J'espère qu'il ne refera pas ça, dezinguer les joueurs nommément devant la presse.
C'est forcément contre productif à moyen terme.
Envoyé de mon SM-A525F en utilisant Tapatalk
il devrait avoir appris avec l'expérience bordelaise ...
Posté 18 janvier 2023 - 13:16
J'espère qu'il ne refera pas ça, dezinguer les joueurs nommément devant la presse.
C'est forcément contre productif à moyen terme.
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il devrait avoir appris avec l'expérience bordelaise ...
Posté 18 janvier 2023 - 13:18
Bon, bah voilà...
Cela va très certainement démarrer par un diagnostic : état de troupes, sur quels joueur(leaders ?)s'appuyer, comment articuler cela avec retieres...cette phase risque de durer jusqu'à la fin de saison, avec un recrutement à finaliser.
Et la saison prochaine, probablement avec son staff, la mise en musique de la méthode urios.
J'ai encore bcp de colère à l'endroit des joueurs et regrette que gibbes n'y soit pas arriver. J'espère qu'il rebondira
Urios a bien rebondi jusque chez nous, Jono n est pas une quiche c'est juste qu il n a pas trouvé la bonne formule avec ce groupe, il a déjà fait ses preuves, il trouvera sans probléme.
Posté 18 janvier 2023 - 13:19
Urios a bien rebondi jusque chez nous, Jono n est pas une quiche c'est juste qu il n a pas trouvé la bonne formule avec ce groupe, il a déjà fait ses preuves, il trouvera sans probléme.
D'ailleurs je serai curieux de savoir lequel des deux rebondit le mieux
Posté 18 janvier 2023 - 13:20
Urios a bien rebondi jusque chez nous, Jono n est pas une quiche c'est juste qu il n a pas trouvé la bonne formule avec ce groupe, il a déjà fait ses preuves, il trouvera sans probléme.
Maintenant tu bade les avants toi ? Tu m'épate !
Posté 18 janvier 2023 - 13:23
Maintenant tu bade les avants toi ? Tu m'épate !
J avais la connerie pour être devant, mais pas le physique
Posté 18 janvier 2023 - 13:25
Incroivable! La semaine dernière on avait un effectif composé de chêvres en tout genre, suffit de reprendre les posts sur le sujet de chaque joueur, à deux trois exceptions près et là bam, Saint Christophe arrive avec son bâton de pélerin et te transforme tout ça en une meute de loups assoiffés de victoires !
L'homme providentiel fait déjà des miracles, surtout ici!
Posté 18 janvier 2023 - 13:27
J'espère qu'il ne refera pas ça, dezinguer les joueurs nommément devant la presse.
C'est forcément contre productif à moyen terme.
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Oui enfin les joueurs ouin ouin faut arrêter. Il a juste dis "je les vois pas" et qu'il cherchait ses leaders sur un match comme celui la et qu'il attendait une réaction. Avec la prestation que les joueurs avaient rendus c'était totalement justifié.
A un moment si les joueurs n'acceptent pas une "petite" remarque...
C'est pas le genre de joueur qui m'intéresse, encore plus dans un sport collectif.
Posté 18 janvier 2023 - 13:29
Va falloir supporter ça à chaque match
Posté 18 janvier 2023 - 13:30
Va falloir supporter ça à chaque match
Oui mais la c'est dans l autre sens
Posté 18 janvier 2023 - 13:32
Posté 18 janvier 2023 - 13:32
Posté 18 janvier 2023 - 13:35
Fais pas le malin Hervé !
Faut vite annoncer l'arrivée de McKenzie, pour passer à autre chose
Je n'étais pas psychologiquement prêt ce matin pour Urios
Posté 18 janvier 2023 - 13:38
https://www.lequipe....bataire/1161746
Christophe et Isabelle Urios habitent aujourd'hui avec les deux enfants nés de leur union, Thaïs (15 ans) et Ezio (11 ans), dans une villa moderne de la proche banlieue de Bordeaux, à une quinzaine de minutes du centre d'entraînement de l'UBB. C'est là qu'ils passent leur seul vrai moment de partage de la journée : le repas du soir, le plus souvent à écouter les envolées rugbystiques juvéniles de leur aînée, Thaïs, intarissable sur un sport qu'elle pratique elle-même depuis un an. Christophe et Isabelle, ou « Chris » et « Zaza », comme ils s'appellent, se connaissent depuis l'été 2002.
Lui était déjà entraîneur à Castres aux côtés de Christian Gajan, elle travaillait pour les laboratoires Pierre-Fabre comme responsable d'un service d'analyses spécialisé dans l'identification de nouveaux médicaments. Ils se sont vus pour la première fois dans un pub de la ville. « J'étais avec mes amis, lui avec les siens, raconte Isabelle. On s'est retrouvés par hasard à la même table, mais on ne s'est pas particulièrement parlé. »
Limougeaude de naissance mais Toulousaine d'adoption, la jeune femme en pince alors beaucoup plus pour le Stade Toulousain que pour le CO. Mais Christophe insiste, la rappelle plusieurs fois, et finit par la revoir en janvier 2003. Depuis, ils ne se quittent plus. Enfin, façon d'écrire.
« Au départ, quand il perdait un match le samedi, il ne fallait pas compter sur lui le dimanche. Il n'y avait plus de son, plus rien »
« Quand t'es femme de coach, t'as plutôt intérêt à aimer le sport de ton mari, parce qu'il y passe une grande partie de sa vie, observe Isabelle. Entraîneur, ce n'est pas un job du lundi au samedi, c'est aussi refaire les matches le dimanche, préparer les entraînements sur les jours de repos, etc. Christophe se lève à 4 heures du matin et se couche rarement avant minuit. Résultat ? Ça fait des années qu'on n'est pas allé au cinéma ensemble, par exemple. Quand j'ai envie d'y aller, j'y vais seule, ou alors avec les enfants. C'est une habitude à prendre. Si vous n'arrivez pas à vous intégrer à cette vie-là, si vous n'aimez pas la passion de votre mari, ça ne peut pas le faire. Je crois que je mène une vie de couple en célibataire, en fait (rires) ! »
Christophe Urios (UBB) : « Pour avancer, il faut rêver fort »
Rien, pourtant, ne prédestinait Isabelle Urios à une telle vie. Ses neuf années d'études à l'université toulousaine Paul-Sabatier, couronnées par une thèse en chimie-pharmacologie, semblaient plutôt lui promettre une carrière dans la recherche scientifique et médicale.
« Ma vie était tracée avant que je rencontre Christophe, dit-elle. J'avais déjà 34 ans (elle en a aujourd'hui 51), un bon poste dans l'industrie pharmaceutique, je faisais le métier qui me plaisait, près de mes amis et de ma famille, j'étais bien quoi ! Je ne veux surtout pas dire que je ne suis pas bien aujourd'hui, mais si vous m'aviez posé la question quand j'avais 26 ou 27 ans, jamais je ne vous aurais dit que j'envisageais d'entrer dans le milieu du rugby en tant que femme d'entraîneur et de changer de lieu de vie et de boulot tous les quatre ans. »
« La femme qui vient me demander pourquoi son mari ne joue pas, je lui réponds juste qu'il n'y a pas marqué "coach" sur mon front. Chacun son métier. »
Isabelle a mis un peu de temps à accepter d'être « la femme de ». À s'accommoder des déménagements provoqués par les changements de club successifs de son époux. Le premier, à Bourgoin-Jallieu (Isère), en 2005, ne lui a pas laissé que de bons souvenirs. « J'étais enceinte de ma fille, je quittais ma région pour une autre qui m'était inconnue, ma maman était gravement malade. Je me suis retrouvée seule et sans travail. J'ai passé deux années très difficiles. C'est là que j'ai pris conscience qu'il fallait que j'aille vers les gens, que je cherche davantage à m'intégrer. »
Madame Urios retient la leçon. L'expérience d'après, à Oyonnax (2007-2015), dans l'Ain, elle trouve son équilibre, se construit une vraie vie sociale, noue d'étroites relations avec les femmes des joueurs ou des entraîneurs adjoints du club, allant même jusqu'à organiser les repas entre elles les jours de match.
Cela n'est pourtant pas si simple, parfois, de copiner avec la fiancée d'un type que son coach de mari refuse d'aligner sur la feuille de match le week-end. Certaines filles préfèrent garder leurs distances. « Peu après notre arrivée à Bourgoin, je me souviens que la femme d'un joueur était venue me demander si j'avais le droit de lui parler. Je sais que certains entraîneurs ne veulent pas que leur moitié se mélange avec celles des joueurs. Après, moi, la femme qui vient me demander pourquoi son mari ne joue pas, je lui réponds juste qu'il n'y a pas marqué "coach" sur mon front. Chacun son métier. »
Directrice administrative et financière d'un domaine viticole
Si Isabelle Urios finit par s'adapter à son nouveau mode de vie, c'est aussi parce qu'elle ne cesse presque jamais de travailler. Du temps d'« Oyo », elle avale ainsi 150 km aller-retour de route par jour pour bosser dans un laboratoire pharmaceutique à Genève, en Suisse. À son retour à Castres, en 2015, elle retrouve au bout d'un an une place chez Pierre-Fabre. Et aujourd'hui, depuis Bordeaux, elle occupe le poste de directrice administrative et financière du domaine viticole de 52 hectares, Château Pépusque, qu'ils ont racheté en décembre dernier à Pépieux, dans l'Aude.
« Le domaine est à trois heures et demie de route de Bordeaux, explique-t-elle. En ce moment, j'y fais un aller-retour une fois par semaine. C'est quelque chose de totalement nouveau pour moi. Avec une mère dans la banque et un père au CNES (Centre national d'études spatiales), j'avais finalement aussi peu de chances de tomber dans le vin que dans le rugby (rires). Mais c'est bien, j'adore relever des challenges, et celui-là est plutôt costaud. »
Le domaine, c'est encore une idée de Christophe, un rêve même. Auquel elle a adhéré sans problème, peut-être parce que ce projet-là pourrait bien plus les connecter que le rugby, plus tard, quand la retraite sportive du manager bordelais aura sonné et que la famille se rapprochera de l'exploitation pour la gérer de concert. En attendant, Isabelle continue de composer avec la passion dévorante de son homme, bien consciente d'être autant un défouloir qu'un appui indispensable à sa réussite.
À chacun sa place
À ce propos, elle trouve qu'il a beaucoup changé depuis ses débuts d'entraîneur. Plutôt en bien, d'ailleurs. « Au départ, quand il perdait un match le samedi, il ne fallait pas compter sur lui le dimanche. Il n'y avait plus de son, plus rien. Il valait mieux se trouver des activités extérieures pour éviter d'être à la maison. Avec vous (les journalistes) ou les supporters, il arrivait à rester calme, mais dans le cercle familial, il explosait très vite. On était sa soupape. »
Le mutisme de l'entraîneur pouvait durer vingt-quatre heures, parfois plus. « Ça dépendait de la nature de la défaite et de l'équipe qui l'avait battu », dit Isabelle. Si c'était face au Stade Toulousain, du temps de ses dernières années castraises (2015-2019), ça pouvait vraiment s'éterniser. Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux. « Avec l'expérience, on sait aussi ce qu'il ne faut pas lui dire, se marre Isabelle. Ou ne pas faire. On évite certains sujets. » Parler du match, par exemple. Christophe n'a rien contre, mais c'est lui qui doit lancer la discussion. Sinon ? Gare à l'impertinent(e) qui ose mettre le doigt sur une plaie encore ouverte. « Moi, je ne dis jamais rien, j'attends qu'il me pose une question, narre sa femme. Et souvent, ça vient. Il me dit : '"T'as vu, c'était vraiment un match de merde." Là, je sais que je vais pouvoir dire ce que je pense. »
« Dans les soirées, en général, c'est lui qui part et moi qui reste. Je me couche beaucoup plus tard que lui »
Isabelle Urios assiste à tous les matches à domicile en compagnie des enfants, mais se garde bien de s'immiscer dans le job de son époux. À chacun sa place. « Je ne vais pas lui demander quel joueur il compte recruter ou lui dire qu'untel n'est pas bon. Ça, c'est son domaine. » En revanche le couple débat à chaque fois qu'une fin de contrat se profile et que se pose la question d'un changement d'air. Mais la discussion a des limites.
« Ce n'est pas moi qui vais lui dire "on y va" ou "on n'y va pas", confie-t-elle. Je peux lui dire que je préférerais tel endroit plutôt que tel autre, mais si lui considère que c'est mieux pour son projet de choisir celui qui me plaît le moins, il n'hésitera pas. C'est normal, après tout, c'est son avenir, son métier. C'est ça aussi être "femme de". »
Les soirs de victoires et plus encore de titres, comme en 2013 avec Oyonnax (Pro D2) ou 2018 avec le CO, les époux Urios ne sont pas les derniers à festoyer. Mais là encore, ils sont en décalage. « Christophe est heureux de gagner, il aime bien partager un moment de détente avec ses amis, mais ça ne dure jamais très longtemps. Moi, je suis plus fêtarde, donc je fais la bringue à sa place. Dans les soirées, en général, c'est lui qui part et moi qui reste. Je me couche beaucoup plus tard que lui. »
Elle reconnaît aussi que Christophe est « très indépendant, sauf pour se faire à manger (sourire) ». Elle l'est aussi, même si elle apprécie la compagnie. « Je suis très famille, donc j'aime bien avoir du monde à la maison. Souvent, quand on vient chez moi, on dit que c'est l'auberge espagnole parce que la porte est toujours ouverte. Christophe est capable de m'appeler le midi pour me dire que j'ai cinq ou six personnes à manger le soir. Mais ça ne me dérange pas, j'aime ça. »
Christophe Urios, coach de l'UBB depuis 2019. (N. Luttiau/L'Équipe)
Goûte-t-elle aussi à la notoriété de son mari, ce personnage si télégénique avec sa silhouette généreuse, sa mâchoire robuste et son accent du Minervois ? En retire-t-elle même une certaine fierté personnelle ? « Quand vous êtes en vacances à New-York ou au fin fond de l'Afrique du Sud et que vous tombez sur des Français qui le reconnaissent et viennent lui parler, ça peut être pénible. Après, si je suis fière, c'est de lui, parce qu'il se décarcasse pour atteindre ses objectifs et qu'il y arrive. Mais je ne suis pas fière d'être la femme d'un type qui passe à la télé, car je ne le vois pas comme ça. Chris, c'est avant tout mon mari. »
Un mari qu'elle scrute néanmoins avec attention à chaque apparition sur le petit écran. Souvent avec une légère appréhension. Parce qu'elle sait que du flux de ses paroles ne jaillira jamais une matière tiédasse. « Je sais qu'il va balancer le petit mot ou la phrase qui fera parler, il ne peut pas s'en empêcher. Il sait piquer les gens, sortir le vocabulaire qui va bien les énerver. Il est très fort pour ça. »
Christophe Urios ne coupe jamais vraiment avec son métier. Sauf pendant ses rares congés en famille : une semaine en hiver pour découvrir un pays étranger, deux autres à la fin du printemps pour se reposer en bord de mer. Sur la plage, il lit alors souvent des bouquins sur le management sportif pendant que madame dévore des polars.
Ça pourrait ressembler au cliché parfait d'une vie de couple. Mais il manquerait l'essentiel, ce lien invisible, mélange de sentiments et d'estime réciproques, qui fait que des aspirations différentes se rejoignent parfois en une même destinée. « Si vous n'êtes pas amoureuse de votre mari, vous ne pourrez jamais accepter autant de sacrifices, résume Isabelle. Ce n'est pas possible. »
Moi les gens qui ont l'habitude de dormir 4 heures par nuit. Ca m'intrigue.
Posté 18 janvier 2023 - 13:39
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