Un peu extrêmes les propos sur les psys ici. Le problème, c'est pas eux vraiment, mais ce que la justice leur demande, l'impossible, lire dans une boule de cristal.
Et l'importance démesurée que la justice va ensuite donner à cette prédiction (qu'encore une fois, on leur a demandé de faire).
Et j'ai cru entendre récemment à ce sujet qu'il devenait très difficile de trouver des expert psys auprès des courts de justice, de moins en moins veulent faire ça vu la merde que c'est.
C'est normal. le droit à l'erreur n'est pas reconnu, et devant un événement tragique il FAUT un coupable. Mais pas un coupable incertain, ou a peu près, non, un vrai coupable intégral. si les faits ne permettent pas de lever l’ambiguïté, alors il faut s'attacher à ce que le coupable représente. Si c'est un gentil, alors on lui trouvera un maximum de circonstances atténuantes, mais si c'est un méchant, alors l'arbitre sera impitoyable.
mais qui sont les gentils et qui sont les méchants ? c'est selon l’idéologie ou les croyances de chacun. Ils sont parfaitement interchangeables. Mon méchant peut être ton gentil et tu seras facho ou gauchiasse selon ta perception. Personne n'y échappe.
Et si tu constate ce prisme, alors on te prêtera des pensées binaires caricaturales, n'est-ce pas Good Shvili ? Pourtant il suffisait de lire le long, très long, article pour comprendre que ce qui s'est passé est un enchainement de petites choses qui démarre une réaction en chaine et rend la connerie humaine hautement meurtrière. Bon, la victime étant un joueur de rugby, l'émoi est naturellement plus fort dans la communauté rugbystique, c'est normal.
Mais juste une question : Et si cela avait été Rado la victime ? "ah, c'est pas pareil, il faut comprendre...". Voilà, vous y êtes.