271 réponses à ce sujet

[Bougnat et Breton]

Remettons en place les fameux "10 mètres", et si un joueur qui n'est pas capitaine la ramène trop, l'arbitre avertit une première fois et sort le carton jaune si seconde fois il y a. Cela calmera un peu sur le terrain et peut-être que l'arbitre pourra reprendre sa place.

Avant de sortir le carton jaune le règlement prévoit une phase intermédiaire qui est "10m de plus".....vraiment j'ai très rarement vu qu'avec 20m dans la vue le chouineur ne mette pas une sourdine à ses jérémiades .

 

C'est tellement simple que quasiment plus personne ne l'utilise .....il faut dire que ce n'est pas très 2.0, c'est un truc de vieux !!!

[Make ASM Great Again]

Mouais, j'ai trouvé qu'il a eu beaucoup de mansuétude avec les Bordelais sur les mauls (entrées en travers, plongeons) et les rucks (les joueurs adverses qui font tout le tour et qui se retrouvent dans le camps adverse çà m'insupporte) ...

 

Tellement facile de siffler des pénalités dans le sens que tu veux sur ces phases là.

Çà serait bien qu'on change les régles sur ces 2 phases là qui tuent le rugby et l'arbitrage.

 

Oui c'est vrai pour les mauls, et les fautes répétées qui auraient du aboutir à un jaune selon moi...

Mais globalement il fait un bon match, il a aussi oublié certaines de nos fautes, et un autre arbitre aurait pu refuser l'essai de Delguy pour en avant (mais jamais avec un maillot noir et rouge).

Pour moi aussi c'est le meilleur arbitre actuellement, mais plutot à cause de la nullité crasse des autres, et du fait que le jeu est de plus en plus dur à arbitrer, les règles sont trop sujettes à appreciation/interpretation personnelle, le contexte est toujours très tendu, les joueurs parlent tout le temps... c'est pas une sinécure !

[tramp]

Mouais, j'ai trouvé qu'il a eu beaucoup de mansuétude avec les Bordelais sur les mauls (entrées en travers, plongeons) et les rucks (les joueurs adverses qui font tout le tour et qui se retrouvent dans le camps adverse çà m'insupporte) ...
 
Tellement facile de siffler des pénalités dans le sens que tu veux sur ces phases là.
Çà serait bien qu'on change les régles sur ces 2 phases là qui tuent le rugby et l'arbitrage.

Je trouve que sur l'ensemble du match ça s'équilibre. Le problème c'est qu'il a correctement arbitré des trucs qui étaient arbitrés n'importe comment jusque là et toujours contre nous. L'essai qu'on prend contre Toulon aurait dû être arbitré comme celui refusé à Hériteau par exemple.

[Velveteethol]

 

Oui c'est vrai pour les mauls, et les fautes répétées qui auraient du aboutir à un jaune selon moi...

Mais globalement il fait un bon match, il a aussi oublié certaines de nos fautes, et un autre arbitre aurait pu refuser l'essai de Delguy pour en avant (mais jamais avec un maillot noir et rouge).

Pour moi aussi c'est le meilleur arbitre actuellement, mais plutot à cause de la nullité crasse des autres, et du fait que le jeu est de plus en plus dur à arbitrer, les règles sont trop sujettes à appreciation/interpretation personnelle, le contexte est toujours très tendu, les joueurs parlent tout le temps... c'est pas une sinécure !

Après avoir revu le match à la télé, bien d'accord avec toi.

Sur les rucks c'était beaucoup plus clair que fin fond de la Phliponeau  .

Il s'est pas trompé beaucoup sur ce match, oui certainement le meilleur arbitre actuellement.

[pims]

 

On le prend dans le staff ?

[Make ASM Great Again]

Arbitrage. Mathieu Raynal annonce sa retraite : "La critique aura été un compagnon de route"

Tu m'étonnes !!!!

 

 

On le prend dans le staff ?

 

NON ! sauf si il botte...

[Y&B]

Arbitrage. Mathieu Raynal annonce sa retraite : "La critique aura été un compagnon de route"
Tu m'étonnes !!!!
 

 
NON ! sauf si il botte...

Ça rentre dans le salary cap ? …

[Boulard]

Quelqu'un peut partager l'article de Raynal sur l'évolution de l'arbitrage?

Qu'on aime ou pas le personnage, son arbitrage, la tendance de la critique permanente de l'arbitre en dehors et sur le terrain m'inquiète de plus en plus.
Cela ne doit pas enlever la réforme en profondeur que l'arbitrage français doit mener évidemment.

[el landeno]

L'arbitre Mathieu Raynal arrête en fin de saison : « Un environnement de plus en plus hostile » Le meilleur arbitre français des dernières années, qui se retirera à la fin de cette saison, raconte les coulisses d'une carrière riche et s'inquiète de l'environnement actuel et de l'impact des dérives récentes sur l'avenir de l'arbitrage.

 

Il est le dernier représentant de la génération dorée de l'arbitrage français. Romain Poite, Jérôme Garcès et Pascal Gaüzère avaient déjà pris leur retraite, Mathieu Raynal rendra son sifflet en juillet. Pourtant, à presque 43 ans (il les fêtera le 9 août), le Catalan avait possiblement quelques années de carrière devant lui encore, mais il préfère « soigner sa sortie » avant « que ce soit les autres qui (l) e poussent » dehors.

 

 

« Je défends une position parmi les cinq meilleurs arbitres du monde, et c'est très dur d'être à 100 % tout le temps. À l'instant T, je peux faire les efforts. Mais est-ce que ce sera encore le cas dans un an, ou dans quatre ans ? J'ai la chance d'avoir gagné la confiance et le respect des joueurs et des staffs du monde entier, je ne veux pas perdre cette richesse en faisant la saison de trop. »

Le « palmarès » de Raynal est fourni : trois participations à la Coupe du monde, huit Tournois des Six Nations et cinq Rugby Championships, le troisième test de la tournée des Lions britanniques en Afrique du Sud en 2021 et deux finales du Top 14. Treizième arbitre le plus capé de l'histoire, il tirera sa révérence en juillet après avoir dirigé un cinquantième et dernier test-match. La suite ? « Il y a l'option de rester dans le milieu de l'arbitrage, de travailler avec une équipe. Mais être loin du rugby, j'en serais malade. »

« Qu'avez-vous appris au fil de ces seize années d'arbitrage au plus haut niveau ?
Ça donne beaucoup de maturité. Ça apprend beaucoup sur la nature humaine, sur soi, sur sa force mentale. Pour te relever, pour garder tes convictions dans des environnements hostiles, pour traverser des tempêtes médiatiques. Un jour, Ian Foster (ancien sélectionneur des All Blacks) m'avait raconté qu'il avait parlé de moi aux joueurs en leur disant : "Mat, il nous dit toujours que si on lui met la pression sur les pompes, il la remettra sur nous. Et il fait exactement ce qu'il dit." Tu ne peux pas survivre à ce niveau si tu n'es pas respecté et craint. J'ai quand même essayé d'avoir un arbitrage très humain et de le rendre lisible.

« J'ai envie d'aller jouer au golf, de pouvoir boire trois bières avec les copains, de profiter de la famille et des amis, sans penser au prochain match »

 

 

 

 

 

Quel a été la part de plaisir ?
Quand tu sors un match propre, tu n'as rien gagné et on ne te file pas une coupe (il rit), mais le plaisir est intense. Pendant deux-trois jours, tu es heureux. Le plaisir, c'est aussi de sentir staffs et joueurs à l'aise quand tu les arbitres.

Pour expliquer votre arrêt, vous soulignez aussi les "efforts" à fournir...
Le travail physique, la diététique... Comme les joueurs. La différence, c'est que nous, on ne passe pas un week-end sur deux à la maison. Je suis cent soixante jours dans l'année loin de chez moi. S'ajoute à ça un environnement de plus en plus hostile. Tout ça, ça use. J'ai envie d'aller jouer au golf, de pouvoir boire trois bières avec les copains, de profiter de la famille et des amis, sans penser au prochain match.

L'environnement hostile, est-ce aussi une raison de votre arrêt ?
Si j'avais dû partir à cause des critiques, j'aurais pu le faire chaque week-end de ma carrière (il rit). J'arrive à gérer ça. Mais c'est vrai que c'est de plus en plus pesant. J'ai lu dans vos colonnes un sujet sur Camille Lopez, où l'on disait qu'il était un très bon buteur, avec 90 % de réussite. Si Camille Lopez était arbitre, on ne lui parlerait que de ses échecs. Parce qu'un très bon arbitre, c'est ça : 90 % de bonnes décisions, et 10 % d'erreurs ou de non-décisions. Et on cible tout le temps les 10 % qui n'ont pas été bons.

« On est en train de vacciner les jeunes contre l'arbitrage, alors que c'est un sport extraordinaire »

 

 

 

Peut-être que la réalité de l'arbitrage n'est pas assez connue.
On vit trop en vase clos, on doit davantage montrer comment on travaille. Ça ne rendrait pas les gens plus indulgents, mais ça participerait à l'éducation rugbystique. Mais, au-delà de nous, tout le monde est obligé de changer afin de préserver le rugby et l'arbitrage. On est en train de vacciner les jeunes contre l'arbitrage, alors que c'est un sport extraordinaire. Si ça ne change pas, particulièrement en France, on aura de moins en moins d'arbitres. À petit niveau, des matches ne seront pas arbitrés. Et plus haut, il faudra faire avec ce qu'on aura.

Vous avez grandi près de Perpignan, où l'arbitre est parfois chahuté. Pourquoi n'avez-vous pas été vacciné, comme vous dites ?
C'est juste parce que je n'ai jamais arbitré l'USAP (il rit). Il suffirait que je le fasse une fois pour qu'il y ait mille personnes devant ma porte. J'ai joué jusqu'en juniors à Perpignan. Je suis parti faire mes études à Font-Romeu, c'était loin pour aller aux entraînements. Mon père m'a dit : "Si tu veux rester dans le rugby, pourquoi tu n'essaierais pas l'arbitrage ?" J'ai découvert un vrai sport, qui m'a passionné. Mon premier match a été un Rivesaltes-Auterive, en cadet. Mon prof de sport entraînait Rivesaltes. Je lui ai mis un carton rouge.

Une vengeance ?
Non non, c'était mérité.

 

Votre carrière aurait pu s'arrêter en mars 2013, quand vous vous êtes sévèrement fracturé une jambe après un contact involontaire avec un joueur.
J'ai reçu 6 000 lettres, des cadeaux, des maillots. Nous, les arbitres, on n'est pas habitués à recevoir autant de marques d'affection. Quand je suis revenu, en janvier suivant, j'avais du mal, je boitais. Quelques mois plus tard, à Sale, un joueur me touche le talon sur une action, je me fais mal au genou. Paul O'Connell et Donncha O'Callaghan (anciens deuxièmes lignes du Munster) m'ont ramené aux vestiaires. Je leur disais : "Si ce sont les croisés, j'arrête, j'ai plus envie." Je n'étais pas prêt à repartir sur une rééducation longue. Finalement, c'était une déchirure du ménisque externe.

« Quand tu es arbitre, tu ne fais politiquement pas le poids face à une fédération »

 

 

 

Vous avez traversé une tempête médiatique en Australie, en 2022, quand, dans les derniers instants du match, vous avez annulé une pénalité en faveur des Wallabies parce qu'ils prenaient trop de temps pour la jouer, malgré vos recommandations. Vous avez ordonné une mêlée en faveur des All Blacks, sur laquelle ils ont marqué l'essai de la victoire (37-39).
Mon travail consiste aussi à protéger mon sport de certaines dérives qui peuvent l'abîmer de manière irréversible. Peu importe l'enjeu, le moment, j'estime, pour mon sport, qu'il y a des lignes blanches au-delà desquelles on ne peut pas aller. Perdre volontairement du temps en est une pour moi.

Bien entendu que les supporters australiens m'en avaient voulu et je peux les comprendre. Mais j'ai aussi reçu beaucoup de soutien du monde entier, et le fait que certains, comme Nigel Owens(un ancien arbitre international gallois), prennent position publiquement m'avait fait du bien. Je savais que j'allais perdre des plumes mais que, finalement, ce que mon sport allait en retirer était bien plus important.

Comment avez-vous géré la forte polémique ?
Ce n'est jamais très évident à vivre. Quand tu es arbitre, tu ne fais politiquement pas le poids face à une fédération. Je sais qu'en coulisse ça a soufflé très fort et que mon staff a dû beaucoup travailler pour me défendre.

Lorsque j'ai revu l'action en rentrant à l'hôtel, le live n'était pas assez parlant parce que l'action était coupée. J'ai demandé à l'analyste vidéo de m'envoyer un clip avec les images en plan large et continu. On se rendait alors compte de la durée, du fait que j'avais clairement prévenu les joueurs plusieurs fois et on voyait aussi les joueurs australiens pousser leur propre joueur à taper.

 

On a fait la liste, avec mon équipe, des journalistes et gens influents sur les réseaux sociaux que l'on connaissait et on leur a envoyé le clip. Quelques heures plus tard, il avait été partagé un million de fois et l'opinion publique était largement en faveur de cette décision. Je connais la puissance des images parce qu'elle m'a souvent desservie dans ma carrière. Mais, ce jour-là, je l'ai juste utilisée pour me préserver au mieux et me protéger. »

lire aussi

[Milian]

Mouais, pas très humble le bonhomme...
Il me manquera pas perso meme si il a eu du courage de revenir de sa grave blessure.

[el landeno]

Un binôme Raynal-Poite à la tête d'une cellule de haute performance de l'arbitrage

 

Mathieu Raynal et Romain Poite, lors du match Leinster-Scarlet de la Coupe d'Europe 2018. (B. Keane/INPHO/Presse Sports)

Mathieu Raynal va piloter avec Romain Poite une cellule de haute performance, dans le cadre du plan de développement de l'arbitrage professionnel FFR-LNR.

Romain Bergogne26 mars 2024 à 18h49

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Mathieu Raynal, qui va mettre un terme à sa carrière d'arbitre à la fin de la saison, ne devrait pas rester très loin du rugby, ni de l'arbitrage. Selon nos informations, il devrait former avec Romain Poite, un autre ancien arbitre international, un tandem à la tête d'une toute nouvelle « cellule de haute performance » des sifflets français. Entré dans le staff de Toulon à l'été 2022, quelques semaines après avoir pris sa retraite d'arbitre, Poite va finir la saison et donc aller au bout de son contrat au RCT avant de se lancer dans ce nouveau projet.

 

 

Quelques validations contractuelles resteraient à régler, mais le binôme devrait bientôt être officiellement intronisé par la FFR et la LNR, qui avaient lancé en juillet un « plan de performance de l'arbitrage du secteur professionnel ». Les deux instances du rugby français mettent sur la table 1 million d'euros chacune par saison pour gonfler le budget d'un secteur longtemps considéré comme à la traîne dans la professionnalisation du rugby.

Sur les plates-bandes du DTN

Cette cellule dite de haute performance entre dans ce plan. Mathieu Raynal et Romain Poite y travailleraient avec les anciens arbitres Maxime Chalon, Sébastien Clouté et Nicolas Datas. Outre les nominations des officiels pour les matches de Top 14 et de Pro D2, cette cellule aurait pour mission de regrouper environ 25 arbitres, dont une petite partie serait à temps plein, et leur donner plus de moyens (humains et financiers), de temps - notamment pour les retours purement techniques auprès des clubs - et d'outils, via des rassemblements et des débriefings réguliers, le tout piloté par deux anciens arbitres internationaux considérés comme des pointures. L'actuel directeur technique national de l'arbitrage, Franck Maciello, resterait en poste, mais perdrait donc de nombreuses prérogatives au niveau professionnel.

Le chantier est vaste pour un arbitrage français qui a perdu de sa superbe sur la scène internationale depuis la Coupe du monde 2019 au Japon, à laquelle avaient participé (comme arbitres centraux) Jérôme Garcès, Romain Poite, Mathieu Raynal, et Pascal Gaüzere alors qu'il n'y avait plus que Raynal quatre ans plus tard pour le Mondial en France. Ce dernier et Romain Poite travailleraient d'ailleurs de concert avec leur ancien collègue Jérôme Garcès, arbitre de la finale du Mondial 2019 et qui officie désormais dans le staff du quinze de France, avec la volonté d'être acteurs et de peser activement dans les discussions sur l'arbitrage à World Rugby.

 

 

[Silhouette]

 L'actuel directeur technique national de l'arbitrage, Franck Maciello, resterait en poste, mais perdrait donc de nombreuses prérogatives au niveau professionnel.

 

Sans doute le signe qu'il fait un excellent boulot 

[xdderf63]

Il recrute bien Lhermet !!! 

 

Des pointures... 

Dans les 5 meilleurs à leur poste et époque 

[cyril33]

« J'ai envie de pouvoir boire trois bières avec les copains sans penser au prochain match »

Si on le fait venir dans le staff, il va passer son temps au Del Sol

[pims]

moi j'aime bien Raynal