RCV va pas aimer...
C'est une conférence de presse peu conventionnelle qu'a livrée Christophe Urios, mardi soir, au stade Michelin, pour marquer la fin de saison de l'ASM. Avant de répondre aux questions des journalistes, le coach clermontois s'est lancé, sans notes mais avec un diaporama détonant à l'appui, dans un monologue de 25 minutes à la fois passionnant, savoureux et lunaire. Un exercice dont nous reproduisons ici le verbatim intégral.
(après l'introduction du président de l'ASM Jean-Michel Guillon, Christophe Urios prend la parole et lance un diaporama baptisé "Bilan - projection")
« Je me positionne uniquement sur la partie sportive, sur le bilan que je fais de la saison et la projection sur la suivante avec les différents changements. Sur ce premier slide, je veux juste rappeler ce qui a été dit quand je suis arrivé le 23 janvier, pour mettre tout ça en perspective. J’avais présenté aux joueurs le cadre : je veux qu’on remarche sur la Lune.
La deuxième des choses, dans mon fonctionnement à moi, je leur avais dit que je faisais partie des gens qui aiment dire la vérité pour avancer. J’ai besoin de mecs vivants. Pas des gonzes qui se regardent les pompes.
La troisième des choses, j’aime la cohésion, l’esprit d’équipe. C’est ça qui me plaît dans le rugby. On peut parler de technique, de tactique, ce n'est pas un problème pour moi. On peut même en parler jour et nuit, mais ce qui me plaît le plus, c’est la partie cohésion, solidarité, parce que c'est ça qui fait une équipe. De ça découlent un état d’esprit et un jeu. Et enfin un dernier point, il faut respecter l'institution de l’ASM.
« Partager des émotions avec les supporters »
J’ai parlé avec les joueurs de mon envie de partager les émotions avec les supporters, qui sont tops. Si notre saison à nous n’a pas été bonne, j’y reviendrai plus tard, on peut dire que les supporters, eux, ont été à la hauteur de leur réputation. J’en veux pour preuve le match de Bayonne par exemple.
Je voulais aussi qu’on soit fort sur les bases, quand je suis arrivé, j’ai pointé du doigt les avants et notamment le cinq de devant, avec ses ballons portés où on était en difficulté. Pour moi, ça faisait partie des bases comme la défense, la discipline, le jeu au pied d’occupation... Certaines choses, on les a bien faites, d’autres moins bien. Mais je trouve que les avants ont été capables de monter leur niveau.
Et enfin, il me semblait important de créer, inventer, reprendre, remettre à jour, vous dites ça comme vous voulez, l’identité de jeu. Le plan de marche par rapport à ça, c’était quoi ? A cette époque-là on était 10e, on était dans une situation d’urgence même s’il restait quatre mois, il fallait que ça aille vite. J’avais dit aux joueurs que ce sont les soldats qui gagnent les guerres, donc ça voulait dire que si eux n’étaient pas en mesure de changer les choses, il n’y avait pas de raison que les résultats changent et que ça allait aussi passer par l'entraînement.
Et j'avais poussé une petite citation de Francis Scott Fitzgerald : "Le propre de l'intelligence, c'est de pouvoir poursuivre deux raisonnements à la fois : savoir que les choses sont désespérées et néanmoins être décidé à les changer". Ça, c’était pour moi le cadre quand je suis arrivé. C’est ce que j’ai dit aux joueurs.
Aujourd'hui, le constat est le suivant : on n'a pas beaucoup bougé puisqu'on est 10e. On peut dire qu'on a échoué dans la mission de remarcher sur la lune, d'aller chercher le top 6 puis le top 8. On peut dire qu'on n'a pas réussi à le faire. On peut dire aussi que c'est un peu à l'image de cette photo.
Ça voulait dire qu’on n’était pas encapé sur la même chose. Il y a des gars qui marchent sur des tapis roulant, d’autres qui marchent à côté et d’autres qui font les boutiques. Et dans un projet comme ça, ou on avait quatre mois, dix matchs à faire, il fallait qu’on soit encapé sur la même chose, sur la même page, avancer ensemble. Je trouve qu’on n’a pas su le faire.
Qu’est-ce que j'aurais pu améliorer ? Plein de choses évidemment. Je pense que j’aurais pu organiser des séminaires de staff, on a eu des trous pour le faire, pour continuer à échanger, pour se comprendre probablement, être sur la même page. J'aurais pu faire également un stage d’équipe pour créer ce lien encore plus fort. Ça m’a vraiment traversé l’esprit. Mais comme ils revenaient d’une semaine en Afrique du Sud quand je suis arrivé, je n’ai pas trouvé le moment pour le faire après, mais ça ce sont des excuses. J’aurais pu le monter. Et ensuite, dans la vie de l’équipe, j’aurais pu impulser autre chose.
Pour moi, il y a deux matchs que j'avais particulièrement ciblés, parce qu’on se rend compte que la saison ne se joue pas à grand-chose, à une victoire à l'extérieur. Cela, je le savais dès le début. Il fallait une victoire à l’extérieur pour basculer sur une meilleure dynamique. On n’a jamais su le réussir. Pour moi, le match à Montpellier c’était la finale, il me semblait que c’était vraiment le bon moment, parce qu’on sortait d’une bonne performance contre Toulon, je trouvais qu’on était costaud, et puis finalement à Montpellier, on fait le plus mauvais match de la saison, donc ça c’est incroyable.
La seconde étape qui était importante pour moi, c’était le match aux Scarlets même s’il n’était pas ciblé au départ, puisque c’était un match de phase finale. Pour moi, ce match aux Scarlets a mis un coup d’arrêt à notre fin de saison, notamment notre match à Pau. Voilà ce que j’aurais pu améliorer.
Aujourd’hui, ce qui m’intéresse c’est d’aller chercher cette lumière pour avancer comme ce qu’il se passe à l’intérieur du club, Sachez que je suis complètement investi et que ça me plaît. Je suis content d’être à Clermont, je ne suis pas content de ma saison, mais je suis content d’être à Clermont. Et je peux vous dire que j’ai un peu le couteau entre les dents pour plein de choses. Ça ne m’était jamais arrivé de faire une saison comme ça, d’être viré, de ne pas réussir à tenir les objectifs qu’on m’avait fixés. Aujourd'hui, je suis vraiment dans une mobilisation importante pour la saison prochaine. Ça, c'est mon côté perso.
Ensuite, pour le reste comment on va s’organiser ? Il y a une chose importante que je dois mettre en place, ça va peut-être vous faire sourire, mais je pense que vous allez comprendre : c’est la mentalité "micro-ondes". Est-ce que vous savez ce que c’est ?
La mentalité "micro-ondes" c'est d’aller au plus vite et de faire les choses les plus simples. Je le sais d’autant plus depuis que je suis à Clermont : je vis seul, ça c’est pas un problème, je n’ai jamais autant utilisé le micro-ondes, et je me rends compte aujourd’hui que manger les petits plats cuisinés c’est sympa, mais je préfère quand c’est ma femme qui les fait. Parce que c’est un travail de longue haleine et je trouve que cette mentalité d’aller vite, aller faire le plus simple, ne pas travailler dans la profondeur, ne pas chercher des liens forts entre les mecs, ne pas vouloir progresser, ne pas vouloir apprendre, c’est ce qu’on doit changer à Clermont.
Ensuite, pour ça, on a besoin de mecs différents. Là, on voit un mouton différent. Au-delà de la couleur, ce qui me plaît, c’est le regard. On aura besoin de mecs qui n’ont pas la mentalité micro-ondes, qui ont des regards vers l’ambition : ce que j’appelle tout simplement “l’esprit rebelle”.
Pour développer ça, je vais leur poser cinq questions, pour qu’ils me donnent leurs ambitions personnelles. Ça, c’est la première des choses qu’ils vont faire pendant leurs vacances, répondre à quelques questions pour voir leur engagement. Ce sera pour ceux qui sont là, mais aussi ceux qui vont arriver.
Ce qui va être important aussi ça va être de trouver une maison de travail qui me va bien, ou une méthode de travail qui me va bien et ensuite être capable de travailler sur la notion d’équipe. Pour moi, une équipe c’est plusieurs fonctionnements. Le premier : engagement, travail et valeurs. Partager ça.
Évidemment il y a aussi la notion de groupe, de leadership, de jeu. Et enfin le dernier point, c’est afficher l’ambition pour être capable de trouver du plaisir, dans la notion d’équipe. Je trouve qu’on n’a pas réussi à bien le faire. Et enfin, le dernier point, toute la structure de notre jeu doit être repensée, parce que si on est capable d’être extrêmement performant à domicile, à l’image de ce week-end, où franchement on revient d’un match qui était mal embarqué, où on était un peu nerveux et crispé, mais lors duquel, grâce à la qualité des mecs et l’engagement, on a été capable de renverser le match assez facilement je trouve. Par contre, on a eu des difficultés à l’extérieur. C’est la notion d’équipe, la notion des méthodes, la notion de rebelles, c’est tout ça qui est important pour gagner à l'extérieur. Aujourd’hui on ne l’a pas été assez. Ça sera le cadre de mon travail.
Évidemment, on va continuer à travailler sur les émotions. Ça, c’est mon fil conducteur. J’ai parlé de Bayonne tout à l'heure : j’ai été impressionné, touché même, par le monde qu’il y avait à Bayonne et l'engagement qu’avaient nos supporters.
Franchement, c’était un truc incroyable. Et on a été déçu, à la hauteur de l’engagement des gens. Parce que c’est un match qui nous a échappés dans le final et qui ne doit jamais nous échapper. Et en même temps, comme on a dans la vie que ce qu’on mérite, peut-être qu’on n’est pas assez costaud.
Concernant le fait d’être fort sur les bases, on va continuer à travailler sur la notion d’équipe. Si on est une équipe qui partage les choses, ce qui s’est passé à Bayonne ça n’arrive pas. Enfin, concernant l’identité du jeu, elle va être co-construite avec les joueurs. Il y a des choses qui étaient bien cette année, d’autres que je veux faire évoluer, en sachant que probablement on partira sur des choses qui seront nouvelles. Là, il faudra montrer les biceps.
Concernant ce que je peux promettre, je ne parlerai pas d’ambition. Évidemment, on a envie de remarcher sur la Lune, on a envie d’être dans le haut du tableau, évidemment quand tu es Clermont. Mais même quand tu es Clermont, ça ne suffit pas, parce qu’il y a des équipes à côté qui ont progressé et qui nous ont doublés aujourd’hui. Il va falloir cravacher dur.
Ce que je peux promettre aujourd'hui, c’est plusieurs choses : de la sueur, on va travailler ; ça va être des larmes, ça va chialer parfois ; du sang ; et puis surtout des grands fous rires. Et je peux vous dire que les quatre derniers mois, on n’en a pas pris beaucoup des grands fous rires, franchement.
Voilà ce que je peux promettre. Si on a ça, on sera capable de continuer à avancer.
Pour ça, il n’y a pas cinquante solutions. Qu'est-ce qu’on veut faire de notre saison ? Pourquoi on est à Clermont ? Pourquoi Benjamin Urdapilleta a choisi de venir à Clermont ? Pourquoi Lucas Dessaigne est à Clermont ? Pourquoi le petit Jauneau a décidé de rester à Clermont ? Ça, c’est important qu’on le partage. Il faut ensuite qu’on partage un système de valeurs, si on ne le fait pas, on ne peut pas avoir une cohésion d'équipe, ce n’est pas possible. Il nous faut aussi une ambition commune. Et enfin, le dernier point : l’identité de jeu. Elle sera co-construite avec le staff et les joueurs. C’est ce que j’appelle une vision de ce qu’on veut faire de notre saison.
(il affiche une citation d'Aimé Jacquet : "Ce n'est pas le fait de porter le même maillot qui fait une équipe, C'est de transpirer ensemble")
C'est quoi la performance pour moi ? Trois choses. La première, c’est un jeu d’engagement. Qu’est-ce que j’ai envie de faire, moi, pour l’équipe ? Mais ça, ça ne suffit pas. Ça peut suffire dans d’autres sports, mais pas dans le nôtre. Au rugby, il faut une grande cohésion. On travaillera sur le "nous", la vision, qu'est-ce qu’on fait ensemble, le projet commun. Et enfin, il faut que les meilleurs joueurs jouent à leur meilleur niveau ou sinon ça ne marche pas. Ça veut dire qu’il y a une responsabilité des gens qui sont, soit des leaders, soit des mecs d’expériences, soit des mecs forts chez nous.
Autre point, le staff. Il y a quelques mouvements, vous l’avez compris. Je dois dire une chose, c’est que quand je suis arrivé en janvier, quand le manager précédent s’est fait virer, on sait comment ça se passe en général. Mais je dois dire que j’ai été remarquablement bien accueilli. Jamais je n’ai senti de la défiance, jamais je n’ai senti des gens qui ne travaillent pas, même jusqu’au dernier jour. Et ça, c’est important. Il y a des choix que tu fais, toi, et il y a des choix que tu subis. Par exemple, évidemment que très vite Julien (Le Devedec, entraîneur de la touche, Ndlr), Jared (Payne, entraîneur de la défense, Ndlr), Johnny (Claxton, préparateur physique, Ndlr), je leur ai dit que je ne souhaitais pas continuer avec eux. Ce n’était pas un problème de personnes, ce n’était pas un problème de compétences. Je voulais juste des gens avec qui je voulais bosser.
Ensuite, le petit Peio Komino, qui s’occupe aujourd’hui des datas, va basculer sur la formation parce qu’il va préparer une thèse avec les jeunes et ça c’est top. Enfin, il y a les deux derniers qui partent. Que ce soit Benson (Stanley) ou Scott (Creane), eux, c’est une volonté de leur part. Benson m’a sollicité la semaine après Bayonne en me disant qu’il avait un contact avec une équipe de Top 14 et que c’était un projet qui l’intéressait. Il avait un rôle dans le staff technique, au niveau des skills, je lui ai dit : "Si tu as un projet qui t’intéresse, vas-y, j’ai besoin d’avoir des garçons à 3.000 % derrière moi. Je ne peux pas avoir des gars qui pensent à autre chose". Donc on l’a laissé partir. Et ensuite, Scott c’est différent, il est sollicité par Perpignan et Franck Azéma avec la possibilité d'être responsable de la préparation physique, quelque chose qui lui tient à coeur. Nous, on n’était pas capable de lui proposer ce poste. Donc, au début c’était non, parce que je n’avais pas d’alternative et que je le trouvais très bon, et puis j’ai appliqué le même raisonnement qu’avec Benson et je l’ai laissé partir.
Concernant les arrivées, aujourd’hui, vous les connaissez. On a "Coula" (Siaki Tukino, Ndlr) qui va intégrer la structure même s’il était déjà là, il s’occupera des skills, "des collisions". On a Vincent Godinière qui va revenir de son expérience en Australie. Il va s’occuper des GPS et des datas. Ensuite, on a Mourad Abed qui sera le responsable de la prépa, c’est quelqu’un que je connais depuis 2007, que j’avais avec moi à Castres et à Bordeaux.
"L’idée du recrutement, c’était de trouver du caractère"
Pour les coachs, il y a Julien (Laïrle, Ndlr), qui va s’occuper précisément de la conquête, du jeu des avants et de la défense, par rapport à Fred (Frédéric Charrier, Ndlr) qui va s’occuper de la partie jeu d’attaque et des trois-quarts. Ce sont des garçons que je voulais récupérer avec moi. On parle la même chose, le même langage rugbystique, on a la même façon de voir une équipe, la vie de l'équipe… Pour moi, c’est un confort incroyable. Il faut savoir que Fred, je le connais depuis 2007. C’est moi qui l'ai fait venir à Oyonnax. C’était mon capitaine, je l’ai fait basculer entraîneur, on a vécu des choses fortes. Et Julien il m’a montré pendant trois années qu’il était capable de porter un vrai projet.
Et enfin, on a Salim Aouiche, qui est Clermontois, qui est aujourd’hui au foot à Reims, que j’ai eu à l’UBB la première année. Il va remplacer Scott sur le poste de la réathlétisation. C’est quelqu'un qui voulait absolument venir travailler à Clermont, parce que c’est sa ville, parce qu'il est passé par les jeunes.
Aujourd’hui, on est en recherche d’un poste "skills", plutôt jeu au pied, mais j’ai bien conscience que trouver un coach sur ce poste-là, aujourd’hui, ce n’est pas simple. Si on est capable de trouver quelqu’un qui me va bien, on le prendra. Sinon, on ne le fera pas et le jeu au pied, c’est moi qui vais le faire. Je ne suis pas sûr qu’on progresse...
Ensuite, les joueurs, je vais pas revenir sur ceux qui partent. Par contre ceux qui arrivent, je vous donne la liste comme ça. Je vais pas rentrer dans les détails de tous. L’idée du recrutement, c’était de trouver du caractère, trouver des joueurs d'expérience, trouver des mecs qui avaient envie de vivre l’aventure. Et particulièrement devant, dans un premier temps. Donc, on a commencé devant, et quand on a fini, on a fait derrière. Évidemment, il y a Momo (Haouas) sur la photo pour l’instant, mais on verra ce qu’il va se passer. Aujourd'hui, on a encore un centre à trouver, c’est pareil, on a plusieurs pistes, mais on se laisse du temps. Si on ne trouve pas la personne idoine, la pièce qui va finir le puzzle, on ne le fera pas.
Mohamed Haouas condamné à un an de prison pour violences conjugales
Voilà, la dernière partie va être l'intersaison. On a fait le choix de laisser presque cinq semaines et demie aux joueurs. J’aurais pu ne pas le faire. Mais je trouvais que si la saison n’avait pas été bonne sur le plan des résultats, elle avait été coûteuse sur le plan de l’énergie et que tu laisses des ronds forcément. Cela me semblait important de laisser ces cinq semaines pour que les gars reviennent la tête aérée et l’esprit tranquille.
On va faire la reprise le lundi 10 juillet. On va travailler lundi, mardi, off le mercredi, jeudi, vendredi et samedi matin. Les trois premières semaines seront des semaines où on va monter crescendo. Pour ce qui est des "Vulcains", je ne peux pas vous en dire plus, ce sera intéressant de les voir si vous êtes invités, si vous êtes sages. Ca, c'est pour les trois premières semaines. Ensuite, on a la semaine où on aura, pour moi, la semaine type. C'est celle où on va faire le match amical contre Nevers, le samedi 5 août. Après, on aura une semaine que j'ai appelée "cérébrale" parce qu'on validera le projet ensemble avec ce match de préparation face à Oyonnax dans le cadre du Challenge d'Issoire.
Ensuite, on a ces trois journées de championnat et après, à partir de là, on repart pour deux mois sans match. Le premier cycle de septembre-octobre, on a voulu le faire de la façon suivante : une semaine off après trois semaines de boulot pour qu'on puisse évidemment travailler, mais avoir de la fraîcheur parce qu'après on enchaînera quinze matchs. Ce ne sera pas facile, il faudra qu'on l'aborde avec beaucoup de fraîcheur, mais il faudra aussi intégrer les joueurs qui vont arriver de la Coupe du monde, etc. Donc il est possible, qu'entre la journée 5 et la journée 6, selon le match, on puisse faire un stage. Dans cette période-là, on fera pas mal de remise en forme, de boulot physique, comme à une intersaison en fait.
Sur le mois d'octobre, on aura deux séances rugby avec des oppositions, le vendredi 13, on fera une opposition avec un jeu dirigé contre Oyonnax et le vendredi 20, on va faire un match de préparation contre le LOU.
Voilà ce que j'avais à vous dire. N'hésitez pas si vous avez des questions... »