On en tient un bon là.
La roue tourne un peu, on ne peut pas toujours avoir que des seconds couteaux.
Posté 29 avril 2023 - 09:09
On en tient un bon là.
La roue tourne un peu, on ne peut pas toujours avoir que des seconds couteaux.
Posté 29 avril 2023 - 09:41
Ravi de sa prolongation c'est de l'or en barre ce jeune homme, maintenant il nous faut un super 10 et 15 , sinon ça restera très compliqué.
Posté 29 avril 2023 - 10:49
Posté 29 avril 2023 - 11:07
Ravi de sa prolongation c'est de l'or en bar ce jeune homme, maintenant il nous faut un super 10 et 15 , sinon ça restera très compliqué.
C'est même de l'Art à bord avec ce capitaine Urios !
Posté 29 avril 2023 - 11:09
Ravi de sa prolongation c'est de l'or en bar ce jeune homme, maintenant il nous faut un super 10 et 15 , sinon ça restera très compliqué.
Si en plus il supporte la pression et aime le poisson !!!
Posté 29 avril 2023 - 11:35
Ravi de sa prolongation c'est de l'or en bar ce jeune homme, maintenant il nous faut un super 10 et 15 , sinon ça restera très compliqué.
C'est du bar à teint jaune ça ?
Posté 29 avril 2023 - 11:49
Posté 30 avril 2023 - 06:55
Donc il a la peche
Fallait pas le laisser filet
Les rugbymen bretons s'emmêlent dans leurs filets...
(Y en a un qui va être content)
Posté 30 avril 2023 - 07:09
Les rugbymen bretons s'emmêlent dans leurs filets...
(Y en a un qui va être content)
c'est fin
Posté 30 avril 2023 - 08:56
c'est fin
Non, c'est faux me dit mon boucher
Posté 30 avril 2023 - 14:25
Les rugbymen bretons s'emmêlent dans leurs filets...
(Y en a un qui va être content)
Le p'tit Gourine va etre tout émoustillé
Posté 30 avril 2023 - 22:24
Heureux pour lui et l'ASM !
Posté 07 mai 2023 - 20:03
On n'est pas encore dans la superproduction hollywoodienne, mais la petite vidéo que Clermont a publiée sur les réseaux sociaux du club, pour mettre en scène la prolongation de son contrat jusqu'en 2026, projette bien la dimension que Baptiste Jauneau prend pour l'ASM, depuis son arrivée en Auvergne en 2021.
Jamais un joueur du cru n'avait eu de tels honneurs numériques, sans doute parce qu'à 19 ans, le demi de mêlée est appelé à incarner une institution qui, ces derniers mois, a perdu nombre de ses piliers, ceux qui lui donnaient un visage, la faisaient rayonner au-delà des puys, de Morgan Parra à Damian Penaud.
Quelques jours avant l'officialisation de cette signature, au sortir d'une défaite à La Rochelle (26-13, 22 avril) où il avait tiré son épingle du jeu en inscrivant un essai décidé, son entraîneur, Christophe Urios, l'avait formulé dans son style, direct : « Il doit être le grand leader de l'équipe de l'ASM des années à venir. »
« Ne pas jouer un week-end, ça fait chier ! Ce n'est pas qu'un métier, c'est mon sport, et si tu ne joues pas, tu as les boules ! »
Baptiste Jauneau, demi de mêlée de Clermont
Lourde charge pour un gamin qui a fait sa première apparition en pro le 4 décembre 2021 lors de la réception de Biarritz (39-11) et qui cumule depuis une vingtaine de feuilles de match en Top 14, à un rythme accéléré depuis janvier 2023 et la prise de fonction d'Urios, qui lui a offert sa première titularisation à domicile face à Toulon (36-21).
Il a déjà planté cinq essais cette année, convaincu par sa combativité malgré un gabarit modeste (1,69m ; 81 kg), surpris bien des défenses par sa vivacité et sa tonicité et même gratté des ballons dans les rucks, peut-être parce que gamin il rêvait de jouer troisième-ligne et aimait plaquer et « mettre les mains ». Une panoplie déployée sans paraître souffrir d'un manque de vécu.
« L'âge, ça ne doit pas être une excuse !, tranche-t-il sans la moindre hésitation. Quand tu y as goûté une fois, tu as envie de jouer tous les week-ends. Il faut juste être à la hauteur, et, sur certains matches, je ne l'ai pas été. Et là, tu te dis :« putain, est-ce que je vais y être pour le prochain ? » Parce que ne pas jouer un week-end, ça fait chier ! Ce n'est pas qu'un métier, c'est mon sport, et si tu ne joues pas, tu as les boules ! »
Il n'a pas utilisé le terme « passion », mais à l'écouter dans ce salon du stade Marcel-Michelin où il déroulait son parcours, on la sentait résonner sur les quatre tribunes. Quand on tâte son premier ballon à 4 ans, dans un petit club du Béarn, à Ogeu, dans le sillage d'un père, Franck, ancien avant, et d'une mère, Fabienne, ancienne trois-quarts, le rugby, ça ne peut pas être « qu'un » boulot.
« Les dimanches, le club du village jouait toujours, on suivait mon père et on jouait dans un petit champ à côté, explique-t-il. J'ai commencé comme ça. Je jouais avec mon père, qui voulait juste que j'aie les bases et que je ne balance pas le ballon n'importe comment ! Mais là où j'ai vraiment appris, c'est à Biarritz. »
Jauneau était pourtant passé à travers les mailles du filet du BO, comme des autres clubs, « pas appelé », dit-il, par tous ceux qui auraient pu le lancer vers le professionnalisme. « Je devais partir au lycée de Montardon (Pyrénées-Atlantiques), lâche-t-il avec le mélange d'incompréhension et de déception qui devait alors l'accabler. Mais mon meilleur ami, Paul Laperne, avait, lui, signé à Biarritz, où il est toujours. Ils lui ont dit qu'ils cherchaient un neuf, alors Paul et sa mère ont parlé de moi ! »
Les Laperne pouvaient se prévaloir d'un oeil averti : David, le paternel, a été un pilier droit assez solide des années 1990-2000 pour disputer une finale de Coupe d'Europe avec Brive en 1998 et compter une sélection avec les Bleus en 1997, quand la mère, Carole, a été championne de France avec Herm (Landes).
« C'était une évidence pour toute notre famille, s'insurge presque Paul, le pote de toujours. On trouvait bizarre qu'il n'ait pas été appelé. Il me remercie encore d'avoir fait ça, trop d'ailleurs... Comme si c'était moi qui l'avais lancé, alors qu'il le doit à son travail ! »
« Toutes les semaines, j'avais un appel : il me demandait s'il pouvait venir une heure plus tôt faire
des passes, du jeu au pied »
Benoît Baby, son premier entraîneur à Biarritz
Le travail, un mot qui revient souvent pour qualifier son implication. « On sentait qu'il avait envie de travailler, c'était un besogneux, se rappelle ainsi Benoît Baby, son premier entraîneur au BO. Toutes les semaines, j'avais un appel : il me demandait s'il pouvait venir une heure plus tôt faire des passes, du jeu au pied... »
La rencontre avec l'ancien centre international (9 sélections), lui aussi passé par Clermont (2007-2011), a été capitale pour Jauneau, « dans mon rugby et en dehors », situe-t-il. « Sa passe était bonne, mais on a fait tout un travail de mains et de jambes pour une meilleure vitesse d'exécution », illustre Baby.
La même soif d'apprendre que celle manifestée la saison dernière auprès de Morgan Parra, alors son coéquipier clermontois, gaucher comme lui, et apparu, comme lui aussi, très jeune au plus haut niveau.
« Au début, j'étais timide, et par respect, je n'allais pas trop vers lui, avoue Jauneau. J'ai essayé d'apprendre en le regardant puis je suis allé vers lui et il a répondu présent. Il me prenait en entraînement du jeu au pied. Il me montrait aussi des images, et je lui posais des questions sur les situations de jeu. »
Samedi, quand Parra est revenu au Michelin avec Paris, en tenue de ville, les deux joueurs ont pu encore échanger et l'aîné n'a pas oublié de lui glisser encore quelques conseils. Mais la formation technique ou tactique n'a pas tout fait. « On a fait tout un travail psychologique aussi..., ajoute Baby. Le nombre de fois où j'ai discuté avec lui pour lui dire qu'il avait fait un bon match et qu'il ne fallait pas qu'il s'en veuille ! »
Sous-entendu, Jauneau, hyper exigeant envers lui-même, ne voyait que le négatif dans ses performances, et ça pouvait le miner. « Quand je l'ai retrouvé avec l'équipe de France des moins de 20 ans pour le Tournoi cet hiver, j'ai trouvé qu'il avait plus de maturité, et cette faculté à garder le sourire, remarque Baby. Le sourire, c'est 50 % de la réussite ! Une personne rayonne quand elle a les yeux qui étincellent, je l'ai bassiné là-dessus. »
Contre le Stade Français (victoire bonifiée, 32-16), on a pu ressentir des tribunes la frustration qui peut étreindre Jauneau quand il rate un geste, comme cette tête baissée après un coup de pied direct en touche. « Je passe beaucoup de temps à la vidéo, j'adore faire mon retour... qui est souvent négatif !, s'excuse-t-il. On en parle tout le temps avec Benoît, il me dit de garder le sourire. Samedi, je l'avais moyen, parce qu'on avait gagné avec le bonus, mais pas pour ma performance ! »
Toujours sévère envers lui-même. Même quand il est l'une des rares raisons pour l'ASM, cette saison, d'envisager l'avenir avec un peu de joie.
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