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Vendée Globe 2024-2025 . L'aventure existe encore ..


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1956 réponses à ce sujet

#571 Ptolémée

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Posté 21 décembre 2020 - 11:16

 

je viens de lire un truc la dessus...

 

Quand tu es à ce point, les être humains les plus proches de toi sont...les occupant de l'ISS qui survole la zone à 350 km environ !  :blink:

 

exactement ! 

en plus c'est une décharge spatiale ..

 

Le point Nemo, gigantesque « cimetière spatial » 

 

aucune route maritime ne passe jamais dans ces régions d'inaccessibilité ,

en cas de gros pépin , aucun espoir ..hormis la solidarité indéfectible des 

marins du VG qui prend là çà juste signification 

la plus proche terre du Point Nemo est l'île Ducie à 2688km, ou bien Motu Nui à la même distance ou encore l'Antarctique... Toutes inhabitées ! La Nouvelle-Zélande, elle, se trouve à 2778km de là. 

la carte des distances fait froid dans le dos ...

 

 

 

w_vous-voulez-trouver-le-point-nemo-rega



#572 Ptolémée

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Posté 21 décembre 2020 - 19:16

Vacation de 17h00

Jean le Cam m'étonnera toujours , c'est un fantastique marin ,

excellent stratège ! il ne perd pas un pouce de  terrain sur son 

voilier " ancienne génération " 

vraiment admiratif pour celui que je considère maintenant comme

le plus grand marin du monde , le plus expérimenté sans aucun doute



#573 Bougnat et Breton

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Posté 21 décembre 2020 - 19:59

Vacation de 17h00

Jean le Cam m'étonnera toujours , c'est un fantastique marin ,

excellent stratège ! il ne perd pas un pouce de  terrain sur son 

voilier " ancienne génération " 

vraiment admiratif pour celui que je considère maintenant comme

le plus grand marin du monde , le plus expérimenté sans aucun doute

Pour le connaitre un peu, je peux t'assurer que c'est non seulement un grand marin mais un super mec.

 

Il a une expérience et un palmarès sans égal dans la course au large et reste d'un abord facile et d'une modestie impressionnante .

 

Un jeune  adversaire qui vient lui demander un conseil, il donne tout, sans restriction et sans arrière pensée.

 

C'est un méticuleux incroyable, quand il prépare un bateau tout est passé au peigne fin de la quille à la tête de mat, et il partage tout son savoir sans aucune restriction.

 

Le "roi Jean" c'est vraiment un mec bien, mais attention, il ne faut lui courir sur le haricot parce que tu n'as pas à attendre longtemps la rafale :D


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#574 diomedea

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Posté 22 décembre 2020 - 06:44

Vue les vents actuels elle va être longue la route jusqu'au Point Nemo....

 

https://www.vendeegl...fr/cartographie

 

Par contre après ça va filer 



#575 Ptolémée

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Posté 22 décembre 2020 - 09:26

Vue les vents actuels elle va être longue la route jusqu'au Point Nemo....

 

https://www.vendeegl...fr/cartographie

 

Par contre après ça va filer 

 

le Point Nemo se situe à environ 1500nm du leader ,

à raison de 300 nm en moyenne par 24h , il faudra 

plus ou moins 120/140 Heures pour doubler sa longitude ..

enfin c'est ce que je pense 

corrige moi si je dis une bêtise 


Vendée Globe : Bestaven toujours en tête, Dalin grignote du terrain



#576 diomedea

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Posté 22 décembre 2020 - 10:01

 

le Point Nemo se situe à environ 1500nm du leader ,

à raison de 300 nm en moyenne par 24h , il faudra 

plus ou moins 120/140 Heures pour doubler sa longitude ..

enfin c'est ce que je pense 

corrige moi si je dis une bêtise 


Vendée Globe : Bestaven toujours en tête, Dalin grignote du terrain

 

 

Aucune idée en navigation en voile j'y connais rien.....je remarquai juste qu'ils étaient dans une zone avec peu de vent et apparemment cette zone est assez grande. Après aucune idée de prévisions, si cette zone va bouger rapidement, etc....

A noter aussi que quelques kilomètres au sud ils auraient un bon vent arrière..... malheureusement (mais heureusement qu'elle existe vu la "fragilité" des foils et les risques de croiser des glaçons) c'est dans la zone d'exclusion.



#577 Ptolémée

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Posté 22 décembre 2020 - 18:15

oui ça passe ou çà casse pour Yannick ..les icebergs sont proches , 

un peu plus loin derrière , Jean le Cam continue son festival , impressionnant ... 

il peut viser la 3ème place et .. peut-être la seconde si çà se passe bien jusqu'au

gros caillou , après la remontée des Malouines peut lui être favorable

 

 

 

Ça passe ou ça casse

22 Décembre 2020 - 16h39 • 2617 vues 

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Le siège du leader, Yannick Bestaven, n’a rien d’un trône, mais plutôt d’un fauteuil à bascule. Toute l’attention aujourd’hui se porte sur l’avancée du skipper de Maître CoQ IV le long de la barrière des glaces, ligne virtuelle imposée par la Direction de Course pour limiter la rencontre des IMOCA avec les icebergs et growlers. Car si Yannick parvient à se glisser dans l’Est de la bulle sans vent, c’est le jackpot ! Il pourrait considérablement creuser l’écart avec ses poursuivants Charlie Dalin et Thomas Ruyant. Sinon, ce sera un éternel recommencement avec un regroupement général…

Dans cette configuration météorologique, la Zone d’Exclusion Antarctique ou barrière des glaces ne facilite pas du tout la navigation pour le premier « paquet » de ce 9e Vendée Globe. Tous aimeraient bien filer dans le Sud pour contourner la vaste zone de hautes pressions qui leur arrive droit dessus, mais ils n’ont tout simplement pas le droit, sécurité oblige. Il faut donc faire avec et manœuvrer, enchaîner les changements d’amure, « être dessus » comme disent les marins. Maître CoQ IV et Apivia multiplient les empannages dans une position plus Sud que LinkedOut. La nuit à venir (la journée pour eux) devrait être cruciale.

Promesse de jours meilleurs pour les chasseurs

Cette zone de vents faibles et erratiques concerne les six premiers. Derrière, à partir de Groupe Apicil rien ne devrait vraiment les arrêter, du moins la route sera moins chaotique, beaucoup plus directe avec un bon flux de Nord-Est pour avancer. « Il va y avoir un regroupement, ça va revenir fort par derrière, c’est un peu énervant, mais c’est le jeu » confiait Benjamin Dutreux dans un mot écrit du bord ce mardi. Damien Seguin, lui, est paré à revenir au cœur du match : « J’ai l’opportunité de revenir. Je suis prêt à batailler. J’attends le bon moment » confiait-il ce matin.

Maxime Sorel et Louis Burton ont eux aussi toutes les chances de recoller, tandis que pour Romain Attanasio et Clarisse Crémer, ce n’est pas du tout à l’ordre du jour. Tous deux sont concentrés sur la façon dont ils vont négocier la dépression jeudi 24 décembre. « Je dois chercher à savoir si j’attaque la dépression par l’arrière ou si j’attends de me faire rattraper par le vent d’après. Je vais virer de bord dans la nuit, faire du Nord. » explique Clarisse Crémer.

Celui qui a gros à gagner face à cette situation peu habituelle dans le Pacifique Sud, c’est Armel Tripon sur L’Occitane en Provence. Le Nantais affiche ce jour la plus belle vitesse moyenne de la flotte : 446 milles avalés en 24h contre 257 pour Thomas Ruyant. Les chiffres valent mieux qu’un long discours. Tripon écrivait ce matin après son entrée dans le Pacifique Sud : « À ma droite l'Antarctique, immense continent que je rêve de voir de près, et face à moi, loin, très loin, le cap Horn ! Entre nous, un océan gigantesque et des petits bateaux sur l'eau que je rêve de doubler ! ». Son rêve va bientôt se réaliser… 

Didac Costa : 40 ans et un cap Leeuwin !

Le pompier de Barcelone, Didac Costa, actuellement en 19e position, fête ce mardi 22 décembre ses 40 ans et devrait avant minuit (TU) doubler le cap australien. Sur l’ex-Kingfisher d’Ellen Mac Arthur avec lequel elle avait remporté la Route du Rhum 2002, le Catalan vit avec bonheur son deuxième Vendée Globe sur le même bateau. Dans son groupe de cinq IMOCA, le match est aussi palpitant qu’en avant de la flotte. Le solitaire livre une superbe bagarre avec la Britannique Pip Hare, Stéphane Le Diraison, Manu Cousin et Arnaud Boissières, le meneur de la petite troupe.

 

 

 

 

 



#578 zone et beu

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Posté 22 décembre 2020 - 18:18

 

 

Aucune idée en navigation en voile j'y connais rien.....je remarquai juste qu'ils étaient dans une zone avec peu de vent et apparemment cette zone est assez grande. Après aucune idée de prévisions, si cette zone va bouger rapidement, etc....

A noter aussi que quelques kilomètres au sud ils auraient un bon vent arrière..... malheureusement (mais heureusement qu'elle existe vu la "fragilité" des foils et les risques de croiser des glaçons) c'est dans la zone d'exclusion.

Vent arrière n'est pas et de loin l'allure la plus rapide, mais surement  la plus inconfortable et dangereuse pour sancir (cul par dessus tête) . Partir au surf et taper dans la vague ne m'a jamais enthousiasmé. Largue et grand largue( génois grand voile voir spi envoyés) si vent maniable sont les allures les plus rapides et dans ce cas efficacité max des foils.



#579 Ptolémée

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Posté 22 décembre 2020 - 18:20

félicitations Jean , c'est magnifique et amplement mérité ...   :hat:    :salut03:

Vendée Globe: Le Cam promu par la République après le sauvetage d’Escoffier


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#580 diomedea

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Posté 22 décembre 2020 - 19:17

Vent arrière n'est pas et de loin l'allure la plus rapide, mais surement  la plus inconfortable et dangereuse pour sancir (cul par dessus tête) . Partir au surf et taper dans la vague ne m'a jamais enthousiasmé. Largue et grand largue( génois grand voile voir spi envoyés) si vent maniable sont les allures les plus rapides et dans ce cas efficacité max des foils.

 

Merci, 

 

j'avais bien prévenu que j'y connaissais rien  :D  :D



#581 Ptolémée

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Posté 22 décembre 2020 - 22:50

Les drames du Vendée Globe   :unsure:

la route la plus courte pour relier le Cap Horn mais la plus dangereuse ,

naviguer trop prés de l'Antarctique 

 

 

À partir de 1997, on a commencé à parler d’imposer des points de passage pour éviter que les solitaires ne rasent de trop près l’Antarctique, car plus le bateau navigue dans le Sud près du pôle, moins il fait de route pour rallier le cap Horn. Car après 1996, trois chavirages dans l’océan Indien et la disparition de Gerry Roufs dans le Pacifique en relation avec des trajectoires de plus en plus Sud comme celle de VDH en 1992 où il s’était retrouvé entouré de glaces vers 64°S, ont incité les organisateurs à empêcher les excès. » indique Jacques Caraës, Directeur de Course du Vendée Globe. "

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mur des glaces

22 Décembre 2020 - 19h31 • 7504 vues 

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Au fil des éditions du Vendée Globe, les connaissances acquises et les moyens techniques de suivi des dérives des glaces antarctiques ont influé sur la définition du tour du monde en solitaire sans escale. Aujourd’hui grâce aux images satellites et à la collaboration de CLS (Collecte Localisation Satellites, filiale du CNES), la Direction de Course peut établir un tracé prenant en compte ces dangers flottants dans les mers du Sud. Explications de Jacques Caraës…

Le parcours du Vendée Globe a évolué au fil des éditions puisque lors de la première épreuve (1989), il n’y avait aucune marque de parcours si ce n’est de laisser les trois caps (Bonne-Espérance, Leeuwin, Horn) à bâbord. Puis en 1992 et 1996, seule l’île Heard (dans le Sud-Est de l’archipel des Kerguelen) a été marque de parcours à laisser à tribord. La connaissance des glaces dérivantes de l’Antarctique était alors limitée aux journaux de bord des explorateurs et des équipages qui avaient participé à la Whitbread (course autour du monde en équipage en quatre étapes), aux quelques bateaux de pêche de l’océan Indien et aux peu nombreux cargos qui franchissaient le cap Horn.

« À partir de 1997, on a commencé à parler d’imposer des points de passage pour éviter que les solitaires ne rasent de trop près l’Antarctique, car plus le bateau navigue dans le Sud près du pôle, moins il fait de route pour rallier le cap Horn. Car après 1996, trois chavirages dans l’océan Indien et la disparition de Gerry Roufs dans le Pacifique en relation avec des trajectoires de plus en plus Sud comme celle de VDH en 1992 où il s’était retrouvé entouré de glaces vers 64°S, ont incité les organisateurs à empêcher les excès. » indique Jacques Caraës, Directeur de Course du Vendée Globe.

Les portes des glaces

Rapidement, le choix se détermine pour des « portes des glaces » afin de laisser une marge de manœuvre aux skippers : dans les faits, à une même latitude, le solitaire devait passer au moins une fois au travers d’un segment de cette « porte » d’une longueur variant selon les zones de 400 à plus de 800 milles. Cela permettait ainsi aux concurrents qui se suivaient parfois à plusieurs milliers de milles les uns des autres, de choisir le point de passage de cette « porte » selon les conditions météorologiques du moment. Le nombre de « portes » a varié au fil des dernières éditions, passant de cinq en 2004 à huit en 2012, celles-ci étant positionnées autour du 40°S dans l’Atlantique Sud, autour du 45°S dans l’océan Indien et autour du 55°S dans le Pacifique avant le cap Horn (56°S).

« Cela n’a pas empêché Sébastien Josse de percuter un growler dans le Pacifique en 2004 à bord de VMI ! Mais au fil des ans, CLS a pu collecter des informations dédiées à la position et au suivi des icebergs dans les mers du Sud. Notre connaissance de la dérive des glaces a nettement progressé et on peut désormais identifier des glaces dérivantes de moins de 500 mètres d’extension. »

Mais le problème ne vient pas des grosses parties de la banquise mais des icebergs qui se fractionnent jusqu’à leur disparition avec des morceaux de quelques dizaines de tonnes (growlers) qui flottent en ne laissant apparaître qu’un ou deux mètres au-dessus de l’eau. « Le déplacement d’une glace dérivante peut atteindre deux nœuds, soit près de 50 milles en une journée ! Même si CLS dispose maintenant de logiciels de simulation en fonction de la taille de la glace, de la température de l’eau et des courants généraux, il est très difficile de prévoir la trace réelle sur trois jours… »

Le mur des glaces

Pour simplifier la compréhension des trajectoires des solitaires et revenir à une plus grande simplicité du parcours, l’idée est venue depuis la huitième édition de remplacer les « portes des glaces » par une « Zone d’Exclusion Antarctique » (ZEA) inspirée par deux autres courses océaniques (Volvo Ocean Race et Barcelona World Race) qui avaient appliqué cette règle : les coureurs s’étaient exprimés en faveur de cette innovation.

« Aujourd’hui, cette ZEA fait passer près de l’île de Gough (Atlantique par 40°S et 10°W), remonte au-dessus des îles Marion, Prince-Édouard et Crozet, puis s’incurve vers le Sud des Kerguelen jusqu’aux alentours du 50°S. Ensuite, il nous faut respecter les points AMSA qui sont définis avec les services de sécurité en mer australiens pour ne pas être à plus de 1 000 milles d’un point d’intervention des secours. Et le « mur des glaces » descend alors vers le cap Horn jusqu’au 60°S environ. Mais ce n’est pas un trait continu : il y a un point tous les 5° de longitude, plus au moins Nord selon les données que nous avons sur les glaces dérivantes. Avant le départ, nous fixons clairement cette zone interdite en fonction des dernières informations fournies par CLS. »

Mais au cas où la Direction de Course constaterait une « montée » ou un « retrait » des glaces, ces points peuvent être déplacés plus ou moins vers le Nord ou le Sud. Les solitaires sont alors prévenus avant la modification du point. Ce fut le cas lors de la Barcelona World Race où les points ont été redescendus vers le Sud, suite à une fonte rapide des glaces dérivantes… Ce fut aussi le cas pour cette neuvième édition du Vendée Globe, lorsque CLS a constaté la présence de glaces dérivantes jusqu’à l’archipel de Crozet… Puis la ZEA a été « descendue » par deux fois après le « plateau » AMSA entre le cap Leeuwin et la Nouvelle-Zélande, et avant le point Nemo dans le Pacifique : la longueur du parcours actuel est ainsi de 24 410,89 milles.

« Il semble que 2020 ne soit pas une année plus riche en glaces dérivantes que les étés précédents : nous en avons repéré un gros dans l’Atlantique Sud mais il ne devrait pas monter au-dessus du 40°S même s’il est possible qu’il s’échoue sur la Géorgie du Sud. Et à ce jour, il n’y a pas d’icebergs aux approches du cap Horn. Au cas où nous aurions connaissance d’un changement de dérive des glaces entre le passage du premier et ses poursuivants, nous pourrons informer les skippers de la nouvelle position de ces icebergs. »

Des pénalités en conséquence

CLS effectue en effet des relevés par images satellites, par altimétrie, par analyse des températures et par les observations des navires (Kerguelen et cap Horn). Il est évidemment plus aisé de suivre la trace d’un tabulaire qui peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres de long, que celle d’un iceberg (quelques centaines de mètres). Mais là où les informations satellitaires manquent, c’est pour repérer les growlers (de quelques dizaines à quelques mètres de diamètre) : leur présence est toutefois liée à la fonte d’un iceberg et la zone de risque étant d’environ 20 milles autour d’une glace dérivante, la Direction de Course s’est donnée une marge de sécurité de plus de cent milles.

« Même si tous les coureurs IMOCA n’étaient pas favorables à cette Zone d’Exclusion Antarctique, il a fallu mettre en place des pénalités pour ceux qui malheureusement franchirait ce « mur des glaces »… Ainsi les solitaires du Vendée Globe se sont donnés la possibilité de revenir sur ce point ou plus à l’Ouest afin de réparer leur faute. » Dans le cas contraire, la pénalité définie par le Jury International pourra varier de 24 heures jusqu’à la disqualification. Il en sera de même pour les DST (Dispositif de Séparation du Trafic maritime) au large du cap Finisterre et près des Canaries, ainsi que pour une bande le long de la Ma



#582 Bougnat et Breton

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Posté 23 décembre 2020 - 00:12

Vent arrière n'est pas et de loin l'allure la plus rapide, mais surement  la plus inconfortable et dangereuse pour sancir (cul par dessus tête) . Partir au surf et taper dans la vague ne m'a jamais enthousiasmé. Largue et grand largue( génois grand voile voir spi envoyés) si vent maniable sont les allures les plus rapides et dans ce cas efficacité max des foils.

Pratiquement aussi désagréable que le prés serré  et beaucoup plus difficile à barrer



#583 zone et beu

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Posté 23 décembre 2020 - 07:46

Pratiquement aussi désagréable que le prés serré  et beaucoup plus difficile à barrer

Gare à l'empannage intempestif !!!



#584 Bougnat et Breton

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Gare à l'empannage intempestif !!!

Quand le vent est bien établi ça ne se passe pas mal, c'est beaucoup plus compliqué dans les petits airs !



#585 Ptolémée

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Posté 23 décembre 2020 - 10:23

Thomas Ruyant : "Yannick fait un sans faute"

23 Décembre 2020 - 07h13 • 7056 vues 

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Le Dunkerquois, décalé dans le Nord par rapport à Charlie Dalin et Yannick Bestaven, suis de près la complexité de la météo et croise les doigts pour que l'élastique de se tende pas par devant. Le skipper de LinkedOut reste en embuscade prêt à dégainer à la moindre opportunité !

Dans une bonne phase

" Ça avance un peu plus que ce que je pensais donc c’est plutôt bien. Maintenant la situation reste indécise sur la trajectoire dans les heures et les jours qui viennent. Je suis de près la complexité de la météo en espérant qu’il n’y ait pas de coup d’élastique par devant. Je croise les doigts. Je suis dans une bonne phase où j’ai quand même un petit peu de vent, ça avance sur la route. Je suis allé chercher la bascule près du centre de l’anticyclone, mais il se déplace plus ou moins vite en fonction des modèles et à chaque fois qu’on prend une nouvelle météo, c’est différent. J’essaie de composer avec ce que j’ai, ce n’est pas si facile, on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangé. Il y a des petites excroissances, des zones de molles qui se forment autour, ce n’est pas une bulle bien ronde et bien calée. J’ai un peu plus de vent que les prévisions, je suis content. La question est : « est-ce que l’anticyclone va aller suffisamment vite pour rattraper Yannick ? » (rires).

J’ai choisi d’arrêter de plonger vers le Sud, je pense que Charlie (Dalin) et Yannick avaient intérêt à rester au Sud : moi, je suis allé choper le coin droit du centre de l’anticyclone. J’ai plutôt choisi la bascule que la pression, ce n’est pas si mal. On verra, c’est difficile, j’attends avec impatience les sorties de fichiers dans deux heures pour ajuster ma trajectoire.

Le jeu de la régate pas du record

Le ciel est un peu gris, la mer est plutôt plate, j’ai sorti toute la toile, j’essaie de mettre un peu d’angle pour ne pas ralentir et avancer vers l’Est. Il fait moins froid. Ce sont des conditions soft, on aura ça pendant plusieurs jours ce qui n’est forcément les meilleures conditions pour nos bateaux. On a des carènes qui trainent de l’eau, on a nos râteaux qui trainent un peu dans l’eau. On ne va pas faire des hautes vitesses ! C’est un Vendée Globe lent malgré nos jolis bateaux qui savent aller vite. Depuis la fin de l’Atlantique, on a une météo qui ne nous fait pas avancer vite sur la route, mais c’est une course, ce n’est pas un record, c’est toute la différence. Le jeu, c’est de se placer, d’arriver avant les autres. C’est toujours mieux quand il y a des jolis temps à l’arrivée, mais ce ne sera pas le cas. Je ne suis pas pressé de rentrer tant qu’il y a le confinement et que les bars sont fermés !

Yannick gère parfaitement sa trajectoire

Ce moment peut être un passage à niveau comme il peut y avoir un regroupement. Ce que j’espère, c’est que Yannick ne parte pas devant. Il navigue très, très bien, il fait peu d’erreurs, il sait aller vite avec son bateau, on sent qu’il est à l’aise. Il a confiance en lui, je lui souhaite mais je ne souhaite pas que ça parte par devant même s’il le mérite. Il est à sa place, il a réussi à être opportuniste avec les coups de ralentissement qu’on a eu avec Charlie. Il a su revenir, il a su profiter de nos petites avaries, il gère très bien sa trajectoire et son leadership. Pour le l‘instant, il fait un sans-faute. J’essaie de m’accrocher, je ne vais pas lâcher, je reste en embuscade, j’espère que je ne serais pas trop éloigné de sa position !

Des fêtes en solo

La journée de Noël, j’aurais bien aimé être en famille, mais je l’ai choisi ! J’aurais mes petits loulous et la famille en visio, il y aura quand même un petit air de fête à bord. J’ai un bon repas de prévu, mais ne comptez pas sur moi pour me déguiser en père Noël ! J’ai quelques petits paquets à ouvrir et un bon gueuleton, ce sera très bien comme ça. "

 

 






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