Démonstration brillante ... mais merci de respecter aussi la règle des deux verbes qui se suivent...
Comment ça ? J'ai fait une erreur ? C'est possible, mais "qui s'est vu remplacé" est correct, non ? (tout comme "il s'est vu remplacer")
Posté 13 janvier 2024 - 18:16
Démonstration brillante ... mais merci de respecter aussi la règle des deux verbes qui se suivent...
Comment ça ? J'ai fait une erreur ? C'est possible, mais "qui s'est vu remplacé" est correct, non ? (tout comme "il s'est vu remplacer")
Posté 13 janvier 2024 - 18:21
ça y est le topic devient chiant..
Posté 13 janvier 2024 - 21:15
ça y est le topic devient chiant..
On va régler ça,
Tu sais comment est mort le capitaine crochet ?
Ben en se grattant les couilles
Posté 13 janvier 2024 - 21:27
Si c'est le cas, pourquoi écrire "N'aurais-tu point inversé" et non pas "N'aurai-tu pas" ?
Non, mon jeune ami amateur de décadence vidéo-ludico-nippone, c'est bien "-ai" au futur simple, et "-ais" au conditionnel. En fait, pour comprendre pourquoi, il faut - comme toujours - remonter au latin. Et là, je sens que tu parviens difficilement à contenir ton enthousiasme tant, j'en suis sûr, le mot "latin" est synonyme à tes yeux d'amusement, d'égaiement, de soulas. Après tout, nulla est fun sine lingua latina.
Alorssse, comme dirait Parigot, il faut savoir que durant l'époque impériale, dans le latin "courant", le futur simple (i.e. composé d'un seul mot - comme "je verrai") se voir remplacé par un - infâme, si tu veux mon avis - futur composé, à savoir l'infinitif suivi de l'auxiliaire avoir (en français, il existe un autre futur composé, avec le verbe "aller" suivi de l'infinitif, par exemple dans "Je vais manger une glace"). Ainsi, si on prend le verbe "aimer" (dont la forme infinitive est "amare" en latin), il existait le futur simple ("amabo", "j'aimerai") qui s'est vu remplacé par le futur composé "amare habeo" (soit l'infinitif "amare" suivi de l'auxiliaire "avoir" à la première personne du singulier, "habeo"). Puis, plus tardivement, ces deux mots ont de nouveau fusionné, pour donner, par exemple, en italien : "amerò". De même en français, ça donnerait quelque chose comme "aimer ai" (la forme composée) qui devient "aimer-ai" (une forme simple). Je simplifie beaucoup, mais c'est l'idée. C'est en gros ce qu'on appelle un cycle synthétique/analytique. D'où le futur simple de type "je marcher-ai", je "niquer-ai", etc.
Passionnant, non ? Si avec ça, tu ne décides pas ta petite fille à s'inscrire au plus vite dans un club de latin, je ne comprendrai pas (futur simple, ici, attention !).
Le mois prochain, je te parlerai des merveilles du hiéroglyphique Moyen-Égyptien. Tu trépignes d'impatience, je le sens !
Le saviez-vous ?
Le capitaine Crochet, aussi nommé Hook par ses amis proches, son équipage ainsi que Steven Spielberg; a tragiquement trouvé la mort alors qu'il tentait de soulager un chatouillement inopportun au niveau de son scrotum.
Posté 13 janvier 2024 - 23:30
J'avoue, je l'ignorais... Découverte intéressante, merci !
Je connaissais cette duchesse-ci. Notamment grâce à cette anecdote, cocasse de nos jours :
elle est aussi la première femme à écoper d’une amende (5 francs de l’époque) pour excès de vitesse : 15 km/h au lieu des 12 km/h maximum autorisés en ville !
Remarquez la jolie coquille temporelle dans cet article, le certificat de capacité a bien été obtenu en 1898 (et non 1998 !).
Voir aussi ici pour complément (du sujet), si intéressé !
Posté 14 janvier 2024 - 00:13
J'avoue, je l'ignorais... Découverte intéressante, merci !
Je connaissais cette duchesse-ci. Notamment grâce à cette anecdote, cocasse de nos jours :
Remarquez la jolie coquille temporelle dans cet article, le certificat de capacité a bien été obtenu en 1898 (et non 1998 !).
Voir aussi ici pour complément (du sujet), si intéressé !
Non non ça c’est juste ptopto qui fait le con
Posté 14 janvier 2024 - 00:58
Si c'est le cas, pourquoi écrire "N'aurais-tu point inversé" et non pas "N'aurai-tu pas" ?
Non, mon jeune ami amateur de décadence vidéo-ludico-nippone, c'est bien "-ai" au futur simple, et "-ais" au conditionnel. En fait, pour comprendre pourquoi, il faut - comme toujours - remonter au latin. Et là, je sens que tu parviens difficilement à contenir ton enthousiasme tant, j'en suis sûr, le mot "latin" est synonyme à tes yeux d'amusement, d'égaiement, de soulas. Après tout, nulla est fun sine lingua latina.
Alorssse, comme dirait Parigot, il faut savoir que durant l'époque impériale, dans le latin "courant", le futur simple (i.e. composé d'un seul mot - comme "je verrai") se voir remplacé par un - infâme, si tu veux mon avis - futur composé, à savoir l'infinitif suivi de l'auxiliaire avoir (en français, il existe un autre futur composé, avec le verbe "aller" suivi de l'infinitif, par exemple dans "Je vais manger une glace"). Ainsi, si on prend le verbe "aimer" (dont la forme infinitive est "amare" en latin), il existait le futur simple ("amabo", "j'aimerai") qui s'est vu remplacé par le futur composé "amare habeo" (soit l'infinitif "amare" suivi de l'auxiliaire "avoir" à la première personne du singulier, "habeo"). Puis, plus tardivement, ces deux mots ont de nouveau fusionné, pour donner, par exemple, en italien : "amerò". De même en français, ça donnerait quelque chose comme "aimer ai" (la forme composée) qui devient "aimer-ai" (une forme simple). Je simplifie beaucoup, mais c'est l'idée. C'est en gros ce qu'on appelle un cycle synthétique/analytique. D'où le futur simple de type "je marcher-ai", je "niquer-ai", etc.
Passionnant, non ? Si avec ça, tu ne décides pas ta petite fille à s'inscrire au plus vite dans un club de latin, je ne comprendrai pas (futur simple, ici, attention !).
Le mois prochain, je te parlerai des merveilles du hiéroglyphique Moyen-Égyptien. Tu trépignes d'impatience, je le sens !
J'ai hate qu'on arrive aux tablettes cuneiformes de basse mesopotamie ! (cette phrase est avant tout la pour offrir des opportunite de contrepeterie a Eria, moi je suis nul, mais il doit bien y avoir quelque chose a faire dans l'histoire)
Posté 14 janvier 2024 - 08:14
La grande nouvelle est aussi de savoir qu'on nous caussait déjà les bonbons pour 3 km/h de dépassement
J'avoue, je l'ignorais... Découverte intéressante, merci !
Je connaissais cette duchesse-ci. Notamment grâce à cette anecdote, cocasse de nos jours :
Remarquez la jolie coquille temporelle dans cet article, le certificat de capacité a bien été obtenu en 1898 (et non 1998 !).
Voir aussi ici pour complément (du sujet), si intéressé !
Posté 14 janvier 2024 - 10:05
La grande nouvelle est aussi de savoir qu'on nous caussait déjà les bonbons pour 3 km/h de dépassement
Excès de 25 %. Comme 125 km/h au lieu de 100
Posté 01 février 2024 - 12:32
Si c'est le cas, pourquoi écrire "N'aurais-tu point inversé" et non pas "N'aurai-tu pas" ?
Non, mon jeune ami amateur de décadence vidéo-ludico-nippone, c'est bien "-ai" au futur simple, et "-ais" au conditionnel. En fait, pour comprendre pourquoi, il faut - comme toujours - remonter au latin. Et là, je sens que tu parviens difficilement à contenir ton enthousiasme tant, j'en suis sûr, le mot "latin" est synonyme à tes yeux d'amusement, d'égaiement, de soulas. Après tout, nulla est fun sine lingua latina.
Alorssse, comme dirait Parigot, il faut savoir que durant l'époque impériale, dans le latin "courant", le futur simple (i.e. composé d'un seul mot - comme "je verrai") se voir remplacé par un - infâme, si tu veux mon avis - futur composé, à savoir l'infinitif suivi de l'auxiliaire avoir (en français, il existe un autre futur composé, avec le verbe "aller" suivi de l'infinitif, par exemple dans "Je vais manger une glace"). Ainsi, si on prend le verbe "aimer" (dont la forme infinitive est "amare" en latin), il existait le futur simple ("amabo", "j'aimerai") qui s'est vu remplacé par le futur composé "amare habeo" (soit l'infinitif "amare" suivi de l'auxiliaire "avoir" à la première personne du singulier, "habeo"). Puis, plus tardivement, ces deux mots ont de nouveau fusionné, pour donner, par exemple, en italien : "amerò". De même en français, ça donnerait quelque chose comme "aimer ai" (la forme composée) qui devient "aimer-ai" (une forme simple). Je simplifie beaucoup, mais c'est l'idée. C'est en gros ce qu'on appelle un cycle synthétique/analytique. D'où le futur simple de type "je marcher-ai", je "niquer-ai", etc.
Passionnant, non ? Si avec ça, tu ne décides pas ta petite fille à s'inscrire au plus vite dans un club de latin, je ne comprendrai pas (futur simple, ici, attention !).
Le mois prochain, je te parlerai des merveilles du hiéroglyphique Moyen-Égyptien. Tu trépignes d'impatience, je le sens !
Voilà.
C'est pour ça que j'ai toujours détesté la grammaire.
Posté 30 octobre 2024 - 00:29
Posté 30 octobre 2024 - 06:03
Ce qui est d'autant plus incompréhensible quand on sait qu'il partage de nombreux points communs avec sa victime, notamment celui-ci, que mentionne l'article : "De nombreux hérissons ne se reproduisent qu’une, voire deux fois, s’ils sont chanceux, avant de mourir".
Posté 30 octobre 2024 - 19:06
Ce qui est d'autant plus incompréhensible quand on sait qu'il partage de nombreux points communs avec sa victime, notamment celui-ci, que mentionne l'article : "De nombreux hérissons ne se reproduisent qu’une, voire deux fois, s’ils sont chanceux, avant de mourir".
La migration gourinienne n'a pas pour but la procréation, c'est plus "ludique"
Posté 30 octobre 2024 - 19:41
Ce qui est d'autant plus incompréhensible quand on sait qu'il partage de nombreux points communs avec sa victime, notamment celui-ci, que mentionne l'article : "De nombreux hérissons ne se reproduisent qu’une, voire deux fois, s’ils sont chanceux, avant de mourir".
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