12510 réponses à ce sujet

[Eria]

 

 

Driou vous a répondu ici  https://www.cybervulcans.net/forum/topic/63044-suivi-de-lasm-en-chiffres/?p=3304335 

oui ,ça pique ,j'adore les camemberts qui pique et avec un petit gout de savonnette...

j'aimerai qu'on m'explique comment pour le seul top 14 et la saison 2023/24 , l'ASM vient de jouer sa 20 eme journée ,il est contabilisé 31 matchs ? Driou a calculer l'ensemble de l'œuvre je suppose et CU est a 50%....

 

j'adore les camemberts, c'est ce qu'utilisent les cadres dirigeants pour licencier dans les entreprises et optimiser les marges, les chiffres on leur fait dire ce que l'on veut...

Urios on fera avec lui ,et ce n'est pas une demande, jusqu'à la fin de la foire ,après on comptera les bouses en espérant que Pats a traque est parti  en chasse  et a un dossier ou plusieurs dossiers sous le coude ,diriger c'est prévenir ,faut-il le rappeler...

[Silhouette]

Et voilà!
Je fais un cadeau gratos et paf ça va pas.
Le cyber n'est jamais rassasié ou jamais content.
J'aimerais quand même savoir si les Mola, ROG, Mignoni, Lancaster, Labit, Bru... expliquent leurs objectifs tactiques, leurs choix stratégiques, leurs visions du rugby... à leurs supporters via les médias.
Ce que je vois c'est qu'on a un staff qui après avoir dû remettre une équipe au boulot en serrant les vis (la fin de la fête du slip) car ça travaillait pas assez ou mal, à ensuite donné (depuis Oyo) plus de marge de manoeuvre au joueurs et souhaite donc maintenant qu'ils prennent davantage de responsabilités dans leurs choix pendant un match.
Depuis un, deux, trois ans on avait clairement du mal à tenir plus de 30mn/match, une moyenne de 15 mecs à l'infirmerie (visiblement dû à la préparation mal adaptée ou pas sérieuse) alors que là on commence à tenir les matches, qu'on a une infirmerie plus que très correcte par rapport à nos concurrents et on commence même à voir quelques mouvements et combinaisons qu'on ne voyait plus depuis 2020.
Ensuite les discours "testostéronnés" à base de couilles et "on va à la guerre ensembles", ce n'est pas une exclusivité d'Urios.
Tous l'utilisent quand c'est nécessaire. (cf discours Patat avant le match contre le RCT).
Par contre ne se référer qu'à l'image retenue (le fameux "p'tit mec") par canal pour vendre son produit serait une belle erreur.
Pas pour canal puisque ça a bien marché, ne serait-ce qu'ici.
Pour avoir eu pas mal de discussions avec un pote bossant pour L'UBB, ce n'est apparemment absolument pas le cas.
Et pourtant le gazier n'était vraiment, mais alors vraiment pas heureux de l'arrivée d'Urios dans le club.
Et bizarrement, il était très déçu de son départ, regrettant sa disponibilité, sa capacité de travail, son écoute, son intelligence et sa franchise.
Et pour finir, il a fini par m'avouer que ce n'était peut-être pas la bonne personne qu'il aurait voulu voir quitter le club.

Parce je pense qu'on a justement pas la puissance régulière devant pour répéter les tâches.

Ah mais ca je  suis completement d'accord, l'image d'Urios qu'il diffuse dans les medias et que Canal a monte est fausse ou a tout le moins incomplete, j'en suis sur. Et j'ai jamais certainement ete fan de Mola, Labit, ou Bru (ou encore Laporte ou Mignoni dans le meme style). En revanche, j'ai largement entendu plus de rugby et de technique de la part de ROG et Lancaster que tous les Mola, Labit, Bru, et Urios reuni. Note qu'il y a peut-etre une question de culture.. qui pourrait aussi expliquer pourquoi un mec comme Lievremont qui je trouve est plus proche d'un Joe Schmidt ou Lancaster s'est retrouve en echec.

 

Pour la puissance devant c'est un peu le moment ou la structure collective doit intervenir. Si tu mises tout sur le 1 contre 1 et les initiatives individuelles, forcement tu t'epuises et tu ne peux repeter les taches. De maniere un peu caricatural, c'est la difference entre le jeu a une passe pour un mec qui va peter droit devant, vs une cellule preparee et repetee qui met un mec dans l'intervalle ou sur l'epaule faible du defenseur. 

 

Apres je te rejoins sur le travail de fond cote professionnalisme, preparation physique, et etat d'esprit / solidite mentale, difficile de dire autre chose si on est objectif. Je pense que, a l'inverse de ton collegue je serais jamais fan d'Urios parce qu'on ne voit pas le rugby de la meme facon. Et j'ai de vraies interrogations sur la construction du groupe et du jeu a moyen-terme (quelles recrues, quels jeunes integres et comment etc). Ca n'empeche que le club a fait le choix d'Urios et son staff, donc a ce point pas de sens a tout remettre a zero, juste a esperer que j'ai tort ..

[Jean Paul Belmondo]

Ah mais ca je  suis completement d'accord, l'image d'Urios qu'il diffuse dans les medias et que Canal a monte est fausse ou a tout le moins incomplete, j'en suis sur. Et j'ai jamais certainement ete fan de Mola, Labit, ou Bru (ou encore Laporte ou Mignoni dans le meme style). En revanche, j'ai largement entendu plus de rugby et de technique de la part de ROG et Lancaster que tous les Mola, Labit, Bru, et Urios reuni. Note qu'il y a peut-etre une question de culture.. qui pourrait aussi expliquer pourquoi un mec comme Lievremont qui je trouve est plus proche d'un Joe Schmidt ou Lancaster s'est retrouve en echec.

 

 

 

J'ai quand même rarement entendu un coach avant un match expliquer de la façon dont il veut jouer ... ni même un coach expliquer dans le détail son projet de jeu .. 

 

Azema par exemple il rabachait "Faut tenir un peu plus le ballon" pour l'attaque  ou "Ligne Ligne Ligne" pour la défense ... avec ça on était pas mieux avancé   

[Rugby ?]

Sur PGS justement on en revient a des actions individuelles, pas a une structure collective.

 

Sur le premier, je ne comprend pas comment il peut dire "on a beaucoup trop utilise nos avants" quand justement il n'y avait que nos avants qui avancaient, parce que la defense du Racing nous attendait au large, mais bon .. 

J'ose espérer que quand il souhaite utiliser la capacité de passes après contact de PGS, il envisage de développer ce point dans le jeu, donc avec les autres joueurs.Pour moi ça irait dans le bon sens.

Pour la sur-utilisation des avants, le fait qu'il souhaite davantage d'alternance gros-3/4, me semble un point positif. On devrait être satisfait, tant on imagine qu'Urios prône un jeu de bourrin.

L'exemple du Racing pourrait s'appliquer à nos avants, dans la zone de marque, qui butaient indéfiniment sur la défense alors qu'il aurait peut-être été plus judicieux d'écarter. Là aussi on pourrait voir un soucis de CU de développer plus de jeu.

Je sais, c'est mon interprétation et elle est contestable. Pour moi elle laisse espérer un jeu moins restrictif. Je ne suis pas fan d'Urios, mais si mon interprétation est juste, je le créditerait de ça.

[Rugby ?]

Pour connaître aussi des gens à Bordeaux. Beaucoup étaient content de le voir partir et ne plus le voir leur expliquer comment masser, faire un tableau Excel, une publication Instagram, comment récupérer et analyser des datas, parler aux partenaires etc.

Oui tous les matchs depuis LOU-ASM en 2023 sont comptabilisés pour CU

Je ne suis pas surpris de ta remarque.

Tout ce que tu cites , c'est la génération d'avant, les choux gras de la Y.

Je me répète, CU sait il diriger les Z ?

[cocotte 63]

Rugby dans tes explications du match face au Racing on en revient toujours au même point: pas de leaders de jeu dans notre équipe ! Et ça, faut que ça change !

Comment ? A priori pas dans le recrutement à venir

Alors il va falloir en trouver dans notre effectif ??!!

[twiX]

Pour connaître aussi des gens à Bordeaux. 

Et ceux de Oyo et Castres ils en disent quoi ?

[pims]

Et ceux de Oyo et Castres ils en disent quoi ?

à mon avis le supporter moyen d'Oyo en 2012 il dit plus grand chose aujourd'hui

[Good Shvili]

Toutes les supputations juste autour de l’acrimonie d’un forumer…

 

Je m’en fous, c’était pour dire acrimonie

[Bad Zé]

à mon avis le supporter moyen d'Oyo en 2012 il dit plus grand chose aujourd'hui

2 ans après, ils sont pas tous morts quand même.

[Rugby ?]

Toutes les supputations juste autour de l’acrimonie d’un forumer…

 

Je m’en fous, c’était pour dire acrimonie

Toutes ces supputeries autour d'un forumiste..

C'était aussi pour faire plaisir à BB.

[Good Shvili]

Toutes ces supputeries autour d'un forumiste..

C'était aussi pour faire plaisir à BB.

Billevesées oui

[Gourine63]

Billevesées oui

C'est pas du niveau d'Elsa mais ça passe.

[el landeno]

Pas le profil Urios, parlez en à son père et partez en courant !

 

Alexandre Roumat, troisième-ligne du Stade Toulousain : « C'est pile ma conception du rugby »

 

Au club depuis 2022, Alexandre Roumat est devenu un joueur majeur du pack toulousain, à un poste de numéro 8 où il semblait pourtant trop léger. Il sera encore l'un des atouts de son équipe face à Exeter, dimanche (16 heures), en quarts de finale de la Coupe des champions.

Alexandre Roumat a retrouvé ces deux dernières semaines l'atmosphère si particulière qui se saisit du Stade Toulousain à l'approche des premiers matches éliminatoires de la Coupe des champions. « C'est quelque chose d'assez excitant, décrit-il. Quoi de mieux que de disputer des matches de phase finale dans un stade plein avec du beau temps ? »

 

 

À 26 ans, le numéro 8 des Rouge et Noir vit une saison marquante, embellie par ses quatre premières sélections en équipe de France lors du dernier Tournoi des Six Nations et la confirmation de son statut de titulaire à Toulouse à un poste où il ne semblait pourtant pas assez costaud pour durer. Mais le bonhomme a des ressources, comme l'ont encore démontré ses quatre-vingts minutes de haut vol disputées face au Racing 92 en huitièmes de finale (31-7), dimanche, avec un essai marqué en prime (80e).

lire aussiRamos devrait être titulaire avec Toulouse contre Exeter en Coupe des champions pour faire souffler Ntamack

« Comment expliquez-vous votre aussi bonne adaptation au jeu toulousain ?
C'est une histoire de confiance. Celle que je ressens de mes coéquipiers et de mes entraîneurs me permet de jouer librement, de tenter des choses, de développer le rugby qui me plaît, c'est-à-dire un jeu basé sur le déplacement, la prise d'initiative, le jeu en lecture, le jeu debout, la passe. Ici, je m'épanouis.

Vous vous êtes imposé en n°8. Est-ce le poste où vous vous sentez le mieux ?
C'est celui où j'ai été formé, à 13 ou 14 ans. Ce n'est que lorsque j'ai commencé à faire quelques bouts de match en pro avec Biarritz, vers 17 ou 18 ans, que je suis passé troisième-ligne aile. J'avais un physique un peu frêle, assez léger, et dans un Championnat comme celui la Pro D2, truffé de phases de combat, les autres n°8 étaient des gros porteurs de ballon beaucoup plus lourds que moi. Au BO, des mecs comme Filipe Manu ou Nemia Soqeta étaient plus bâtis pour jouer 8. Moi, j'avais plus un profil à jouer 6 ou 7. D'ailleurs, j'ai débuté beaucoup de matches à ces postes-là, que ce soit à Biarritz (jusqu'en 2017) ou à l'UBB (2017-2022). Ce n'est qu'à Toulouse que j'ai vraiment retrouvé ce poste de troisième-ligne centre que j'appréciais quand j'étais plus jeune.

 

 

 

En quarts de finale face au Racing 92, Alexandre Roumat a inscrit un essai en fin de rencontre. (A. Réau/L'Équipe)

Le Top 14 est pourtant rempli aussi de n°8 beaucoup plus puissants et perforateurs que vous...
Oui, mais c'est toujours une question d'équilibre. Quand tu construis une troisième-ligne, tu ne peux pas avoir trois porteurs de ballon gaillards en 6,7 et 8. Comme tu ne peux pas avoir trois grands sauteurs. Après, mettre un porteur en 8 ou en 7, un grand en 6 ou en 8, c'est le choix des entraîneurs. Ici, on a la chance d'avoir tous les profils, avec des mecs qui sont souvent capables de faire plusieurs choses à la fois. Je pense à Jack (Willis), qui est plutôt sur les phases de ruck, à François (Cros), qui est un travailleur incroyable, à ''Anto'' (Jelonch), qui est capable de porter le ballon et d'être très bon en défense, à Théo (Ntamack) qui est à la fois coureur et porteur de balle...

lire aussiPour maîtriser le Racing 92, Toulouse a gagné la bataille au sol

« Ici, j'arrive à être moi-même, c'est pour ça que je m'éclate un max. À force d'enchaîner les matches au même poste, j'ai aussi pris des repères qui me permettent d'avoir un schéma clair dans ma tête »

 

 

 

Un club qui dispose d'un joueur comme Emmanuel Meafou dans son équipe a-t-il vraiment besoin d'avoir un 8 surpuissant ?
Oui, voilà, c'est un équilibre à trouver sur tout le paquet d'avants. On a effectivement des mecs comme ''Manny'' (Meafou), ''Cissou'' (Baille), ''Ju'' (Marchand) ou Peato (Mauvaka) qui sont capables de porter le ballon. Et il y en a d'autres comme Richie (Arnold), la ''Flamme'' (Thibaud Flament) et moi-même qui sont plus aériens, plus sur le déplacement. C'est cette complémentarité qui me permet de jouer à ce poste de 8, malgré mon profil qui n'est pas celui d'un gros porteur.

Qu'attendent de vous vos entraîneurs à ce poste ?
D'être le joueur que je suis. Ici, j'arrive à être moi-même, c'est pour ça que je m'éclate un max. À force d'enchaîner les matches au même poste, j'ai aussi pris des repères qui me permettent d'avoir un schéma clair dans ma tête. Après, notre jeu basé sur l'initiative et le déplacement entraîne beaucoup de désordre et amène donc les joueurs à évoluer à presque tous les postes. Ça tombe bien parce que j'aime aussi bouger, être sur le premier rideau en défense, aller chasser les trois-quarts après les mêlées, etc.

 

Alexandre Roumat est très épanoui au sein de l'effectif toulousain. (A. Réau/L'Équipe)

Toulouse est-il le club idéal pour vous ?
Oui, je me régale. Ici, on parle beaucoup de jeu en lecture, de jeu en fonction de ce qui se passe en face. C'est de l'adaptation permanente, beaucoup de mobilité. C'est pile ma conception du rugby. Gamin, j'ai eu la chance de côtoyer un formateur du pôle Espoirs de Bayonne, Pierre Perez, qui m'a inculqué des valeurs qui ressemblent beaucoup à celles du Stade Toulousain. Moi, je me retrouve énormément dans ça. C'est le rugby que j'apprécie, celui que les gens apprécient.

« Mon papa me rappelle souvent la chance que j'ai de jouer dans ce club et avec les mecs qui le composent »

 

 

 

Votre coéquipier centre Santiago Chocobares disait récemment qu'en Argentine, le Stade Toulousain était considéré comme le Real Madrid du rugby...
Ah oui ? Quand t'es à l'intérieur, tu ne t'en rends pas forcément toujours compte. Mais mon papa (Olivier, ancien international, 61 sélections) me rappelle souvent la chance que j'ai de jouer dans ce club et avec les mecs qui le composent. C'est vrai que j'observe des choses à l'entraînement qui me rendent admiratif. Quand je vois notamment la capacité d'Antoine (Dupont) à passer d'un poste à un autre, d'une compétition à une autre, d'une discipline à une autre, en étant à chaque fois performant, c'est assez impressionnant. Mais ce n'est pas le seul de l'effectif dans ce cas.

Débriefez-vous toujours avec votre père Olivier après les matches ?
Oui, toujours. On a une relation assez fusionnelle. Avant le match, il m'envoie un petit message qui est plus orienté sur le rugby que sur l'aspect émotionnel, toujours avec des petits objectifs à la con qui restent entre nous. Et puis après le match, quand on rentre, comme il dort souvent chez moi, on se remet le match à la télé, même assez tard. Comme ça, il peut me faire son débrief. Et en général, on est plutôt d'accord sur l'analyse du match. »