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296 réponses à ce sujet

#151 el landeno

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Posté 09 avril 2024 - 06:22

Mort d'André Boniface : le créateur du French Flair Avec André Boniface, décédé ce lundi, le jeu « à la française », mélange d'inspiration collective, d'esthétique maîtrisée et de précision technique, a acquis dans les années 60 ses lettres de noblesse. Retour sur la naissance d'un mythe.

 
 
Avant lui, le numéro 12 n'était pas particulièrement prisé par les attaquants, ni clairement identifié. Ce maillot était porté par celui des trois-quarts qui avait la meilleure passe de gauche à droite, et décidait donc de qui jouerait premier centre, côté gauche du terrain. À partir du moment - 1957 - où André Boniface fut définitivement sélectionné à ce poste en équipe de France plutôt qu'à l'aile où les sélectionneurs l'avaient placé lors de sa première apparition en 1954 face à l'Angleterre, le maillot numéro 12 devint le symbole du créateur.
 
 

Avant lui, le Bayonnais Jean Dauger et le Lourdais Roger Martine avaient marqué leur époque - les années 30 et 40 pour « Manech », les années 50 pour « Bichon » - par des percées tranchantes, des passes millimétrées et le sens altruiste du décalage, cette envie irrépressible de servir du mieux possible le partenaire placé à l'extérieur, au large, pour la placer dans l'intervalle. Avec son « cadrage-débordement », expression inventée par le chantre Denis Lalanne, Jean Dauger mystifiait les défenseurs ; avec sa technique irréprochable de la fixation, Roger Martine arrêtait son vis-à-vis.

Boniface éleva l'attaque au rang d'un art

Dauger, doué de faconde, fut le père spirituel d'André Boniface. Martine, bien plus austère, son modèle. Mais quand le rejeton de ces deux belles écoles de jeu, la bayonnaise et la lourdaise, prit à 20 ans son essor à Mont-de-Marsan, André Boniface éleva l'attaque au rang d'un art. En à peine cinq ans, il personnifia comme personne d'autre avant lui le jeu « à la française ». Son diminutif, qui revêtait à son égard toutes les marques d'estime et de respect, sonna alors comme un mot de passe : Dédé Boni !

Son aura fut si grande auprès de ses pairs entre 1954 et 1970, année à l'issue de laquelle il mit un terme définitif à sa carrière, que le col du maillot relevé - sa signature - identifiait tous les trois-quarts tournés vers l'offensive, signe de reconnaissance que sa descendance rugbystique, lignée qui va de Jo Maso à Gaël Fickou en passant par Didier Codorniou, Patrick Nadal, François Sangali, Philippe Sella, Denis Charvet, Franck Mesnel, Thomas Castaignède et consorts, mit un point d'honneur conserver. Mieux, à chérir.

 
 

Avant lui, le football-rugby (c'est son nom de baptême) se jouait beaucoup au pied, le dégagement direct en touche quel que soit l'endroit du terrain favorisant le gagne-terrain. On vit ainsi, dans les années 50, 111 touches lors d'un Écosse-Galles de triste mémoire. Attaquer en se passant le ballon demandait un zeste d'inconscience et surtout à ce que chaque trois-quarts prenne six à dix mètres de profondeur, les troisième-lignes ailes et le demi de mêlée étant autorisés à suivre la progression du ballon dans le camp adverse lors des mêlées ordonnées. Imaginez un instant la pression défensive...

Quand surgit André Boniface, le jeu s'en trouva changé à jamais

Dans ce contexte anxiogène, le jeu d'attaque des Français, surtout depuis leur propre camp, frisait l'irrationnel et le contre-productif. Et il fallait le génie solitaire d'un Dauger et d'un Jacky Bouquet, mais aussi la maîtrise technique et la rigueur collective des trois-quarts Lourdais pour traverser dans le Tournoi les défenses d'un crochet. Mais quand surgit André Boniface dans toute sa splendeur, à l'orée des années 60, le jeu s'en trouva changé. A jamais.

Entouré par ses amis Pierre Albaladejo à l'ouverture, son fidèle ailier Christian Darrouy et surtout son frère Guy, André illumina les Cinq Nations au point que le pape du journalisme outre-Manche, le très respecté Pat Marshall, baptisa « French Flair » ces ruées tricolores sorties de nulle part, cavalcades obliques, courses biseautées perlées de passes et redressées à la façon d'un matador, buste droit, dos cambré, appuis affirmés. Ce grand reporter ovale n'avait rien compris à la haute technicité, individuelle et collective, incluse dans ces attaques et ces relances mais résuma ce qui lui échappait d'une formule qui n'a jamais cessé d'éclore depuis.

On peut l'affirmer sans craindre de se tromper : par son exigence au service du jeu de ligne, par son charisme communicatif, par la rigueur qu'il mit dans son placement sur le terrain, le sien et celui de ses coéquipiers devenus héraults et disciples, André Boniface fut l'inventeur du French Flair. Autant que la figure emblématique. Il faut l'avoir entendu râler sur le terrain pour une passe mal ajustée, une course trop prompte... Incarnation de l'ego surdimensionné, il détestait les individualistes et ne jurait que par l'esprit collectif.

Ce French Flair dont il était porteur, il l'avait d'abord inoculé aux « gros » du pack. Sans eux, travailleurs de l'ombre et avants coureurs, point de salut. Moncla, Crauste, Dauga, Walter Spanghero, Rupert, Domenech, tous s'en remettaient à lui. Le jeu « à la française » est d'abord un esprit d'équipe : l'intraitable montois en fut, tout au long de son existence, le garant. Devenu spectateur, ces coups de coeur et de gueule au stade ou devant son écran de télévision avaient valeur d'accessit ou jetaient l'opprobre sur le fautif, coupable dans l'instant de trahir ce que ce jeu avait à ses yeux de plus noble : la transmission.

Dimanche après-midi à Bayonne, dans sa chambre d'hôpital, il a apprécié le huitième de finale de Coupe des Champions entre le Stade Toulousain et le Racing 92, vibré une dernière fois au jeu debout toulousain, aux relances enthousiastes conclues quatre-vingt mètres plus loin, au plaisir qu'offre la précision des passes. Avant de s'éteindre, le coeur fatigué d'avoir tant aimé le rugby tel qu'il l'avait prôné jusqu'à l'excès, sublimé plus que quiconque et perpétué, sept décennies durant.

 
 


#152 Le vieux Tullois

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Posté 09 avril 2024 - 07:25

Petit article d' hommage à André Boniface en pages sports  de notre quotidien régional La Montagne ... avec une photo de Guy pour agrémenter le tout 


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#153 ELSAZOAM

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Posté 09 avril 2024 - 07:31

Petit article d' hommage à André Boniface en pages sports  de notre quotidien régional La Montagne ... avec une photo de Guy pour agrémenter le tout 

Si, il y a un article sur André Boniface dans La Montagne de ce matin !

 

 

 

L'ancien international de rugby André Boniface est décédé, ce lundi 8 avril. Le centre montois a cumulé 48 sélections avec le XV de France, entre 1954 et 1966.

André Boniface est décédé à l'âge de 89 ans, ce lundi 8 avril, à Hossegor. L'ancien trois-quarts centre fut sélectionné à 48 reprises avec le XV de France entre 1954 et 1966. Sous le maillot tricolore, il a magnifié le jeu "à la française", que l'on désigne désormais comme le "French flair".

Retraite en 1993

André Boniface a été champion de France en 1963 avec le Stade Montois, en inscrivant un drop-goal et un but de pénalité, selon nos confrères de L'Equipe. Avec les Bleus, il remporta quatre Tournois des Cinq Nations. 

Il quitte Mont-de-Marsan pour prendre sa retraite en 1993 à Hossegor, où il a longtemps tenu un magasin d'articles de sports. 

 

La Montagne (09/04/24).

 

 

Miniature(s) jointe(s)

  • André Boniface.png


#154 HugoltBolt

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Posté 09 avril 2024 - 08:07

Faudrait l'expliquer à World Rugby surtout...

Mon rêve serait qu'une règle apparaisse un jour, interdisant tout plaquage au-dessus de la ceinture, ce serait déstabilisant au début mais on verrait essai sur essai avec toutes ces opportunités de passer les bras :wub:

Quitte à perdre des matchs autant les perdre 50-40 que 25-15 de mon point de vue.

 

Règle déjà présente depuis plusieurs années maintenant dans le rugby de niveau régional par ailleurs



#155 Arverne03

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Posté 09 avril 2024 - 08:36

"Avant de s'éteindre, le cœur fatigué d'avoir tant aimé le rugby tel qu'il l'avait prôné jusqu'à l'excès, sublimé plus que quiconque et perpétué, sept décennies durant."

 

Rien d'autre à ajouter. 



#156 Ptolémée

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Posté 09 avril 2024 - 09:06

 

André Boniface, racé et intransigeant, icône du rugby d'attaque André Boniface, qui s'est éteint lundi, à Bayonne, à l'âge de 89 ans, restera un personnage à part dans la mythologie du rugby français, le plus racé et le plus intransigeant des trois-quarts centre.

 

Avant et après lui, aucun international n'a magnifié le rugby avec autant d'intransigeance et de passion. Surtout le rugby au centre. André Boniface parlait avec les mains et, soudain, le jeu se mettait en place comme par magie. Sur la table basse de son salon ou, bien avant cela, au zinc des bars situés rue du Bac ou rue de Verneuil à Saint-Germain-des-Prés (Paris, VIIe) après les matches de Tournoi des Cinq Nations en compagnie d'Antoine Blondin et de ses fidèles suiveurs, il déplaçait les sucres, les tasses et les verres pour mieux signaler les angles de course, le placement des attaquants et la défense qui glisse, au milieu des chants de supporters.
 
 

Né le 14 août 1934 à Montfort-en-Chalosse, dans les Landes, André Boniface portait beau avec ou sans le ballon, sur le terrain et en dehors. Tel un aimant, il attirait les regards. Et attisait aussi les jalousies. On lui reprochait son port altier, ses esquives pleines de morgue, des percées éblouissantes parfois mal finies. Premier entre ses égaux, il demandait tous les ballons. Et son charisme autant que son talent faisaient que ses partenaires se soumettaient à ses injonctions. « Plus j'avais des problèmes pour prouver aux gens la valeur de notre jeu, plus je m'accrochais pour trouver la perfection », avouait-il. Un mantra qu'il ne cessa de répéter entre 1954 et 1966 à quarante-huit reprises en équipe de France.

Un col de maillot toujours relevé : sa signature pour l'éternité

Tel l'Hermès de Praxitèle, il n'a jamais donné aucune prise au temps qui passe. Né au rugby de haut niveau à 20 ans sous le maillot du quinze de France et à l'aile, cet archange remarquablement proportionné (1,80 m, 84 kg) est resté tout au long de sa carrière, puis de sa vie, l'icône de ce rugby d'attaque « à la française » que les journalistes anglais nommèrent french flair au début des années 60. Un col de maillot toujours relevé : telle est sa signature pour l'éternité. Si l'élégance habite les trois-quarts centres et se transmet, alors André Boniface en fut la figure, un parangon d'esthétique d'une lignée d'attaquants racés née avec Jean Dauger puis Roger Martine, prolongée par Jo Maso, Didier Codorniou, Denis Charvet et Thomas Castaignède...

9981e.jpg
 
Porté en triomphe après avoir donné au Stade montois son seul titre de champion de France, le 2 juin 1963 à Bordeaux. (L'Équipe)
 
 

Cette grâce ne parvenait pas à cacher son refus des compromissions, ses emportements, ses colères, ses coups de gueule. Que ce soit en équipe de France ou à Mont-de-Marsan, il ne recherchait qu'une voie : celle de la perfection. Et à l'accomplissement de ses objectifs n'admettait aucune entrave. « Malgré l'esthétique et la facilité apparente, j'étais enragé de l'intérieur. Les gens qui me voyaient courir croyaient que je ne forçais pas, alors que j'étais toujours en colère. » Ce prophète impulsait d'autorité, et, par l'exemple, un rugby fait d'offensives incessantes et de relances, de feintes de corps et de passes croisées. « J'avais un caractère fragile mais je ne le montrais pas. Il faut toujours faire croire que vous êtes plus fort que votre adversaire. »

« Je n'ai jamais bu une goutte de vin. Pas de pain, pas de charcuterie, pas de viande rouge. Juste un peu de fromage les soirs de victoire »

André Boniface

 
 
 

Cet idéal était servi par un corps d'athlète dessiné pour l'exploit. En plus des entraînements de club, Boniface partait courir, seul, dans la forêt landaise. Quarante ans avant l'avènement de l'ère professionnelle avec ses séances de musculation répétées, son suivi diététique quotidien et son culte du corps comme outil de travail, ce spartiate s'astreignait déjà à une hygiène de vie inconcevable pour l'époque. « Je n'ai jamais bu une goutte de vin. Pas de pain, pas de charcuterie, pas de viande rouge. Juste un peu de fromage les soirs de victoire. » Telle était la clé d'une condition physique irréprochable qui lui permettait de sidérer ses adversaires et d'impressionner ses partenaires.

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Le bonheur absolu de jouer en équipe de France avec son frère Guy (à gauche), ce qui leur arriva à 17 reprises. (L'Équipe)

Sportif accompli possédant tous les dons, ce stakhanoviste de l'entraînement aurait pu briller en athlétisme, au tennis ou au golf. Il suivait tous les sports, s'intéressait aux performances, mais surtout fédérait autour de lui tous ceux - amis, journalistes, supporters - qui avaient la plus haute idée du rugby d'attaque et peu d'estime pour les fossoyeurs d'allégresse, qu'ils soient entraîneurs attirés par l'affrontement ou joueurs obtus s'enferrant dans les percussions aveugles. « Boni ! », tel fut le cri de ralliement de tous les attaquants à panache après lui. Son éthique se doublait d'un respect de soi hors norme : une fois sa carrière de joueur et d'entraîneur refermée à la fin des années 70, il ne se passait pas une journée sans qu'il enchaîne des séries d'abdominaux afin de se maintenir en forme(s), ventre plat et visage émacié.

Deux frères séparés par la mort

Personnage entier, André a toujours recherché l'autre moitié de lui-même ; ce frère aimé, ce coéquipier des grandes heures montoises et des joutes du Tournoi, son complément de « je », ce siamois différent d'aspect, sec et osseux. André et Guy, c'était le yin et le yang, l'inquiétude et l'insouciance fondues en un seul être. Double. « Imaginez deux frères qui pensent au rugby depuis qu'ils sont nés, se souvenait-il, qui ne se quittent pas, et arrivent un jour à jouer à Twickenham, l'un avec le maillot 12 et l'autre avec le 13. »

Associés à dix-sept reprises et plus forts à deux, ils firent entre 1960 et 1966 du jeu de trois-quarts une transmission de pensée. Un expert résumait leur complicité d'un aphorisme : « Le meilleur des deux Boni est celui qui n'a pas le ballon. » Comprendre que le porteur du ballon se mettait au service de son partenaire. Profondeur insondable de cette fraternité de sang et d'âme, André n'a jamais comblé le vide laissé par la disparition de Guy, parti trop tôt dans la nuit du 1er janvier 1968 (à 30 ans) sur une route des Landes.

99f60.jpg
 
Lors du Tournoi 1966, contre l'Angleterre, Jean Gachassin sert André Boniface d'une passe croisée. Un match remporté 13-0 par la France avec un essai de chacun des deux amis. (L'Équipe)

Ironie, ce héros de la passe devint champion de France en 1963 avec le Stade Montois en inscrivant un drop-goal et un but de pénalité - car il était aussi excellent buteur. Maigre tribut pour un sacre. Son chef-d'oeuvre, il le livra deux ans plus tard sous un autre maillot : celui du quinze de France. Écarté de la sélection nationale par des dirigeants de mauvaise foi, il retrouva Colombes face au pays de Galles en 1965 en remplacement de Christian Darrouy, blessé à l'entraînement. Son rappel au dernier moment obligea Jean Piqué à glisser à l'aile. Dans son sillage inspiré, les Tricolores menèrent 22-0 à l'entame de la seconde période... Du jamais vu !

Cette symphonie le propulsa de nouveau sur le devant de la scène, à 32 ans. Mais la médiocrité finit par l'emporter. Il fut réprimandé l'année suivante par les sélectionneurs pour une passe de Jean Gachassin, rabattue par le vent dans l'Arms Park de Cardiff et interceptée par l'ailier gallois Stuart Watkins alors qu'elle lui était destinée.

Le martyr de Cardiff

Au terme d'un Tournoi lumineux, la France s'inclina ce jour-là et, dans la nuit galloise, le sort d'André Boniface fut scellé alors qu'il n'avait pourtant pas touché ce ballon maudit par le vent. Jamais, en Ovalie, injustice ne fut plus flagrante. Se portant immédiatement au soutien des bannis, L'Équipe décida alors d'ouvrir une souscription et ses lecteurs se cotisèrent pour payer aux frères Boniface, évincés comme des malpropres, le voyage à Naples où le quinze de France, qu'ils venaient de quitter brutalement sans jamais pouvoir y revenir, affrontait l'Italie en sortie de Tournoi. Cet épisode, qui marquait aussi la fin d'une génération, éleva l'insoumis montois au rang de martyr de ce jeu.

Après avoir longtemps tenu un magasin d'articles de sports à Mont-de-Marsan, André Boniface migra vers Hossegor pour y savourer à partir de 1993 une retraite active et rester au contact du rugby, au stade Jean-Dauger à Bayonne, à celui de Mont-de-Marsan qui porte son nom et celui de son frère, ou devant son écran de télévision. Sa riche carrière rugbystique a été magnifiée par plusieurs documentaires et de nombreux ouvrages. Lui-même a écrit Nous étions si heureux..., publié en 2006 par les éditions La Table Ronde.

Entre 2015 et 2016, le musée de la Chalosse lui rendit un bel hommage en exposant photos, artefacts et maillots qui retraçaient son histoire et celle de son frère Guy sous une thématique - Pour la beauté du geste - qui lui allait si bien.

À son épouse Annie et à leurs enfants Corinne, François et Hélène, L'Équipe adresse ses condoléances les plus attristées.

 

 

précurseus des passes croisées ? 



#157 Gourine63

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Posté 09 avril 2024 - 09:07

 
Règle déjà présente depuis plusieurs années maintenant dans le rugby de niveau régional par ailleurs


Je l'ignorais, ça doit être sympa à voir.

#158 RCV06

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Posté 09 avril 2024 - 10:39

Je l'ignorais, ça doit être sympa à voir.

C'est en régional, donc placage bas ou pas t as un ballon sur deux qui finit dans l herbe  :P 


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#159 Gourine63

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Posté 09 avril 2024 - 10:46

C'est en régional, donc placage bas ou pas t as un ballon sur deux qui finit dans l herbe  :P 


Je suis supporter de l'ASM donc ça me changera pas des masses. B)

#160 RCV06

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Posté 09 avril 2024 - 10:48

Je suis supporter de l'ASM donc ça me changera pas des masses. B)

C'est pas faux :D



#161 leberger

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Posté 09 avril 2024 - 11:40

Que ceux qui ont plus de 60-65 ans et qui n'ont jamais rêvé d'être un des deux frères Boniface lèvent le doigt...

 

Il a rejoint son frangin ... la paire est reconstituée ... 

Oui tout à fait ... lui et Jo Maso un peu plus tard, c'était l'élégance faite homme....



#162 l'ours des tavernes

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Posté 09 avril 2024 - 12:43

Hommage sur les terrain de pro D2 : une minutes d'applaudissement en l'honneur de Mr Boniface

 

https://www.lerugbyn...obox=1712661124



#163 HugoltBolt

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Posté 09 avril 2024 - 14:12

Je l'ignorais, ça doit être sympa à voir.

 

Ca favorise la continuité du jeu c'est certain, mais dans le même temps ça le hache aussi parfois avec de nombreuses pénalités pour placage "haut"

Donc je trouve que le résultat final dépend beaucoup de la sensibilité de l'arbitre.



#164 Le vieux Tullois

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Posté 10 avril 2024 - 06:58

Petit article d' hommage à André Boniface en pages sports  de notre quotidien régional La Montagne ... avec une photo de Guy pour agrémenter le tout 

Extraordinaire ....

 

Notre grand quotidien fait son mea culpa et annonce qu'il s'est trompé en publiant hier la photo de Guy Boniface à la place de celle de Dédé Boniface .... 

 

Et pour réparer cette erreur, il annonce qu'il publie aujourd'hui la photo d'André Boniface ... alors que c'est celle de Michel Vannier  ..... 

 

Je rappelle aux djeunes que Michel Vannier, dit Brin d'osier , fut 43 fois l'arrière du XV de France entre 1953 et 1961. Héros malheureux de la tournée en Afrique du Sud en 958 où il fut gravement blessé au genou et recordman des points marqués pour le XV de France .... jusqu'à ce qu'un certain Jean-Pierre Romeu ne le détrône.


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#165 ELSAZOAM

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Posté 10 avril 2024 - 07:08

Extraordinaire ....

 

Notre grand quotidien fait son mea culpa et annonce qu'il s'est trompé en publiant hier la photo de Guy Boniface à la place de celle de Dédé Boniface .... 

 

Et pour réparer cette erreur, il annonce qu'il publie aujourd'hui la photo d'André Boniface ... alors que c'est celle de Michel Vannier  ..... 

 

Je rappelle aux djeunes que Michel Vannier, dit Brin d'osier , fut 43 fois l'arrière du XV de France entre 1953 et 1961. Héros malheureux de la tournée en Afrique du Sud en 958 où il fut gravement blessé au genou et recordman des points marqués pour le XV de France .... jusqu'à ce qu'un certain Jena-Pierre Romeu ne le détrône.

Tu es sûr que c'est Michel Vannier ?... Il me semble bien reconnaître André Boniface ! 






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