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Vendée Globe 2024-2025 . L'aventure existe encore ..


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1973 réponses à ce sujet

#1006 Ptolémée

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Posté 24 janvier 2021 - 09:39

Depuis le Cap Horn , le combat magnifique de Sam !

depuis des années elle se bat ..

total et immense respect  :rolleyes:

 

 

 

Brève Sam Davies au cap Horn, 60 enfants sauvés

Ce samedi 23 janvier à 16h17 TU, Sam Davies a passé le mythique cap Horn. Hors course, la navigatrice continue son tour du monde pour défendre son engagement auprès de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Grâce à l’opération 1 clic = 1 cœur, 60 enfants atteints de malformations cardiaques vont pouvoir être sauvés. L’aventure solidaire de Sam Davies va continuer jusqu’à son arrivée aux Sables d’Olonne. Dans un communiqué envoyé par l’équipe Initiatives-Cœur, la navigatrice livre son analyse de la course : « La bagarre en tête de flotte est magnifique, j’aurais aimé m’y mêler. Je ne sais pas si j’aurais réussi à tenir la cadence. Les marins du groupe de tête n’ont rien lâché depuis le début, ils sont incroyables, inspirants. Je suis impressionnée. »



#1007 Ptolémée

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Posté 24 janvier 2021 - 09:57

Yann Eliès nous livre son analyse  :rolleyes:

 

 

 

 

 

L'oeil de l'expert : Yann Eliès

23 Janvier 2021 - 

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En ce samedi 23 janvier, à quatre jours de l’arrivée, Yann Eliès souligne la difficulté de ce que les marins en lice pour la victoire doivent endurer. Stress, usure, aléas… Le 5e du Vendée Globe 2016-2017 le dit : « Ça va demander du sang-froid, cette histoire... »

  image-c-110-110.jpg
 
2021/01/23 20:03 L'oeil de l'expert : Yann Eliès

Est-ce que tu t’éclates à suivre cette fin de Vendée Globe ?
Yann Eliès : 
« Je m’éclate, oui et non. Je ne suis pas très impartial : je suis à fond derrière Charlie et c’est bien lui que j’aimerais voir arriver en premier. Je souffre forcément avec lui parce que les performances de son bateau ne sont pas à la mesure de ce qu’il est capable de donner. Mais je m’éclate parce qu’à chaque classement, il y a un rebondissement. Ce matin encore, il y a eu le petit empannage de Louis Burton qui soulève les questions : « Est-ce que c’est stratégique ? Est-ce qu’il y a eu un souci technique ? » On va vivre ces quatre derniers jours avec passion, on va essayer de se projeter. C’est génial à suivre pour nous spectateurs, mais si je me mets à la place des marins, ce doit être super difficile de vivre ça après 80 jours de mer.

Ils sont usés, fatigués, et il va falloir se battre comme sur une Solitaire du Figaro.
C’est ça, et la difficulté de l’exercice est de donner autant qu’on donne en général sur une étape de la Solitaire alors qu’ils ont 75 jours de mer dans les pattes, que leurs bateaux ont des soucis, qu’on ne sait pas dans quel état sont les marins. On peut facilement craquer, faire une erreur de manœuvre, une petite erreur stratégique, s’emplafonner un bateau de pêche par manque de moyens de les détecter ou pas inattention… Ce final va être extrêmement difficile pour nos quatre Flamboyants. Ça va demander du sang-froid, cette histoire...

Te rappelles-tu l’état dans lequel tu étais, il y a quatre ans, au même endroit et au même moment de course ?
J’étais aussi pas mal sous pression, avec de l’intensité : j’avais Jean le Cam derrière moi et Jean-Pierre Dick en ligne de mire. Il y avait de l’enjeu sportif, un peu moins que quand on joue la gagne. Et en même temps, j’ai le souvenir d’une forme de plénitude et d’osmose avec la machine et les éléments. Après 75 jours de mer, on ne peut pas être mieux en ligne avec eux. Il y a un côté stressant, de l’enjeu, l’envie d’y arriver, on peut aussi se projeter sur ce que pourrait être notre avenir après le Vendée Globe. Mais je ne pense pas qu’il y ait meilleur moment pour ressentir une osmose si forte avec sa machine. Après tant de jours de mer, on maîtrise.

Au classement de ce samedi 23 janvier, à quatre jours de l’arrivée, il y a 200 milles entre Damien Seguin, 6e, et Charlie Dalin, le leader. Ces eaux, vous les connaissez par cœur. Est-ce que cela vous aide à affiner la stratégie ?   
Etonnamment, cette dernière partie du parcours, on ne la fait pas souvent en course. C’est souvent un convoyage de retour des Antilles ou du Brésil. Ce n’est pas le même cas de figure. Il y a des pièges à éviter dans les Açores, et puis, effectivement, l’entrée dans les dépressions de l’Atlantique nord ne sont jamais évidentes à négocier, parce qu’elles sont toujours plus teigneuses que ce que les modèles prévoient. Je n’ai pas l’impression qu’ils attendent un gros coup de vent, mais ils peuvent se faire piéger par la rudesse des éléments, trois semaines après avoir quitté les mers du Sud. C’est différent aussi parce qu’il va y avoir beaucoup de nuit, contrairement au grand Sud. Ils vont se retrouver dans le noir complet. C’est une fin de parcours rude, parce qu’on croit toucher du doigt l’arrivée, mais les conditions de l’Atlantique Nord et du Gascogne peuvent créer quelques dégâts.

A quatre jours de l’arrivée, pour les six de tête, c’est un retour dans un monde relatif dans lequel chacun évalue sa position en fonction de l’autre, et dans le détail. Combien de temps on passe à regarder la trace de l’adversaire, dans ces conditions ?
Effectivement, depuis que je suis Charlie particulièrement, je sens qu’il est dans sa course. Tout ce qui est parasite autour de la course – ça dépend de chacun – mais moi, j’aurais tendance à tout repousser quand ça vient de l’extérieur : les groupes de messagerie, les demandes d’interviews, les vidéos… La terre est encore demandeuse de savoir, mais je pense qu’ils ont tout intérêt à rester dans leur bulle, le plus concentré possible sur ce qu’il y a à faire, et à ne relever la tête de la colonne de winch qu’une fois passée la ligne d’arrivée. Une des grandes difficultés, à ce moment de la course, c’est de ne pas se projeter sur ce qu’il va se passer après la ligne. Les sollicitations vont être de plus en plus pressantes. Mais cette course est rendue belle par la victoire. Et il faut aller couper la ligne d’arrivée pour espérer la victoire. Cela veut dire que le rythme s’intensifie : manger, dormir, chaque minute au chevet de son bateau compte. Ils entrent dans un tunnel ce n’est plus le Vendée Globe qu’on a connu avec les « clac clac clac » : il faut parer au plus pressé, aller à l’essentiel.

Tu veux dire l’ordinateur quantique - avec deux jambes et deux bras - qui s’appelle Charlie Dalin ne regarde pas tant que ça la position des autres ?
Forcément, si, la tactique entre en ligne de compte, mais tout le monde extérieur à la course ne doit pas les faire dévier de l’objectif qui est de gagner cette course. Les classements, l’analyse des trajectoires ont de l’importance plus que jamais, mais il est important de rester le plus concentré, et dans sa bulle.

Il y a trois marins qui ont des compensations qui leur confèrent une sorte d’avantage aujourd’hui. Est-ce que, dans leurs calculs, dans la gestion de leur effort, dans une manière d’aborder les heures, c’est pris en compte ?
Oui, ça y est. Une fois la dorsale des Açores franchie, et qui a rendu son verdict, on ne peut plus s’empêcher de faire des calculs de distance. Dans les routages que je fais, à chaque fois, je regarde le temps qui s’épare nos marins. Mais le calcul est difficile : 6 heures d’écart, c’est finalement peu, on est encore dans le trait de crayon. Il est impossible de savoir si on va arriver deux, quatre ou six heures avant ou après. On voit dans les trajectoires qu’il y a de la stratégie : Boris sent qu’il a intérêt à sucer la roue et à rester dans le sillage de Charlie puisqu’il a plus de vitesse. Pour Yannick, je ne sais pas si ses problèmes techniques l’ont vraiment pénalisé. Après, Charlie doit se poser pas mal de questions sur le qu’il va pouvoir passer en bâbord amures, dans quelle mer il va pouvoir le faire. Il faut aussi dissocier en stratégie ce qui peut être gagné à aller chercher une bascule, ou à favoriser l’usage de son foil. Les calculs sont multiples et complexes, et c’est pour ça qu’il est difficile de savoir qui va gagner le Vendée Globe. Et je crains qu’il soit nécessaire d’attendre le passage de tous ceux qui sont concernés par la victoire pour savoir qui va vraiment l’emporter ».

 
 


#1008 Ptolémée

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Posté 24 janvier 2021 - 10:22

Les corps sont meurtris , les voiliers ont souffert le martyr 

la tension est extrême 

un final de ouf se prépare ... :blink:



#1009 Ptolémée

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Posté 24 janvier 2021 - 10:37

VENDÉE GLOBE

VENDÉE GLOBE - HERRMANN, 3E ET POTENTIEL VAINQUEUR : «LES COMPENSATIONS AJOUTENT DU PIMENT À CE JEU»

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incroyable tension ... :o

 

 

 

 

Vendée Globe – Herrmann, 3e et potentiel vainqueur : « Les compensations ajoutent du piment à) ce jeu »

 

 

Vendée Globe : Burton repasse en tête

 

 

3e à 35 milles du nouveau leader Louis Burton, l’Allemand pourrait rafler la mise aux Sables d’Olonne mercredi grâce à son bonus d'heures.

 

«Entre les deux modèles météo, les routes ne sont pas pareilles. Avec le modèle européen, des routes passent les Açores plutôt dans l'Ouest et avec le modèle américain ça passe à l'Est. Il y a 200 milles d'écart dans la trajectoire», plantait samedi un Boris Herrmann à la voix douce et visiblement en forme pour tout donner dans le sprint final d'un Vendée Globe complètement fou. L’Allemand (3e, +35 milles) a finalement choisi la route à l’Est, avec Charlie Dalin (2e, +4 milles), Thomas Ruyant (4e, + 90) et Louis Burton (1er). L'audacieux Malouin s’est offert une nouvelle fantaisie en passant plus au nord, entre les îles de San Miguel et Santa Maria, synonyme de première place ce dimanche matin. Yannick Bestaven (5e, +218), lui, tente le coup à l’ouest. «Qui a raison ? On ne sait pas. Celui qui aura la meilleure analyse, le meilleur nez, peut déjà faire un énorme écart avec ces différentes trajectoires», soufflait aussi Herrmman d’un calme olympien en apparence alors que se profilent les 72 heures parmi les plus importantes de sa vie.

 

 
Dalin premier sur la ligne mais battu ?

Car selon les routages, dont ceux du double vainqueur de la Solitaire du Figaro Yoann Richomme qui a livré avec passion et talent ses analyses au plus grand nombre durant tout ce Vendée Globe dans un bel esprit de partage, Boris Herrmann pourrait bien décrocher la timbale aux Sables d’Olonne. Imperturbable leader depuis le passage de l’équateur malgré son foil bâbord abîmé - il va empanner ce dimanche pour pouvoir enfin s'appuyer le tribord dans un flux de sud ouest -, Charlie Dalin (Apivia) arriverait le premier au port, mercredi après-midi. Mais peut-être pas avec assez d’avance pour empêcher l’Allemand de 39 ans de s’imposer, grâce aux 6 heures de bonification accordées par le jury du Vendée Globe pour avoir participé à l’opération de sauvetage de Kevin Escoffier.

Un autre skipper bonifié, Yannick Bestaven (Maître CoQ) dont le matelas contient encore plus de plumes (10h16), pourrait aussi coiffer tout le monde sur le poteau. Ce ne sont, certes, que des théories puisqu’il peut se passer encore beaucoup de choses en mer durant les 1.000 derniers milles jusqu’à l’arrivée, mais cela en dit long sur la folie de cette 9e édition à couper le souffle.

 

«Je ne pense pas beaucoup à la victoire. Je ne le sens pas encore. Je pousse fort et on verra dans 24 ou 48 heures comment les choses évoluent, nous confiait aussi samedi Boris Herrmann, plutôt serein avant d'aller manger une tartiflette. Je ne m'en rends pas compte (que je peux gagner le VG), je me rends compte que je suis en 3e position. Le gagner ? On en reparlera quand je serai premier sur le tracker». Pourtant, l’Allemand pourrait bien triompher sans jamais avoir pris la tête de la course !

 

«Gagner sans être le premier, c'est un peu dommage mais ce sont les règles du jeu»

Boris Herrmann

Une bizarrerie, forcément, alors que Thomas Ruyant a, lui, suggéré des places à égalité plutôt des rétrogradations post-arrivées après que la direction de course joue de la calculatrice. Pour Herrmann, cette remise en cause n'a pas lieu d'être. «Gagner sans être le premier, c'est un peu dommage mais ce sont les règles du jeu. Il faut l'accepter. Yannick Bestaven peut aussi me dépasser avec sa compensation. Il faut être prêt dans la tête à assumer cette situation. C'est normal. On a tous reçu nos compensations. C'était bien réfléchi par le jury, je trouve ça correct et juste. On connait depuis longtemps ces heures (de compensation) et on va faire avec. Je dirais que ça met encore un peu de piment dans ce jeu déjà très épicé». Même les palais les plus délicats y ont pris goût.

 


#1010 Bad Zé

Bad Zé

    Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass

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Posté 24 janvier 2021 - 11:41

Burton se rapproche encore à 18nm en répondant du tac au tac
 
cartographie

Si ça se joue à quelques dizaines de minutes près, lui il pourra avoir les boules de sa ligne de départ coupée quelques secondes avant le top. Prendre 5 heures pour une connerie comme ça alors que la sanction pourrait juste consister à repasser la ligne. Je comprends le souci de clarifier la ligne de départ mais 5 heures pour ça c'est invraisemblable.

#1011 superelvis

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Posté 24 janvier 2021 - 12:19

Burton est passé devant
Les 2 premiers volent à 18 nds

#1012 Ptolémée

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Posté 24 janvier 2021 - 12:59

une carte des vents compliquée 


Boris Herrmann : « Trois jours seulement...»

24 Janvier 2021 - 11h41 • 2824 vues 

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Boris Herrmann (Seaexplorer - Yacht Club de Monaco) a envoyé un message du bord ce matin.

« C’était assez instable hier soir, j’avais jusqu’à 29 nœuds, j'ai pris un deuxième ris. Comme toujours, une fois que j’ai terminé et que tout était nickel à bord, le vent est tombé. J'ai attendu, j'ai hésité un peu et comme le vent est vraiment tombé, j’ai enlevé mon deuxième ris. C'était le seul véritable événement de la nuit. Je joue beaucoup avec le pilote. L'état de la mer est ok, j'en suis content. C'est l'une des raisons pour lesquelles je vais un peu plus à l'Est. Il serait tentant de continuer encore comme ça parce que ce long bord est vraiment agréable, mais il va bientôt falloir empanner. Thomas (Ruyant) a déjà empanné, je garde un œil là-dessus. Yannick a empanné hier et a ouvert le jeu. Ce sera un gros levier et c’est intéressant, c'est sûr, surtout avec son bonus de dix heures.

Tout va bien ici. Le soleil vient de se lever, les nuits sont incroyablement longues, elles durent entre 13 et 14 heures. D'une certaine manière, cela aide un peu à dormir, mais c'est aussi étrange. C'est agréable dans le Sud quand il fait toujours jour. Le programme à suivre, c’est d'empanner, puis d'assécher la cale à l'arrière où j'ai un tout petit peu d'eau qui arrive du système de direction. Ce n’est vraiment pas grand-chose mais avec le temps, ça s'accumule. Je n'ai plus d'éponge, elle s’est désintégrée. Je vais utiliser un tee-shirt, il ne faut pas que l'eau s'infiltre dans l'électronique. Tout va bien à bord, je me sens bien et je regarde vers l'avant. Trois jours, trois jours seulement... L'ETA est toujours la même. »

 



#1013 Ptolémée

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Posté 24 janvier 2021 - 16:30

C'est le moment de choisir un cap pour la gagne , et il y en à pour tous les gouts !

Charlie tente un coup en prenant plein EST 

Louis Burton reste sur OUEST avec Boris Herrmann et Thomas Ruyan dans son sillage

Yannick Bestaven lui c'est plein NORD 

et ça va bouger sans cesse ...

cartographie

 

 

 

 

 

 

 


La ruée vers l'or 

24 Janvier 2021 - 15h08 • 1979 vues 

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En tête de flotte à 15 h ce dimanche, deux stratégies se distinguent pour bénéficier au mieux d’un flux de Sud-Ouest. L’une vers l’Ouest (Louis Burton-Charlie Dalin-Boris Herrmann), l’autre vers le Nord dans le sillage de Yannick Bestaven et de Damien Seguin. Et impossible pour l’instant de savoir qui en tirera un avantage décisif ! Loin du ‘rush final’, Romain Attanasio est englué dans le pot-au-noir, Clément Giraud et Miranda Merron organisent leur course à eux et Alexia Barrier s’apprête à passer le cap Horn.  

Un objectif, deux stratégies 

Sur la route finale vers les Sables d’Olonne, le groupe de tête est en train de se disloquer. Deux stratégies se dessinent pour bénéficier au mieux des vents de Sud-Ouest engendrés par une forte dépression. La première, l’option choisie par le trio de tête Burton-Dalin-Herrmann, consiste à filer vers l’Ouest au maximum avant « une grosse bascule » dixit Dalin pour longer les côtes espagnoles. « Ça va me permettre de m’appuyer sur mon foil tribord et de retrouver des performances dignes de mon bateau », explique le skipper d’APIVIA, qui devrait empanner en fin de journée. De façon plus anecdotique – ou précaire – Louis Burton a repris le leadership au classement ce matin.

Derrière, certains ont opté pour une route plus longue au Nord afin de bénéficier ensuite du flux de Sud-Ouest. Yannick Bestaven (Maître CoQ IV) fut le premier à avoir ce choix-là. « Autant prendre cette option que de suivre le troupeau », a-t-il fait savoir à son équipe. « Yannick a profité de la bascule pour se positionner plus rapidement dans le flux de Sud-Ouest, constate Christian Dumard, le météorologue du Vendée Globe. Il accepte de perdre un peu de distance pour en regagner par la suite ». « S’il trouve de belles conditions, on ne pourra rien faire », confirme Boris Herrmann, invité du Vendée Live. Damien Seguin a également suivi la même option que Maître Coq IV et Thomas Ruyant, qui a également empanné en milieu de journée, lui a aussi emboité le pas. Quelle sera la stratégie la plus payante ?

Damien Seguin, capitaine courage ! 

apicil-vg-bi-jlc-5376-r-360-360.jpgDepuis plusieurs jours, le skipper de Groupe APICIL avait décidé de moins communiquer et de se focaliser davantage sur sa course. Actuel 7e, il avait réussi à contourner l’anticyclone des Açores avec une trajectoire très ‘propre’ avant de mettre le cap vers le Nord. Ce matin, malgré une connexion délicate, il appréciait sa position : « Personne n’imaginait un bateau à dérives droites à cette position ». D’autant que rien ne lui a été épargné. Le champion paralympique a ainsi confié qu’il n’avait plus certaines voiles de portant depuis… L’entrée du Pacifique ! « J’essaye de me débrouiller comme je peux. Ça fait un mois que ça dure ! » Dans le rush final, son objectif est de prendre la 6e place, devant Giancarlo Pedote. Et il est prêt à tout donner pour y parvenir.

Romain Attanasio et les affres du pot-au-noir

Certains l’ont traversé sans difficulté il y a quelques jours (Armel Tripon), d’autres y ont perdu des illusions et des courses (Jérémie Beyou à la Transat Jacques Vabre 2019). Le pot-au-noir offre tout sauf des certitudes et il a cette incroyable faculté de rendre impuissant. Que dire à un skipper qui s’emploie pour avancer et qui reste bloqué, englué dans la pétole ? La question, Romain Attanasio se la pose fortement ces dernières heures. Et pour cause : il affichait seulement 3 nœuds de moyenne dans les dernières 24 heures ! « Allez Neptune, donne-moi du vent, il est horrible ce pot-au-noir », implorait le skipper de PURE-Best Western Hotels & Resort.

Au cœur de « l’Atlantique Reaching Cup »

À bord des bateaux, ça cogite et ça ne manque pas d’idées. La meilleure illustration, c’est Clément Giraud qui l’a offerte ce matin : « avec Miranda Mirron et peut-être Manuel Cousin, on participe à une nouvelle régate. Ça s’appelle l’Atlantique Reaching Cup. Elle part des Falkland ou des Malouines et sera jusqu’au pot-au-noir. Le programme d’ici là ? C’est reaching, reaching, reaching et ça va vite ! » Hier, Compagnie du lit – Jiliti avait dû affronter des rafales à 47 nœuds et il progressait à une vingtaine de nœuds ce dimanche matin. 

 


#1014 le nougatier

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Posté 24 janvier 2021 - 17:19

 

C'est le moment de choisir un cap pour la gagne , et il y en à pour tous les gouts !

Charlie tente un coup en prenant plein EST 

Louis Burton reste sur OUEST avec Boris Herrmann et Thomas Ruyan dans son sillage

Yannick Bestaven lui c'est plein NORD 

et ça va bouger sans cesse ...

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La ruée vers l'or 

24 Janvier 2021 - 15h08 • 1979 vues 

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En tête de flotte à 15 h ce dimanche, deux stratégies se distinguent pour bénéficier au mieux d’un flux de Sud-Ouest. L’une vers l’Ouest (Louis Burton-Charlie Dalin-Boris Herrmann), l’autre vers le Nord dans le sillage de Yannick Bestaven et de Damien Seguin. Et impossible pour l’instant de savoir qui en tirera un avantage décisif ! Loin du ‘rush final’, Romain Attanasio est englué dans le pot-au-noir, Clément Giraud et Miranda Merron organisent leur course à eux et Alexia Barrier s’apprête à passer le cap Horn.  

Un objectif, deux stratégies 

Sur la route finale vers les Sables d’Olonne, le groupe de tête est en train de se disloquer. Deux stratégies se dessinent pour bénéficier au mieux des vents de Sud-Ouest engendrés par une forte dépression. La première, l’option choisie par le trio de tête Burton-Dalin-Herrmann, consiste à filer vers l’Ouest au maximum avant « une grosse bascule » dixit Dalin pour longer les côtes espagnoles. « Ça va me permettre de m’appuyer sur mon foil tribord et de retrouver des performances dignes de mon bateau », explique le skipper d’APIVIA, qui devrait empanner en fin de journée. De façon plus anecdotique – ou précaire – Louis Burton a repris le leadership au classement ce matin.

Derrière, certains ont opté pour une route plus longue au Nord afin de bénéficier ensuite du flux de Sud-Ouest. Yannick Bestaven (Maître CoQ IV) fut le premier à avoir ce choix-là. « Autant prendre cette option que de suivre le troupeau », a-t-il fait savoir à son équipe. « Yannick a profité de la bascule pour se positionner plus rapidement dans le flux de Sud-Ouest, constate Christian Dumard, le météorologue du Vendée Globe. Il accepte de perdre un peu de distance pour en regagner par la suite ». « S’il trouve de belles conditions, on ne pourra rien faire », confirme Boris Herrmann, invité du Vendée Live. Damien Seguin a également suivi la même option que Maître Coq IV et Thomas Ruyant, qui a également empanné en milieu de journée, lui a aussi emboité le pas. Quelle sera la stratégie la plus payante ?

Damien Seguin, capitaine courage ! 

apicil-vg-bi-jlc-5376-r-360-360.jpgDepuis plusieurs jours, le skipper de Groupe APICIL avait décidé de moins communiquer et de se focaliser davantage sur sa course. Actuel 7e, il avait réussi à contourner l’anticyclone des Açores avec une trajectoire très ‘propre’ avant de mettre le cap vers le Nord. Ce matin, malgré une connexion délicate, il appréciait sa position : « Personne n’imaginait un bateau à dérives droites à cette position ». D’autant que rien ne lui a été épargné. Le champion paralympique a ainsi confié qu’il n’avait plus certaines voiles de portant depuis… L’entrée du Pacifique ! « J’essaye de me débrouiller comme je peux. Ça fait un mois que ça dure ! » Dans le rush final, son objectif est de prendre la 6e place, devant Giancarlo Pedote. Et il est prêt à tout donner pour y parvenir.

Romain Attanasio et les affres du pot-au-noir

Certains l’ont traversé sans difficulté il y a quelques jours (Armel Tripon), d’autres y ont perdu des illusions et des courses (Jérémie Beyou à la Transat Jacques Vabre 2019). Le pot-au-noir offre tout sauf des certitudes et il a cette incroyable faculté de rendre impuissant. Que dire à un skipper qui s’emploie pour avancer et qui reste bloqué, englué dans la pétole ? La question, Romain Attanasio se la pose fortement ces dernières heures. Et pour cause : il affichait seulement 3 nœuds de moyenne dans les dernières 24 heures ! « Allez Neptune, donne-moi du vent, il est horrible ce pot-au-noir », implorait le skipper de PURE-Best Western Hotels & Resort.

Au cœur de « l’Atlantique Reaching Cup »

À bord des bateaux, ça cogite et ça ne manque pas d’idées. La meilleure illustration, c’est Clément Giraud qui l’a offerte ce matin : « avec Miranda Mirron et peut-être Manuel Cousin, on participe à une nouvelle régate. Ça s’appelle l’Atlantique Reaching Cup. Elle part des Falkland ou des Malouines et sera jusqu’au pot-au-noir. Le programme d’ici là ? C’est reaching, reaching, reaching et ça va vite ! » Hier, Compagnie du lit – Jiliti avait dû affronter des rafales à 47 nœuds et il progressait à une vingtaine de nœuds ce dimanche matin. 

 

 

Je ne m'y connais pas très bien sur les performance des bateaux et l'angle de vent qui les rend meilleurs mais le paris du plein est de Davin me parait quand même très risqué à priori. Il risque de tomber sur de svents plus faibles il me semble et ne plus avoir beaucoup d'option d'angle pour la remontée sur les sables ensuite.

 

Par contre plein Nord de Bestaven ça me parait pas mal si les fichiers météo de virtuel régata sont à jour en tout cas.



#1015 Ptolémée

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Posté 24 janvier 2021 - 17:31

Je ne m'y connais pas très bien sur les performance des bateaux et l'angle de vent qui les rend meilleurs mais le paris du plein est de Davin me parait quand même très risqué à priori. Il risque de tomber sur de svents plus faibles il me semble et ne plus avoir beaucoup d'option d'angle pour la remontée sur les sables ensuite.

 

Par contre plein Nord de Bestaven ça me parait pas mal si les fichiers météo de virtuel régata sont à jour en tout cas.

 

l'option orthodromie de Louis Burton semble bonne aussi ..

pour parler vrai le choix de l'option météo reste pour partie

un coup de poker si près du but 

si tu te loupes c'est foutu , quasi impossible de changer de 

cap pour un coup gagnant



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Posté 24 janvier 2021 - 17:45

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Nord ou Est? les dés sont jetés.

24 Janvier 2021 - 14h58 •

 

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La flotte s'est scindée en deux. Chaque skipper optimise sa route en fonction de sa position et des contraintes matérielles de son bateau. 

situation-meteo-groupe-1-l-24-janvier-r-La flotte s’est scindée en deux en milieu de journée. Maître CoQ IVLinkedOutSeaexplorer-Yacht Club de Monaco et Prysmian Groupnaviguent bâbord amures, cap au Nord. Ils vont se positionner dans une zone de vent fort de Sud-Ouest. La route est plus longue, mais le vent plus fort. Ils devraient terminer la course dans ce flux de Sud-Ouest.

Apivia et Bureau Vallée naviguent toujours tribord amures dans un vent encore soutenu. Il y a une route qui pourrait s’ouvrir pour eux en passant à proximité du cap Finisterre, à condition de maintenir un rythme élevé. 

A noter que les principaux modèles météo utilisés par les skippers sur cette zone (GFS, ECMWF et Arpege) ne donnent pas tous les mêmes résultats. Cela montre qu’il y a encore une incertitude importante sur la fin de course. 

prevision-pour-le-26-janvier-2021-r-360-Chacun fait également les choix tactiques qui permettent d’optimiser les conditions de navigation en fonction de l’état du bateau et des voiles. Pour Charlie Dalin et Thomas Ruyant, l’objectif est de maximiser le temps passé en bâbord amures, en appui sur le foil tribord.  Pour d’autres, il faut choisir une fourchette de vent qui évite d’être pénalisé par une voile manquante. 

Avec le vent qui devrait mollir dans la matinée du 27 sur le golfe de Gascogne avec le passage d’une petite dorsale, il est encore bien difficile de faire des pronostics sur un vainqueur éventuel ou même sur une ETA précise dans la journée du 27 pour les premiers.  

Romain Attanasio devrait sortir des griffes du pot au noir la nuit prochaine. 

analyse-meteo-groupe-2-le-24-janvier-r-3Alexia Barrier et Ari Huusela sont en approche du cap Horn dans un vent de Nord-Ouest soutenu avec 30-35 nœuds et probablement des rafales à 45 nœuds avec une mer formée.



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Posté 24 janvier 2021 - 17:59

l'option Charlie , il y à une part de risque mais si le Dieu du vent le décide

ça pourrait être un coup gagnant : 

 

 

" Apivia et Bureau Vallée naviguent toujours tribord amures dans un vent encore soutenu. Il y a une route qui pourrait s’ouvrir pour eux en passant à proximité du cap Finisterre, à condition de maintenir un rythme élevé. " 



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Posté 24 janvier 2021 - 19:15

Pendant ce temps à des milliers de kms au sud , Alexia Barrier en passe

de franchir le Horn 


et Samantha va doubler les Fakland

 

 

 

 



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Posté 24 janvier 2021 - 19:27

Voile - Vendée Globe : Burton toujours devant Dalin, Bestaven tente un coup



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Posté 24 janvier 2021 - 19:44

en route orthodromique , Charlie Dalin et Louis Burton sont à

égale distance du Cap Finisterre ( 598nm )






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