Champion du Monde
Posté 21 mai 2024 - 13:29
Je les aimais bien pendant les duels contre l'ASM mais cette année j'ai pas aimé les déclarations de Staff.comment, tu ne seras pas pour le Leinster ?
Joueur de TOP 14
Posté 21 mai 2024 - 14:13
Je les aimais bien pendant les duels contre l'ASM mais cette année j'ai pas aimé les déclarations de Staff.
La petite équipe qui joue contre les gros mais qui recrute des stars à tous les postes.
Puis jouer avec 90% de l'équipe d'irlande, s'en foutre de son championnat et tout miser sur l'Europe, même Toulouse ne joue pas à armes égales
ah mais pas juste ça, le style même qu'ils pratiquent est difficilement palpitant. Pas sûr d'avoir déjà vu de fans neutres du Leinster.
Sinon oui, tant que le Top 14 existe dans sa forme actuelle et que chaque club utilise autant de ses ressources pour soulever le Brennus, ces clubs Top 14 ne joueront pas à armes égales avec un Leinster dont la saison est en fait la coupe d'Europe. Il y a bcp plus d'argent dans la coupe d'Europe qu'il n'y en a dans la champio domestique URC, alors que pour le Top 14 je ne connais pas les chiffres (vs la C d'Europe) mais il y a un engouement énorme pour le Brennus et les clubs sont très fortement focalisés sur celui-ci par rapport à cet engouement national, et l'argent + l'influence qu'il génère.
Champion du Monde
Posté 21 mai 2024 - 15:46
ah mais pas juste ça, le style même qu'ils pratiquent est difficilement palpitant. Pas sûr d'avoir déjà vu de fans neutres du Leinster.
Sinon oui, tant que le Top 14 existe dans sa forme actuelle et que chaque club utilise autant de ses ressources pour soulever le Brennus, ces clubs Top 14 ne joueront pas à armes égales avec un Leinster dont la saison est en fait la coupe d'Europe. Il y a bcp plus d'argent dans la coupe d'Europe qu'il n'y en a dans la champio domestique URC, alors que pour le Top 14 je ne connais pas les chiffres (vs la C d'Europe) mais il y a un engouement énorme pour le Brennus et les clubs sont très fortement focalisés sur celui-ci par rapport à cet engouement national, et l'argent + l'influence qu'il génère.
Champion du Monde
Posté 21 mai 2024 - 16:19
Pas d'accord pour le style de jeu, autant l'Irlande en elle-même et son jeu à 37 rucks et 12 pénalités par minute m'ennuie au plus haut point, autant le Leinster je trouve cela plutôt agréable, sans pour autant être aussi sympa que le jeu du ST ou de l'UBB clairement.
La grande verte c'est plutôt une version internationale du Munster : du bourrinage jusqu'à ce qu'on ait un avantage puis on sort le ballon. Le Leinster lance de beaux mouvements même quand la défense adverse n'est pas forcément déséquilibrée, ils comptent sur leurs joueurs de champ pour tenter de déborder sans pour autant monopoliser le ballon pendant 15 minutes.
Voiiiiiila. Ca c'est une analyse objective et censee, de qualite.
Et sinon, Go Leinster pour Samedi !
Champion du Monde
Posté 21 mai 2024 - 16:25
Et sinon, Go Leinster pour Samedi !
Ouais, mais surtout "go back empty handed" les Leinster men 
Champion du Monde
Posté 21 mai 2024 - 16:47
Et sinon, Go Leinster pour Samedi !
Champion du Monde
Posté 21 mai 2024 - 16:54
Et encore j'ai pas parlé de maîtrise.
On est que Mardi, y'a le temps 
Joueur de TOP 14
Posté 21 mai 2024 - 17:06
Pas d'accord pour le style de jeu, autant l'Irlande en elle-même et son jeu à 37 rucks et 12 pénalités par minute m'ennuie au plus haut point, autant le Leinster je trouve cela plutôt agréable, sans pour autant être aussi sympa que le jeu du ST ou de l'UBB clairement.
La grande verte c'est plutôt une version internationale du Munster : du bourrinage jusqu'à ce qu'on ait un avantage puis on sort le ballon. Le Leinster lance de beaux mouvements même quand la défense adverse n'est pas forcément déséquilibrée, ils comptent sur leurs joueurs de champ pour tenter de déborder sans pour autant monopoliser le ballon pendant 15 minutes.
On peut insister sur ce côté de leur jeu. Moi ce qui me saute aux yeux en regardant le Leinster, c'est la politique du ruck rapide, que je trouve très laide. En gros, Gibson-Park le 9 doit envoyer le plus vite possible le ballon au mec qui se propose et le but est de prendre de vitesse la défense adverse à tout prix, non pas par sélection judicieuse du soutien mais par quantité industrielle de passes. C'est un jeu qui dépend de la possession et la confiscation du ballon. En gros c'est du taylorisme version Rugby. Si tu as une super forme, et 15 matches par saison, tu as la fraîcheur physique et tu peux faire ça sans pb sur tes temps forts, voire sur une majorité du match. C'est très très simple, mais prolifique. Bcp de rucks, de passes dans le sens, pour très peu d'offloads ou de mouvements improvisés. D'où la mocheté de leur Rugby pour moi. Du fait de dépasser l'adversaire par les rucks, ils provoquent des pénalités pour ensuite aller en touche et enfoncer l'adversaire sur maul ou bien sur coups de boutoir à l'Irlandaise ™. Après, ils rajoutent effectivement des combin' - très occasionnelles sur le temps effectif total - sur touche souvent mais parfois d'autres endroits sur le terrain, qui casse un peu la monotonie de leur plan de jeu. Mais ça, le xv irlandais le fait tout autant à propos. Ce serait d'ailleurs étrange qu'il soit composé à 90% du Leinster, pour faire le jeu du Munster.
Champion du Monde
Posté 21 mai 2024 - 20:10
Champion du Monde
Posté 21 mai 2024 - 21:06
Ouais, mais surtout "go back empty handed" les Leinster men
Allez Toulouse, les Irlandais c'est moins pire que des Anglais mais face a un Français ça passe après !!
Champion du Monde
Posté 22 mai 2024 - 19:32
Petit coup de gueule mais Toulouse c'est abusé, c'est vraiment le PSG du rugby. Les mecs, pourtant l'année où ils devraient etre en difficulté cause de lacoupe du monde, ils sont qualifiés en demis de top 14 2 journées avant la fin en faisant jouer leurs équipes B et C régulierement...
Donc ils gèrent tranquillement avec leurs 3 équipes les 2 championnats, vont arriver avec les cadres frais et reposés bien plus que tout le monde pour tous les matchs importants avec leurs internationaux habitués à ça...
Enfin, c'est presque pas drôle, encore le Leinster est la seule équipe d'Europe capable de leur faire face je pense, mais en top 14, ils sont vraiment seul en monde et le bouclier leur reviendra de nouveau sans aucun suspens...
Ca tue un peu le championnat quand meme. Gros manque d'équité alors qu'on a mis en place le salary cap et tout...
Champion d'Europe
Posté 22 mai 2024 - 19:36
Petit coup de gueule mais Toulouse c'est abusé, c'est vraiment le PSG du rugby. Les mecs, pourtant l'année où ils devraient etre en difficulté cause de lacoupe du monde, ils sont qualifiés en demis de top 14 2 journées avant la fin en faisant jouer leurs équipes B et C régulierement...
Donc ils gèrent tranquillement avec leurs 3 équipes les 2 championnats, vont arriver avec les cadres frais et reposés bien plus que tout le monde pour tous les matchs importants avec leurs internationaux habitués à ça...
Enfin, c'est presque pas drôle, encore le Leinster est la seule équipe d'Europe capable de leur faire face je pense, mais en top 14, ils sont vraiment seul en monde et le bouclier leur reviendra de nouveau sans aucun suspens...
Ca tue un peu le championnat quand meme. Gros manque d'équité alors qu'on a mis en place le salary cap et tout...
Tu proposerais quoi pour changer ça ?
Champion d'Europe
Posté 22 mai 2024 - 19:38
« Une fois que j'ai couché tout ça sur le papier, je dors tranquille, j'ai moins de pensées parasites. » Toujours en quête de performance, Flament, titulaire samedi pour la finale, raconte sa façon de travailler, de toujours chercher à progresser et à conquérir sa place au sein de l'effectif XXXL du Stade Toulousain, une des meilleures équipes au monde qui disputera samedi à Tottenham sa huitième finale de Coupe des champions (ex-Coupe d'Europe).
« Depuis votre arrivée à Toulouse, à l'automne 2020, alors que vous êtes devenu un titulaire indiscutable en équipe de France, vous ne démarrez que 60 % des matches en club. Comment vivez-vous cette incroyable concurrence interne ?
C'est à la fois déstabilisant et stimulant. Quand tu penses que tu mérites la place et que tu n'y es pas, il faut savoir encaisser. Ça te met face à la réalité : il y a un mec qui joue mieux que toi. Il faut donc trouver des solutions pour bousculer la hiérarchie. Le discours du rugby aujourd'hui dit que l'important, c'est d'être dans les 23. Il y a une part de vérité mais le travail qu'on fait toute la semaine, c'est pour démarrer les matches. Contre le Racing (31-7, le 7 avril) et Exeter (64-26, le 14 avril), en huitièmes et en quarts de Coupe d'Europe, je ne suis pas heureux quand je suis remplaçant.
Vous vivez cela comme une injustice ?
Non, pas du tout. Après les rencontres contre Bordeaux et Pau, en Top 14, j'avais l'impression de ne pas être au bon endroit au bon moment, de ne pas avancer au contact, je me faisais plaquer rapidement, je ne faisais pas d'offload, je ne contrais pas en touche. Ça ne correspondait pas à ce que je faisais d'habitude et un texto d'Ugo Mola a rapidement confirmé mon ressenti.
Que disait-il ?
« Il faut retrouver de la haute intensité sur les déplacements à l'entraînement. » C'était une pique pour que je me bouge, que je trouve pourquoi ça n'allait plus. À partir de là, j'ai exploré plusieurs pistes. Je suis allé voir les toubibs et on s'est rendu compte qu'à la suite de ma blessure (fracture du gros orteil en décembre), ma prise d'appuis s'était modifiée à droite car j'évitais de mettre du poids à cet endroit. J'avais moins de propulsion. Avec Allan (Ryan), le responsable de la préparation physique, on a regardé mes stats. En match, j'étais plus lent qu'avant. Par exemple, je couvrais moins de distance à plus de 18km/h. Alors j'ai fait des extras après les séances pour mettre des coups d'accélérateur. À l'entraînement, je me suis astreint à plus de sprint.
« À Toulouse, il y a la vie hors rugby, la maison, le quotidien alors qu'à Marcoussis, c'est rugby H24 »
Vous vous êtes aussi penché sur l'aspect mental ?
Oui car c'est quelque chose qui m'intéresse. Je me suis demandé si, après avoir réussi mon retour en équipe de France pour la fin du Tournoi (il a disputé les matches contre Galles et l'Angleterre), je n'avais pas inconsciemment relâché mon niveau d'éveil, de vigilance, de pression. Je travaille avec une psychologue depuis que j'ai fait des commotions à répétition (trois la saison dernière), c'est une démarche personnelle, comme un travail de développement personnel. Ça me plaît car j'aime bien la performance, faire de bons matches, mettre des trucs en place et que ça bouge derrière.
Ces périodes de creux, vous ne les subissez pas en équipe de France ?
C'est vrai et j'essaie de trouver pourquoi. À Toulouse, il y a la vie hors rugby, la maison, le quotidien alors qu'à Marcoussis, c'est rugby H24. J'essaie de mettre de petites choses en place pour moins me disperser, mieux récupérer, ne pas être sur mille sujets en dehors du rugby. Allan m'a suggéré que ça vient peut-être de la façon d'entraîner qui est différente en équipe de France, avec beaucoup plus de vitesse, des sprints et on va donc inclure ça pour moi, des séances spécifiques supplémentaires.
Vous avez joué en Angleterre (2018-2020) : quelle image dégage Toulouse à l'étranger ?
C'est une équipe qui marque. Quand j'étais aux Wasps, ça parlait souvent de Toulouse. Je me souviens d'un entraînement où on jouait un peu des ballons de partout et Joe Launchbury, notre capitaine, avait dit : "Stop les gars ! On n'est pas à Toulouse ici ! On joue propre, carré, sécurisé. On ne prend pas de risques." Cela témoigne de l'image que le club véhicule, je crois.
Et de l'intérieur, qu'est-ce qui fait la différence ?
Cette liberté, ces initiatives qui sont laissées aux joueurs justement. Je me souviens d'une passe entre les jambes que j'avais faite, toujours avec les Wasps, contre Northampton. Elle était arrivée dans les mains de notre ouvreur mais le lundi, le coach m'avait dit : "Ça, tu ne fais plus jamais." A Toulouse, pour mon premier match en Top 14, j'avais aussi fait une passe entre les jambes mais personne ne m'en a parlé. Ici, on ne te reproche pas de tenter des trucs, on t'encourage plutôt.
« J'ai un cap à franchir dans la lecture tactique du jeu, l'adaptation à avoir en fonction des scénarios »
En quatre ans, vous êtes passé de jeune joueur inconnu à double champion de France (2021, 2023), champion d'Europe (2021) et vainqueur du Grand Chelem (2022) : sur quoi pouvez-vous progresser aujourd'hui ?
Déjà, le travail dans les rucks défensifs quand il faut bloquer l'adversaire qui a le ballon. Pas quelque chose que j'ai vraiment appris ou intégré. À mes débuts, j'étais ouvreur et je n'allais jamais dans les rucks. Même quand on m'a placé en deuxième-ligne, je n'y allais pas vraiment, je jouais tout le temps le ballon. En arrivant en France, c'est le premier truc dont on m'a parlé, à Toulouse et avec les Bleus.
Ensuite, j'ai un cap à franchir dans la lecture tactique du jeu, l'adaptation à avoir en fonction des scénarios. Je comprends pourquoi on fait certains lancements plutôt que d'autres mais je voudrais être dans la création plus que dans la restitution, apporter des idées, être dans l'échange, le débat. Je comprends, j'exécute mais je ne suis pas assez leader. C'est de ma faute, je ne prends pas assez de temps pour regarder des matches, analyser avant nos réunions. Jeudi dernier, on a discuté pendant plus d'une heure et demie lors de notre première réunion pour préparer la finale contre le Leinster, c'est passionnant mais cela se prépare en amont. Antoine (Dupont), Thomas (Ramos) et Romain (Ntamack), ils sont très forts là-dessus ! Dernière chose, j'aimerais gagner en rudesse au plaquage, marquer l'adversaire, m'illustrer en défense et pas seulement en attaque.
« Certains sont encore de la vieille école, persistent dans le discours qui parle du vieux rugbyman qui a zéro faille, zéro faiblesse »
Vous n'avez pas d'appréhension liée à vos commotions ?
Non car j'ai travaillé par rapport à ça. Déjà, aussi improbable que ça puisse paraître, je me suis décidé à porter un protège-dents. Je n'en avais jamais mis jusqu'à l'an dernier, je n'aimais pas avoir ce truc dans la bouche. Mais les statistiques sont parlantes : cela réduit le risque de 30 %. J'ai aussi fait un gros renforcement cervical et puis, j'ai bossé avec une psychologue. On a regardé les images de mes trois commotions et, sur deux d'entre elles, je ne me protège pas du tout sur le plaquage. Par exemple, en demi-finales contre le Leinster l'an dernier (défaite 41-22), je me lance avec toute ma force, tout droit, sans adapter ma vitesse ni mon geste. Dans ma tête, j'étais en mode vengeance à deux balles : "Quitte à perdre, je vais faire mal." La psy dit que je mettais mon corps en danger. On a parlé de ça, de bénéfices-risques : quel est l'impact de ce plaquage sur le match, sur ma saison, sur ma carrière ? Il faut garder à l'esprit la protection. Il faut toujours pouvoir analyser, anticiper.
Vous qui l'avez vécu : comment est-ce perçu de souffrir de commotions longue durée dans le rugby aujourd'hui ?
Parfois, on te fait sentir que tu triches par rapport à ça. Même ici à Toulouse. Convaincre que tu as besoin d'être arrêté, ce n'est pas forcément facile. Je ne considère pas être un mec qui s'échappe et c'est dur quand tu as cette étiquette qui vient insidieusement, malgré tout. Certains sont encore de la vieille école, persistent dans le discours qui parle du vieux rugbyman qui a zéro faille, zéro faiblesse. Ça évolue, heureusement, mais il faudrait arriver à changer ça complètement. »
Champion du Monde
Posté 22 mai 2024 - 19:50
Tu proposerais quoi pour changer ça ?
réduire les avantages qu'on donne aux équipes qui fournissent des internationaux. Là c'est trop, que ça soit financier ou dans les droits qu'ils ont en plus, ça profite qu'à trop peu d'équipes...
Equipe de France
Posté 22 mai 2024 - 20:18
réduire les avantages qu'on donne aux équipes qui fournissent des internationaux. Là c'est trop, que ça soit financier ou dans les droits qu'ils ont en plus, ça profite qu'à trop peu d'équipes...
L'indemnité versée aux clubs pour la mise à disposition des joueurs va augmenter la saison prochaine... (1900€/jour contre 1800 actuellement)
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