P'tain, j'en suis comme deux ronds de flan, moi qui croyais qu'y avait que Radio Paris.....
Le Marseillais va te coincer.
Posté 17 mai 2024 - 13:23
P'tain, j'en suis comme deux ronds de flan, moi qui croyais qu'y avait que Radio Paris.....
Le Marseillais va te coincer.
Posté 18 mai 2024 - 07:05
Baptiste Jauneau n’apprécie pas trop l’exercice, il est vrai particulier, de la conférence de presse d’avant-match. Mais comme Christophe Urios a pour habitude d’envoyer systématiquement son capitaine, le jeune homme n’a guère le choix que celui d’assumer.
« Cela fait partie du rôle de capitaine… Venir parler, je ne me trouve pas très bon là-dedans (rires). Ce n’est pas quelque chose que je prépare, je me contente simplement de répéter les messages de la semaine. »
Les messages, Baptiste Jauneau préfère visiblement les passer à l’intérieur même du vestiaire. Un rôle de leader qu’il a eu beaucoup de mal à endosser en début de saison mais qui semble aujourd’hui de plus en plus lui coller à la peau.
"Je ne pense pas avoir vu de telles capacités chez un joueur aussi jeune"
« Quand vous avez un guide avec de telles capacités, c’est un vrai soulagement, souligne Rob Simmons. Baptiste, c’est un gars qui mène le groupe par ses actions comme il l’a montré le week-end dernier face à Perpignan. Il fait vraiment avancer l’équipe et je crois qu’il est en train de grandir en tant que leader et en tant que joueur. Je ne pense pas avoir vu de telles capacités chez un joueur aussi jeune, à part peut-être Will Genia. S’il atteint son potentiel, Baptiste sera un très bon joueur. »
De la part d’un international australien aussi capé que Rob Simmons (106 sélections), les remarques sont d’autant plus objectives. Le Wallaby a bien remarqué que quelque chose avait changé chez son demi de mêlée ces dernières semaines. Souffrant d’une douleur récurrente à une cheville en première partie de saison, Baptiste Jauneau a eu toutes les peines du monde à exprimer toute l’étendue de son potentiel.
« Le déclic, je l’ai eu en même temps que l’équipe, réfléchit le joueur. Le fait que nous soyons dans une dynamique positive, m’a permis de mieux revenir. Après, dans ma tête, j’ai toujours été à 100 %. À Pau fin décembre, je me sentais prêt mentalement mais le corps ne suivait pas (il s’était blessé la semaine précédente à Gloucester, ndlr). Il fallait que je fasse quelque chose. Il fallait que je reprenne du rythme. Et surtout remettre les choses dans l’ordre afin que mon jeu soit plus calme. »
« Baptiste a passé trois ou quatre mois difficiles parce que sa cheville le gênait, abonde Christophe Urios. Il n’était pas en confiance, car il était préoccupé par ça. Le leadership n’était alors pas sa priorité. Il voulait avant tout retrouver son niveau. Et depuis qu’il a retrouvé son niveau physique, il enchaîne de mieux en mieux. Et quand tu es bon, tu es légitime. Tu parles davantage et surtout, tout le monde t’écoute. »
Illustration faite la semaine dernière à Perpignan. Après une prestation majuscule, Baptiste Jauneau a pris la direction des opérations dans les ultimes instants de la partie. Les Clermontois ne menaient que de quatre points avec quelques minutes à jouer (32-28). Pénalité à suivre pour l’ASM. Alors que Benjamin Urdapilleta et d’autres préféraient aller en touche, Baptiste Jauneau a pris la décision de prendre les trois points malgré un renvoi perpignanais à suivre. Personne n’a bronché et l’ASM a mis l’USAP à 7 points (35-28). Le signal fort d’un capitaine écouté.
Arnaud Clergue (LM - 18/05/24)
Posté 18 mai 2024 - 07:42
Merci pour le partage, mais apprendre que "Jauneau renait de ses cendres"
Rien que ça...
Posté 18 mai 2024 - 09:15
Dans la performance de Baptiste Jauneau le week-end dernier à Aimé-Giral (28-35), tout le monde a vu le jaillissement aérien, celui qui lui a permis de chiper le ballon sur la tête d'un Perpignanais, puis de filer marquer l'essai qui remettait Clermont dans un mach si mal embarqué. Mais de la rencontre de son demi de mêlée, Christophe Urios a préféré isoler un autre moment, sur la fin de partie, quand, après une concertation avec ses entraîneurs, c'est le capitaine de l'ASM qui a parlé, en imposant avec autorité à ses partenaires de tenter une pénalité plutôt que d'aller en pénaltouche, comme le suggéraient certains.
« Il a réussi à être écouté, a apprécié son coach, parce qu'il est exemplaire et bon. En début de saison, il n'aurait pas su quoi faire. Là, il habite mieux son rôle de leader, chaque semaine un peu plus, dans la prise de parole comme dans ses décisions sur le terrain. »
« Baptiste doit être la figure de Clermont pour l'avenir »
Christophe Urios, manager de Clermont
C'est un des apprentissages de cette saison si particulière pour Jauneau, où, à 20 ans, dans un club en reconstruction qui avait perdu toutes les figures qui l'incarnaient, il a dû faire avec un poids pas toujours évident. « On a besoin d'une figure, et Baptiste doit être la figure de Clermont pour l'avenir », résume ainsi Urios. Jauneau a donc fait partie des joueurs à assumer le rôle de capitaine des Jaunards et « c'était une nouveauté », dit-il. « Je ne l'avais jamais été, surtout avec les pros, reprend le numéro neuf. Je voulais confirmer ma première saison et, avec ce statut qui avait changé ici, j'ai eu une période très compliquée à gérer. »
À son retour de la Coupe du monde U20, où il fut un cadre du nouveau sacre des Bleuets, Jauneau (1, 78 m ; 81 kg) a en effet connu un long passage à vide. « J'ai fait deux premiers matches de Top 14 brouillons, puis je me suis blessé à la cheville », rembobine-t-il, en évoquant aussi les rechutes sur cette articulation récalcitrante. « Avec ces pépins physiques, il était pataud, son jeu en souffrait mais il voulait en faire plus. Il était aussi confronté à la concurrence de Sébastien Bézy, qui jouait très bien », précise Urios. « J'ai eu du mal à prendre du recul par rapport à tout ça, rebondit Jauneau, parce que je voulais y arriver directement. »
« Le staff a été dur et franc avec moi, évalue l'intéressé, pour que je m'y remette vite. Quand j'étais nul, ils me disaient, sans mentir : " faut que tu te bouges le cul ! " »
Baptiste Jauneau
Pour se sortir de cette spirale, il a encore pu s'appuyer sur Benoît Baby, son premier entraîneur à Biarritz (2018-2021), avec lequel il garde toujours un lien fort. « Il m'a conseillé de remettre de la simplicité dans mon jeu, de lâcher prise et de me concentrer sur mon rôle de neuf », détaille Jauneau. Le staff de l'ASM ne l'a pas lâché non plus. « Je n'étais pas inquiet pour lui, la situation était liée à sa saison précédente et son envie de prouver, dédramatise Urios. Il cherchait du réconfort, alors tantôt je le laissais au fond de la bassine, tantôt j'allais le chercher. »
« Le staff a été dur et franc avec moi, évalue l'intéressé, pour que je m'y remette vite. Quand j'étais nul, ils me disaient, sans mentir : " faut que tu te bouges le cul ! ". Et j'adore, je préfère quand on me dit les choses ! Même si c'est difficile à recevoir... Parfois, ils m'ont aussi laissé, pour que je me construise seul. » Parce qu'à travers ces coups de moins bien, ces questionnements, un joueur de 20 ans, aussi prometteur soit-il, apprend aussi en accéléré, et c'est sans doute pour cela qu'Urios pense que la période « riche, sera utile pour la suite de sa carrière. »
Le coach des Jaunards en a vu passer, des demis de mêlée phénomènes dans leur phase de gestation, du Morgan Parra de Bourgoin à l'Antoine Dupont de Castres. Il reconnaît chez Jauneau, « un joueur étonnant », certaines des qualités de ces deux glorieux prédécesseurs, le leadership du premier, le physique du second. Il n'en tire pas de conclusions sur la suite de sa carrière, il apprécie juste qu'après des mois à être « prévisible », Jauneau soit redevenu « spontané ». « En ce moment, je me sens bien, mieux », souffle, soulagé, celui qui sera à nouveau capitaine contre Castres ce samedi après-midi. Et c'est tout l'ASM qui en profite.
Posté 18 mai 2024 - 09:42
Doussain, bien plus jeune que Urda, oui.Y'a des faux vieux qui s'cachent.
En attendant qu'il arrive, le vieux lui apprend la rage de ne rien lâcher.
Puis arrivera Doussain pour lui inculquer la finesse du poste.
Il est encore jeune Doussain non ?
Posté 18 mai 2024 - 09:52
Doussain, bien plus jeune que Urda, oui.
Posté 18 mai 2024 - 11:34
Posté 20 mai 2024 - 19:28
Peut-être cela a-t-il été relevé sur le fil de l'après-match, mais Jauneau a bénéficié d'une nouveauté sur ce match pour l'aider dans ses coups de pieds de dégagement, avec le dernier joueur du ruck qui étend ses deux jambes (et non une seule comme à l'accoutumée) et ce, quel que soit ce dernier joueur. Je ne sais pas d'où vient l'idée, si c'est de Jauneau lui-même, de Vass...
Posté 20 mai 2024 - 20:18
Peut-être cela a-t-il été relevé sur le fil de l'après-match, mais Jauneau a bénéficié d'une nouveauté sur ce match pour l'aider dans ses coups de pieds de dégagement, avec le dernier joueur du ruck qui étend ses deux jambes (et non une seule comme à l'accoutumée) et ce, quel que soit ce dernier joueur. Je ne sais pas d'où vient l'idée, si c'est de Jauneau lui-même, de Vass...
Ou pour se préparer aux nouvelles règles à venir
Posté 20 mai 2024 - 20:33
Ou pour se préparer aux nouvelles règles à venir
Lesquelles ? Parce que je n'ai rien lu de tel dans les annonces de World Rugby.
Posté 20 mai 2024 - 20:52
Lesquelles ? Parce que je n'ai rien lu de tel dans les annonces de World Rugby.
Posté 08 juin 2024 - 08:36
Posté 08 juin 2024 - 09:21
Posté 08 juin 2024 - 12:20
Je pense quil va légitimement se choisir un avenir plus propice à son talent.
Posté 08 juin 2024 - 15:01
"Le petit ELSAZOAM est attendu à la caisse centrale pour dépanner ses camarades pauvres et/ou radins.
Le petit ELSAZOAM est attendu."
https://www.lamontag...uneau_14514111/
Apéro, repas, café, digeo, sieste... laisse moi le temps bon sang...
Au cœur de cette saison pour le moins inconstante et illisible, quelques phares auront éclairé le chemin de vie de l’ASM Clermont. Montré du doigt depuis plusieurs années déjà pour son manque de leaders forts et charismatiques, le club a travaillé et continue de le faire sur cet aspect. On n’insistera pas sur le choix (par défaut ?) d’Irae Simone, promu l’été dernier capitaine en chef…
La grave blessure du trois-quarts centre australien, avant même le début de l’hiver, a contraint le staff clermontois de propulser d’autres leaders supposés sur le devant de la scène. Dont Baptiste Jauneau à qui le brassard a paru, dans un premier temps, lourd à assumer.
"La prochaine figure de Clermont, ça doit être lui"
« Au début, je ne me sentais pas légitime, estime le jeune numéro 9. Aujourd’hui, ça va mieux, pas parce que je suis plus légitime, mais parce que j’ai été très bien accompagné par tous les anciens, tous les leaders. J’ai appris beaucoup de Seb (Bézy), de Fritz (Lee), du Bessard (Falgoux). Même de Rob (Simmons), même si c’est un peu compliqué avec mon Anglais », sourit-il.
Si Baptiste Jauneau s’est retrouvé capitaine, c’est aussi que le club et ses responsables, Christophe Urios en tête, voient en lui bien plus qu’un cadre de l’équipe. Peut-il être le capitaine numéro 1 dès la saison prochaine ? « En tout cas, on le prépare à ça, on y pense quoi, lâche Urios. Les clubs, de surcroît les grands clubs ont besoin de figures. Ici, c’était le cas avec Roro (Rougerie), Morgan (Parra)… La prochaine figure de Clermont, ça doit être Baptiste (Jauneau). Si on l’a nommé vice-capitaine en début de saison, c’est parce que je veux qu’il soit la figure de l’ASM pour les trois à cinq prochaines années. Baptiste va être la grande figure de Clermont », martèle le manager.
Ralenti par les blessures
L’intéressé a eu du mal au début, il estime aujourd’hui avoir grandi un peu plus vite grâce à ces nouvelles responsabilités. « Cela m’a fait mûrir. Je suis plus calme sur le terrain, souvent après les matchs, j’étais dans le rouge. Là, si je dois prendre la parole, je suis plus réfléchi, j’ai un autre regard sur l’équipe et sur la rencontre ».
Avant de gagner en leadership, qui n’était pas forcément inscrit dans son ADN de joueur, Baptiste Jauneau a dû retrouver des sensations de numéro 9 qu’il avait un peu perdu en début de saison. Et quand on lui demande ce qu’il pense de sa saison, la réponse peut étonner. « Je suis assez déçu de moi. Surtout par rapport aux blessures qui m’ont ralenti. J’ai eu du mal à revenir. Au début, je surjouais, je voulais beaucoup jouer, j’essayais de créer, mais je me trompais complètement. Je ne suis pas encore content de tout, notamment le jeu au pied, la passe, j’ai encore beaucoup, beaucoup de choses à apprendre ».
Depuis deux mois, l’ASM peut compter sur un Jauneau sans doute plus lucide, capable d’impulser un jeu plus efficace. Urios va dans le sens de son joueur. « Il a raison de dire qu’il n’a pas fait une bonne saison. Par contre, depuis la réception de Pau, on a retrouvé un Baptiste spontané, en confiance sur son physique, qui est mieux aussi sur son rôle de capitaine ».
En pleine reconstruction sportive, mais également sur le plan du business, l’ASM va donc pouvoir miser sur la marque… « Jauneau et bleu ».
Christophe Buron (08/06/24)
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