la scene de pépé le putois a été supprimée du montage quelques jours avant la parution d'un article dans le new york time du 3 mars 2021.
article qui vise à proscrire le racisme le sexisme dans la culture et notamment celle qui vise les enfants.
Mais encore une fois, ce n'est pas un produit culturel ; c'est de la junk food, un produit commercial. Il est donc normal que les responsables du service marketing du film s'inquiètent de l'image de leur produit. Ils ne cherchent pas à faire quelque chose d'artistique, ils cherchent à maximiser leurs gains.
Du reste, est-ce nécessairement une mauvaise chose de "proscrire le racisme le sexisme dans la culture et notamment celle qui vise les enfants." ?
bref si cela arrive en france, terminé les tin tin, asterix, ...
Ce n'est pas le même cas de figure : on parle d'un nouveau produit, pas d'une œuvre publiée il y a des décennies. Je serais contre le fait de censurer les passages racistes de Tintin au Congo. Mais si un nouvel auteur décide de prendre la suite de Hergé et d'écrire un nouvel album de Tintin, je ne trouve pas déconnant qu'il évite d'y représenter des noirs qui se trimballent avec un os dans le nez en disant "si, missié", non ?
d'ailleurs ça a déjà commencé ...
cf blaise cendars et babar
Je viens de chercher brièvement sur Internet, mais n'ai pas trouvé à quoi tu fais référence en mentionnant Cendrars ("Blaise Cendars", c'est son copain fumeur).
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D'une manière générale, j'avoue avoir du mal à comprendre cette espèce de fascination morbide qu'ont beaucoup de gens (et en particulier de français) pour les États-Unis : on est en droit de ne pas aimer ce pays (c'est mon cas, je trouve pour tout dire que c'est un pays de barbares sans aucune culture, et c'est à peu près l'idée que je me fais de l'Enfer). Mais dès lors, pourquoi critiquer les produits américains que vous consommez à longueur de journée ? Ne serait-il pas plus sain de décider de ne pas en consommer ? De lire Cendrars, justement, plutôt qu'aller voir Space Jam 2 ? Il me semble que Cendrars a plus de chance de mourir de ne pas être lu que d'une soi-disant "cancel culture" dont on ne sait pas trop ce qu'elle est ?
D'ailleurs, les termes employés "cancel-culture", "woke" sont eux même des produits (très) américains. Ne vaudrait-il pas mieux ignorer ce genre de polémique d'outre-Atlantique, comme vous ignorez les polémiques ayant cours au Burkina Faso ou en Mongolie ? Ce serait sans doute le meilleur moyen d'éviter cette force de frappe culturelle américaine.
Je ne parle pas souvent avec des français, mais quand je le fais, j'ai plus l'impression qu'ils passent leur soirées devant Netflix que devant les œuvres complètes de Michelet.