Martin Aramburu
#76
Posté 17 septembre 2023 - 19:06
#77
Posté 17 septembre 2023 - 20:04
#78
Posté 10 mars 2024 - 14:20
Le sujet sur la mort tragique d'Aramburu en mars 2022 a été fermé ... je mets cette information ici
Hier 13h 15 France 2 a diffusé une émission de 26 minutes sur ce qu'ils appellent L'affaire Aramburu Meurtre en Ovalie
https://www.france.t...-en-ovalie.html
#79
Posté 19 mars 2024 - 07:08
Ils sont tous les deux passés devant le juge des libertés et de la détention (JLD), à quelques jours d'intervalle et à la veille de la date anniversaire de la mort de Federico Martin Aramburu, le 19 mars 2022. Et aussi bien Loïk Le Priol que Romain Bouvier, co-mis en examen pour la mort par arme à feu du rugbyman, en plein Paris il y a deux ans, ont tancé les fuites dans la presse après la parution d'un numéro spécial de Society, mi-février. La réaction du parquet de Paris, qui tient à ce que les investigations ne soient pas polluées et se terminent sereinement, a été immédiate : une enquête pour violation du secret de l'instruction a été ouverte.
Alors que les investigations doivent se terminer d'ici la fin de l'été, un vif débat oppose les parties sur la qualification à donner aux faits. Vendredi, devant le JLD, à qui ils demandaient la remise en liberté sous contrôle judiciaire de Romain Bouvier, Me Hugues Vigier et Me Sophie Rey-Gascon ont affirmé que ce dossier n'est pas celui de « néonazis suprémacistes qui auraient fait une chasse à l'homme dans Paris avant d'abattre froidement un homme ».
Il faut, selon eux, imaginer deux scènes successives, celle où Bouvier tire, et celle où Le Priol tue. D'après les avocats, Romain Bouvier n'était pas présent au moment des coups de feu mortels tirés par Loïk Le Priol : le premier avait quitté la scène de crime 27 secondes plus tôt. « Au moment des coups de feu mortels, Romain Bouvier est à 200 mètres. Il n'apporte aucune aide, il ne surveille pas. Cette scène ne lui appartient pas, il n'y concourt d'aucune manière », a répété Me Vigier.
Selon les avocats des accusés, il n'y aurait pas davantage eu de préparation à l'acte ou de concertation entre les deux mis en cause. En clair, aucune préméditation qui justifierait que leur client soit jugé pour assassinat, et non pour homicide volontaire. Tandis que Le Priol quitte le Mabillon en courant, le 19 mars au petit matin, à 6 h 05 et 38 secondes, après la rixe dans le bar, à la recherche des deux anciens rugbymen, Romain Bouvier s'en va, lui, en voiture, deux minutes plus tard, avec la petite amie du premier, Lyson R. Aucun contact ou appel téléphonique n'aurait été mis au jour par les enquêteurs entre Le Priol et Bouvier, entre leur départ du Mabillon et la commission du crime.
Me Sophie Rey-Gascon, la seconde avocate de Romain Bouvier, a aussi appelé la juge à distinguer les deux profils. Elle note qu'un expert psy réputé, Daniel Zagury, a relevé trois facteurs susceptibles d'avoir contribué à la conduite de Romain Bouvier ce jour-là : l'alcool dans un cadre festif, l'adhésion à des valeurs de défense virile en rapport avec sa problématique identitaire, et sa relation à Loïk Le Priol.
Ce dernier continue, quant à lui, à défendre la thèse de la légitime défense. Lundi, devant la juge des libertés et de la détention, Loïk Le Priol, après un mot pour les victimes et leur famille, a assuré : « Je sais que la vérité est dure, peut-être indécente. Mais ce jour-là, je me suis défendu de deux agressions (...) Je me suis mal défendu, sans aucun doute, car monsieur Aramburu est mort. Mais je n'ai jamais eu l'intention de faire du mal à qui que ce soit ce soir-là. » En septembre 2023, deux témoins auraient complété leur version devant la police et auraient précisé avoir vu Le Priol enfiler un brassard jaune de police, charger son pistolet en cartouches, et affirmer qu'il allait tuer les rugbymen. Mais aucun élément du dossier ne vient « objectiver » ces déclarations, insiste l'avocat.
Si son client est connu pour être solidement ancré dans les mouvements d'ultra-droite, « aucun mobile ou idéologie d'extrême droite n'est le vecteur de ce drame », assure-t-il. « Dans quel état d'esprit, dans quelle attitude le juré arrivera en cours d'assises, une fois qu'il aura lu toute cette presse ? On ne peut pas reprocher, pour maintenir Loïk Le Priol en détention, ce trouble à l'ordre public né de la couverture médiatique de l'affaire, et dont il n'est pas à l'origine », a lancé Xavier Nogueras, l'avocat de Le Priol.
C'est bien le seul critère que la juge a décidé, lundi, de ne pas retenir. Pour fonder sa décision de maintien en détention, la magistrate, comme l'avait fait vendredi l'autre JLD pour Romain Bouvier, a retenu le risque de fuite ou de pressions sur les témoins, et le danger de renouvellement de l'infraction. « Il y a eu le décès d'un homme. Si vous n'aviez pas eu cette arme, on n'en serait pas là », a-t-elle conclu. Le débat sur la qualification des faits - assassinat ou homicide - sera tranché plus tard.
- twiX et ZACH aiment ceci
#80
Posté 19 mars 2024 - 07:36
En taule
- ZACH aime ceci
#81
Posté 19 mars 2024 - 09:32
(Nan je deconne)
#82
Posté 19 mars 2024 - 09:34
En taule
Au tribunal pour qu'il soit jugé sereinement avec toute la rigueur que cet acte impose.
- Le Marseillais aime ceci
#83
Posté 19 mars 2024 - 10:02
Moi je les verrai bien, les deux Pieds Nickelés, trouver du boulot au MHR.
#85
Posté 19 mars 2024 - 12:49
En taule
Rouillée pour qu'ils choppent le tétanos .
#86
Posté 19 mars 2024 - 19:17
Au tribunal pour qu'il soit jugé sereinement avec toute la rigueur que cet acte impose.
Évidemment.
Mais en taule.
- Boulard aime ceci
#87
Posté 20 mars 2024 - 13:34
Il y avait une petite cérémonie de commémoration boulevard Saint Germain hier soir soit deux ans après les faits. Etaient présents outre Emmanuel Grégoire premier adjoint parisien et le Sénateur Ian Brossat, Pierre Rabadan ancien troisième ligne du SF et adjoint aux sports à la mairie de Paris. Sont venus Mathieu Hirigoyen et Kylan Hamdaoui du SF (car ancien Biarrots), un pilier de Montpellier dont auquel je n'ai pas saisi le nom. David Couzinet était représenté par sa fille, très affectée, à laquelle j'ai avoué dans un souci de vérité que j'avais beaucoup crié sur son père dans quelques stades au bon vieux temps. Mathieu "Momo" Blin était présent ainsi qu'un dirigeant du XO, nouveau club parisien.
Pierre Rabadan a parlé avec justesse et Emmanuel Grégoire a proposé une minute de silence. Carlos le patron du restaurant argentin Volver où j'ai mes habitudes et où Federico Martin Aramburu a pris son dernier repas, a déposé près de la gerbe parisienne un bouquet de fleurs blanches, geste imité par des proches du défunt.
On s'est retrouvé en suite chez Volver pour le verre de l'amitié. Voilà voilà.
- Silhouette, Pâquerette, el landeno et 6 autres aiment ceci
#88
Posté 20 mars 2024 - 20:42
Il y avait une petite cérémonie de commémoration boulevard Saint Germain hier soir soit deux ans après les faits. Etaient présents outre Emmanuel Grégoire premier adjoint parisien et le Sénateur Ian Brossat, Pierre Rabadan ancien troisième ligne du SF et adjoint aux sports à la mairie de Paris. Sont venus Mathieu Hirigoyen et Kylan Hamdaoui du SF (car ancien Biarrots), un pilier de Montpellier dont auquel je n'ai pas saisi le nom. David Couzinet était représenté par sa fille, très affectée, à laquelle j'ai avoué dans un souci de vérité que j'avais beaucoup crié sur son père dans quelques stades au bon vieux temps. Mathieu "Momo" Blin était présent ainsi qu'un dirigeant du XO, nouveau club parisien.
Pierre Rabadan a parlé avec justesse et Emmanuel Grégoire a proposé une minute de silence. Carlos le patron du restaurant argentin Volver où j'ai mes habitudes et où Federico Martin Aramburu a pris son dernier repas, a déposé près de la gerbe parisienne un bouquet de fleurs blanches, geste imité par des proches du défunt.
On s'est retrouvé en suite chez Volver pour le verre de l'amitié. Voilà voilà.
Mes pensées affectueuses t'accompagnent mon bon Parigot
#89
Posté 20 mars 2024 - 21:28
Oh moi ça va. Mais il y avait des vrais proches terriblement affectés.Mes pensées affectueuses t'accompagnent mon bon Parigot
#90
Posté 07 avril 2024 - 19:48
Affaire Aramburu : le parquet de Paris ouvre une enquête concernant les fuites Le parquet de Paris a décidé de diligenter des investigations sur des informations publiées récemment dans la presse en relation avec la mort du rugbyman argentin Federico Martin Aramburu. Devant le juge des libertés, les deux accusés ont contesté toute préméditation.
[...] Selon les avocats des accusés, il n'y aurait pas davantage eu de préparation à l'acte ou de concertation entre les deux mis en cause. En clair, aucune préméditation qui justifierait que leur client soit jugé pour assassinat, et non pour homicide volontaire. [...]
La subtilité de la nuance entre "homicide volontaire" et "assassinat", qui est dans ce cas "volontaire" également, m'échappe quelque peu ?
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