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Le rugby à l'international


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30 réponses à ce sujet

#16 Rugby ?

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Posté 26 novembre 2021 - 11:04

Cela risque de particulièrement compliquer la donne. Il vaudrait mieux selon moi adopter des réformes structurelles chez ces petites nations pour développer la formation et la promotion du rugby plutôt que de chercher à les avantager par une réglementation abracadrabrantesque. 

 

Et puis voir les éternels discours larmoyants des nations du Pacifique qui sont les premières à piquer les joueurs des autres nations et profiter de la qualité de leurs infrastructures ou de leur formation, cela commence à me gonfler. Un peu d'honnêteté et moins d'hypocrisie ne ferait pas de mal. 

Il me semble plutôt que la majorité des nations du Pacifique se font piller: Fidji, Tonga, Samoa, ... par 1 nation principale, la Nouvelle-Zélande, et accessoirement par le Japon et l'Europe.

 

Pour les réformes structurelles, tu as parfaitement raison. Mais reconnait qu'une tête d'affiche, t'ouvre des portes et des investissements publics et privés, bien utiles pour mener des réformes Notamment dans des pays où le foot règne quasiment en maitre absolu..



#17 zebdomes

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Posté 26 novembre 2021 - 15:37

 

C'est une bonne nouvelle pour les nations du Pacifique, mais c'est peut-être un peu la boite de Pandore ce truc, j'imagine déjà certains joueurs sélectionnés uniquement par rapport aux compteur des 3 ans, pour éviter qu'ils ne deviennent sélectionnables par une autre nation.

Mouais, si un mec est à ce point dangereux qu'il faut tout faire l'empêcher d'être en face, autant qu'il porte le maillot de ta fédé. Si ce que tu indiques est possible, je pense que cela restera vraiment à la marge. Par contre, petite question : de quand date la dernière sélection de Raka chez les bleus, on risque pas de l'avoir en face lui en 23 ?  :whistling:



#18 sud

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Posté 26 novembre 2021 - 17:48

Interressant:

 

" le demi-de-mêlée Rory Kockott aurait le droit de défendre les couleurs de l’Afrique du Sud. Mais à 35 ans, il est très peu probable qu’il soit rappelé par les Springboks.

Pour leur part, les ailiers Alivereti Raka et Noa Nakaitaci pourraient être appelés par les Fidji. Il en serait de même pour le trois-quarts centre Virimi Vakatawa. Mais le Francilien rentre clairement dans le projet de Fabien Galthié et du XV de France pour la Coupe du monde de 2023.

Le Toulousain Sofiane Guitoune et le Clermontois Rabah Slimani peuvent espérer intégrer les rangs de l’Algérie.

Pour sa part, Morgan Parra pourrait devenir international Portugais, Benjamin Fall pourrait jouer avec le Sénégal tandis que Fulgence Ouedraogo pourrait porter les couleurs du Burkina Faso.

Enfin, Yoann Maestri peut espérer jouer avec l’Italie et Paul Jedrasiak avec la Pologne"

 

:D :D


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#19 Rugby ?

Rugby ?

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Posté 26 novembre 2021 - 17:55

On va avoir quelques surprises pour 2023.

Les sélections annoncées ne me paraissent pas incongrues.

La Coupe est en France, ............... un dernier tour de piste pour les artistes.

Et le plaisir de la jouer .

Pour les gars qui ont la double nationalité, ça ne devrait pas faire un pli.


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#20 Bon Chasseur

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Posté 26 novembre 2021 - 23:00

Interressant:

 

" le demi-de-mêlée Rory Kockott aurait le droit de défendre les couleurs de l’Afrique du Sud. Mais à 35 ans, il est très peu probable qu’il soit rappelé par les Springboks.

Pour leur part, les ailiers Alivereti Raka et Noa Nakaitaci pourraient être appelés par les Fidji. Il en serait de même pour le trois-quarts centre Virimi Vakatawa. Mais le Francilien rentre clairement dans le projet de Fabien Galthié et du XV de France pour la Coupe du monde de 2023.

Le Toulousain Sofiane Guitoune et le Clermontois Rabah Slimani peuvent espérer intégrer les rangs de l’Algérie.

Pour sa part, Morgan Parra pourrait devenir international Portugais, Benjamin Fall pourrait jouer avec le Sénégal tandis que Fulgence Ouedraogo pourrait porter les couleurs du Burkina Faso.

Enfin, Yoann Maestri peut espérer jouer avec l’Italie et Paul Jedrasiak avec la Pologne"

 

:D :D

franchement, sans déconner si je suis lui je le fais. Il n'a plus rien à prouver. Il continuerait avec Clermont, mais ferait qqs matches avec le Portugal de tps en tps. Je pense que peu de gens en France seraient suffisamment limités pour y voir une sorte de trahison anti-tricolore. Ce serait trop, trop marrant que ça arrive vraiment et pour le Portugal ce serait inespéré, même un Parra bidonnant dans 3-4 ans ils le prennent les yeux fermés lol.

 

Par contre ... ce serait moins rigolo que les Fidji "reprennent" Raka et Vakatawa. Sinon Huget, il peut pas jouer pour le Brésil, même talonneur ou un truc ?


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#21 Rugby ?

Rugby ?

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Posté 26 novembre 2021 - 23:14

franchement, sans déconner si je suis lui je le fais. Il n'a plus rien à prouver. Il continuerait avec Clermont, mais ferait qqs matches avec le Portugal de tps en tps. Je pense que peu de gens en France seraient suffisamment limités pour y voir une sorte de trahison anti-tricolore. Ce serait trop, trop marrant que ça arrive vraiment et pour le Portugal ce serait inespéré, même un Parra bidonnant dans 3-4 ans ils le prennent les yeux fermés lol.

 

Par contre ... ce serait moins rigolo que les Fidji "reprennent" Raka et Vakatawa. Sinon Huget, il peut pas jouer pour le Brésil, même talonneur ou un truc ?

P.... je l'imagine, avec Bardy coach  :D

M... c'est Lagisquet. Et pour les avants la place est prise.



#22 Lourugby

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Posté 27 novembre 2021 - 00:29

Il me semble plutôt que la majorité des nations du Pacifique se font piller: Fidji, Tonga, Samoa, ... par 1 nation principale, la Nouvelle-Zélande, et accessoirement par le Japon et l'Europe.

 

Justement non, les petites nations sont celles qui sélectionnent le plus d'étrangers au sein de leurs équipes. Près de la moitié des tongiens et des samoans sont des néo-zélandais nés et formés au pays du long nuage blanc alors que la Nouvelle-Zélande ne sélectionne que très rarement des iliens. La grande majorité de ces derniers sont arrivés très jeunes en Nouvelle-Zélande et ont passés la majorité de leur existence dans ce pays. 



#23 Silhouette

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Posté 27 novembre 2021 - 01:25

 

Justement non, les petites nations sont celles qui sélectionnent le plus d'étrangers au sein de leurs équipes. Près de la moitié des tongiens et des samoans sont des néo-zélandais nés et formés au pays du long nuage blanc alors que la Nouvelle-Zélande ne sélectionne que très rarement des iliens. La grande majorité de ces derniers sont arrivés très jeunes en Nouvelle-Zélande et ont passés la majorité de leur existence dans ce pays. 

Euuuh, quand on lit l'histoire personnelle de George Moala par exemple, decrire ces mouvements de population comme juste des gens qui sont "arrives tres jeunes" me semble un peu reducteur. Clairement il y a enormement de migration economique entre ces "petits pays/iles" et la Nouvelle-Zelande, et les All Blacks sont bien content de profiter de ce vivier (et l'encouragent activement avec le recrutement dans les colleges, etc). 


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#24 Mammoth

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Posté 27 novembre 2021 - 10:38

Mouais, si un mec est à ce point dangereux qu'il faut tout faire l'empêcher d'être en face, autant qu'il porte le maillot de ta fédé. Si ce que tu indiques est possible, je pense que cela restera vraiment à la marge. Par contre, petite question : de quand date la dernière sélection de Raka chez les bleus, on risque pas de l'avoir en face lui en 23 ?  :whistling:

Oui je pense que cela restera à la marge (en Europe du moins) mais justement prenons le cas de Raka, il ne ne semble pas trop rentrer dans les plans de Gatlhié, mais une ptite sélection contre l'Italie et hop c'est reparti pour 3 ans. Mais là, sentant le coup venir, il refuse la sélection pour avoir une chance de jouer la CDM avec les Fidji ! Bon bien sur je vais un peu loin, et j'espère surtout que Raka pourra revenir en EDF, mais cette nouvelle règle est quand même tordue.



#25 RCV06

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Posté 27 novembre 2021 - 11:44

C'est fascinant la propension de nos dirigeants a pondre des usines a gaz pour mettre le bordel dans notre sport.


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#26 George Abitbol

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Posté 27 novembre 2021 - 11:53

de quand date la dernière sélection de Raka chez les bleus, on risque pas de l'avoir en face lui en 23 ?  :whistling:

 

Alors on échange Raka contre Yato et Ravai. :bush:


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#27 el landeno

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Posté 04 juin 2024 - 20:44

Le rugby se prépare déjà aux conséquences du dérèglement climatique La fédération internationale de rugby, World Rugby, publie ce mardi une étude sur les conséquences du réchauffement climatique sur la pratique de ce sport partout dans le monde. Nous la dévoilons en exclusivité.

 
 
 

« Le changement climatique n'est plus une menace future. Il est déjà là. » Les mots de David Pocock vous frappent comme un de ses tampons destructeurs. L'ancien troisième-ligne dresse un constat alarmant, mais surtout réaliste, des conséquences du réchauffement climatique sur la pratique du rugby en introduction d'une étude publiée mardi par World Rugby : « Rugby et changement climatique, conséquences prévues dans un monde à +2 °C ». Et même plus 3 °C dans le rapport, que L'Équipe dévoile en exclusivité, étant donné que c'est actuellement la trajectoire suivie, avec une hausse moyenne de la température mondiale estimée à +2,7 degrés d'ici à 2100.

 
 

L'ancien international australien (36 ans, 78 sélections), aujourd'hui sénateur, parle de son vécu, et notamment des incendies dévastateurs en 2019 ayant ravagé la côte est de l'Australie et dont la fumée a rendu l'air de Canberra, la ville des ACT Brumbies, sa franchise, irrespirable. « La qualité de l'air était si mauvaise que les entraînements étaient devenus dangereux et que la pré-saison des Brumbies a dû être déplacée de 400 km vers le nord. » Pocock donne le ton d'un document inédit pour une fédération internationale. Aucune autre n'a, à ce jour, entrepris la même démarche. « Ce rapport a pour objectif majeur de faire avancer la compréhension des enjeux liés au réchauffement climatique et de ses conséquences pour notre sport », nous explique Alan Gilpin. Le directeur général de World Rugby développe : « Nous voulons faire prendre conscience à tout notre écosystème que s'adapter au changement climatique est indispensable à la survie de notre sport sur le long terme et à l'amélioration de la société en général. »

Déjà de nombreux reports matches à cause des conditions météorologiques

 

Concrètement, il s'agit d'un document de 67 pages, divisé en trois grandes parties. La première est consacrée aux conséquences du réchauffement climatique sur la pratique du rugby ; la deuxième aux dix principaux pays où se pratique le rugby (Afrique du Sud, Argentine, Australie, Royaume-Uni, États-Unis, Fidji, France, Japon, Nouvelle-Zélande et Inde) ; la troisième aux recommandations. Tout en rappelant que la fédération internationale s'était déjà saisie des enjeux environnementaux avec un premier plan à horizon 2030, Gilpin nous précise certaines actions déjà mises en place : « On peut citer le calcul de l'empreinte carbone de nos évènements phares, l'ajout de clauses environnementales dans nos documents de cadrage et la mise en place d'une nouvelle politique d'achat responsable. »

Dans le rapport, on apprend que le rugby est déjà impacté par le réchauffement climatique. Cela se caractérise par l'annulation ou le report de nombreux matches à cause des conditions météorologiques, notamment en France, avec 350 rencontres concernées en 2022-2023, et au Japon, où trois matches de la Coupe du monde 2019 avaient été annulés à cause du typhon Hagibis. L'étude met en évidence les conséquences à venir pour les joueurs, spectateurs, stades et terrains. Ainsi, la santé des joueurs (mais aussi leurs performances), spectateurs, staffs, prestataires de services etc. sera affectée par l'augmentation des vagues de chaleur, et leur intensité, le niveau d'humidité et les pics de pollution.

 
 
Des stades exposés à un risque annuel de submersion

« Le rugby nécessite des températures et des niveaux d'humidité appropriés pour protéger la santé et la sécurité des joueurs, est-il indiqué. Il est dangereux de jouer si la température atteint 35 °C et le taux d'humidité de 50 % ou à partir de 30 °C avec 60 % d'humidité. » Tous risqueront le coup de chaleur, qui peut être fatal en quelques minutes. Les stades risquent de contribuer au réchauffement climatique en devenant des îlots de chaleur, tandis que les bâtiments et leurs accès seront touchés par des phénomènes météorologiques extrêmes, comme les crues soudaines liées aux fortes précipitations.

Quant aux pelouses, qu'elles soient naturelles ou synthétiques, leur gestion et leur entretien seront impactées par de nombreux aléas : les canicules, la sécheresse et la disponibilité de la ressource en eau, les maladies, ou encore de nouvelles réglementations nationales et internationales. Les terrains seront aussi impactés par la salinisation des sols en raison des submersions marines. Car, apprend-on, « 11 % des 111 grands stades étudiés », comme le Trafalgar Park en Nouvelle-Zélande ou l'Optus Stadium en Australie, « sont exposés à un risque annuel de submersion ». Ces stades sont situés dans six des dix pays étudiés. Qui seront tous touchés à horizon 2050.

60 %
6 des 10 nations étudiées devront faire face à dix jours supplémentaires voire plus pendant lesquels il n'est pas recommandé, voire impossible de jouer au rugby, en raison de températures supérieures à 35 degrés.

« Le modèle économique sera impacté par l'augmentation des coûts en assurance et des matières premières, ainsi que la réduction des revenus issus de la billetterie », est-il précisé dans le rapport. Ainsi, « pour faire face efficacement aux risques climatiques dans différentes régions, World Rugby et les parties prenantes du rugby (fédérations, clubs, provinces, NDLR) devront adopter des actions immédiates, ciblées et opportunes pour atténuer et s'adapter », à travers six recommandations. Il est question d'« élaborer et mettre en oeuvre des plans individuels de développement durable pour aider à réduire l'impact environnemental du rugby », « intégrer les projections climatiques dans les processus de prises de décisions », « développer, adapter et partager des outils pour anticiper les effets du changement climatique », « établir un mécanisme de financement solidaire pour soutenir les communautés de rugbymen les plus vulnérables », « poursuivre les recherches sur l'adaptation et la modification des pratiques, des lois, des règlements et des spécificités du rugby » et de « promouvoir et soutenir les stratégies locales d'adaptation au changement climatique ».

Alan Gilpin espère que cette étude permettra de « prendre nos décisions opérationnelles avec le prisme de notre impact environnemental ». Et ce, alors que la Fédération internationale a décidé de la création d'une Coupe des nations, une compétition qui remplacera les tournées et regroupera les douze meilleures nations à partir de 2026« Il est faux de croire que l'organisation de cette Coupe entraînera un plus grand nombre de rencontres ou de déplacements des équipes », balaie le DG de World Rugby. « Nous cherchons à optimiser les fenêtres internationales déjà existantes pour en augmenter l'attractivité et la compétitivité, ce qui bénéficiera à tous les acteurs du rugby des ligues aux clubs en passant par les joueurs. À bien des égards, une formule avec moins de matches, mais mieux présentée et mise en avant générera une valeur additionnelle pour notre sport. » Peut-être fera-t-on une étude pour le vérifier...

 
 


#28 Buckaroo

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Posté 04 juin 2024 - 20:55

 « Il est faux de croire que l'organisation de cette Coupe entraînera un plus grand nombre de rencontres ou de déplacements des équipes », balaie le DG de World Rugby. « Nous cherchons à optimiser les fenêtres internationales déjà existantes pour en augmenter l'attractivité et la compétitivité, ce qui bénéficiera à tous les acteurs du rugby des ligues aux clubs en passant par les joueurs. À bien des égards, une formule avec moins de matches, mais mieux présentée et mise en avant générera une valeur additionnelle pour notre sport. »

 

En gros "Il est faux de dire que ça va polluer plus, puisque ça va rapporter plus de pognon et augmenter l'attractivité et la compétitivité (de quoi, d'ailleurs ?)". Mais c'est très clair...

En voilà un enfumage plus énorme encore que celui provoqué par les incendies de Canberra !


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#29 Alex chocolatines

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Posté 04 juin 2024 - 22:49

 « Il est faux de croire que l'organisation de cette Coupe entraînera un plus grand nombre de rencontres ou de déplacements des équipes », balaie le DG de World Rugby. « Nous cherchons à optimiser les fenêtres internationales déjà existantes pour en augmenter l'attractivité et la compétitivité, ce qui bénéficiera à tous les acteurs du rugby des ligues aux clubs en passant par les joueurs. À bien des égards, une formule avec moins de matches, mais mieux présentée et mise en avant générera une valeur additionnelle pour notre sport. »

 

En gros "Il est faux de dire que ça va polluer plus, puisque ça va rapporter plus de pognon et augmenter l'attractivité et la compétitivité (de quoi, d'ailleurs ?)". Mais c'est très clair...

En voilà un enfumage plus énorme encore que celui provoqué par les incendies de Canberra !

Là fallait oser... Meme sans Bernie WR est une institution capable des pires foutages de gueules... 



#30 el landeno

el landeno

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Posté 17 septembre 2024 - 06:01

Abdelatif Benazzi, candidat à la présidence de World Rugby face à un grand défi Candidat à la présidence de World Rugby, dont l'élection se déroulera le 14 novembre, l'ex-capitaine des Bleus (56 ans) soutenu par l'actuel président de la FFR, Florian Grill - qui brigue lui-même la reconduction de son poste le 19 octobre - devra affronter des adversaires sérieux : l'Écossais John Jeffrey et l'Australien Brett Robinson.

 

L'annonce a connu un certain retentissement : samedi 7 septembre, l'ex-deuxième ou troisième-ligne Abdelatif Benazzi a présenté sa candidature à la présidence de World Rugby, l'instance qui dirige le rugby depuis 1886, à l'époque sous l'appellation International Rugby Board. « La France, c'est la deuxième nation mondiale derrière l'Angleterre en termes de licenciés et de ressources et, à ce titre, je ne suis pas étonné par cette candidature », note un membre du Conseil, aréopage de cinquante-deux membres qui représentent dix-huit pays et six zones géographiques.

 
 

L'ancien capitaine du Quinze de France gravit donc les marches pour briguer directement le poste de président et succéder à l'ex-deuxième-ligne et capitaine de l'équipe d'Angleterre, Bill Beaumont (72 ans), dont le double mandat touchera à sa fin le 14 novembre. « Il y a deux sièges pour les nations de l'hémisphère nord dans le comité exécutif et nous ne voulions pas en exclure une pour prendre sa place. Restait donc à candidater pour la présidence, » explique sans ambages Benazzi, qui a pour cela le soutien de la FFR et de son président, Florian Grill.

Successeur de Lapasset ?

« Ce n'était pas calculé et ce n'est pas non plus une décision hâtive, nous a-t-il assuré. Mais c'était une nécessité car les grandes décisions échappent à la France alors qu'elle apporte beaucoup au rugby, y compris sur le plan économique et financier. » Démissionnaire forcé à la tête de la FFR en 2023 alors qu'il occupait la vice-présidence de World Rugby, Bernard Laporte (60 ans) était considéré comme le dauphin de Beaumont. Brutalement gommé du paysage, il a été remplacé par l'Ecossais John Jeffrey (65 ans), laissant le comité exécutif de l'instance sans représentant français. De son côté, Jeffrey s'est déclaré dès le mois de septembre 2023 candidat à la succession de Beaumont mais n'a donné aucune garantie aux représentants français qu'ils auraient une place de choix au sein des instances décisionnaires.

Après avoir longtemps refusé d'inviter les Français aux réunions de leur comité directeur, les caciques anglo-saxons de l'International Rugby Board finirent, en 1978, par accepter que la FFR siège à leur table. Jusqu'en 1996 et la décision d'élire à bulletins secrets son président, l'instance de gestion du rugby mondial avait permis à Albert Ferrasse (1986-87) puis à Bernard Lapasset (1995-96) d'occuper ce poste honorifique, l'un pour remettre en tribune officielle de l'Eden Park d'Auckland la première Coupe du monde au capitaine des All Blacks, David Kirk (1987), l'autre pour tendre à Francois Pienaar l'emblématique trophée Webb-Ellis en présence de Nelson Mandela dans un Ellis Park de Johannesburg en fusion (1995).

« Je consulterai mes équipes pour savoir si la candidature de Benazzi peut être soutenue ou si on a, peut-être, un autre profil »

Didier Codorniou, candidat à la présidence de la FFR

 
 
 
 
 

Le rugby devenu professionnel en août 1995, seuls quatre présidents se sont succédé à la tête de World Rugby : le Gallois Vernon Pugh, l'Irlandais Syd Millar, le Français Bernard Lapasset - pendant deux mandats - puis l'Anglais Bill Beaumont.

En cas de victoire de Didier Codorniou le 19 octobre aux élections fédérales, il y a peu de chance que Benazzi puisse briguer ce poste, si l'on en croit ce que nous a déclaré l'opposant à Florian Grill lors de son passage à L'Équipe le 11 septembre : « Je consulterai mes équipes pour savoir si la candidature de Benazzi peut être soutenue ou si on a, peut-être, un autre profil qui pourrait être en capacité de rassembler encore plus que lui, à savoir une personne qui pourrait être proposée par la liste 100 % rugby Codorniou candidat. »

Match à 3 sans Andrea Rinaldo

Face à Benazzi se présentent deux concurrents : John Jeffrey et l'Australien Brett Robinson (54 ans), l'Italien Andrea Rinaldo ayant retiré sa candidature après la défaite du président Innocenti à la présidence de la Fédération italienne.

L'importance que donne le Français dans son programme au développement du rugby à 7, au rugby féminin, mais aussi à la santé des joueurs, pèsera en sa faveur, tout comme sa promesse de répartition plus équitable des profits de World Rugby. Cela lui permettrait de disposer du soutien des nations celtes et latines, de l'Afrique du Sud, ainsi que des régions Europe, Asie, Afrique et Amérique du Sud, dans une fourchette comprise entre 24 et 30 voix.

Cette semaine se tiendra une réunion du comité des 6 Nations afin de savoir qui, de Jeffrey ou de Benazzi, aura le blanc-seing des gros porteurs de l'hémisphère nord. « Jeffrey est celui des quatre qui connaît le mieux le fonctionnement de World Rugby. Il a été adoubé par Bill Beaumont comme vice-président l'année dernière et a créé depuis dix ans des liens forts avec la plupart des membres du Conseil. Je vois mal des gens qui le soutenaient le lâcher et choisir un autre projet », note ce dirigeant international.

De son côté, s'il devait être élu, l'Australien Robinson choisirait comme vice-président l'Anglais Jonathan Webb. Rien n'est joué et, comme d'habitude, l'issue de ce vote, prévu le 14 novembre à Dublin, se jouera en coulisses, dans le secret des tractations. Mais le rugby mondial est à la croisée des chemins. « C'est le moment d'écouter ce qu'ont à dire toutes les nations et pas uniquement les plus puissantes, insiste un membre du Conseil. Les grandes têtes pensantes du rugby ne peuvent pas être insensibles à l'ouverture du sport vers de nouveaux territoires et de nouvelles pratiques. »

 
 





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