https://lcp.fr/progr...nu-grand-221667
Voici le lien sur le site de la chaîne LCP à propos de cette belle émission ....
Le reportage sur La Voulte date de 1973 , 3 ans après la victoire du club des Cambé contre l'ASM en finale et il n'y a aucune image de cette finale .... Dommage
Le match Galles France de 1966 à Cardiff est entré dans l'Histoire ... l'année précédente les Gallois avaient été vainqueurs du Tournoi mais ils avaient pris une leçon de rugby à Colombes contre le XV de France : menés 19-00 à la mi-temps les Gallois avaient réussi à revenir un peu en 2ème mi-temps mais avaient perdu 22 à 13, 4 essais (dont 2 de Guy Boniface) à 3 .
C'est le fameux match où l'arbitre irlandais (Gilliland) se blesse et est remplacé par l'arbitre français qui arbitrait la touche Bernard Marie ( le père de Michèle Alliot-Marie) qui devint ainsi le premier français à arbitrer un match du Tournoi. Les joueurs français de ce match ont toujours dit que B Marie avait tellement peur qu'on lui reproche d'être partial qu'il avait été beaucoup plus sévère pour les Bleus ( qui jouaient en blanc ce jour là because la télé en noir et blanc ) que pour les Rouges et que c'est une des raisons qui ont fait que les Gallois sont revenus en 2ème mi-temps....
En 1966, le match Galles France était le dernier match du Tournoi : les Gallois avaient 2 victoires et une défaite; les Français étaient invaincus 1 nul contre l'Ecosse et deux victoires contre l'Irlande et l'Angleterre. L'enjeu du match de Cardiff était clair : le vainqueur gagnerait le Tournoi et si c'était la France pour la 2ème fois de son histoire elle terminerait invaincue avec 7 points comme en 1960.
..... Et la France a perdu ..... 8 à 9 en ayant marqué 2 essais contre un seul pour les Gallois. Essai gallois sur interception de l'ailier Stuart Watkins sur une passe en cloche du numéro 10 Jean Gachassin vers les frères Boniface sur un coup qui pouvait être gagnant ....
Ce fut le dernier match pour les frères Boniface en EDF : ils ont pris le dernier (il y en a eu plusieurs dans la carrière d'André) "coup de scie" de leur carrière car ils ont été considérés responsables de la défaite sur un coup où ils n'ont jamais touché le ballon .....
Quant au joueur qui est dans le cirage et qui ne sait plus très bien où il habite il dit "Je ne me souviens plus de rien" et le soigneur porteur de l'éponge miracle lui répond "ça fait rien; on s'en fout, on te racontera ça après" .... c'était le pilier droit,le toulonnais Aldo Gruarin , qui bien que pilier droit jouait par superstition avec le N° 1, son copain, le pilier gauche tulliste Jean-Claude Berejnoï (l' idole de mon adolescence et mon avatar aujourd'hui) acceptant bien volontiers de porter le n° 3 ....
La nostalgie est toujours ce qu'elle était
Parmi les petits reportages diffusés, il y en a un marrant où Walter Spanghero fait voir sur un squelette le nombre impressionnant de fractures qu'il a subies dans sa carrière ....
ll y en a un autre où Robert Soro, Guy et André Boniface assistent à l'entraînement des All Blacks à Biarritz en 1967 et donnent leur avis sur le rugby des hommes en noir.
Dédé Boniface fait l'éloge de Colin Meads : il dit en substance qu'il l'a connu en 1961 (lors de la tournée du XV de France en Nouvelle Zélande) et que c'était "une bourrique qui fonçait tout droit comme un deuxième ligne français". Il l' a revu en 1964 et il était devenu "un bon deuxième ligne" et en 1967 c'est "le joueur clé de l'épique black, le jeu s'organise autour de lui et il est capable à l'entraînement de faire une fause croisée. En un match un deuxième ligne black touche plus de ballons qu'un trois-quart-centre d'Aurillac en toute une saison"...