Oui, une des (nombreuses) ecoles d'ingenieur de Clermont, qui comprend des filieres math, physique, chimie, bio, etc... http://polytech.univ-bpclermont.fr/Elle fait partie du "reseau Polytech", en gros c'est le reseau d'ecole d'ingenieurs de "taille moyenne" (sans sous-entendu pejoratif, mais c'est pas un "monstre" comme CentraleSupélec par exemple) qu'on trouve un peu partout en France.
Pour Cambridge (UK) je suis decu.. je savais que les americains font beaucoup ca, c'est pour ca que je ne vois pas la "formation MIT" comme necessairement super intense ou interessante, mais je pensais naivement que les historiques comme OxBridge n'avaient pas besoin de recourir a ce genre de pratiques..
Merci pour les explications. Concernant Oxbridge, je suis peut-être un peu biaisé aussi, hein ! (j'ai vraiment peu d'égards pour tout ce qui est écoles de management en général). Kayser a suivi des cours à la Said Business School, une école très récente (années 90 je dirais). Je vois un peu ce genre d'école comme "Tu paies, tu es accepté et tu as ton diplôme". D'autant plus quand tu as ta petite renommée (ils aiment bien ce genre de profil, parce que ça fait connaitre l'école - la preuve, on e parle !)
Un des problèmes de ces écoles au R.-U. est qu'elles sont là pour éponger tous les riches fils-à-papa de la péninsule arabique, qui veulent faire des études de gestion et qui sont cons comme leurs pieds. Or, pour eux, le R.-U. (et les US), c'est synonyme de réussite - c'est là qu'ils veulent aller. Donc tu te retrouves avec beaucoup de postulants plus stupides les uns que les autres, dont les pères sont riches et plus que disposés à faire des dons substantiels à l'école de leur fils si ça peut aider - sans compter que, comme aux US, l'appel au don d'anciens alumni joue un rôle important dans les finances des universités. Ajoute à cela le fait que cela offre à ces écoles de nombreux débouchés et contacts pour leurs autres étudiants dans la péninsule arabique, ce nouvel Eldorado de la médiocrité. Cela pousse même les plus anciennes universités à céder à ces sirènes. C'est gagnant-gagnant (en apparence), et cela ne se refuse pas - surtout quand tu es Oxford ou Cambridge, et que tu es plus que disposé à brader des siècles d'héritage prestigieux. Ce faisant, tu fais encore perdre davantage de valeur à ta marque (respectivement "Oxford" et "Cambridge"), et un jour, tu te retrouveras à court de capital symbolique. Mais quand tu as une politique à très court terme, cela ne te pose pas de problème. C'est une évolution générale des choses - par ailleurs, je pourrais tout aussi bien m'en prendre au niveau actuel proprement catastrophique de nombre d'étudiants et de professeurs dans les filières les plus traditionnelles et prestigieuses, ainsi que l'offre proposée, la course aux articles, l'organisation, etc.
Bref, faites vos études à Clermont ! C'est sans doute pas plus mal du tout, ça coûte certainement bien moins cher et on peut profiter de la piscine de Parra !