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Vendée Globe 2024-2025 . L'aventure existe encore ..


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#901 Silhouette

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Posté 16 janvier 2021 - 20:39

ça a l'air de se stabiliser. Mais pour la météo au pire il serait assisté à distance non ? Bon en tous cas il a rien dit de tel dans son interview à Canal tout à l'heure.

A priori il faut etre tres precis dans ces systemes au large du bresil, ou il faut constamment corriger pour bien se placer par rapport a des structure qui sont assez petites, donc pas sur qu'a distance il puisse le faire (en gros c'est pas des options sur plusieurs jours, plutot des corrections constantes, si j'ai bien compris). 

 

Apres il avait 400nm d'avance, puis plus rien, puis decroche a ~ 20 - 30 nm, puis 50, puis 100, maintenant 130  :crying: Et ses moyennes sur 24h sont ~ 1 noeud en dessous des 3 de devant, ce qui me rend perplexe.



#902 Ptolémée

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Posté 16 janvier 2021 - 20:43

A priori il faut etre tres precis dans ces systemes au large du bresil, ou il faut constamment corriger pour bien se placer par rapport a des structure qui sont assez petites, donc pas sur qu'a distance il puisse le faire (en gros c'est pas des options sur plusieurs jours, plutot des corrections constantes, si j'ai bien compris). 

 

Apres il avait 400nm d'avance, puis plus rien, puis decroche a ~ 20 - 30 nm, puis 50, puis 100, maintenant 130  :crying: Et ses moyennes sur 24h sont ~ 1 noeud en dessous des 3 de devant, ce qui me rend perplexe.

 

j'ai aucune explication 

maintenant c'est l'interessé qui peut éventuellement en donner 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Jean le Cam à la vidéo :

15h45 En direct du bord Jean Le Cam : " On est dans la meilleure position qui soit "    



#903 Ptolémée

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Posté 16 janvier 2021 - 23:18

nuages-du-pot-au-noir-c-1600-660.jpg© /DR 
Plein pot !

16 Janvier 2021 - 19h48 • 6800 vues 

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Dès ce samedi soir, les leaders du neuvième Vendée Globe vont de nouveau affronter les humeurs du pot au noir, cette zone équatoriale qui s’étend en cône depuis l’Afrique jusqu’au Nord du Brésil. Charlie Dalin devrait être le premier impacté avec Louis Burton, mais il semble que les avis divergent au sein du groupe de tête sur le point d’entrée le plus favorable en venant du Sud…

De fait, la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT), dénommée Pot-au-Noir par les navigateurs, est un lieu météorologique extrêmement variable tant dans son extension Est-Ouest que dans sa largeur Nord-Sud. Cette « bande » située en général entre le 8° et le 1° Nord, se caractérise par son alternance de calmes et de grains violents, par sa couverture nuageuse et son fort taux d’humidité, particulièrement du côté de l’Afrique.

Certains disent que cette zone a hérité son nom de la jarre (le pot au noir) qui, dans les maisons capverdiennes, servait à recevoir les détritus de toute nature. D’autres laissent entendre que les négriers passaient par-dessus bord les esclaves malades pour éviter la propagation dans des espaces extrêmement confinés. Car dans les temps anciens, les navires n’avaient pas le potentiel des voiliers actuels et avaient bien des difficultés à manœuvrer rapidement et surtout à remonter contre le vent. Ils pouvaient passer des semaines entières, englués dans cette zone au point qu’ils devaient parfois se débarrasser des animaux du bord qui devenaient fous…

D’ailleurs les Britanniques dénomment les régions tropicales « Horse Latitude » semble-t-il parce que les capitaines des navires bloqués par les calmes pendant de longues journées sous un soleil de plomb, se débarrassaient des chevaux qui consommaient beaucoup trop d’eau douce. Souvent dans le Pot-au-Noir, le scorbut commençait à décimer les équipages : manque de vivres frais, déficit en vitamines C, cette maladie a ainsi emporté les deux tiers des hommes de Vasco de Gama pendant son voyage vers les Indes en 1497-1498. Et pour les marins anglo-saxons, les « doldrums » (littéralement « dépression », « mélancolie ») étaient synonymes de fatigue extrême car pour se dégager de ces calmes prolongés, les équipages devaient tirer avec leurs chaloupes (à la rame !) les imposants bâtiments de Sa Majesté…

Des pots de tout format !  

Des pots, il y en a de toutes sortes : des grands, des maigres, des ballonnés, en cône, en poire, en tâche, en méduse tentaculaire, en ruban… Bref, sans vouloir tourner autour du pot, disons que cette bande nuageuse possède l’art de changer de forme et de fond. En fait, ce phénomène météorologique n’est que la conséquence d’un affrontement entre les alizés de l’hémisphère Nord et les alizés de l’hémisphère Sud, les premiers soufflant du Nord-Est en lien avec l’anticyclone des Açores, les seconds du Sud-Est en raison de l’anticyclone de Sainte-Hélène.

En sus, la proximité de l’équateur fait monter les températures de l’eau (27° à 29° C) et de l’air (35° à 40° C), générant une très forte évaporation et donc un taux d’humidité proche de 100%. Et qui dit vapeur d’eau, dit nuage… L’air chaud monte et plus il est haut, plus il se refroidit et les gouttelettes se transforment en pluie. Et le Pot est couvert !

L’improbable pot cible…

Et comme en plus, les anticyclones du Nord et du Sud « respirent » et que les nuages cumuliformes se déplacent et se régénèrent en permanence, ça bouge beaucoup dans le Landerneau équatorial ! Le Pot-au-Noir se métamorphose continuellement : difficile donc pour les navigateurs de prévoir quelle est son extension et sa densité avant de l’aborder. Mais quelques principes simples indiquent qu’il est toujours plus étroit vers l’Ouest après le 30° Ouest et plus long à traverser du côté du 20° Ouest et le long des côtes africaines.
 
Il faut donc cibler son entrée dans le Pot pour concilier veine de vent favorable et trajectoire pas trop décalée dans l’Ouest, car après la ZCIT en remontant du Sud, ce sont des brises de secteur Nord-Est, donc au vent de travers (80°-90°) voire au débridé (60°), qui tendent à déporter les bateaux vers les côtes antillaises. Ainsi le meilleur « tunnel » pour traverser ce relief météorologique accidenté semble se situer entre le 29° et le 34° Ouest en remontant du cap Horn.

Le Pot-au-Noir est en fait plus actif lorsque les alizés (du Nord et du Sud) sont forts, et plus étendu lorsque la température de l’eau est élevée : elle atteint parfois au large de la Guinée-Bissau, 28° à 30° Celsius ! Cette chaleur de la mer provoque une très forte évaporation, donc la création de cumulonimbus qui peuvent s’étendre en altitude jusqu’à plus de 12 000 mètres…

Sous ces nuages, la turbulence est très forte et les courants verticaux peuvent atteindre 15 à 30 m/s avec de fortes décharges électriques ; la visibilité est réduite, les pluies sont diluviennes, les rafales de vents violentes. Il peut même y avoir des trombes (colonne nuageuse se prolongeant jusqu’à la surface de la mer qui accompagne un tourbillon formé en dessous d’un cumulonimbus), des éclairs et du tonnerre, des feux de Saint-Elme (décharge électrique plus ou moins continue d’intensité modérée). Le Pot-au-Noir est aussi la zone de genèse des dépressions tropicales qui peuvent se transformer, en se déplaçant vers l’Ouest, en cyclones…

Pot à terre, pot d’enfer !

Dans le ciel, le Pot n’est pas toujours joli à voir, surtout dans le noir : des éclairs, du tonnerre, des pluies qui crépitent sur le pont, un horizon plombé, des variations de température importantes sous les grains (on passe de 40° à 25° sous les averses), des nuages blancs, gris, anthracites, noirs, parfois roses avec un rayon vert lorsque le soleil tombe dans les bras de Morphée… Les vents n’en font souvent qu’à leur tête, particulièrement des côtes africaines au 30° Ouest, variant constamment en force et direction, passant de 0 à 35 nœuds en quelques secondes au passage d’un grain.

Le Pot-au-Noir s’aperçoit de très loin : à 100 milles (180 km), les marins voient déjà de grosses masses nuageuses au-dessus de l’horizon… Il se positionne en général entre le 8°N et le 1°N partant de la côte africaine jusque parfois au 35° Ouest en se rétrécissant. Mais le pire avec le Pot-au-Noir, c’est qu’il reste imprévisible. Il s'étire, s'allonge, se rétracte ou grossit sans crier gare : le marin sait quand il commence à y entrer mais plus difficilement quand il va en sortir. Il peut durer quelques heures ou quelques jours !

Pour ce deuxième passage lors de ce neuvième Vendée Globe, cette fois du Sud vers le Nord, les solitaires vont devoir aborder un Pot-au-Noir relativement peu actif et peu étendu après le 30° Ouest. D’après les images satellitaires, il commencerait à se faire sentir autour du 1° Nord avec un alizé mollissant à une dizaine de nœuds, et il serait déjà dans le tableau arrière dès le 3° 30’ Nord : les leaders devraient donc n’y ralentir qu’une demi-journée à une journée… Si tout se passe bien !

 


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#904 Ptolémée

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Posté 17 janvier 2021 - 09:18

en-october-09-2020-french-skipper-c-1600© Stéphane Maillard / Bureau Vallée 
De la légèreté de l’air

17 Janvier 2021 - 06h51 • 4114 vues 

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L’équateur a souri au Malouin Louis Burton qui est de nouveau dans l’hémisphère Nord depuis samedi soir, avec une heure d’avance sur Charlie Dalin ! Ce dimanche matin, déjà cinq solitaires ont franchi la ligne de démarcation alors que Damien Seguin butait sur un mauvais nuage à quelques encablures de l’équateur : le pot au noir s’est décalé vers l’Ouest et les leaders ont préféré le 33°30 Ouest pour « monter » vers les Açores…

La lutte finale pourrait donc se jouer au large de l’archipel du Cap-Vert ! Et l’ouvreur est devenu le chassé, celui qui montre où il ne faut pas aller, celui qu’on évite, qu’on contourne, qu’on oblitère. Car en général, c’est par devant que le vent joue les filles de l’air. En pleine nuit atlantique, malheureusement, car les ténèbres sont devenues aussi noires que le tunnel dans lequel s’est engouffré le pack de tête. Il n’y a qu’un tout petit gramme de lune. Le satellite terrestre offrait en effet sa face cachée il y a quatre jours… Et on ne peut pas dire que le miroir astral darde ses rayons nocturnes : il faudra attendre l’arrivée aux Sables d’Olonne pour que le ciel s’illumine d’une pleine Lune, le 28 janvier prochain !

Alors qu’y a-t-il donc au large de Mindelo de si terrible pour que les navigateurs s’enquièrent de moult fichiers météo et de nombre d’images satellite ? Un trou, une bulle, une cellule, un marasme, un gouffre de néant ? Non : seulement un pot au noir… Dont les isobares (1 010 hPa) virevoltent entre les côtes africaines et le continent sud-américain quand celui-ci exhale ses bouffées de chaleurs équatoriales, tels des « pschitt » qui dégazent pluies tenaces et zéphyrs éphémères. Il peut donc y avoir quelques brises évanescentes ou quelques souffles iconoclastes, mais il y a surtout de quoi perdre sa « bravitude » !  

Où trouver une sortie de secours ?

Déjà que la remontée du cap Horn au Brésil fut plus que laborieuse, voire pénible, déjà que la pression des chasseurs s’était délitée au passage de l’île des États pour revenir comme un boomerang au Cabo Frio, déjà que les fumées de la Terre de Feu s’étaient dissipées dans les effluves malines des Malouines, déjà que la trace vers les frimas vendéens se dessinait derrière un horizon rendu plus radieux, déjà que les polaires et autres bonnets de laine faisaient place à un T-shirt et un bob pour parer aux chaleurs tropicales, déjà que la barbe conservée pour se protéger des froidures antarctiques avait rejoint les abysses atlantiques, voilà que le scénario longuement construit au fil de trois océans s’écroulait comme un château de cartes… La compression des trajectoires entraînait la dépression mentale quand la pression éolienne fit défaut.

Or on sait les solitaires droits dans leurs bottes, spirituellement résistants, intellectuellement constants, mentalement inébranlables, mais lorsque les milles s’envolent comme les plumes d’un édredon percé, le doute s’insinue tel un ténia dans les intestins, grignotant les ressources, avalant les certitudes, grattant les solutions pour n’en extraire qu’un problème : que faire ? Surtout que ce « haricot dépressionnaire » n’est qu’un premier piège ! Les cellules ont l’art de la scissiparité… La bulle peut imploser en de multiples morceaux comme les pièces d’un puzzle en cours d’élaboration : les basses pressions équatoriales aspirent à happer ce résidu africain avant le grand brassage atlantique.

Dans le ventre mou d’un pot aux contours flous

Tout irait bien dans le meilleur des mondes si les solitaires savaient dans quelle sauce ils vont manger leur lyophilisé ! Car non seulement se nourrir devient un cauchemar, mais en sus, la voie est loin d’être tracée pour sortir de ce pot-pourri ! D’ailleurs, y en a-t-il un ? Au regard des vitesses actuelles, difficile de se faire une idée précise de la situation du côté de l’équateur : certains comme Damien Seguin (Groupe APICIL), peinaient sous un nuage avant même la ligne de démarcation quand d’autres comme Louis Burton (Bureau Vallée 2) ou Thomas Ruyant (LinkedOut) filaient respectivement à 17,5 nœuds et à plus de 20 nœuds à 5h00 ce dimanche !

Et s’il a dû concéder la première place au passage de l’équateur, Charlie Dalin (Apivia) restait encore installé dans le fauteuil du leader : 50 milles plus à l’Est, le Havrais gardait encore la main, mais pour combien de temps ? Car la voie empruntée par Louis Burton, suivi de Boris Herrmann (SeaExplorer-Yacht Club de Monaco) et Thomas Ruyant, sur le 33°50, semble plus dégagée : un degré de longitude de différence pourrait créer le différentiel ! Alors qu’en sera-t-il pour les poursuivants puisque Yannick Bestaven (Maître CoQ IV) a opté pour une voie intermédiaire quand Damien Seguin tamponne déjà dans les prémices d’un pot incertain.

Et derrière aussi, ça va vite ! Tout le monde semble en effet avoir changé son fusil d’épaule quand la grosse masse nuageuse observée ces derniers jours, a tout à coup gonflé en se décalant vers l’Ouest. Giancarlo Pedote (Prysmian Group), Benjamin Dutreux (OMIA-Water Family) et Jean Le Cam (Yes We Cam!) ont enclenché la surmultipliée car ils déboulent à plus de seize nœuds vers le 33° Ouest en observant attentivement ce qu’il se passe devant… Et si le ralentissement est sensible ces prochaines heures, ils ont encore de quoi lofer ou abattre de quelques degrés pour modifier le point d’impact. Surtout que le jour va se lever d’ici quelques heures (avec le décalage horaire, vers 9h00 heure française) : il sera bien plus aisé d’anticiper le mouvement d’un nuage à l’horizon…

Le changement, c’est maintenant !

Pour Maxime Sorel (V and B-Mayenne) qui débordait ce dimanche matin le « coin » brésilien, le moment est favorable à la préparation du sprint final car le solitaire doit regarder devant comment se présente le pot au noir, mais aussi derrière où Armel Tripon (L’Occitane en Provence) ne semble pas encore en situation de le déstabiliser : le Nantais a certes créé l’écart face à Clarisse Crémer (Banque Populaire X), reléguée à 200 milles, mais les alizés d’une quinzaine de nœuds de Sud-Est dont il profite, ne semblent pas le faire « décoller ». Quant à Romain Attanasio (Pure-Best Western), il semble enfin s’extirper des griffes anticycloniques qui enserrent encore Isabelle Joschke (MACSF) quelques dizaines de milles plus au Sud-Est.   

Les alizés, ce sera dans quelques jours seulement pour le reste des solitaires en Atlantique Sud puisque si Jérémie Beyou (Charal) a fait le break face à Arnaud Boissières (La Mie Câline-Artisans Artipôle) et Alan Roura (La Fabrique), il y a encore bien des milles à parcourir en bordure d’un anticyclone, face à des vents de secteur Nord, avant d’atteindre le tropique du Capricorne. Mais c’est du côté des côtes argentines que Stéphane Le Diraison (Time for Oceans) et Didac Costa (One planet One ocean) font une bonne opération avec du vent portant de Sud-Ouest qui propulse aussi le Japonais Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One) : le trio pourrait ainsi recoller au tableau arrière de Pip Hare, engluée au cœur d’une dépression australe qui a volonté à s’échapper vers le Sud… Il y a donc du changement en vue ces prochaines heures !

Enfin ce sera jour de fête pour Miranda Merron (Campagne de France) et Clément Giraud (Compagnie du Lit-Jiliti) qui devraient en finir avec le Pacifique ce dimanche en début d’après-midi : les conditions de navigation sont plutôt favorables du côté du cap Horn avec une vingtaine de nœuds d’Ouest, de quoi raser le « caillou » en plein jour ! Ne reste donc dans les mers du Sud qu’Alexia Barrier (TSE-4mayplanet) et Ari Huusela (STARK) à près de 2 000 milles de la Patagonie alors que Sam Davies (Initiatives Cœur) est aussi sur le dos d’une dépression australe qui doit pousser ce trio pendant plusieurs jours. Et depuis que Sébastien Destremau (merci) a décidé de jeter l’éponge, le Toulonnais fait route contre le vent le long de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, en direction de Christchurch.

Passages à l’équateur (heures frrançaises)
1-Bureau Vallée 2 (Louis Burton) samedi 16 janvier à 20h11' en 69 jours 5 heures 51 minutes
2-Apivia (Charlie Dalin) samedi 16 janvier à 21h11' en 69j 06h 51', soit 59' après le leader
3-Seaexplorer - Yacht Club de Monaco (Boris Herrmann) samedi 16 janvier à 21h49' en 69j 07h 29', soit 1h 37' après le leader et 37' après Apivia
4-LinkedOut (Thomas Ruyant) dimanche 17 janvier à 00h06' en 69j 09h 46', soit 3h 54' après le leader, soit 2h 16' après Seaexplorer-Yacht Club de Monaco
5-Maître Coq IV (Yannick Bestaven) dimanche 17 janvier à 3h36' en 69j 13h 16', soit 7h 24' après le leader, soit 03h 30' après LinkedOut

 



#905 superelvis

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Posté 17 janvier 2021 - 09:27

Jean a accéléré en fin de nuit

#906 Ptolémée

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Posté 17 janvier 2021 - 09:39

tant que le franchissement du pot au noir n'est pas terminé

ce sera du " à toi à moi "

cartographie



#907 superelvis

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Posté 17 janvier 2021 - 09:52

Yes
Les 16h de Jean ça donne combien de miles à disons 12 nm de moyenne ?
Et les 10 Bestaven et les 6 dhermann ?

#908 Ptolémée

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Posté 17 janvier 2021 - 10:20

Voile - Vendée Globe : six bateaux ont franchi l’équateur, Dalin reprend le pouvoir



#909 Ptolémée

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Posté 17 janvier 2021 - 13:28

Jean le Cam le plus rapide sur 24h : 403nm

allez Jean ! 



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Posté 17 janvier 2021 - 13:48

Charlie et Louis dans un mouchoir....

 

75 noeuds marins entre les deux bateaux mais seulement 3,2 nm par rapport à la ligne d'arrivée

 

https://www.vendeeglobe.org/fr/cartographie 



#911 Ptolémée

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Posté 17 janvier 2021 - 13:52

Charlie et Louis dans un mouchoir....

 

75 noeuds marins entre les deux bateaux mais seulement 3,2 nm par rapport à la ligne d'arrivée

 

https://www.vendeeglobe.org/fr/cartographie 

 

merci pour l'info 

ton lien ne fonctionne pas , tu devrais poster sur le lien direct cartographie ... :flowers:



#912 Ptolémée

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Posté 17 janvier 2021 - 16:18

Giancarlo Pedote : « J’ai découvert beaucoup de choses sur moi-même »

17 Janvier 2021 - 13h53 • 2317 vues 

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Joint en direct durant le Vendée Live de ce midi, Giancarlo Pedote (Prysmian Group), le marin diplômé de philosophie, s'est livré sur l'expérience de son premier tour du monde.

À propos de ses foils

« J’ai les plus petits foils de la flotte, alors forcément, je « décolle » plus tard par rapport aux autres. Mais bon, c’est mon premier Vendée Globe, c’est mon premier tour du monde, donc je pense que c’est très très bien comme ça ! Après cette course, je pourrai réfléchir éventuellement à améliorer le bateau.

Le Vendée Globe : une introspection

J’ai découvert beaucoup de choses sur moi-même. J’ai compris qu’à terre, on a beaucoup de choses pour être heureux. Le fait de se confiner dans un bateau pendant une durée importante nous fera apprécier encore plus le retour à terre. Je sais très bien que la situation sanitaire actuelle n’est pas simple, qu’elle ne sera pas simple à l’arrivée et pour les mois à venir. Mais bon, je pense que ma vie est à terre ! Ma famille est à terre, et grâce à cette expérience, je pense que je pourrai profiter encore plus de chaque instant que je vais passer avec elle. Je serai plus dans l’instant présent. »

 



#913 diomedea

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Posté 17 janvier 2021 - 17:23

 

merci pour l'info 

ton lien ne fonctionne pas , tu devrais poster sur le lien direct cartographie ... :flowers:

 

 

merci c'est ce que je fais et je sais pas pourquoi ça me rajoute des caractères à la fin quand je colle sur le forum



#914 Ptolémée

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Posté 17 janvier 2021 - 17:39

 

 

merci c'est ce que je fais et je sais pas pourquoi ça me rajoute des caractères à la fin quand je colle sur le forum

 

lorsque tu as fini d'écrire ton message , essaie de faire un copier/coller directement à

partir d'un de mes messages , et non pas du site VG

on verra bien si ça fonctionne 


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#915 Lavande50

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Posté 17 janvier 2021 - 18:40

Loin d'être aisé le retour sur terre après des jours et des jours en mer... Superbe article de Franceinfo à ce sujet :

"J'ai mis 3 ans à m'en remettre" : quand les skippers rentrés du Vendée Globe plongent dans l'amer"

 


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