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Vendée Globe 2024-2025 . L'aventure existe encore ..


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1958 réponses à ce sujet

#841 Ptolémée

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Posté 12 janvier 2021 - 15:29

vacation de 14h00

tout ceux de devant sont scotchés dans la pétole 

à suivre ...



#842 thurfin

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Posté 12 janvier 2021 - 16:09

aller mon jeannot, just fait le 



#843 ELSAZOAM

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Posté 12 janvier 2021 - 16:33

C'est toujours un navigateur français qui a gagné le Vendée Globe, ça semble bien parti ôur que ce soit encore le cas ; mais attention à l'Allemand Boris Herrmann qui n'est qu'à 55, 6 nm (102,97 km) du leader Charlie Dalin. Mais bon, il y a quand même 5 navigateurs devant l'Allemand, il faudrait un sacré coup du sort pour les coiffe tous !

 

Question aux spécialistes : le record de l'épreuve détenu par Armel Le Cléa'ch (74 j - 3h 35min 46sec) a t-il des chances d'être battu) ?...  



#844 julien

julien

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Posté 12 janvier 2021 - 16:37

A 15-20 jours de l'arrivée, 9 skippers peuvent l'emporter... :blink:


C'est toujours un navigateur français qui a gagné le Vendée Globe, ça semble bien parti ôur que ce soit encore le cas ; mais attention à l'Allemand Boris Herrmann qui n'est qu'à 55, 6 nm (102,97 km) du leader Charlie Dalin. Mais bon, il y a quand même 5 navigateurs devant l'Allemand, il faudrait un sacré coup du sort pour les coiffe tous !

 

Question aux spécialistes : le record de l'épreuve détenu par Armel Le Cléa'ch (74 j - 3h 35min 46sec) a t-il des chances d'être battu) ?...  

 

non, on devrait être au dessus des 80 jours je pense.


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#845 ELSAZOAM

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Posté 12 janvier 2021 - 16:53

A 15-20 jours de l'arrivée, 9 skippers peuvent l'emporter... :blink:


 

non, on devrait être au dessus des 80 jours je pense.

Merci Julien ! 

Ça me fait dire que Le Cléa'ch a fait une sacrée performance en 2016/17. Il avait battu le record de Gabart de pratiquement 4 jours.



#846 julien

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Posté 12 janvier 2021 - 18:58

Ça me fait dire que Le Cléa'ch a fait une sacrée performance en 2016/17. Il avait battu le record de Gabart de pratiquement 4 jours.

 

ça dépend aussi des conditions de vent.



#847 Ptolémée

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Posté 12 janvier 2021 - 19:09

Jean est à 115 nm , je ne me rappelle plus ce que la direction

de course lui à accordé comme bonif lors du chavirage et de

la récupération de Kevin Escoffier ?



#848 Ptolémée

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Posté 12 janvier 2021 - 19:20

Mer trés difficile pour Isabelle .. :crying: 

Objectif terre pour Isabelle Joschke

12 Janvier 2021 - 17h00 • 6799 vues 

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Après son abandon du Vendée Globe survenu samedi à l’Est des Iles Malouines au large de l’Argentine, et l’abattement bien compréhensible qui en a découlé, Isabelle Joschke et le team MACSF se sont très vite remobilisés. Dans les heures qui ont suivi, une course contre la montre s’est engagée pour assurer la sécurité de la navigatrice obligée de poursuivre sa route dans des conditions de mer très difficiles (5 à 6 mètres de houle, plus de 40 nœuds de vent), conditions rendues encore plus dangereuses par la perte de contrôle de la quille de son IMOCA. 

La nuit de dimanche à lundi a d’ailleurs été très éprouvante : la skipper, qui s’est employée à étanchéifier la voie d’eau apparue à bord, a vécu une grosse frayeur lorsque son bateau est parti au tas et s’est couché sur l’eau. Sa vigilance durant ces dernières 48 heures ainsi que l’assistance technique fournie par son équipe à terre lui ont permis de s’extirper de la dépression australe pour progresser à présent dans une mer plus clémente en direction des côtes brésiliennes. D’ici une douzaine de jours peut-être, Isabelle Joschke devrait accoster dans un port du géant d’Amérique du Sud qui reste encore à déterminer.  

La priorité : garantir la sécurité d’Isabelle 
Le team MACSF dirigé par Alain Gautier n’a pas eu le temps de souffler, ni de s’apitoyer sur le mauvais sort qui a fait voler en éclats les espoirs de sa skipper sur ce tour du monde. Dès l’annonce de son retrait, l’équipe a travaillé d’arrache-pied pour minimiser les risques à bord d’un bateau devenu instable et moins maniable.

« Il a fallu se remobiliser tout de suite pour qu’Isabelle se sente en sécurité et entourée. Par moment, il y a bien un petit sentiment d’impuissance car on est loin d’elle. Cest elle qui se trouve au cœur de laction pour gérer au mieux cette situation. Avec l’équipe à terre, on peut juste lui apporter notre support technique, Florian Giffrain (le boat captain) et moi travaillons sur tous ces aspects. On essaie de penser à tout pour l’aider du mieux possible. Pour le moral, Cécile Poujol lui apporte un soutien permanent et on sait à quel point c’est important. », raconte le team manager Alain Gautier.

De l’assistance sur le routage et sur les réglages 
Depuis la perte de sa quille, Isabelle Joschke est contrainte de naviguer autrement sur son IMOCA qui ne réagit plus de la même manière. L’équipe technique est intervenue pour l’aider à choisir la meilleure route à suivre et déterminer les vitesses les mieux adaptées. Elle bénéficie également de l’aide précieuse de Christian Dumard, consultant météo auprès de la direction de course du Vendée Globe.

« Isabelle a ses routages mais il a été nécessaire de les retravailler par rapport au potentiel du bateau qui s’est considérablement dégradé. Le plus compliqué était de déterminer à quelle vitesse elle peut avancer et suivant quelle force et quelle direction de vent. La question de l’état de la mer constituait aussi un gros problème jusqu’à lundi. C’est tout un ensemble de paramètres qu’il faut essayer de combiner pour lui proposer la meilleure option possible. Pour la vitesse par exemple, il faut réussir à trouver le bon dosage : Isabelle a besoin d’avoir du dynamisme pour pouvoir contrôler le bateau et ne pas se retrouver à la merci des vagues mais même temps on doit faire avancer le bateau sans prendre de risques. Depuis qu’elle n’a plus de quille, elle n’a connu qu’un seul vrac, ce qui est déjà une performance en soi. Sur le coup elle s’est blessée à la main. Au cours des deux derniers jours, elle a su faire preuve d’une grande lucidité. Maintenant la situation s’est améliorée, les risques de retrouver une mer chaotique s’éloignent. Cependant la vigilance doit rester de mise car il faut gérer l’instabilité du vent qui pourrait causer des problèmes », décrypte Alain Gautier. 

Un port de repli probablement au Brésil
Mardi vers 13h heures françaises, Isabelle Joschke se trouvait à 1 750 milles de Salvador de Bahia. D’ici une dizaine de jours, la navigatrice franco-allemande pourrait accoster dans un port brésilien dont le choix n’a pas encore été arrêté. 

« Isabelle va désormais devoir se montrer patiente. Elle traverse en ce moment une zone sans vent. Elle devrait accoster au Brésil plus certainement qu’en Afrique du Sud, même si aujourd’hui la question n’est pas complètement tranchée. Cependant la pointe du continent africain paraît loin et comporte des risques. Le port pourrait être Itajai, Rio de Janeiro ou Salvador de Bahia. L’objectif est qu’elle gagne le nord le plus vite possible pour trouver un flux d’alizés d’Est qui circulent sur la latitude 25-26 Sud. On est en train de mettre en place des solutions d’arrivée pour avoir une équipe prête à l’accueillir. Pour la suite, réparer le bateau sur place pour qu’il revienne en France par la mer ou charger l’IMOCA MACSF sur un cargo, pour l’instant rien n’a encore été décidé mais nous anticipons toutes les solutions pour être le plus efficace possible sur zone », révèle Alain Gautier.

Source team MACSF



#849 Ptolémée

Ptolémée

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Posté 12 janvier 2021 - 19:30

hormis que çà avance pas , la pétole pose un autre problème :
le ravitaillement , la flotte , etc ..
la plupart ont fait le plein pour 80 jours , mais ... :bush:
 
 
 
vent-faible-dans-la-zone-de-transition-c© Charlie Dalin / Apivia 

Et tout recommencer

12 Janvier 2021 - 17h30 • 5398 vues 

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Ce mardi 12 janvier, 65 jours après le coup de canon du 8 novembre dernier devant Les Sables d’Olonne, c’est un nouveau départ auquel se livrent les cinq premiers IMOCA. Dalin, Seguin, Bestaven, Ruyant et Burton ne sont séparés que de 25 milles et vont devoir composer avec l’instabilité météorologique jusqu’à Recife, la corne du Brésil, pour enfin cavaler dans des alizés de Sud-Est stables et vigoureux. En attendant, les skippers s’activent aux réglages, cherchent la bonne risée, observent les grains dans une moiteur étouffante. Du gagne-petit énergivore ! 

Encore 24h de vent instable
« La route est toute droite vers le Nord mais pas claire. Jusqu’à Recife, les alizés de Nord-Est ne sont pas stables, il y a des bulles avec moins de vent, et des variations en force et en direction. Sur l’eau, il doit y avoir des écarts de pression donc de vitesse entre les bateaux. Pas simple du tout ! » expliquait ce matin Sébastien Josse, consultant météo pour la Direction de Course du Vendée Globe. La longue course en solitaire prend aujourd’hui un autre visage, celui d’une régate au contact entre cinq IMOCA, si ce n’est neuf en y ajoutant HerrmannDutreuxPedote et Le Cam.

« La position de chassé de Yannick (Bestaven) n’est vraiment pas facile car il doit la tenir. Le pire c’est qu’on risque de revenir sur tout le monde car la zone de vent faible va s’en aller » confiait le 'roi Jean' à la vacation matinale, remonté comme une pendule, teint frais après sa toute première douchette et moral au beau fixe. Les écarts dans ce groupe de tête sont inédits, présage d’arrivées aux Sables d’Olonne en mode rafale. Jean Le Camsoulignait par la même qu’il y a huit ans « Gabart arrivait en Vendée, quand j’étais encore au Cap-Vert en 5eposition. » De quoi en effet remettre les choses en perspective ! Et dire que les neuf premiers se tiennent en 127 milles seulement…

Foilers et bateaux dérive : même combat dans les petits airs
« J’ai un foil bâbord que je n’arrête pas de rentrer et de sortir en fonction des risées et qui j’espère me servira dans les heures et jours à venir » lançait Yannick Bestaven à la vacation de la mi-journée. Les appendices de Maître CoQ IV sont en effet dans leur intégrité, comme ceux de Bureau Vallée 2, ce qui n’est pas le cas de LinkedOut ni d’Apivia.

A moins que Charlie Dalin ne ressorte l’arme fatale le temps de quelques heures pour reprendre au bon moment l’avantage ? Ce sera bien difficile de le savoir sauf à regarder les vitesses sur la cartographie. Toujours est-il que si dans les alizés puissants, l’avantage des ailes porteuses est indéniable, en-dessous de 15 nœuds de vent, le différentiel est minime. Les bateaux à dérives vont donc jouer cartes sur tables jusqu’à Récife… 

Naviguer souple et faire le dos rond
La flotte s’étire sur moins de 7 000 milles ce mardi, et désormais dix-sept monocoques IMOCA naviguent en Atlantique Sud depuis que Pip Hare a doublé le cap Horn la nuit dernière. Deux concurrents se font encore secouer : Romain Attanasio (Pure-Best Western) au large de Montevideo et Alexia Barrier (TSE-4myplanet) à 800 milles dans l’Ouest du point Nemo. Des conditions toniques sur mer chaotique pour Romain qui n’en a que pour quelques heures encore, du vent fort et des vagues de plus six mètres pour Alexia qui mange son pain noir depuis plus de 24h au milieu d’une dépression en provenance de l’Antarctique. Du côté du cap Horn, les prochains à prendre la porte de l’Atlantique seront Stéphane Le Diraison (Time for Oceans) et l’Espagnol Didac Costa (One planet One ocean). Les deux hommes crieront un bon coup pour fêter leur victoire sur un Pacifique rude demain midi !

La rédaction du Vendée Globe / Olivia Maincent



#850 Bougnat et Breton

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Posté 12 janvier 2021 - 19:55

C'est toujours un navigateur français qui a gagné le Vendée Globe, ça semble bien parti ôur que ce soit encore le cas ; mais attention à l'Allemand Boris Herrmann qui n'est qu'à 55, 6 nm (102,97 km) du leader Charlie Dalin. Mais bon, il y a quand même 5 navigateurs devant l'Allemand, il faudrait un sacré coup du sort pour les coiffe tous !

 

Question aux spécialistes : le record de l'épreuve détenu par Armel Le Cléa'ch (74 j - 3h 35min 46sec) a t-il des chances d'être battu) ?...  

Non, absolument aucune chance, mais ça ne veut strictement rien dire c'est juste un truc pour faire mouiller la culotte des médias .

 

Comme pour toute course de bateaux le seul vainqueur et le seul qui permet d'aller vite ou pas c'est signore météo :rolleyes:



#851 julien

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Posté 12 janvier 2021 - 19:58

Jean est à 115 nm , je ne me rappelle plus ce que la direction

de course lui à accordé comme bonif lors du chavirage et de

la récupération de Kevin Escoffier ?

 

16h30 pour Le Cam



#852 Ptolémée

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Posté 12 janvier 2021 - 23:14

pip-hare-confirme-sa-tres-belle-course-c© Pip Hare / Medallia 
Pip Hare : " Les caps sont nommés à l'envers " 

12 Janvier 2021 - 12h14 • 14367 vues 

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Dans un mot du bord envoyé ce matin, Pip Hare  (Medallia) revient sur les ennuis auxquels elle fait face ces derniers jours, appaisés par le passage du cap Horn

" C’est bon, c’est fait, j’ai passé le cap Horn. C’était une expérience merveilleuse, j’étais assez proche pour le voir, prendre des photos et parler avec le gardien du phare et sa femme. Cependant je ne devais aller qu’à 4 noeuds donc j’ai eu le temps de faire la touriste ! 

Hier, c'était un de ces tests de Vendée. C'est une journée qui m'a fait craquer dès le début, une journée qui a commencé pleine de promesses comme le jour où je passerais le cap Horn, mais qui est rapidement tombée dans quelque chose qui frise le désespoir ou pire.

La brise était instable toute la journée, le ciel plein de grains et d'accalmies. Je n'avais pas la bonne vitesse pour rester dans la brise constante et je suis donc lentement retombée dans la brise plus faible, ce qui était suffisant pour me frustrer. J’étais également confrontée à des problèmes plus importants. En effet, j'ai eu une fuite sur mon palier de gouvernail que j'ai donc changé. Malheureusement, ça s'est aggravé hier, me forcant à écoper 40 litres d'eau qui s'écoulaient d'un bord à l'autre du bateau, rendant impossible l'utilisation d'une pompe de cale.

Je pense qu'un des joints du palier a dû tomber lorsque j'ai changé le gouvernail et que l'eau peut donc arriver à l'arrière du bateau. Toute la journée, j'ai donc fait des allers-retours avec un seau, en essayant de déterminer si la fuite était stable ou si elle s'aggravait. A chaque fois, j'inspectais tout afin de trouver l'origine de la fuite.

Pour couronner le tout, lors d'une de mes expéditions à l'arrière du bateau, j'ai oublié la télécommande du pilote et un grain est arrivé sur nous. Je me suis dépêchée de sortir par l'arrière, mais c'est un tout petit trou qui nécessite une certaine contorsion pour passer. La plupart des membres de mon équipe n'arrive pas à y passer. Je suis arrivée trop tard et Medallia est parti au tas. J'ai été projetée à l'arrière du bateau, puis j'ai dû sortir de l'écoutille pour aller dans le cockpit avec le bateau coincé sur le côté, la grand-voile contre le pataras, le code zéro battant et enroulé autour de l'étai. 

Il m'a fallu deux heures pour régler le problème. Heureusement, rien n'a été endommagé et j'ai pu descendre le code zéro relativement facilement. Le temps que je remette le bateau sur pieds, le compartiment arrière était à nouveau plein d'eau. C'est comme si quelqu'un vous faisait sans cesse tomber. Chaque fois que vous vous levez, un nouveau coup arrive. J'ai été durement frappée aujourd'hui.

Sur le moment, je me sens misérable. Les problèmes se superposent les uns aux autres. Mais il n'y a qu'un seul moyen de s'en sortir et c'est d'aller de l'avant avec une énergie positive, en affrontant un problème à la fois. J'ai navigué sur Medallia de manière assez conservatrice, pour ne pas mettre de pression sur le gouvernail et me faciliter la vie pendant les réparations. Puis, après avoir consulté Joff Brown (directeur technique) et après avoir fait beaucoup d'écopages, j'ai fait une réparation temporaire plus grande et plus robuste pour empêcher l'eau de pénétrer à l'arrière du bateau. Lorsque les conditions le permettront, je gérerai ça de manière plus durable. 

Naviguer près du cap Horn après cette terrible journée était le remontant dont j'avais besoin. Cela m'a fait sourire malgré mon épuisement et ma déception, cela m'a rappelé ce que j'ai accompli jusqu'à présent dans cette course. C'était incroyable de le voir de près et je me souviendrai de cette vision pour le reste de mes jours. Pour moi, les caps sont nommés à l'envers, car celui-ci m'a apporté de l'espoir. " 

Pip Hare / Medallia 

 



#853 Bougnat et Breton

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Posté 12 janvier 2021 - 23:37

 

16h30 pour Le Cam

Ce qui est impossible à traduire en distance puisque ça peut être beaucoup au largue avec 40 noeuds de vent et 3 fois rien au prés dans la molle.

 

Donc la valorisation en miles se fera uniquement dans le dernier système météo



#854 superelvis

superelvis

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Posté 13 janvier 2021 - 00:00

Sachant que Besthaven a 8 ou 10 h je crois

#855 Bad Zé

Bad Zé

    Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass

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Posté 13 janvier 2021 - 00:07

Ça va se jouer sur des détails. Faut prendre les vagues les unes après les autres.
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