derrière, Yannick Bestaven (Maître CoQ IV) est à l’affût. Plus haut, les chasseurs naviguent à vue et, armés de leurs caméras, livrent des images de ce moment totalement invraisemblable.

Hier, en fin de journée, Charlie Dalin a entendu un bruit, vraiment distinct de tous les autres dans cet environnement sonore très habité. Puis il a senti le ralentissement du bateau. Des premières inspections nocturnes sont nées des constats : pas de voie d’eau dans le bateau, mais le système de foil bâbord endommagé, autour de la cale basse – la boîte de renfort dans laquelle s’encastre le foil et qui fait jonction entre le foil et la carène du bateau.

Dalin, un coup sur la cale basse
apivia-charlie-dalin-r-360-360.jpg

Dalin, un coup sur la cale basse
Depuis hier, une cellule de crise a été mise en place à Concarneau, chez Mer Concept, qui veille à la destinée du projet Apivia. Il y avait du monde autour de la table, notamment Antoine Carraz, le responsable technique d’Apivia, Antoine Gautier, le directeur du bureau d’études et François Gabart, le boss de Mer Concept et pas avare en conseils.

Depuis la fin de journée de lundi et jusqu’aux premières heures de cet après-midi, Charlie Dalin a mis sa route entre parenthèses, laissant son bateau dériver doucement pour favoriser le confort durant ses réparations. Vers 13 heures, Apivia a repris sa route, avec un déficit de 121,9 milles de retard sur LinkedOut. C’est Antoine Carraz, via le service de presse d’Apivia, qui a fait le point sur la situation, en fin d’après-midi : « Charlie a modifié sa trajectoire afin de profiter de conditions favorables pour effectuer la réparation de la cale basse du foil bâbord et celle-ci s’est bien déroulée. L’objectif est maintenant de valider la réparation dans les heures qui viennent afin de passer plus sereinement dans l’océan Pacifique. Nous restons donc prudents et attentifs face à ces prochaines heures, qui s’annoncent cruciales pour la suite de la course de Charlie. »

Thomas Ruyant, de nouveau patron !
Car pendant ce temps-là, Thomas Ruyant (LinkedOut) a repris les commandes, gommant comme un rien ses quelque 60 milles de retard d’hier, et résistant, sur l’amure qui ne lui est pas favorable – il ne peut s’appuyer que partiellement sur son foil bâbord, étêté – aux assauts de Yannick Bestaven (Maître CoQ IV).

9,1 milles séparaient les deux hommes au classement de 15 heures – une paille. Le léger décalage dans le Nord du Rochelais amène de légères variations de conditions de navigation. Avec un tout petit peu plus de vent, mais aussi un tout petit peu plus de mer, avec un demi-foil en moins, mais beaucoup de toile et de ballasts pour compenser, Thomas Ruyant avançait cet après-midi un poil moins vite que le skipper de Maître CoQ IV.

yannick-bestaven-rejoint-thomas-ruyant-rPour les deux hommes, la plongée vers le Sud est toujours d’actualité. Elle leur permet de se rapprocher de la petite dépression qui balaie la zone, et ainsi de venir fricoter avec la ZEA, 100 milles plus bas. Une fois dans cette zone, les deux (trois) solitaires empanneront, changeront d’amure – le leader piaffe d’impatience ! – et tricoteront leur trajectoire vers l’Est, la longitude de la Tasmanie, avec la Nouvelle-Zélande dans le viseur. L’objectif sera de tenir le plus longtemps possible dans ce flux de Nord-Ouest et de rester, si possible, à l’avant de ce front, où le vent se fait plus régulier et la mer moins agitée. De quoi espérer faire chanter les foils dans quelques grisantes glissades…

L’invraisemblable regroupement
comme-un-air-de-regate-dans-les-mers-r-3Solitaires, ils ne le sont pas vraiment. S’ils avaient pris l’habitude de naviguer de conserve (oui, c’est un terme de la marine), les chasseurs ont, au moment de se glisser dans l’angle du plateau australien de la zone des glaces, procédé à un regroupement en bonne et due forme. Tant et si bien que l’heure vendéenne du déjeuner a été égayée par une bordée de vidéos venues de Bureau Vallée 2, Groupe-APICIL, SeaExplorer – Yacht Club de Monaco et OMIA – Water Family. Plusieurs heures durant, les skippers ont partagé les images de ce rendez-vous en terre inconnue tout à fait exceptionnel, à 13 000 milles des Sables d’Olonne et du terrain de jeu de la Solitaire du Figaro ! Les images sont disponibles dans le serveur de la course.

L’inédit se montre en chiffres : à 426 milles de la tête de course, le 4e, Jean le Cam (Yes We Cam!compte 0,9 mille d’avance sur Louis Burton (Bureau Vallée 2), 1,2 mille sur Boris Herrmann (SeaExplorer – Yacht Club de Monaco), 1,9 mille sur Benjamin Dutreux (OMIA – Water Family) et 3,2 sur Damien Seguin (Groupe-APICIL), 8e ! La session de petit trot qui les a unis a fini par laisser place à une session un peu plus musclée, les vitesses ayant augmenté progressivement cet après-midi. Mais, confinés entre la ZEA et l’anticyclone des Mascareignes dans leur Nord, les chasseurs disposent de bien peu de place pour trouver des chemins de traverse.

Cap sur le cap
un-peu-de-reconfort-pour-clarisse-r-360-Clarisse Crémer (Banque Populaire Xet Romain Attanasio (Pure – Best Western Hotels & Resorts) se rapprochent du cap Leeuwin. Il leur reste encore de la route à courir pour y parvenir, mais le tandem pourrait, à condition de tenir une moyenne à 14 nœuds, effacer le deuxième des trois caps demain à la même heure. Ils seraient alors les 12e et 13 à franchir Leeuwin. Quelque 400 milles plus en arrière, Armel Tripon (L’Occitane en Provence) fait ce qu’il peut pour devancer une des poches de l’anticyclone des Mascareignes. 15e, Alan Roura (La Fabrique) avançait à très belle allure ce jour (20,6 nœuds sur 4 heures au classement de 15 heures), porté par des vents de 20 nœuds qui, cerise sur le gâteau sec, poussent l’anticyclone vers l’Est.

Il faudra, pour le dernier groupe, garder un œil averti sur la zone des Kerguelen, qu’une dépression très velue s’apprête à visiter (jeudi ?). De la même manière, Christian Dumard (Great Circle), le monsieur météo du Vendée Globe, a déjà posé l’autre œil sur l’activité cyclonique qui s’agite, du côté des Fidji.

 


#498 Ptolémée

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Posté 15 décembre 2020 - 19:46

jean-le-cam-c-1600-660.jpg
Jean Le Cam : "On se dégage de la zone infernale"
Jean le Cam à la vacation 

 

  
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Jean Le Cam raconte à la vacation de 5 heures les conditions du moment avec peu de vent et de la mer de face. Il aime particulièrement naviguer près des ses camarades de jeu qu'il voit à l'AIS (système automatique d'identification des navires proches) et qui ne mollissent pas !

« Il y a très peu de vent, on essaie de faire avancer, tant bien que mal le bateau. J’ai Groupe APICIL a vue à côté de moi, c’est sympa. Et pour une fois, il n’y pas d’eau sur le pont, c’est pas mal. Il y a de la mer de face donc ce n’est pas facile de faire avancer les bateaux, on a entre 5 et 8 nœuds de vent. Cela tape pas mal ! Normalement, le vent va se lever progressivement à mesure qu’on fera du Sud. On se dégage de la zone infernale. Ça commence à s’améliorer, on a déjà 7 nœuds de vent. Mais, on ne va pas se plaindre tout le temps ! Un coup, il y en a trop, un coup pas assez.

Avec Damien (Seguin), on a causé quand on s’est croisé à côté de la pointe de la zone interdite. C’est vrai qu’on avait pas mal allumé avant et c’était assez sympa ! Le rythme, c’est en fonction de notre emploi du temps et en fonction des changements de voile. Là, je viens de dormir une heure, ce n’est pas mal du tout… A peine réveillé, tu regardes tout de suite où est l’autre. Benjamin (Dutreux) n’est vraiment pas loin. Il va vraiment bien, il ne mollit pas. Je suis entouré de gens qui ne mollissent pas, faut pas compter là-dessus ! Ça m’agace d’ailleurs, en ce moment il va plus vite que moi, je ne sais pas ce que je vais faire. Mettre plus de toile peut-être, mais faut pas s’emporter. »

Jean Le Cam / Yes We Cam!



#499 Ptolémée

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Posté 15 décembre 2020 - 19:57

NDÉE GLOBE: RÉPARATION EFFECTUÉE PAR DALIN ET PRUDENCE DE mise
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La (bonne) nouvelle est tombée au classement de 15h. Le bateau Apivia de Charlie Dalin avait les étraves tournées vers le sud, et naviguait à 14 nœuds, comme ses deux rivaux de tête. Une indication claire sur le retour en course de l’ancien leader, sa réparation effectuée sur le système de fixation de son foil bâbord touché lundi. Un point de situation est tombé dans la foulée, à 16h, par Antoine Carraz, directeur technique du Team Apivia: « Nous avons travaillé toute la nuit et dans la matinée avec Charlie afin d'être en mesure de proposer une solution viable et tenter de résoudre le problème constaté. Charlie a modifié sa trajectoire afin de profiter de conditions favorables pour effectuer la réparation de la cale basse du foil bâbord et celle-ci s'est bien déroulée. Le bateau a ainsi pu reprendre sa trajectoire aux alentours de 13h (heure française) et Charlie a pu aller se reposer. L'objectif est maintenant de valider la réparation dans les heures qui viennent afin de passer plus sereinement dans l'océan Pacifique. Nous restons donc prudents et attentifs face à ces prochaines heures, qui s'annoncent cruciales pour la suite de la course de Charlie. »

Rien n’est gagné donc mais rien n’est perdu non plus à cette heure pour Charlie Dalin et son équipe à terre qui restent prudents. Et qui savent que si la réparation ne tient pas, l’abandon ne sera malheureusement pas loin. Au classement de 15h, le Havrais comptait 121 milles de retard sur Thomas Ruyant (LinkedOut) et 112 sur Yannick Bestaven (Maitre CoQ).



#500 Ptolémée

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Posté 15 décembre 2020 - 22:47

15 décembre 21h00

Apivia à 136 nm du leader , il peut revenir la route est encore trés longue 



#501 Ptolémée

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Posté 15 décembre 2020 - 23:09

bon vent à tous 

à demain 



#502 le nougatier

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Posté 15 décembre 2020 - 23:09

Merci à demain.



#503 Ptolémée

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Posté 16 décembre 2020 - 09:06

Charlie perd encore un peu de terrain , mais pas beaucoup non plus  ^_^

Thomas Ruyant descend encore plus au sud ...il fait froid , c'est devenu

un monde inhospitalier , hostile ...

entre lui et les contreforts de l'Antarctique il n'y à rien d'autre que

des icebergs à la dérive 

 

 

 

 

 

 

 

thomas-ruyant-c-1600-660.jpg

Thomas Ruyant : "Charlie saura revenir"

16 Décembre 2020 - 07h23 • 4371 vues 

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Joint à la vacation de 5h, Thomas Ruyant était prolixe ! Le skipper de LinkedOut semblait content de naviguer dans les Cinquantièmes sur son foil tribord non loin de Yannick Bestaven, idéal compagnon de route. 

« Je renvoyais un peu de toile. J’ai empanné en milieu de nuit, enfin ! Il y a 25 nœuds de vent avec une mer courte, ce n’est pas facile d’avancer. Ah cet océan Indien avec ces mers croisées et courtes ! C’est dur de trouver la bonne toile. Je suis en bâbord amures donc ça va aller mieux, même si le VMG portant, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour les foilers. Ce qui est sûr, c’est qu’on fait cap à l’Est, avec en majorité du bâbord amures et quelques empannages. Ce sera une route plein est pendant un bon bout de temps, au moins jusqu’à après-demain. Il y aura peut-être des transitions à négocier avec un peu moins de vent. J’ai eu quelques infos sur le problème de Charlie, c’est malheureux car on était un bon petit groupe, mais il n’est pas loin derrière, je sais qu’il a la niaque. Il saura revenir et les écarts ne sont pas dingues, la course est encore longue. Je suis content d’être en tête à mi-tour du monde. Yannick (Bestaven) est très l’aise dans ces conditions, il a l’air d’aller plus vite que moi. C’est un bon compagnon de route pour se jauger. On s’est eu à la VHF, on s’est croisé à 7 milles, c’était marrant de discuter…

Toute première fois

C’est la première fois que j’arrive dans les Cinquantièmes. Il y a quatre ans, je m’étais arrêté en Nouvelle-Zélande, je ne suis jamais allé aussi sud et ça caille dans le Sud. J’ai fermé la porte, j’ai fait une charge moteur, j’en ai profité pour faire sécher mes pieds près du moteur. Cette nuit, j’ai eu froid. Je navigue porte fermée pour garder de la chaleur dans l’habitacle. On sent qu’on est dans les mers du Sud ! C’est sûr que je ne cracherais pas sur une bonne salade, des fruits frais et des légumes. Mais mon avitaillement a été bien fait, je mange beaucoup, j’ai encore quelques pommes et quelques oranges ! J’ai pris pour 80 jours de nourriture avec du gras, donc je ne serai pas en manque. Je ne vais pas me rationner ! 

Physique et miam-miam

Je suis pas mal en appui sur mes jambes, c’est sûr que je n’ai déjà pas des grosses cuisses, donc à l’arrivée je n’aurai pas la même physionomie ! En revanche la colonne, elle tourne ! Je pensais au système de pédalier d’Isa (Joschke), ce n’est peut-être pas con… J’arrive à faire des nuits correctes, mais il fait nuit tôt et les nuits sont courtes. Faut faire gaffe au sommeil quand même. Le décalage horaire se fait ressentir tous les jours.

Empanner en IMOCA

C’est une sacrée manœuvre. D’abord, tu t’occupes de tout le matossage à l’intérieur. Cela fait plus d’un mois qu’on est en course donc on a des sacs en moins, mais cela prend déjà un bon quart d’heure de déplacer les voiles, les sacs de sécurité et de nourriture de l’autre côté du bateau. Après, je retourne dans mon cockpit et je prépare les différentes ficelles pour basculer la voile d’avant de l’autre côté. Je ballaste et j’abats doucement. Dans la foulée, je choque la bastaque, et je mets la quille dans l’axe puis je bascule la voile d’avant et la met en ciseau. J’essaie d’accélérer sur une vague pour faire passer la grand-voile, et puis je requille, je reprends de la bastaque et c’est reparti ! 

Ça prend une bonne demi-heure, et quand il y a un « jibe » à mettre près de la zone des glaces faut pas se planter dans le timing ! Il faut faire attention aux lattes de grand-voile qui peuvent taper dans les haubans et la bastaque dessous.

Programme du jour

Je vais me faire à manger, j’ai les crocs ! Comme ça je pourrai réfléchir avec le ventre plein, et écouter un peu de musique. Il faut que j’éponge un peu les fonds, et que je m’occupe un peu du bateau. Il y n’y a plus d’oiseaux, dans l’Indien on a des oiseaux tout le temps, c’est dingue parfois des centaines d’oiseaux, c’est hallucinant. C’est une vraie présence. C’est sans doute parce que je suis très sud. »

Thomas Ruyant / LinkedOut



#504 Ptolémée

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Posté 16 décembre 2020 - 09:44

image-c-520-324.jpg

 

 

prysmian-vg-bi-jml-5881-c-1600-660.jpg

Salle de sport géante dans les Cinquantièmes

16 Décembre 2020 - 07h05 • 5031 vues 

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Matosser, basculer la quille, ballaster, choquer, mouliner, border, ranger, ça ne chôme pas sur la route vers le Pacifique. Les empannages se succèdent et les marins transpirent au moulin à café malgré les températures qui dégringolent. Thomas Ruyant, aux commandes de la flotte depuis le problème de cale basse de foil de Charlie Dalin, navigue désormais en bâbord amures, bienheureux de pouvoir utiliser son foil tribord. Avec Yannick Bestaven dans son tableau arrière, la bagarre est âpre, ils en ont justement discuté à la VHF tôt ce matin quand ils se sont croisés…

La tête de flotte se rapproche du grand désert liquide, le Pacifique Sud dont la porte d’entrée se situe à la longitude de la pointe sud de la Tasmanie (146°49 Est). Peu ou plus d’oiseaux et le sentiment d’être loin de tout. « Dans l’océan Indien, on a des oiseaux tout le temps, c’est dingue, parfois des centaines, c’est hallucinant. C’est une vraie présence. C’est sûrement parce que je suis très Sud qu’il y a moins de vie en mer » confiait le skipper de LinkedOut à la vacation de 5h ce matin.

Petite leçon d’empannage

Les dix IMOCA dont les étraves pointent vers le Sud-Est filent à vive allure en avant d’un front qui génère un bon flux de 20-25 nœuds de vent de Nord-Ouest, l’occasion d’allonger la foulée. « Je suis très heureux d’avancer vers le Pacifique, on a fait la moitié de la route, et l’autre moitié résonne comme le retour vers Larmor-Plage ! » claironnait au bout du fil Giancarlo Pedote (Prysmian Group), l’homme qui enquille les empannages comme les cuillères de spaghettis al dente. Pas moins de huit changements d’amures en moins de 24 heures, quand on sait le travail d’hercule que cela demande, il est chaud Giancarlo !

Pour bien prendre la mesure d’une telle manœuvre, voici le déroulé d’un empannage par Thomas Ruyant, himself : « C’est une sacrée manœuvre. D’abord, tu t’occupes de tout le matossage à l’intérieur. Cela fait plus d’un mois qu’on est en course donc on a des sacs en moins, mais cela prend déjà un bon quart d’heure de déplacer les voiles, les sacs de sécurité et de nourriture de l’autre côté du bateau. Après, je retourne dans mon cockpit et je prépare les différentes ficelles pour basculer la voile d’avant de l’autre côté. Je ballaste et j’abats doucement. Dans la foulée, je choque la bastaque, et je mets la quille dans l’axe puis je bascule la voile d’avant et la met en ciseau. J’essaie d’accélérer sur une vague pour faire passer la grand-voile, et puis je requille, je reprends de la bastaque et c’est reparti ! ». Voilà donc 30 à 40 minutes d’efforts et de concentration extrême, car quand il y a un empannage à faire près de la zone d’exclusion antarctique, il ne faut pas se tromper dans le timing.

Bonnes conditions de navigation pour toute la flotte

Les 27 concurrents du 9e Vendée Globe naviguent ce mercredi sur un tapis roulant. Seul Ari Huusela sur STARK est ralenti dans une bulle sans vent, en arrière d’une dépression qui accompagne le groupe emmené désormais par Jérémie Beyou. Le skipper de Charal était flashé à plus 20 nœuds ce matin devant le Japonais Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One). Mais le bon point revient à Alan Roura sur La Fabrique qui affiche la meilleure vitesse moyenne ces dernières 24 heures : 17,8 nœuds. Le petit suisse se frotte les mains : « Ca fait un bien fou de tartiner ! Le bateau est parfaitement dans ses lignes, il souffre moins que dans du vent faible et de la grosse mer. Là, c’est chouette de faire de la route vers le cap Leuuwin. » Alan devrait doubler le cap australien samedi prochain !

 



#505 thurfin

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Posté 16 décembre 2020 - 10:19

les monocoques volants ca fait quand meme iréel comme effet, le pire c'est les futurs classes america.



#506 Ptolémée

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Charlie Dalin : « La course continue »



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Posté 16 décembre 2020 - 11:42

Charlie va revenir en tête , j'en suis convaincu 



#508 julien

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Posté 16 décembre 2020 - 13:00

16h15 de compensation pour Le Cam

10h15 pour Bestaven

6h pour Herrmann



#509 Ptolémée

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Posté 16 décembre 2020 - 13:04

16h15 de compensation pour Le Cam

10h15 pour Bestaven

6h pour Herrmann

 

 

 

 

merci ! tu m'a doublé j'étais en train de poster  :flowers:

 

 

Sauvetage de Kevin Escoffier : les décisions du jury

16 Décembre 2020 - 12h45 • 2254 vues 

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Ce mercredi 16 décembre, le jury international du Vendée Globe 2020 a communiqué ses décisions concernant les compensations attribuées à trois des quatre skippers qui sont intervenus dans les opérations de sauvetage de Kevin Escoffier, entre l’après-midi du lundi 30 novembre et le milieu de nuit du mardi 1er décembre, dans les Quarantièmes Rugissants, au Sud-Ouest de l’Afrique du Sud.

La direction de course avait alors demandé à quatre concurrents de se dérouter et de mettre leur course entre parenthèses, pour porter assistance au skipper de PRB. Ces quatre skippers ont depuis demandé réparation. Sébastien Simon (ARKEA PAPREC), qui a été contraint à l’abandon depuis, a renoncé à sa demande de réparation.

Les trois skippers encore concernés sont Yannick Bestaven (Maître CoQ), Jean le Cam (Yes We Cam!), Boris Herrmann (SeaExplorer – Yacht Club de Monaco).

Le jury international du Vendée Globe 2020, présidé par Georges Priol, a, après enquête, établi que la progression de ces trois solitaires « a été significativement aggravée sans faute de (leur) part, pour aller donner de l’aide à FR85 conformément à la RCV 1.1. Les conditions pour donner réparation sont remplies (RCV 62.1 © ».
Ces « redresses » s’expriment en temps de compensation. Ce temps sera crédité aux trois skippers une fois la ligne d’arrivée franchie. Les décisions sont sans appel.

Les décisions du jury
Concernant Boris Herrmann (SeaExplorer – Yacht Club de Monaco) : « Le jury international à la majorité donne réparation à MON10 comme suit : l’heure d’arrivée de MON10 sera l’heure à laquelle il termine moins 6 heures ».

Concernant Yannick Bestaven (Maître-CoQ) : « Le jury international à la majorité donne réparation à FRA 17 comme suit : l’heure d’arrivée de FRA17 sera l’heure à laquelle il termine moins 10 heures 15 ».

Concernant Jean le Cam (Yes We Cam!) : « Le jury international à la majorité donne réparation à FRA01 comme suit : l’heure d’arrivée de FRA01 sera l’heure à laquelle il termine moins 16 heures 15 ».

La répartition des rôles
La direction de course, qui a piloté les opérations de sauvetage, prend également acte de la demande de réparation émise par les skippers. Elle en réfère au Président du jury et au comité de course du Vendée Globe. Le jury prend sa décision à la majorité de ses membres*. Il reviendra au Président du comité de course de les appliquer au passage de la ligne par ces trois skippers.

*Composition du jury : Georges Priol (IJ-FRA), Président ; Lance Burger (IJ-RSA) ; Romain Gautier (IJ-FRA) ; Trevor Lewis (IJ-GBR) ; Ana Sanchez (IJ-ESP).



#510 Ptolémée

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Posté 16 décembre 2020 - 13:29

Cap sur une ile du bout du monde , dans  " les 50èmes Hurlant " , l'Ile Macquarie , précieuse réserve marine à préserver coûte que coûte ,






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