Alors pour ma part :
1) Cyril Baille :
Même si Reda Wardi a réalisé une grande saison avec La Rochelle, en affichant aussi bien sa tenue en mêlée que son activité dans le jeu, je continue de privilégier l'option toulousaine à gauche. Cyril me semble effectivement plus tranchant à l'impact, notamment sur les phases mi-lentes et rapides grâce à son accélération, et plus habile techniquement. Il reste très fort en mêlée, excellent dans le jeu et ne passe que très rarement à côté de ses matchs. Je vois que les adeptes de Cyril sont minoritaires donc on pourra en débattre avec plaisir
2) Julien Marchand :
Là encore, je vais à rebours de la majorité qui a privilégié Pierre Bourgarit. Je trouve ce dernier très spectaculaire et parfois franchement impressionnant, mais avec encore un peu trop de déchet pour rivaliser selon moi avec Julien Marchand. Même si ce dernier n'est plus aussi tranchant dans le jeu au sol, qui fut pourtant son atout majeur, il reste convaincant dans ce domaine et demeure un leader exemplaire sur le pré. C'est très costaud en mêlée et à l'impact, présent dans le jeu et généralement assez propre dans ses interventions.
3) Uini Atonio :
Comme la grande majorité des internautes, je n'ai aucune difficulté à choisir Atonio à droite. Il est monstrueux en mêlée, très dur à arrêter dans le jeu courant, habile techniquement et remarquable dans on état d'esprit. A l'instar de l'an passé, il fut inarrêtable cette saison.
4) Thibault Flament :
En soit, Meafou et Skelton ont probablement été les deux meilleurs secondes lignes de la saison. Mais si ces deux joueurs ont été autant mis en valeur, c'est en partie grâce à leur association avec un deuxième ligne plus mobile et aérien. C'est donc pour cela que j'ai choisi de privilégier un vrai numéro quatre dans la cage. J'ai ainsi jeté mon dévolu sur Thibault Flament qui fut très impressionnant dans les domaines où il était attendu : le sens du jeu, la technique individuelle, le déplacement ou encore dans son alliage touche/placage. Mais là où il a été particulièrement fort, c'est également dans sa capacité à hausser le ton dans les secteurs où il était traditionnellement plus en retrait, comme la puissance à l'impact ou le travail de l'ombre. Des qualités lui ayant permis de réaliser un tournoi de très haut-vol avec les bleus.
5) Emmanuel Meafou :
Quelle saison ! Celle-ci m'a beaucoup rappelé celle effectuée par Paul Willemse lors de ses débuts avec Montpellier. A savoir une présence monumentale sur les zones d'affrontement avec un nombre invraisemblable de "culs", de grattages, de déblayages particulièrement féroces ou de lignes enfoncées. Le sieur Meafou fut ainsi un des meilleurs marqueurs du championnat et monstrueux de weekend en weekend. Absolument inarrêtable.