Bizarre que aucune personne du forum ne parle de ça :
Le seul secteur qui fonctionne
Article la Montagne (03/07) :
Buvettes, boutiques, billetterie... Tout ce qu'il faut savoir sur le nouveau modèle économique de l'ASM Clermont
En marge du sportif, le secteur économique de l’ASM est indissociable de l'ambition du club de retrouver les sommets. Merchandising, buvettes, billetterie, événementiel, les responsables mettent les bouchées doubles pour générer plus de ressources en se réappropriant la gestion de ces secteurs d’activités.
Un constat s'impose concernant l’aspect financier de l’ASM Clermont : la prise en main de Michelin, il y a un an, comme actionnaire unique, n’a pas dévié les objectifs du club de profiter à plein de la marque ASM. Donc de faire entrer dans les caisses les profits des secteurs qui étaient externalisés depuis plusieurs années.
Les premières actions entreprises cette saison, sous la houlette du directeur général Benoît Vaz et de la directrice de la marque, Justine Dahan, ont commencé à porter quelques fruits, déjà à travers l’internalisation. Mais ils visent plus haut encore pour faire entrer à nouveau l’ASM dans un cercle vertueux sur le plan économique.
Merchandising : ouverture d’un e-shop
Avec 2 millions d’euros de chiffre d'affaires cette saison, sur ses deux boutiques (stade et Carré Jaude 2), l’ASM a déjà fait mieux que le précédent exercice (1,4 M€ de CA par le prestataire de l'époque pour 200.000 euros de royalties au club), grâce déjà à un espace revisité (au stade Michelin) avec une gamme de produits beaucoup plus large.
Depuis quelques jours, le club a lancé sa boutique en ligne (e-shop) et plus de 200 bons de commande ont été passés, notamment les nouveaux maillots, dévoilés cette semaine. "On veut toucher n’importe quel supporter de l’ASM, à travers le monde. Le but est aussi de reprendre un temps d’avance sur les produits proposés. On est les premiers, en rugby, à vendre des sneakers", se réjouit Justine Dahan.
L’objectif de la saison prochaine est d’atteindre 2,5 M€ de chiffre d’affaires. L'ASM conserve ses deux boutiques, le e-shop sera donc un nouveau levier de croissance. À noter qu’existe l’option “click and collect” avec retrait des produits à la boutique du stade.
Buvette : la fin des tickets pour payer
Autre secteur longtemps externalisé, les buvettes seront à nouveau gérées par l’ASM la saison prochaine. Avec plus de fluidité et des nouveautés. "Des produits plus qualitatifs aussi (bière)”, assurent les responsables. Et une consigne du verre (gobelet) ramenée de 2 à 1 euro et remboursable, éventuellement, par une machine-distributeur.
Ce sera surtout la fin des planches à tickets, obligeant les supporters à effectuer deux fois la queue. Les moyens de paiement seront donc traditionnels (carte bleue, espèces), sauf les chèques. L’allée des supporters (derrière la tribune Auvergne) restera un axe fort, elle sera redécorée. À noter que les buvettes ne proposeront que des boissons.
Une zone a été définie pour se nourrir. Un "village" food trucks va faire son apparition derrière la tribune Limagrain à la place des camions de la régie diffusant les matchs sur Canal + ; cinq à six camions seront installés les jours de matchs pour une offre plus importante de restauration. Deux friteries verront aussi le jour dans l’enceinte du stade, dans lesquelles seront notamment vendus "des plats signatures". Il est question d’une crêpe-truffade, baptisée “truffadou”, conçu par un chef auvergnat.
Autre nouveauté, les guichets du stade ouvriront deux heures avant le coup d’envoi, et non plus une heure et demie.
Un concert au Michelin en juin 2025 ?
Avec 40% de chiffre d’affaires supplémentaires, la saison qui s’est terminée il y a bientôt un mois a relancé le secteur d’activités lié aux événements organisés dans le stade. Un effort a été fait dans la modernisation des offres, à l’intention des partenaires, des entreprises, voire des groupes de particuliers.
"Le but est de faire du surmesure, détaille Justine Dahan. Il faut proposer des offres plus dynamiques, en mettant en avant l’émotion et la passion que le stade Michelin dégage, à travers aussi les interventions de Christophe Urios, Aurélien Rougerie, Didier Retière..."
En matière d’événements, l’ASM vise à nouveau le secteur musical. "On espère vraiment organiser un concert au Michelin dans un an, à la prochaine intersaison", soulignent les responsables. L’unique expérience remonte à 2017 et la venue de Manu Chao qui avait attiré 20.000 spectateurs.
Billetterie : zéro augmentation pour les abonnements
Un an après la refonte des grilles tarifaires en fonction des places des quatre tribunes, l’ASM a décidé de n’appliquer aucune augmentation des différents abonnements proposés. "On a dépassé les objectifs de la saison en termes d’affluence (16.744 spectateurs par match de Top 14) et financiers. On est à 5.3 millions d’euros de billetterie, hors partenariat. Ce qui nous permet de ne pas augmenter les abonnements", affirme Benoît Vaz.
Un changement de logiciel de billetterie devrait également faciliter les démarches du supporter. "Il va améliorer la prise de commande, car jusque-là le système était un peu archaïque", estime Justine Dahan. "Le stade a été redécoupé, une nouvelle façon d’envisager les zones de stade ; il n’y avait pas de zone premium, pas de zone famille, pas de zone étudiante. Les prix bas étaient trop chers, les prix hauts pas assez chers... voilà, il y a eu une refonte complète", rajoute Benoît Vaz.
Pour finir, le sportif reste le moteur du club clermontois, mais il a besoin d’essence pour avancer, à savoir des finances solides et pérennes. Toutes les évolutions à venir ont un but : "Faire fructifier la marque ASM au seul profit du club et au service des supporters", clament d’une même voix Benoît Vaz et Justine Dahan, les deux piliers du plan business de l’ASM Clermont.
Christophe Buron
Mon avis :
Si y a bien un domaine dans lequel le club se bouge c’est celui la (évènementiel, animation autour du stade, boutique,…)
Des belles paroles reste à voir ça en action à la rentrée !
Des bonnes idées notamment avec la fin des planches de supporters où on perdait trop de temps pour prendre juste une bière !
Niveau boutique c’est le jour et la nuit entre maintenant et l’an dernier où aujourd’hui il y a beaucoup plus de produits variés !
Bonne nouvelle le retour des concerts au stade.
Pour finir, c’est une bonne chose cette idée de Food court car il n’y avait aucun point de restauration à l’intérieur du stade !
Hâte de goûter la future spécialité du Michelin « la truffadou » (crêpe avec de la truffade).
Le seul hic il manque une grande Bodega comme au LOU car l’Oval c’est trop petit mais apparemment c’est dans les tuyaux la création d’une Bodega !
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