2211 réponses à ce sujet

[aymeric]

C'est sur quelle chaîne ?

Site internet de l'Equipe live (gratuit)

[steph]

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Merci

[aymeric]

Mi temps 14 à 3.

Arbitrage à sens unique pour une équipe.

[aymeric]

C'est simple l'arbitrage ce soir.

Touche Sudaf = pénalité Sudaf derrière

Mêlée ou touche anglaise= pénalité Sudaf

Sérieusement....


Et pénalité inversé pour une petite poussette mdr allez c'est bon. J'arrête cette mascarade.

[Bart Simpson]

l'Angleterre a t'elle encore sa place dans le 6 Nations?

[pims]

Orf la charge de babouin

[Buckaroo]

du Toit a fait du du Toit.

[Boulard]

l'Angleterre a t'elle encore sa place dans le 6 Nations?

Un Géorgie- Angleterre à Tbilissi par -10°, ça pourrait être sympa pour décider de la place aux VI Nations.

[Bon Chasseur]

pas maté le match mais c'est quoi le bordel avec les Anglais décidément ... je n'arrive pas à me résoudre à la notion qu'ils sont vraiment médiocres quand je sais qu'il y a Eddie Jones à la tête, et les joueurs qu'ils ont. Il a p-ê perdu sa motiv, Jones. Ca fait trop lgtps, mais il ne s'en rend pas compte. Il faut passer à autre chose pour l'Angleterre, c'est sûr désormais.

[Y&B]

Ne Jamais enterrer les rosbifs … attendons déjà le Tournoi !

[Arverne03]

Ne Jamais enterrer les rosbifs … attendons déjà le Tournoi !

 

A mon avis, ce tournoi sera celui de tous les dangers ! Nous verrons si nous sommes capable de battre Irlandais et Anglais sur leur sol. 

[GUY03]

Ne Jamais enterrer les rosbifs … attendons déjà le Tournoi !

Trop longue attente, j'ai faim et je rêvais d'en manger ce midi ;

 

 

A mon avis, ce tournoi sera celui de tous les dangers ! Nous verrons si nous sommes capable de battre Irlandais et Anglais sur leur sol. 

Pas trop grave si on ne les bat pas chez eux, la coupe du monde c'est chez nous que ça va se passer .

[el landeno]

Warren Gatland fait le bilan de la tournée d'automne : « La France est solide dans sa tête » Quadruple vainqueur du Tournoi des Six Nations avec le pays de Galles, le Néo-Zélandais Warren Gatland analyse la tournée d'automne et les forces en présence à dix mois de la Coupe du monde en France.

Warren Gatland (59 ans) parle sans emphase. Les mots de ce Néo-Zélandais, discret et pondéré, pèsent pourtant le poids d'un palmarès majuscule : quatre victoires lors du Tournoi des Six Nations, dont trois Grands Chelems (en 2008, 2012, 2019) quand il était sélectionneur du pays de Galles, entre 2007 et 2019. Avant ça, il a remporté la Coupe d'Europe (2004) à la tête des Wasps ainsi que trois titres de champion d'Angleterre (2003, 2004, 2005). En Nouvelle-Zélande, il a remporté la compétition des provinces, avec Waikato en 2006. Baroudeur, il a aussi entraîné l'Irlande (1998-2001) et les Lions. Consultant pour Amazon TV, il était en Europe pour commenter la tournée d'automne, on a eu envie d'écouter son expertise. Prudent pour évoquer le travail de ses pairs, il s'est révélé passionnant pour décrypter le jeu.

 

 

 

« Que retenez-vous de cette tournée d'automne ?
Je sens qu'en ce moment, il n'y a pas trop de certitudes. Toutes les équipes sont capables de se neutraliser. En limitant les fautes et les approximations on peut l'emporter. L'Écosse m'a impressionné par les progrès accomplis, elle a mis en difficulté l'Australie (15-16) et la Nouvelle-Zélande (23-31). Et deux nations sortent du lot : l'Irlande (1re au classement mondial) et la France (2e), elles ont acquis une force mentale qu'elles n'avaient pas auparavant. La France est aujourd'hui solide dans sa tête, elle sait s'imposer dans ses fins de match au couteau. Par le passé, elle aurait eu tendance à flancher. Mentalement, les Bleus sont solides, on a beau les acculer, ils résistent à la pression. Pareil pour les Irlandais.

lire aussiTous les résultats de la tournée d'automne

L'état d'esprit est plus déterminant que le jeu pratiqué ?
Absolument. Beaucoup de choses vont changer tactiquement d'ici à dix mois. L'essentiel, c'est cette force mentale, la confiance en soi et envers ses coéquipiers. Et dans cette dimension, l'Irlande et la France ont franchi un cap. Je me fais souvent cette réflexion : en rugby, à 80 %, nul besoin de talent. Se relever vite, monter en défense, se replier, accourir au soutien, sprinter pour chasser des ballons hauts... Tout ça demande beaucoup de boulot et une grosse implication. Le talent s'exprime dans les 20 % restants.

 

 

« Quand je préparais les rencontres face aux Bleus, j'insistais sur le fait qu'on devait les mettre sous pression, jusqu'à ce qu'ils craquent. Tôt ou tard, ils finiraient par concéder une pénalité facile »

 

 

 

 

Certains estiment que la France et l'Irlande ont peut-être abattu leurs cartes trop vite. Une équipe peut-elle être prête trop tôt ?
Ça a souvent été le cas de l'Irlande par le passé. Meilleure équipe en amont, elle peine à s'extraire des quarts de finale de la Coupe du monde, handicapée par des blessures ou avec des joueurs sur le déclin (les Irlandais n'ont jamais atteint les demi-finales du Mondial). Désormais, ils sont super précis, très bons techniquement. Et ils ont appris à gagner. La victoire c'est comme la défaite : on peut en prendre l'habitude. On peut finir par oublier ce que c'est que perdre. L'Irlande et la France sont sur cette même dynamique, elles ont fait le plein de confiance. Regardez la victoire des Irlandais face aux Australiens (13-10, le 19 novembre) ou bien des Français face aux Sud-Africains (30-26, le 12 novembre). Vainqueurs, dans deux matches ultra-serrés. Quand je préparais les rencontres face aux Bleus, j'insistais sur le fait qu'on devait les mettre sous pression jusqu'à ce qu'ils craquent. Tôt ou tard, ils finiraient par concéder une pénalité facile. Les Français étaient dangereux quand ils vous dominaient mais si on leur imposait une pression sans relâche, ils s'effondraient. Je ne vois plus ça chez eux aujourd'hui.

Vous voyez la France favorite à la Coupe du monde ?
Oui. D'autant que les Bleus arrivent souvent forts en Coupe du monde, affûtés physiquement et soudés par des semaines de préparation. Ils auront une énorme pression sur les épaules mais votre pays sait gérer le poids de l'attente populaire depuis la victoire de vos footballeurs en 1998. Et la génération des champions du monde des moins de 20 ans devrait savoir faire face.

Qui voyez-vous comme outsider ?
Les Australiens. Bon d'accord, ils ont perdu face à l'Italie (28-27, le 12 novembre) et ça a fait causer. Mais le match était serré. Décimés par les blessures, ils sont parvenus à développer la profondeur de leur effectif, ont permis à des jeunes d'acquérir de l'expérience. Cette tournée de novembre leur sera profitable (l'Australie est dans la poule C avec le pays de Galles, les Fidji, la Géorgie et le Portugal). Il faudra compter avec l'Australie, elle peut créer la surprise.

En 2015, la Coupe du monde a consacré le jeu expansif des All Blacks. En 2019, les Sud-Africains ont gagné avec un rugby de puissance plus restreint. Quelle sera la philosophie en 2023 ?
Aujourd'hui, ce qui prédomine, c'est un rugby défensif, avec l'appui de coups de pied aériens. Si on regarde les statistiques, les équipes qui tapent le plus au pied l'emportent dans 75 % des cas. La domination défensive s'est imposée. Il est devenu crucial de contrôler le coeur du terrain, de s'imposer autour de la ligne médiane, dans cette zone entre les deux lignes des dix mètres. Si on perd la possession à cet endroit - après un turnover -, on se retrouve sous pression. Un petit coup de pied, hop, vous êtes acculé dans vos 22. Conquérir le coeur du terrain permet de prendre l'ascendant. Permettez-moi une autre stat : chaque ruck a, en moyenne, 12 % de chances d'aboutir à un turnover. Un deuxième ruck et on monte à 24 % de risques. Un troisième à 36 %. Un quatrième puis 48 %, etc.

De fait, au coeur du terrain, les phases de jeu deviennent de plus en plus limitées pour réduire les risques d'être mis sous pression. Ce sera pire lors de matches à élimination. On voit se développer un jeu avec un ratio de "3-1" : trois rucks, suivis d'un coup de pied s'ils n'aboutissent pas à un momentum. Le 10 ou bien le 9 tapent au pied, histoire de refiler la pression à l'adversaire. Certaines équipes ont un ratio inférieur à ce 3-1. Les Sud-Africains accordent beaucoup d'importance aux phases arrêtées (touche et mêlée), ils ont réalisé l'importance du jeu au pied. Étonnamment, contrairement aux idées reçues, la Nouvelle-Zélande use aussi beaucoup du jeu au pied.

Sentez-vous un travail sur l'intensité en fin de match ? On a récemment vu l'Angleterre revenir en trombe lors des dix dernières minutes face aux All Blacks (25-25). Idem pour l'Australie qui a marqué 26 points d'affilée pour s'imposer contre les Gallois (34-39) ?
Pour moi, ces fins de match en trombe sont surtout dues à des équipes qui prennent l'ascendant car leur adversaire est en infériorité numérique. Les All Blacks ont de quoi être déçus de leur match nul en Angleterre. Pendant 70 minutes, ils avaient dominé. Avec le carton jaune de Beauden Barrett, ils ont perdu leur "momentum" et les Anglais sont revenus à fond. Et, samedi dernier, l'Australie a reçu deux cartons jaunes dans les 50 premières minutes. En seconde mi-temps, le pays de Galles a écopé de deux cartons jaunes à son tour. Ces cartons ont eu un impact énorme.

« Il faut relativiser les enjeux de la tournée d'automne. C'est l'occasion de procéder à des ajustements, de tenter des choses en vue du Tournoi des Six Nations. Le Tournoi est la compétition la plus relevée au monde »

 

 

 

 

L'équipe de France a intégré un arbitre dans son staff, Jérôme Garcès. Les All Blacks n'en ont pas et concèdent beaucoup de pénalités. Y voyez-vous un lien ?
Personnellement, j'ai déjà fait appel à des arbitres pour certains entraînements. Pour nous, coaches, c'est une clef importante pour aller aux limites de la règle. En Nouvelle-Zélande, des arbitres fédéraux viennent régulièrement dans les franchises. C'est un plus pour permettre aux joueurs d'avoir une meilleure compréhension du jeu, que leur engagement reste dans le cadre de la légalité.

La semaine passée, World Rugby a réuni coachs et experts pour un état des lieux du jeu sur cette tournée d'automne. Qu'en est-il ressorti ?
Ils ont surtout mis l'accent sur la manière d'accélérer le jeu. Pour veiller à ce que, du point de vue du spectateur, les matches ne soient pas ralentis par trop de temps morts ou l'arbitrage vidéo. C'est important dans l'hémisphère Sud, surtout en Australie, où le rugby fait face à la concurrence du XIII, du football ou du Aussie Rules (football australien).

Un mot sur Eddie Jones. Voyez-vous où il veut en venir avec l'Angleterre ?
Bien qu'elle ait manqué de régularité (1 seule victoire en 4 rencontres), l'Angleterre reste une des meilleures équipes au monde. Avec un réservoir colossal. Il faut relativiser les enjeux de cette tournée d'automne. C'est l'occasion de procéder à des ajustements, de tenter des choses nouvelles en vue des Six Nations. Le Tournoi, ce sera autre chose, c'est la compétition la plus relevée au monde.

Le Tournoi, c'est cinq matches. Exactement le nombre de rencontres qu'il reste à Ian Foster avec les All Blacks. C'est assez pour s'ajuster en vue de la Coupe du monde ?
Cinq tests, c'est suffisant, oui. Le truc déterminant, pour une Coupe du monde, ce sont les trois mois de préparation en commun. Il est beaucoup plus dur de préparer le Six Nations : on a moins de temps avec les joueurs, au mieux une à deux semaines. On est dans l'urgence et il faut prioriser. Avant une Coupe du monde, on a le temps de rentrer dans le détail : préparation physique, rucks, phases statiques... On arrive bien mieux affûtés. C'est pour ça que même si j'estime que les Français sont favoris, rien n'est joué. Ce sera l'une des Coupes du monde les plus serrées de l'histoire. Avec un peu de réussite - on a tous besoin de ce facteur chance -, beaucoup d'autres équipes seront capables de s'imposer. Et c'est tant mieux pour le rugby. »

 

 

[cocotte 63]

Merci Beaucoup pour le partage El Landeno !    

[pims]

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