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XV de la rose


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#16 el landeno

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Posté 12 octobre 2023 - 05:52

Bill Sweeney, directeur général de la Fédération anglaise : « Nous devons réparer certaines choses » Le directeur général de la Fédération anglaise de rugby, Bill Sweeney, est persuadé que la sélection retrouvera son standing après quelques changements en interne.

Bill Sweeney est le directeur général de la Fédération anglaise (RFU), en poste depuis 2019. C'est un homme qui ne s'épanche pas souvent dans les médias, encore moins quand la situation sportive du quinze de la Rose et la santé financière du Championnat national ne sont pas excellentes.

 
 

Mais la semaine dernière, alors que l'équipe de Steve Borthwick venait de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe du monde (dimanche à Marseille, contre les Fidji, à 17h), il a retrouvé la parole lors d'une conférence de presse en visio où il avait des nouvelles à annoncer et des comptes à régler. Notamment avec les 30 membres du comité exécutif de la Fédération, auteurs d'une lettre envoyée la veille d'Angleterre-Argentine (27-10) et remettant en cause sa politique ainsi que celle du président, Tom Ilube.

« C'est un petit groupe de personnes qui ne sont pas là depuis bien longtemps et qui ne sont pas forcément là pour l'intérêt majeur du rugby, a-t-il notamment déclaré. C'est peut-être aux autres de dire s'ils sentent que je ne suis pas la bonne personne pour diriger. Mais, personnellement, je pense que je suis la bonne personne, j'ai apporté mon expérience, mon vécu et ma connaissance du monde des affaires et du sport. Je sens que je suis la bonne personne, et j'ai accepté ce rôle pour une seule raison : pour l'amour du jeu. Et je crois que nous sommes sur le point de réaliser quelque chose d'assez incroyable. »

Les fans des Wasps, de Worcester, des London Irish et des Jersey Reds (D2 anglaise), ces quatre clubs qui ont fait faillite ces derniers mois et ont été rayés de la carte du rugby anglais pro, ont dû apprécier ce débordement d'optimisme. Sweeney sent que les temps changent, que les nuages qui s'amoncellent depuis des mois, voire des années, sur le rugby anglais s'éloignent, et que sa sélection, ridicule en 2022 avec 6 défaites en 12 matches, puis convalescente en 2023, avec notamment un revers historique à domicile, en août dernier face aux Fidji (22-30), commence à rattraper le retard pris sur les meilleures nations.

 
 

« Les meilleurs joueurs anglais doivent jouer dans le Championnat anglais. »

Bill Sweeney

 
 
 

Très critique à l'égard de ses prédécesseurs, qui, à ses yeux, ont cassé un système qui fonctionnait et n'ont pas profité de la victoire lors de la Coupe du monde 2003, il a regretté le temps perdu et les erreurs commises. « Nous avons gagné quatre Tournois des Six Nations depuis 2003 (2011, 2016, 2017, 2020), et ce n'est pas vraiment ce que vous attendez quand vous êtes l'Angleterre. Quoi qu'il arrive durant cette Coupe du monde, le système doit changer pour que nous nous développions et que nous restions performants, sans périodes en dents de scie. Nous devons réparer certaines choses. »

Sweeney, qui n'a pas jugé bon de se remettre en cause, a aussi confirmé l'information récente du Telegraph qui révélait que la Fédération, les clubs, et l'instance qui dirige le Championnat professionnel, étaient sur le point de s'entendre sur la création d'un accord hybride pour 25 internationaux. Ces joueurs, les plus importants aux yeux du staff actuel, bénéficieront d'un régime spécial.

Borthwick, qui envie le quotidien d'Andy Farrell (sélectionneur de l'Irlande) et de Fabien Galthié, pourra les accompagner, surveiller leur état de forme et les faire travailler sur certains aspects du jeu, le tout en étroite relation avec les clubs, qui seront dédommagés et percevront 150 millions d'euros en quatre ans.

Sweeney a profité de l'occasion pour applaudir la démarche constructive du nouveau sélectionneur, qui a rapidement compris qu'il était urgent de renouer et d'entretenir d'excellentes relations avec les clubs, ce qu'avait omis, ou ne faisait plus, Eddie Jones, viré par Sweeney à huit mois du début du Mondial.

Une chose est sûre : un gros effort sera consenti pour permettre aux clubs de conserver leurs meilleurs joueurs, de plus en plus attirés par les salaires pratiqués en Top 14. Il est aussi question de séduire à nouveau ceux qui ont déjà signé avec des clubs français. C'est le cas de David Ribbans (Toulon), Joe Marchant (Stade Français) Jack Willis (Toulouse) et Henry Arundell (Racing 92). Bath et Gloucester auraient d'ailleurs fait savoir qu'ils étaient intéressés pour récupérer à l'été 2024 la nouvelle petite merveille (20 ans) du Racing.

« Les meilleurs joueurs anglais doivent jouer dans le Championnat anglais », a martelé le directeur général. Une phrase reprise à son compte par Conor O'Shea, l'ancien international irlandais et sélectionneur italien, devenu directeur de la performance de la Fédération anglaise en 2020 : « Nous les voulons dans un environnement dans lequel on pourra prendre soin d'eux, sur le terrain et en dehors, et financièrement aussi... Et si tu as cette base de joueurs sur des périodes régulières, tu donneras envie aux autres joueurs d'intégrer ce nouveau système. C'est bien pour les clubs, pour le pays et pour les joueurs. »

 
 


#17 el landeno

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Posté 19 octobre 2023 - 17:41

Qualifiée pour les demi-finales de la Coupe du monde, l'Angleterre mise déjà sur sa jeunesse Tout n'est pas si sombre pour l'Angleterre, qualifiée pour les demi-finales de la Coupe du monde de rugby après avoir battu les Fidji (30-24). Elle s'appuie déjà, et pourra compter encore plus dans quatre ans, sur des jeunes joueurs talentueux.

Quand ça ne va pas, on a tendance à tout voir en noir, à se dire que les jours meilleurs n'arriveront jamais, et que l'herbe est plus verte ailleurs, chez le voisin d'à côté, ou celui d'en face. Le rugby anglais va moins bien que le rugby irlandais, ou que le rugby français. On a parlé des finances des clubs avec quatre liquidations de structures professionnelles en un peu plus d'un an, du départ de nombreux joueurs internationaux vers le Top 14, des piètres résultats du XV de la Rose qui, avant le début de cette Coupe du monde, avait perdu 12 rencontres sur 21 disputées depuis deux ans. Sans oublier le changement de sélectionneur, le départ d'Eddie Jones (qui s'était tourné ensuite vers l'Australie) et la nomination de Steve Borthwick.

 
 

Mais l'Angleterre, seul demi-finaliste invaincu qui reste sur cinq succès d'affilée, sera dans le dernier carré quand l'Irlande et la France tenteront de comprendre encore comment ils ont pu sortir aussi prématurément d'une compétition dont ils étaient les immenses favoris. L'Angleterre va mal, mais elle continue à aimer le rugby, à vouloir y jouer même si la pandémie a interrompu quelques vocations. Et elle a des joueurs, d'excellents joueurs. C'est d'ailleurs peut-être le plus important. Et on ne parle pas uniquement des Owen Farrell, Courtney Lawes, Manu Tuilagi, Mauro Itoje, des monstres d'expérience, vainqueurs du Tournoi des VI Nations, finalistes de la dernière Coupe du Monde.

« C'est tellement facile de tout casser (...) quand vous avez des joueurs expérimentés à côté de vous »

Ben Earl

 
 
 

L'Angleterre peut respirer, sourire aussi... Dans quatre ans, en Australie, elle sera compétitive, emmenée entre autres par une bande de jeunes qui parviennent à s'exprimer et s'épanouir malgré le poids des anciens. On pense à Ben Earl, le flanker des Saracens, qui joue 8 pour la cause nationale. Comme Tom Curry, qui était déjà là au Japon, il a 25 ans. Il dégage une puissance, une rage. Il accompagne chaque mêlée gagnée, chaque ballon gratté d'un cri, d'un point serré. Il est habité. « Je suis content d'apporter ce que je peux, mais c'est tellement facile de tout casser et d'être à la hauteur quand vous avez des joueurs aussi expérimentés à côté de vous. »

Titulaire indiscutable, Ollie Chessum l'est aussi. Né en 2000, il a la confiance de Steve Borthwick qui l'a lancé à Leicester. Son duo avec Mauro Itoje impressionne, notamment en touche. Auteur d'un essai contre les Samoans, il a marqué les esprits contre l'Argentine, dès la deuxième minute, avançant sur 5 mètres, ballon en main. Une action pour envoyer un message : « Je suis là. » Et il savoure chaque instant. Il a commencé le rugby tardivement. « Si on m'avait dit en 2019 que je disputerais la Coupe du Monde 2023, j'aurais rigolé. »

 
 

De nature pourtant réservée, il célèbre ostensiblement toutes les actions décisives de l'équipe. « C'est Ben Earl qui m'inspire. Je le copie un peu. » Même s'il était dans les tribunes pour les quarts de finale, Freddie Steward restera un joueur majeur dans les années à venir. Il pourrait même retrouver sa place contre l'Afrique du Sud. Eddie Jones en avait fait son numéro 15, Borthwick, qui l'a entraîné à Leicester, l'a conforté. Très proche de Chessum (ils ont le même âge), il mesure 1,96 m et possède une maîtrise et un timing hors pair sur les ballons aériens. Il défend donc très bien, et s'appuie également sur une belle longueur au pied. En 29 sélections, il a inscrit 8 essais, dont un contre le Japon.

Parfois, il sera peut-être en concurrence avec Marcus Smith (24 ans), l'enfant de Manille. Il est le chouchou des fans, c'est un jeune de son temps, ultra-présent sur les réseaux sociaux. Et sur le terrain ? Ça va vite, ça pétille, ça relance de partout. Demi d'ouverture de formation, il est passé 15 depuis le début de la Coupe du monde. Il était titulaire contre le Chili et en quarts, à l'arrière. Il y avait des doutes sur ses qualités défensives. Il a rassuré, et laissé une partie de son corps face aux Fidjiens, avec une sortie sur commotion. Mais pour l'instant, le staff ne semble pas lui faire confiance avec le 10 dans le dos.

Malgré l'incertitude qui règne autour de son positionnement, il est le facteur X de demain. Il ne devrait pas être le seul... L'autre s'appelle Henry Arundell (20 ans). Il faut en parler même si son apport est aujourd'hui limité... Pour voir l'ailier durant ce tournoi, il faut se tourner vers les tribunes où il s'installe régulièrement. Steve Borthwick ne cesse de répéter qu'il est excellent, super, et qu'il travaille dur, mais il ne joue pas, ou si peu : 80 minutes contre le Chili et 5 essais marqués. Paye-t-il son choix de signer au Racing ? Paye-t-il un incident lors de la préparation avec Owen Farrell ? Ou son carton jaune stupide contre le pays de Galles, en match amical ? Vivement 2027, il n'aura que 24 ans.

Steward de retour ?
Dans les tribunes de l'Orange Vélodrome pour le quart de finale gagné par le XV de la Rose contre les Fidji (30-24), Freddie Steward devrait retrouver une place sur le terrain, samedi soir au Stade de France. A Marseille, Marcus Smith lui avait été préféré à l'arrière. Pour défier les Sud-Africains, Steve Borthwick semble préférer les caractéristiques du jeune spécialiste de Leicester, un vrai spécialiste, impressionnant sur les ballons aériens, l'une des armes préférentielles des Boks. Par ailleurs, Marcus Smith a beaucoup souffert physiquement en quarts, sortant sur commotion. Il a eu le droit à un programme allégé en début de semaine. Hier, les Anglais sont restés dans leur hôtel, près de Disney. La partie de golf qui avait été réservée au Golf National de Guyancourt a même été annulée.
 


#18 el landeno

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Posté 23 octobre 2023 - 20:12

Steve Borthwick a levé les doutes Inexpérimenté et fragilisé par neuf premiers matches catastrophiques, le sélectionneur anglais Steve Borthwick sort grandi de cette demi-finale perdue samedi face à l'Afrique du Sud (15-16).

Steve Borthwick n'est pas passé loin de réussir ce qui était impensable il y a quelques semaines encore : emmener son équipe d'Angleterre jusqu'en finale de la Coupe du monde. Il lui a manqué deux minutes, et un banc des remplaçants aussi ­performant et efficace que celui des Sud-Africains. Mais cette ­défaite en demi-finales (15-16, samedi soir au Stade de France), étonnamment, lui donne beaucoup plus de crédit que les cinq victoires consécutives glanées en poules (Argentine, Japon, Chili, Samoa) et lors du quart contre les Fidji (30-24).

 
 

Samedi soir, l'inexpérimenté technicien, ancien adjoint d'Eddie Jones, a fait douter la grande ­Afrique du Sud, championne du monde en titre, l'équipe de Rassie Erasmus et Jacques Nienaber. Ces 80 minutes intenses lui offrent le droit de s'asseoir à leur table et la garantie de poursuivre la tâche que lui a confiée la Fédération anglaise en décembre dernier, à savoir celle de redorer le blason d'un quinze de la Rose en perdition.

Ses neuf premières rencontres furent pourtant une véritable catastrophe avec six défaites dont une, en août, lors du dernier match de préparation, contre les Fidji, à Twickenham (30-22). À la machine à café, ou accoudés au comptoir des pubs, les journalistes et les fans anglais commençaient à chercher les noms de possibles successeurs. Ils peuvent arrêter. Le méticuleux Borthwick a gagné la partie et le respect.

 
 

Chacun de ses choix, même les plus audacieux, s'est révélé judicieux. Cela a commencé par celui de faire de Ben Earl, le flanker, un numéro 8. Puis il a décidé de titulariser Alex Mitchell, joueur inexpérimenté à un tel niveau, au poste de numéro 9. Sans oublier cette idée saugrenue de transformer Marcus Smith, le génial demi d'ouverture des Harlequins, en arrière. Elle a marché, même si ce dernier n'était pas dans le groupe, samedi, insuffisamment remis après une commotion.

Borthwick surprit à nouveau jeudi lorsque la composition d'équipe pour la demi-finale apparut avec en deuxième ligne George Martin, préféré à Ollie Chessum. Âgé de 22 ans, Martin a réalisé un match incroyable. Il représente l'avenir, comme Chessum (23 ans), Smith (24 ans), Earl (25 ans), Tom Curry (25 ans), Freddie Steward (22 ans)...

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Le sélectionneur anglais Steve Borthwick en compagnie du deuxième-ligne Maro Itoje. (A. Mounic/L'Équipe)
Convaincre les meilleurs éléments de ne pas s'exiler

« Le fait est, a expliqué le sélectionneur dimanche matin lors d'une conférence de presse en visio, que l'Angleterre était, des quatre équipes qualifiées en demi-finales, celle avec le plus de joueurs de 25 ans ou moins. Cela veut dire qu'il y a beaucoup de jeunes joueurs qui ont profité de cette expérience. Et je veux que les joueurs disputent les grands matches de Coupe du monde. »

Pour cette raison, Borthwick préparera avec la même minutie la petite finale, vendredi au Stade de France, contre l'Argentine (21 h). Il continuera à travailler autant et à offrir le maximum d'informations à ses joueurs. Il semble habité et déjà tourné vers 2027 et la prochaine Coupe du monde en Australie, où il faudra compter sur le quinze de la Rose...

La Fédération, elle, semble bien décidée à donner à l'encadrement ce qu'il demande, un groupe d'une vingtaine de joueurs qu'il pourra entraîner de manière régulière, surveiller, modeler à sa manière. Borthwick a aussi l'intention de partir en campagne et de convaincre les joueurs tentés par une expérience à l'étranger qu'il n'y a pas mieux que le Championnat anglais et donc le quinze de la Rose : « Je veux créer un environnement dans lequel les joueurs entrent sur le terrain avec confiance, je veux m'assurer que tout le groupe profite de cette expérience. C'est un incroyable privilège, une responsabilité, un honneur aussi, mais ça doit être aussi du plaisir... » Il semble être sur la bonne voie.



#19 Gourine63

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Posté 23 octobre 2023 - 21:09

On dirait bien qu'ils ont mangé leur pain noir les beefs, à voir quand même ce qu'ils sortent chez les trois-quarts dans les 2-3 ans qui viennent car May, Tuilagi, Farrell et compagnie ne seront probablement plus là en 2027.

En tout cas, entre les écossais qui sont désormais une équipe complète, les irishs qui sont stratosphériques (à voir également comment ils gèrent l'après Sexton), les anglais qui reviennent bien et les gallois qui se sont remis la tête à l'endroit, le prochain 6 nations va être dantesque pour notre plus grand plaisir.
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#20 RCV06

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Posté 23 octobre 2023 - 21:12

On dirait bien qu'ils ont mangé leur pain noir les beefs, à voir quand même ce qu'ils sortent chez les trois-quarts dans les 2-3 ans qui viennent car May, Tuilagi, Farrell et compagnie ne seront probablement plus là en 2027.

En tout cas, entre les écossais qui sont désormais une équipe complète, les irishs qui sont stratosphériques (à voir également comment ils gèrent l'après Sexton), les anglais qui reviennent bien et les gallois qui se sont remis la tête à l'endroit, le prochain 6 nations va être dantesque pour notre plus grand plaisir.

Nettement plus que la CDM, car a part l Italie il y aura que du lourd.



#21 Alex chocolatines

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Posté 23 octobre 2023 - 22:02

Nettement plus que la CDM, car a part l Italie il y aura que du lourd.

Nous on se tape des creux de 10 ans les autres on juste un coup de mou quelques mois ... on est vraiment enculés par les cornes du diable  :crying:



#22 Yosky

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Posté 24 octobre 2023 - 08:36

Nous on se tape des creux de 10 ans les autres on juste un coup de mou quelques mois ... on est vraiment enculés par les cornes du diable  :crying:

Et encore, t'es pas jaune et bleu...

#23 RCV06

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Posté 24 octobre 2023 - 10:16

Nous on se tape des creux de 10 ans les autres on juste un coup de mou quelques mois ... on est vraiment enculés par les cornes du diable  :crying:

Chez nous c'était plus un problème lié a notre mode de préparation et au Top 14, Galthié a fait du bon boulot mais avec des conditions bien différentes de ses prédécesseurs dont certains doivent grincer des dents de voir qu il n a pas passé les 1/4 avec le confort qu il a eu.


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#24 Alex chocolatines

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Posté 24 octobre 2023 - 12:23

Chez nous c'était plus un problème lié a notre mode de préparation et au Top 14, Galthié a fait du bon boulot mais avec des conditions bien différentes de ses prédécesseurs dont certains doivent grincer des dents de voir qu il n a pas passé les 1/4 avec le confort qu il a eu.

Là t'es dans le vrai mon poulet ... 



#25 RCV06

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Posté 24 octobre 2023 - 15:23

Là t'es dans le vrai mon poulet ... 

Je dis beaucoup de conneries, mais pas que :P



#26 el landeno

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Posté 25 octobre 2023 - 20:19

Felix Jones, de l'Afrique du Sud à l'Angleterre L'adjoint irlandais de l'Afrique du Sud Felix Jones rejoindra le staff technique de Steve Borthwick, le sélectionneur de l'Angleterre, après la Coupe du monde. D'autres arrivées pourraient suivre.

Ce midi, dans le petit théâtre de Presles, dans le Val-d'Oise, lieu choisi pour les conférences de presse des Sud-Africains, Felix Jones est venu s'exprimer pour la dernière fois... Après la finale, il ne sera plus un membre du staff technique des Springboks. Après cinq années de collaboration, il a décidé, pour des raisons familiales, d'aller voir ailleurs, de se rapprocher de Dublin, sa ville natale. Mais l'ancien international irlandais ne va pas travailler avec Andy Farrell, et la sélection irlandaise. Il travaillera avec un autre Farrell, Owen, puisqu'il a accepté de rejoindre l'équipe d'adjoints de Steve Borthwick, le sélectionneur anglais.

 
 

Dans quel rôle ? Interrogé sur le sujet, l'ancien arrière ou ailier a botté en touche, une formalité pour celui qui a un oeil avisé sur le jeu au pied des champions du monde en titre : « Je serai adjoint, mais entre Richard Wigglesworth et Steve Borthwick, tout sera parfaitement huilé. Mais je préfère ne pas m'étendre sur le sujet avec le grand match qui nous attend samedi. » Il semblerait que Borthwick compte sur lui pour gérer tout ce qui se passe en défense, tâche qui incombe pour l'instant à Kevin Sinfield, mais il est fort probable que ce dernier quitte le staff anglais à l'issue du tournoi.

La rumeur Paul Gustard (Stade Français) démentie par Thomas Lombard...

Mais tout est encore très opaque car le Telegraph a révélé il y a quelques heures l'intérêt de Steve Borthwick pour Paul Gustard, l'actuel spécialiste de la défense du Stade Français. Les deux hommes se connaissent parfaitement puisqu'ils ont collaboré à de nombreuses reprises, Gustard entraînant la défense des Saracens de 2008 à 2016, et donc Borthwick qui y a joué de 2008 à 2014...

Ils se sont ensuite retrouvés au sein du staff d'Eddie Jones. Sollicité, Paul Gustard n'a pas souhaité répondre, confirmer ou infirmer. Thomas Lombard, le directeur général du Stade Français, a lui démenti : « Ce n'est pas la première fois qu'on entend ce genre de bruits, c'était déjà le cas avec le Pays de Galles, avant la Coupe du Monde. Paul est très bien à Paris, il vient de prolonger jusqu'en 2026, et vient d'acheter une maison. »

 
 

On verra certainement plus clair sur cette refonte de l'équipe de coaches de Borthwick après la Coupe du Monde où figurera Alex Jones... Avec l'Afrique du Sud, il s'occupe de l'attaque, ce qu'il faisait d'ailleurs au Munster. Ancien joueur de cette province, il a intégré le staff à la fin de sa carrière où il a donc côtoyé Aled Waters, le nouveau directeur de la performance athlétique de l'équipe d'Angleterre, et Rassie Erasmus, le directeur du rugby des Springboks.

Jones a rejoint la sélection sud-africaine en 2018, et a donc déjà gagné un titre de champion du monde. « C'est difficile de résumer en quelques mots ce que j'ai vécu. Mais je suis vraiment reconnaissant envers les joueurs, les entraîneurs et toutes les personnes qu'on ne voit pas... Au début, quand je suis arrivé, il y avait déjà pas mal d'habitudes de prises car Rassie, Jacques Nienaber et Aled Walters étaient en place. La transition s'est bien passée, elle a été rapide, car il y avait de similitudes avec ce qui se faisait au Munster où je les ai rencontrés. Avec le temps, j'ai endossé de nouvelles responsabilités. »

 


#27 el landeno

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Posté 26 octobre 2023 - 20:30

Angleterre : Borthwick, Farrell et Kolisi au soutien de Curry, menacé sur les réseaux sociaux Dans la tourmente après avoir accusé Bongi Mbonambi d'avoir proféré des insultes racistes, le troisième ligne anglais Tom Curry est depuis menacé sur les réseaux sociaux. Il a reçu le soutien de partenaires, mais aussi d'adversaires.

La Coupe du Monde de Tom Curry n'est pas terminée. Demain, contre l'Argentine, le troisième ligne fêtera sa cinquantième sélection. Mais il semble que Steve Borthwick a hésité avant de coucher son nom sur la liste des 15 titulaires...

 
 

Depuis samedi, et la demi-finale de la Coupe du Monde perdue par le XV de la Rose contre l'Afrique du Sud (16-15), Tom Curry et sa famille sont dans la tourmente, menacés sur les réseaux sociaux.

La raison ? En cours de match, il était allé se plaindre auprès de l'arbitre, le Néo-zélandais Ben O'Keeffe, lui expliquant que Bongi Mbonambi, le talonneur des Springboks, avait proféré des insultes racistes à son égard... Le lendemain, la fédération anglaise avait décidé de saisir la Fédération internationale (World Rugby) qui a donc lancé une enquête.

Mbonambi pourra jouer la finale face à la Nouvelle-Zélande

Elle a rendu ses conclusions ce jeudi matin, expliquant qu'aucune preuve n'avait été trouvée pour culpabiliser le talonneur, qui pourra donc affronter les All Blacks, samedi soir, au Stade de France.

 
 

« World Rugby a examiné les allégations faites par l'Anglais Tom Curry concernant l'utilisation de termes discriminatoires par le Sud-Africain Mbongeni Mbonambi lors de la demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby 2023 entre l'Angleterre et l'Afrique du Sud samedi, ainsi qu'une autre allégation avancée ces derniers jours au sujet d'un match précédent dans le cadre des Autumn Nations Series 2022. Toute allégation de discrimination est prise extrêmement au sérieux par World Rugby et justifie une enquête approfondie.

Après avoir étudié toutes les preuves disponibles, y compris les images du match, les enregistrements audio et les témoignages des deux équipes, l'instance dirigeante a jugé qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves à l'heure actuelle pour engager des poursuites. Par conséquent, l'affaire est considérée comme close à moins que des preuves supplémentaires ne soient découvertes. World Rugby reconnaît par ailleurs que Tom Curry a émis des allégations de bonne foi et qu'il n'y a aucune suggestion que ces allégations soient délibérément fausses ou malveillantes. »

« Il m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit carrément : "Je veux absolument jouer vendredi soir" (face à l'Argentine, pour la petite finale) »

Steve Borthwick, sélectionneur anglais au sujet de Tom Curry

 
 
 

Mais depuis ces révélations, Tom Curry est ciblé, menacé... Mercredi après-midi, lors de l'annonce de la composition de son équipe, Steve Borthwick est revenu sur les premiers jours de la semaine du troisième ligne de Sale. « Cette semaine, il s'est préparé avec un grand professionnalisme, comme il le fait chaque jour, chaque semaine. Cet incident ne tourne pas autour de la personne de Tom Curry. Il a simplement rapporté quelque chose que quelqu'un a dit. J'ai discuté avec Tom en début de semaine pour savoir comment il se sentait sur le plan physique, dans la mesure où il s'engage encore plus que les autres sur le terrain à cause de son style de jeu.

Tout le monde l'a vu samedi soir : quand je l'ai fait sortir, il avait le visage en sang. On a à nouveau six jours entre deux matches. Il m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit carrément : "Je veux absolument jouer vendredi soir". Il veut jouer. Il n'y a aucun doute dans mon esprit. Il s'est préparé d'une façon incroyable. C'est ça, Tom Curry. Je suis vraiment fier de lui. »

Owen Farrell fustige les personnes menaçantes sur les réseaux sociaux

Présent également lors de cette conférence de presse, Owen Farrell a apporté son soutien à son jeune coéquipier, fustigeant le comportement et l'attitude de ceux qui menacent derrière leur écran... « En ce qui me concerne, je peux vous dire qu'il s'est comporté en joueur de grande classe, comme d'habitude. Ce qui est difficile à comprendre, c'est la quantité d'abus qu'il a subis, avec des effets dévastateurs, et pas seulement sur lui. C'est ça que je ne comprends pas, que nous ne comprenons vraiment pas.

Apparemment, ce sont des choses qui arrivent de plus en plus, mais c'est complètement anormal. C'est important que les gens sachent qu'on soutient Tom, mais on ne parle pas non plus constamment de ça. Tom lui-même souhaite participer au match de vendredi, pour ce qui sera sa 50e sélection. C'est une semaine très importante pour lui. »

« Ça ne nous gêne pas d'être critiqués pour nos performances mais quand ça touche ta famille c'est totalement différent »

Siya Kolisi, capitaine des Springboks au soutien de Tom Curry

 
 
 

La Fédération anglaise, et Sale ont également communiqué et se sont montrés solidaires, tout comme Siya Kolisi, capitaine. Ce matin, à Presles, le toujours très classe troisième ligne aile des Springboks a déclaré ceci : « Je compatis avec lui. Je lui ai envoyé un message dès que j'ai vu ce qu'il se passait, parce que c'est quelqu'un que je respecte. Je lui ai fait savoir qu'on le soutenait. Parce que j'ai vécu ça aussi. Notre équipe aussi, quand Cobus (Reinach) et sa famille ont été menacés après le quart de finale contre la France.

Quand ça s'adresse au joueur qu'on est, on peut encaisser, ça ne nous gêne pas d'être critiqués pour nos performances mais quand ça touche ta famille c'est totalement différent. C'est une partie de notre sport qu'on n'aime pas. J'espère que Tom Curry a pu se préparer comme il fallait pour son match. »

 
 


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Posté 27 octobre 2023 - 06:04

L'Anglais Tom Curry ne comprend pas la décision de World Rugby Titulaire ce vendredi soir, le troisième ligne anglais qui a dénoncé les insultes de Bongi Mbonambi regrette de n'avoir été entendu directement par World Rugby pour s'expliquer.

«Tom Curry n'a rien fait de mal... » Steve Borthwick, le sélectionneur anglais, a raison, et pourtant le troisième ligne anglais est dans la tourmente depuis une semaine, et la demi-finale de la Coupe du Monde, perdue par les Anglais face aux Sud-africains.

 
 

Durant cette rencontre, après une vingtaine de minutes de jeu, Tom Curry est allé à la rencontre de Ben O'Keeffe, l'arbitre, pour lui signaler qu'il avait été victime d'une insulte raciste proférée par Bongi Mbonambi. «Monsieur, monsieur, si le talonneur me traite de s..... blanche, que dois-je faire? »« Rien », lui a répondu le Néo-Zélandais.

Curry n'a donc rien fait, mais le lendemain, la RFU (la fédération anglaise) a agi, et sollicité World Rugby afin qu'une enquête soit ouverte, ce qui fut fait lundi, la RFU ajoutant qu'il serait bien que les autorités compétentes jettent un oeil sur ce qui s'était passé en novembre 2022, à Twickenham, lors d'un autre Angleterre -Afrique du Sud (13-27). Durant ce match, il y a un incident qui oppose Tom Curry à Bongi Mbonambi. Le troisième ligne anglais a assuré à ses dirigeants que l'origine de cet échange musclé, il y avait aussi une insulte à caractère raciste.

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Tom Curry, 25 ans. (F. Faugère/L'Équipe)
 
 

Depuis, Tom Curry est insulté sur les réseaux sociaux, menacé, ainsi que sa famille, ce qu'a déploré Syia Kolisi, le capitaine sud-africain: « Je compatis avec lui. Je lui ai envoyé un message dès que j'ai vu ce qu'il se passait, parce que c'est quelqu'un que je respecte. Je lui ai fait savoir qu'on le soutenait. Parce que j'ai vécu ça aussi. Notre équipe aussi, quand Cobus (Reinach) et sa famille ont été menacés après le quart de finale contre la France. Quand ça s'adresse au joueur qu'on est, on peut encaisser, ça ne nous gêne pas d'être critiqués pour nos performances mais quand ça touche ta famille c'est totalement différent. C'est une partie de notre sport qu'on n'aime pas. J'espère que Tom Curry a pu se préparer comme il fallait pour son match.» Oui, il a pu, à en croire Steve Borthwick et Owen Farrell. Tom Curry sera donc titulaire pour sa 50e sélection.

Jeudi matin, World Rugby a rendu ses conclusions: « Après avoir étudié toutes les preuves disponibles, y compris les images du match, les enregistrements audio et les témoignages des deux équipes, l'instance dirigeante a jugé qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves à l'heure actuelle pour engager des poursuites. Par conséquent, l'affaire est considérée comme close à moins que des preuves supplémentaires ne soient découvertes.» Bongi Mbonambi disputera la finale.

Le procédé et la décision n'ont guère plu aux Anglais qui reprochent à l'instance internationale d'avoir bâclé le dossier, traité avec autant de rapidité qu'un dossier pour un plaquage dangereux. « Nous avons une victime d'une situation, a expliqué jeudi Steve Borthwick, qui n'a pas été en mesure de se faire entendre par World Rugby qui a négligé la victime de cette situation. C'est pour cela qu'on est très déçu, et la déception est partagée par la Fédération, ses coéquipiers, le staff.» Borthwick et la Fédération assurent donc que le joueur n'a pas été interrogé, alors que Wolrd Rugby évoque « les témoignages des deux équipes... »

Selon nos informations, les deux équipes ont bel et bien rédigé leur version des faits, mais les principaux protagonistes n'ont pas été entendus, questionnés directement, voire confrontés sur le déroulement de ces deux soirées, par un collège indépendant, ce qui se fait pourtant dans d'autres cas, moins délicats, quand un joueur, par exemple, a reçu un carton rouge après une intervention inappropriée.

 


#29 Arverne03

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Posté 27 octobre 2023 - 06:20

"Tom Curry n'a rien fait de mal" Pourtant sur cette coupe du monde, il n'est pas exempt de tout reproche.  



#30 el landeno

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Posté 01 novembre 2024 - 14:05

Aussi talentueux qu'exubérant, Ben Earl, le nouveau phénomène du XV de la Rose
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Ben Earl échappe à Thomas Ramos lors du dernier Tournoi des Six Nations. (Pierre Lahalle/L'Équipe)
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Avant le choc entre Angleterre - Nouvelle-Zélande ce samedi à Twickenham, découverte de Ben Earl, dernier phénomène du rugby anglais dont le talent n'a d'égal que l'exubérance.
Guillaume Dufypublié le 1 novembre 2024 à 10h00mis à jour le 1 novembre 2024 à 12h24
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Ce samedi démarre la grande tournée hivernale des équipes de l'hémisphère Sud, les Autumn Nation Series. Le coup d'envoi sera donné à Twickenham et opposera l'Angleterre à la Nouvelle-Zélande. Un choc terrible. Ça va taper dur et fort, on pense notamment au duel de la troisième-ligne, et à Ben Earl, le numéro 8 anglais de 26 ans, que le public français a découvert lors de la dernière Coupe du monde.

 
 
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Ben Earl s'est révélé lors de la dernière Coupe du monde en France à l'automne 2023. (Franck Faugère/L'Équipe)
Le meilleur 8 du monde ?

En club, il évolue aux Saracens, Ben Earl, joue très souvent au poste de flanker. Mais ce n'est pas le cas quand il revêt le maillot du quinze de la Rose. Le coach Steve Borthwick préfère lui confier le poste de numéro 8, comme lors de la dernière Coupe du monde, durant laquelle il a brillé, et fut certainement l'un des meilleurs joueurs anglais.

Sur un terrain, on le voit beaucoup, en défense, mais en attaque aussi, où sa propension à casser les lignes adverses impressionne. Il va vite, et fait mal avec ses 102 kg lancés (pour 1,86 m). Il est d'ailleurs de manière très fréquente utilisé comme un premier centre. Une tactique qui brouille les pistes et fait du bien à son équipe. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs 8 de la planète. Parmi ses concurrents, Ardie Savea, le All Black, qu'il va croiser cet après-midi.

 
 
Le nouvel Owen Farrell

Owen Farrell parti au Racing (il a mis sa carrière internationale entre parenthèses depuis un an), le public anglais se cherche un joueur qu'il aimerait détester. Ben Earl possède ce profil, même s'il est très différent de son ancien partenaire des Saracens. Il n'a pas peur d'afficher ses ambitions, de clamer haut et fort qu'il veut devenir le meilleur joueur de la planète.

Cette franchise heurte les oreilles des amoureux de la discipline, qui requiert un maximum d'humilité. Et puis, il y a ce qu'il fait sur le terrain, sa manière surtout de célébrer chaque plaquage, chaque touche gagnée, chaque mêlée remportée. Son exubérance exaspère et, régulièrement, les consultants se moquent de Ben Earl, de ses poings serrés et de ses hurlements déplacés.

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Ben Earl entouré de sa mère et de son père. (Instagram@benearl7)
Une sacrée famille

Ben Earl aimerait ne pas être le seul membre de sa famille à se faire une place dans le monde du sport. Il rêve de voir son jeune frère James s'installer sur le circuit pro de golf. Celui-ci est actuellement aux États-Unis, à l'université. Ben est aussi un excellent joueur de golf. Dès qu'il le peut, il se précipite sur un parcours, avec Jamie George notamment, le talonneur des Saracens et du quinze de la Rose.

D'ailleurs, les parents de Ben auraient préféré qu'il ne fasse pas carrière dans le rugby. « C'est vrai, expliquait il y a quelques mois l'international, mes parents voulaient que je sois un mec normal, un étudiant qui va à l'université. » Belinda Earl, sa maman, est une brillante femme d'affaires anglaise.

 
 





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