RIP
#256
Posté 18 août 2024 - 20:55
Clum63 est finalement un chantre du politiquement correct.
#257
Posté 27 août 2024 - 16:56
La Fédération française de rugby a annoncé la mort de René Hourquet ce mardi 27 août à l'âge de 82 ans. Ancien arrière, ce dernier a rapidement embrassé la carrière d'arbitre jusqu'au plus haut niveau international. Il a notamment arbitré durant les deux premières Coupes du monde en 1987 et 1991. Il a également officié lors d'une finale du Championnat de France en 1983.
Une fois sa carrière d'arbitre terminée, il a continué d'oeuvrer dans le monde de l'arbitrage en devenant Président de la Commission centrale des arbitres, fonction qu'il a occupée de 1992 à 2009 en parallèle de son poste de trésorier de la Fédération française de rugby de 2000 à 2012.
L'Équipe adresse ses sincères condoléances à la famille de René Hourquet.
#258
Posté 27 août 2024 - 20:49
Juste avant, accompagnés de leur avocat Édouard Martial, ils avaient fait état de la disparition de leur fils au procureur de la République du lieu de leur résidence, en l'occurrence celui d'Agen, qui devrait, dans les prochains jours, ouvrir une information judiciaire destinée à faire toute la lumière autour de cette triste affaire. Jalil et Valérie Narjissi, en présence aussi de leur fille Inès, ont eu des mots forts face à la presse. Ils n'ont épargné personne. Surtout pas les encadrants de l'équipe de France U18, équipe à laquelle appartenait leur fils, présente en Afrique du Sud pour y disputer un Tournoi (l'International Series).
« C'est inhumain ce qu'on traverse. Bien sûr qu'on espère que les responsables seront punis. »
Jalil Narjissi
« Pas besoin d'être un pro pour voir que cette plage fait partie des plus dangereuses d'Afrique du Sud, même pour les surfeurs, avec des courants d'arrachement, des vagues énormes, du sable qui forme des trous sous vos pieds, des trous dans lesquels vous tombez, soupire Jalil, ancien talonneur professionnel. Selon le rapport des inspecteurs sud-africains c'est (Romain) Ladauge, le préparateur physique, qui a pris cette décision. Il était d'ailleurs le seul dans l'eau avec une tenue néoprène. Le manager Stéphane Cambos, lui, a dit qu'il n'était pas au courant de cette décision. Quand il est arrivé sur la plage, les gamins étaient déjà dans l'eau. C'est quand il a commencé à enlever son tee-shirt pour les rejoindre qu'il a vu deux gamins se débattre au loin (Oscar Potez, qui tentera d'aider Medhi, et leur fils). Je n'arrive pas à comprendre. Aucun adulte n'a essayé de les aider. C'était marqué de partout que cette plage était dangereuse. Qu'est-ce qui est passé par la tête de Ladauge ? Et comment les autres encadrants ont-ils pu laisser faire ça ? »
Valérie Narjissi ne pige pas, elle non plus. Pourquoi avoir choisi cette plage avec ses eaux tumultueuses, dont il fallait remonter les marches d'accès pendant un bon quart d'heure pour retrouver du réseau et prévenir les secours ? « Ma fille et moi avons aussi été sur cette plage. Le bruit des vagues qui tape sur la roche, les remous... C'est l'hiver là-bas, on ne fait pas n'importe quoi. Nous, on a confié notre enfant de 17 ans à la gare pour aller à Paris puis en Afrique du Sud avec une institution, le summum. Mon fils, quand il voyait son maillot de l'équipe de France, il l'embrassait, il se battait pour l'avoir. Et là on me l'enlève parce que quelqu'un a décidé de mettre des gosses à l'eau pour faire quelque chose d'extraordinaire ? Pas avec nos enfants. Il fait ça avec qui il veut, mais pas avec nos gosses. J'ai fait confiance à une institution, et j'ai l'impression que ce sont des bras cassés, j'ai le regret de le dire. »
« J'ai le président du Stade Toulousain Didier Lacroix et son manager Ugo Mola au quotidien au téléphone, et j'ai le président de la Fédé par WhatsApp. Il n'était même pas là à notre retour en France... »
Jalil Narjissi
Les Narjissi, qui ont reçu beaucoup de soutien des autorités sud-africaines lorsqu'ils étaient sur place, mais aussi du Stade Toulousain, le club de leur fils, qui leur a facilité beaucoup de démarches et devrait se porter partie civile en cas d'ouverture d'une information judiciaire, regrettent l'absence à leurs côtés du président de la FFR Florian Grill.
« Le président, je l'ai eu une fois au téléphone le 7 août à 7h59 (quand il lui a annoncé la disparition de son fils), souffle Jalil. Depuis, on communique par WhatsApp. On aurait bien aimé le voir à nos côtés quand on était en Afrique du Sud, mais il n'est pas venu. Quelqu'un de la Fédé, (Jean-Marc) Béderède, a certes mené une enquête sur la place, mais où était le président de la FFR ? Il se déplace pour des affaires à deux balles mais pas pour une famille qui vient de perdre son enfant ? J'ai le président du Stade Toulousain Didier Lacroix et son manager Ugo Mola au quotidien au téléphone, et j'ai le président de la Fédé par WhatsApp. Il n'était même pas là à notre retour en France... »
« On pleure tous les jours, tous les soirs. On n'a toujours pas récupéré Medhi physiquement. Comment on peut attaquer notre deuil ? C'est inhumain ce qu'on traverse. »
Jalil Narjissi
Les Narjissi attendent maintenant que la justice fasse son travail. Que les 27 joueurs qui étaient sur cette maudite plage avec leur fils soient entendus, ainsi que les douze encadrants, même si seulement huit étaient descendus au bord de l'eau. Jusqu'ici, seuls Romain Ladauge, Stéphane Cambos et le docteur Pascal Pradier, lequel n'était pas sur la plage au moment des faits, se sont exprimés auprès des enquêteurs sud-africains.
« On est dévastés, détruits, dit Jalil. Que les responsables soient traumatisés dans leur tête, ce n'est pas notre problème. Nous, on n'a plus notre fils. On pleure tous les jours, tous les soirs. On n'a toujours pas récupéré Medhi physiquement. Comment on peut attaquer notre deuil ? C'est inhumain ce qu'on traverse. Bien sûr qu'on espère que les responsables seront punis. » « En hommage à Medhi, on va se battre pour notre fils, conclut Valérie. Inès va se battre pour son frère. Cette situation n'aurait jamais dû arriver. Mon fils fait la une des médias dans les faits divers. Il aurait pu faire une carrière de joueur professionnel comme dans ses rêves. C'est grâce à ça qu'il aurait dû passer dans les médias. Pas dans les faits divers, surtout pas comme ça. Ça, je ne le tolérerai jamais. Donc oui, on veut des réponses, on veut des coupables. »
#259
Posté 11 septembre 2024 - 18:31
https://www.rugbyram...ie-12190465.php
L'idole de mon adolescence .... mon avatar sur ce forum ...
J'habitais à côté de l'immeuble où vivaient l'entraîneur du Sporting Club Tulliste Pierrot Leterre et ses deux fils Jean-Louis et Jacky qui étaent mes meilleurs copains; Jean-Claude Berejnoï y passait souvent ... d'autant plus que c'était à 300 mètres du Stade Alexandre Cueille ...
Je me souviens de son retour d'Afrique du Sud durant l'été 64 où il avait participé à la victoire du XV de France contre les Boks ... il était venu parler de ce match avec Pierrot et nous les gamins on l' écoutait bouche bée ....
RIP Jean-Claude ....
- TH69, Ottomobil, el landeno et 2 autres aiment ceci
#260
Posté 11 septembre 2024 - 18:37
https://www.rugbyram...ie-12190465.php
L'idole de mon adolescence .... mon avatar sur ce forum ...
J'habitais à côté de l'immeuble où vivaient l'entraîneur du Sporting Club Tulliste Pierrot Leterre et ses deux fils Jean-Louis et Jacky qui étaent mes meilleurs copains; Jean-Claude Berejnoï y passait souvent ... d'autant plus que c'était à 300 mètres du Stade Alexandre Cueille ...
Je me souviens de son retour d'Afrique du Sud durant l'été 64 où il avait participé à la victoire du XV de France contre mes Boks ... il était venu parler de ce match avec Pierrot et nous les gamins on l' écoutait bouche bée ....
RIP Jean-Claude ....
Jackie Leterre, c'est celui qui a entraîné L'EdF féminine et dont un fils jouait talonneur ?
#261
Posté 11 septembre 2024 - 18:44
Jackie Leterre, c'est celui qui a entraîné L'EdF féminine et dont un fils jouait talonneur ?
Il a entraîné l'EDF féminine au tout tout tout début de son historie ... je crois qu'il a été le premier ou un des premiers à ce poste ... en ce qui concerne le talonneur auquel tu fais référence je ne crois pas que ce soit son fils.
Jacky a été demi-finaliste du championnat de France avec le Racing vers 1976 ou 77 , cette saison là il a été n° 5 dans le classement des meilleurs demis de mêlée de Midi Olympique
#262
Posté 11 septembre 2024 - 19:24
C'est bien dans ses manières, ça, d'être président à vie et de ne plus être là, de nous laisser avec notre peine et nos admirations pour un destin et une liberté de peu d'équivalent dans l'histoire de la télévision sportive française. Didier Roustan s'est éteint dans la nuit de mardi à mercredi, à l'âge de 66 ans, des suites d'une courte et implacable maladie, moins de trois mois après sa dernière apparition dans L'Équipe du soir, le 22 juin dernier, avec l'une de ces chemises dont il avait le secret, si l'on peut dire à propos d'un signe extérieur aussi ostensiblement attaché à sa légende.
Il aura traversé près de cinquante ans de télévision, depuis qu'il avait poussé la porte du service des sports de TF1, à la rentrée 1976, pour un stage de trois mois, juste après son baccalauréat, avec pour bagages ses 18 ans, sa belle gueule, sa culture immense du foot, et ses années de libéro élégant dans les équipes de jeunes de l'AS Cannes, sur le stade des Hespérides où son père, en l'amenant aussi régulièrement, lui avait fait découvrir un monde.
Son destin de journaliste est d'abord celui d'un jeune prodige, qui aura accédé à la notoriété en même temps que le football français et international entrait régulièrement dans le salon, figure de Téléfoot dès 1981, commentateur des grands matches avec Michel Denisot, le plus souvent à l'époque, comme lors de la demi-finale de l'Euro 84 France-Portugal (3-2 a.p.) qui l'avait vu hurler, torse nu, pour commenter le but de Michel Platini dans la prolongation.
Il avait décidé de suivre d'autres chemins, ensuite, rejoignant Charles Biétry à Canal Plus à la fin des années 80 pour réaliser des documentaires sortis de l'ordinaire, via le programme Mag Max, dans lequel il avait poussé plus loin encore ses goûts très inédits et vaguement foutraques de mise en scène de ses sujets, comme le jour où il avait mis un bébé tigre et un biberon dans les bras de Pelé. Mais il y avait un ton et une écriture, qui auront fait école.
Après un passage par la télé publique, pour laquelle il aura commenté la Coupe du monde 1994 avec Éric Cantona, et directement participé à la création de la Coupe de la Ligue, il avait vécu des heures moins exaltantes, professionnellement, à la fin des années 90, quittant Paris pour Cannes, ne s'imaginant plus vraiment dans une rédaction, et se tournant vers des projets qui correspondaient à ses aspirations profondes et à sa vision du monde. Ainsi naquirent, à quelque temps de distance, l'association et la revue Foot Citoyens, créées avec Arsène Wenger, notamment, en même temps que la fugace Association Internationale des Footballeurs Professionnels, lancée après que Diego Maradona, qui en voulait au monde entier, déjà, à l'époque, lui avait demandé d'appeler Éric Cantona et de mettre tout ça en musique.
Mais en revenant à l'écran, et sur la chaîne L'Équipe qui s'appelait encore L'Équipe TV, alors, il avait retrouvé une maison, qui deviendrait rapidement la sienne, appelé par Vincent Régnier à présenter Enfin du foot, avec Pierre Ménès et Karim Nedjari, jusqu'en 2004, avant de devenir une figure tutélaire de L'Équipe du soir présentée par Olivier Ménard. Chemise hawaïenne, bandana, tongs sous la table, vieux souvenirs et jeunes indignations : à L'Équipe du soir, tout le monde savait très bien ce qu'il ne fallait pas dire devant lui, ou bien ce qu'il fallait dire pour réveiller ses colères, critiquer un Argentin ou un Brésilien, encenser un entraîneur français de moins de 60 ans, oser suggérer que Pelé n'était pas le meilleur joueur de tous les temps, rappeler les démons de Diego Maradona, préférer le résultat au beau jeu.
Le football devait rester un esthétisme, à ses yeux, et ne jamais s'éloigner de cette cause indispensable, au risque de perdre son essence et son âme. Tout le monde savait qu'il fallait lui laisser terminer une histoire ancienne, même si le tunnel était un peu long. Tout le monde savait, aussi, que certains grands soirs, il fallait le laisser partir sur des hauteurs à lui seul accessibles, où, joyeusement perché, il chantait Daniel Guichard pour imiter Rudi Garcia, entonnait le chanteur de Mexico, ou détournait les paroles d'un tube des années 80. Il lui arrivait aussi de quitter l'émission en restant à sa place, dans le mépris d'un débat en cours auquel il s'était trop souvent mêlé, déjà, suggérant que le sujet ne valait pas son énergie ni même ses emportements.
Présent sur les réseaux sociaux, lançant des initiatives successives qui lui ressemblaient, un blog qui emmenait des lecteurs en Argentine, un autre qui inventait la « Roustanie » - un pays imaginaire sur lequel régnait une certaine vision du foot-, il postait régulièrement des vidéos joyeusement interminables qui commençaient dans le désordre, finissaient de même, mais dont l'ensemble dessinait assez nettement la mission qu'il s'était fixée, en même temps que ses affections et ses détestations, qu'il ne cherchait jamais à cacher.
Plus qu'il ne l'avait résumée, il avait couché sur le papier des morceaux épars de cette vie si riche, dans le livre Puzzle (éditions Marabout), publié en 2023 et qui avait été un succès, forcément. Il parlait d'un tome 2, peut-être d'un tome 3, et on peut être sûr que tout au bout de la série, il aurait encore eu des histoires à raconter. Elles nous manqueront, autant que Didier manque, déjà, à tous ceux qui l'ont croisé parfois comme à ceux qui l'ont connu longuement. Il n'y aura pas d'autre président à vie.
- Sushi aime ceci
#263
Posté 11 septembre 2024 - 19:47
Il a entraîné l'EDF féminine au tout tout tout début de son historie ... je crois qu'il a été le premier ou un des premiers à ce poste ... en ce qui concerne le talonneur auquel tu fait référence je ne crois pas que ce soit son fils.
Jacky a été demi-finaliste du championnat de France avec le Racing vers 1976 ou 77 , cette saison là il a été n° 5 dans le classement des meilleurs demis de mêlée de Midi Olympique
Oui c'était dans les années 86-87-88 avec les féminines.
Pour le talon (ou pilier) , je te dirai quand son nom me reviendra, je me rappelle juste qu'il ne portait pas le nom de Jackie et qu'il a joué en junior au CAB.
#264
Posté 12 septembre 2024 - 21:32
« Didier me disait avec conviction :"Je crois que je suis Argentin". Je n'ai jamais su si c'était vrai, s'il avait vraiment des ascendants argentins ou en Amérique du Sud », nous a confié mercredi Oswaldo Piazza, l'ancien défenseur international argentin de Saint-Étienne, « très touché » par la disparition de Didier Roustan, foudroyé par la maladie à 66 ans.
Car, s'il était né à Brazzaville (Congo), le journaliste globe-trotteur vouait une véritable passion au football argentin et à ses deux génies gauchers, Diego Maradona et Lionel Messi.
Il se rendait d'ailleurs régulièrement en Argentine pour retrouver ceux qu'il appelait ses « vieux copains de régiment », passés par le Championnat de France. « Il est souvent venu passer des journées entières à la maison, poursuit Piazza. Lors de son dernier voyage, je l'ai aidé à rencontrer Enzo Francescoli et Marcelo Gallardo (alors directeur sportif et entraîneur de River Plate). Il a trouvé les portes ouvertes, y compris à Boca Juniors, car Carlos Bianchi (alors entraîneur) l'admirait, et à Velez (Sarsfield), où il voulait aller car j'y ai joué. Il devait prochainement revenir en Argentine pour une dizaine de jours, afin d'aller de nouveau voir des matches et rencontrer des joueurs. Notamment ceux ayant joué en France, comme Beto Marcico, Carlos Bianchi ou Delio Onnis. » Mais la maladie ne lui en aura pas laissé le temps.
Biberonné dans son enfance aux exploits télévisés du Brésil de Pelé à la Coupe du monde 1970 au Mexique, c'est dans les années 1980 que le journaliste voyageur de Téléfoot puis de Canal+ et France Télévisions, tombe amoureux du football argentin, découvert en écumant les stades en compagnie de Francis Huertas, correspondant à Buenos Aires de L'Équipe et de France Football, lui aussi disparu bien trop tôt, en 2002.
Bohème, Roustan nourrit une passion pour la vie romanesque de Diego Maradona, lui consacrant un magnifique portrait intimiste sur France 2, dans Terre de foot en 1993. Parti sur les traces du « Pibe de oro », gamin des rues de Villa Fiorito, bidonville de la banlieue de Buenos Aires où les terrains vagues de poussière font office de terrain de foot, le journaliste est marqué par le côté sentimental et la sincérité enfantine du champion du monde 1986, dont les yeux se font humides à l'évocation du bus 179 que, gamin à la tignasse bouclée, il prenait pour revenir chez lui après l'entraînement avec son premier club, Argentinos Juniors.
Ce documentaire se terminait sur les paroles poignantes de Volver du chanteur Carlos Gardel : « Vivre, avec l'âme enchaînée à un doux souvenir que je pleure à nouveau... » Ce sont ces mêmes mots que Roustan reprendra sur le site L'Équipe en ouverture de son podcast Roustan Foot, consacré à la mort de Maradona, fin 2020. « Désastre... Diego est parti... », réagira-t-il sobrement sur Twitter (devenu X), le 25 novembre 2020, à l'annonce de la disparition de son idole.
Submergé par la tristesse ce jour-là, il le sera aussi par les messages de sympathie, à l'instar de ce texto de l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France Michel Platini, dont il avait accompagné l'épopée victorieuse à l'Euro 1984 au côté de Michel Denisot sur TF1 : « Didier, je pense à toi, tu dois être dévasté après le départ de Diego. Courage à toi. »
Car « le rebelle du foot » argentin et « le rebelle du journalisme », comme le surnommaient certains confrères, étaient liés par une certaine proximité, partageant à plusieurs reprises un asado en famille, chez le joueur qui le recevait à la bonne franquette, en short et en claquettes. Bluffé par la conscience politique de Maradona, Roustan joua d'ailleurs les entremetteurs entre l'Argentin et Éric Cantona lors de la création de l'Association internationale des footballeurs professionnels, à l'Hôtel intercontinental de Paris, le 4 janvier 1995, au lendemain de la remise du Ballon d'Or d'honneur à l'Argentin.
Occupant le poste de secrétaire général de ce syndicat mondial des joueurs, présidé par Maradona et voué à faire entendre la voix des joueurs face à la FIFA, le journaliste multipliera les allers-retours en Argentine durant quatre ans avant de se brouiller avec Maradona. Ne supportant plus les incartades et les rendez-vous non honorés du joueur, il rompt les ponts au début des années 2000.
Sorti épuisé de cette aventure, le consultant de L'Équipe TV puis de la chaîne L'Équipe, lassé par le foot-business du Vieux continent, prenait plaisir depuis une vingtaine d'années à s'oxygéner en baroudant en Amérique du Sud, plus particulièrement en Argentine, « à la recherche de ce foot perdu », comme il l'écrit dans Puzzle, autobiographie foutraque parue l'an dernier (Marabout) : « Alors certes, la qualité de jeu au niveau du Championnat argentin a énormément perdu, mais la même passion folle demeure, car les racines du foot, et une certaine poésie, sont restées puisqu'elles y sont profondément ancrées. Ce foot qui transpire, celui que j'aime pour sa fraîcheur, car il appartient encore au peuple, n'ayant pas été pollué par les euros et dollars, pétro pour certains... »
Indécrottable « romantique » - terme qu'il préférait à « nostalgique » -, cet esthète était en extase devant l'architecture des stades décatis de la province de Buenos Aires, telle la façade du stade du club d'Huracan, qui avaient conservé leur âme, contrairement aux enceintes ultramodernes européennes, transformées en temples de la consommation, à l'image du nouveau Wembley.
Comme un clin d'oeil, l'ultime match que commenta ce conteur intarissable fut un succès de l'Argentine de Messi face Canada (2-0), le 21 juin, en ouverture de la Copa America. Un pays dont Roustan, ulcéré par les critiques franchouillardes qui avaient accompagné le sacre mondial de l'Albiceleste en 2022 face aux Bleus (3-3 a.p., 3-2 aux tirs au but), se faisait un vibrant ambassadeur.
En conclusion du chapitre consacré à l'Argentine dans Puzzle, il invite ainsi ses lecteurs à s' « y rendre au plus vite (...) et vous constaterez que le soleil qui brille sur le drapeau argentin, ciel et blanc, n'est ni usurpateur ni un leurre. Et que ses rayons vous donneront une belle banane sur le visage et des tas de fruits aux mille couleurs, au plus profond de votre coeur. » Un soleil éteint ce matin.
#265
Posté 12 septembre 2024 - 22:41
Un fofo aurait il le papier de l’équipe intitulé « une enquête interne accablante « sur l’affaire Narjissiri ?
Merci
#266
Posté 12 septembre 2024 - 22:46
Un fofo aurait il le papier de l’équipe intitulé « une enquête interne accablante « sur l’affaire Narjissiri ?
Merci
C’est toi la Binocle?
https://www.cybervul...39#entry3365834
- ZACH aime ceci
#267
Posté 12 septembre 2024 - 22:53
#268
Posté 18 septembre 2024 - 06:20
Il est arrivé vers 10 h 30 mardi dans les bureaux de ses avocats situés dans le centre-ville d'Agen. Les traits tirés et les yeux dans le vide. Depuis le 7 août, Jalil Narjissi, comme sa femme, Valérie, et sa fille, Inès, ne dort quasiment plus. Et pleure beaucoup. Ce jour-là, son fils Medhi (17 ans), retenu avec l'équipe de France des moins de 18 ans, a été emporté par des courants d'arrachement lors d'une séance de récupération à Dias Beach, près du cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud. L'ancien talonneur, passé notamment par Castres et Agen, attend des réponses et un procès. Il pointe la responsabilité de l'encadrement de ces jeunes Bleus et plus globalement de la Fédération française de rugby (FFR). Durant une heure, il s'est confié avec franchise et beaucoup d'émotions.
« Pourquoi avez-vous accepté de nous recevoir ?
J'aurais préféré vous parler de mon fils dans d'autres circonstances. Mais je veux que les personnes aient conscience de la catastrophe qui s'est passée, et non pas parler pour faire du buzz. Je veux que la vérité soit faite, que la justice fasse son travail, que les responsables soient jugés et punis. Ils ne peuvent plus encadrer. Certains doivent aller derrière les barreaux. On n'a reçu aucun message de leur part. Rien. On avait confié notre fils à la Fédération pour une sélection avec l'équipe de France des moins de 18 ans. C'était son rêve. Il avait travaillé dur pour ça. Il est passionné. Nous, la famille, on avait confiance. Et on ne récupère que ses bagages, son passeport, son portable... On ne vit plus. (Très ému.) Ce n'est pas humain.
Comment faites-vous avec vos proches pour tenir le coup ?
Nous ne sommes pas une famille comme les autres. On sait d'où on vient et comment on s'est construit avec deux enfants. Chacun était sur sa lancée. Ma fille, Inès, termine un Master (en ressources humaines). Elle a récemment fêté ses 23 ans. Medhi devait rentrer le 21 août, trois jours avant l'anniversaire de sa soeur, et il n'est pas rentré. Elle avait des projets. Medhi pareil, tout était mis en place pour le bac et son avenir au Stade Toulousain. C'est pour lui que l'on tient, mais c'est l'horreur. Même si on a conscience qu'elle a beaucoup de travail, j'espère que la justice sera rapide. On en a besoin. À défaut de nous ramener Medhi, ça nous fera survivre. Je veux comprendre pourquoi cette catastrophe est arrivée. Ce n'est pas un accident.
« On se devait de dire la vérité avec une succession de décisions et de fautes qui ont conduit à la mort d'un enfant, souligne Florian Grill, président de la FFR. Pour le moment, nous n'avons pas encore été entendus (par la justice) mais nous le serons certainement. » Tout comme bien sûr les joueurs et l'encadrement de l'équipe de France des moins de 18 ans. En raison notamment du caractère extraterritorial, la procédure judiciaire s'annonce longue et il est peu probable qu'un procès puisse se tenir avant 2026. « Le juge d'instruction va faire tout son possible pour que ça aille vite, indique l'avocat Victor Casellas, qui nous a reçus hier aux côtés de Jalil Narjissi. Mais il y a une problématique du fait de la qualification. Pour l'instant, le statut procédural est la disparation. La prochaine étape sera vraiment la bascule sur homicide involontaire pour que le juge d'instruction ait toute latitude. »
Dans le rapport de l'enquête interne de la FFR que vous évoquez, il ressort « une impression globale d'improvisation » et des versions parfois contradictoires dans les témoignages...
Je suis très en colère par rapport au lieu où cette catastrophe est arrivée et tout ce qui rendait impossible une séance de récupération là-bas. Les personnes responsables de cette catastrophe ne prennent pas leurs responsabilités et se renvoient la balle. C'est de la lâcheté. C'est un enfant de 17 ans (son partenaire Oscar Boutez) qui a mis sa vie en péril et qui a failli lui-même partir pour essayer de sauver Medhi. Il a mis plus de vingt minutes à sortir de l'eau et personne ne lui est venu en aide. Comment cela a-t-il pu se passer ? Pourquoi le staff avait-il mis nos enfants là s'il avait peur d'aller secourir Medhi ? Ils n'ont pas eu la moindre réaction, aucune chaîne humaine ni aucune action du préparateur physique (Robin Ladauge), qui était pourtant équipé d'une tenue néoprène et d'une bouée. Ce n'est pas possible non plus de ne pas avoir vu les panneaux (qui signalent clairement la dangerosité du site) comme l'a dit le staff. Ils font la taille d'une télé. Aucune norme n'a été respectée. Si ç'avait été leur enfant, comment auraient réagi les membres du staff ? Eux continuent leur vie, peut-être en se posant des questions et en ayant des problèmes devant la justice. Nous, notre vie s'est arrêtée le 7 août.
« On s'est transformés en enquêteurs. On a fait des choses au-delà de notre rôle de parents dévastés. On a fouillé partout. Ils auraient pu faire cette séance de récupération ailleurs. Je ne comprends pas pourquoi il ou ils ont choisi cet endroit
Qu'aviez-vous découvert en vous rendant justement à Dias Beach avec votre femme et votre fille dans les jours qui ont suivi la disparition de Medhi ?
C'était l'hiver, avec des conditions catastrophiques, des vagues de trois mètres, voire plus. Je me suis mis à l'eau jusqu'à la taille. Au bord, c'était très, très compliqué pour en ressortir. On s'est transformés en enquêteurs. On a fait des choses au-delà de notre rôle de parents dévastés. On a fouillé partout. Ils auraient pu faire cette séance de récupération ailleurs. Je ne comprends pas pourquoi il ou ils ont choisi cet endroit. Même si l'initiative vient d'une seule personne, des adultes autour auraient pu s'y opposer. Des touristes français ont par ailleurs été témoins de la baignade et ils ont dit à un membre du staff que c'était dangereux.
Vous attendiez des réponses. Les avez-vous trouvées dans ce rapport de la FFR ?
Non, pour moi, ce rapport n'a aucune valeur. Il y a beaucoup d'incohérences. Je leur ai apporté de nombreux éléments, dont des photos ou encore le rapport officiel de météo. Seul Jean-Marc Béderède (DTN adjoint) s'est rendu sur place pour réaliser son enquête. Moi, ce qui m'importe, c'est l'enquête judiciaire. Pas celle de Jean-Marc Béderède. Il a fait une enquête notamment sur un ami à lui de plus de vingt ans, le manager Stéphane Cambos, même si je pense que monsieur Béderède a été honnête. Ç'a été dur aussi pour lui émotionnellement.
« Je le redis, c'était à lui d'être présent avec nous, d'arrêter ses vacances pour nous accompagner. C'était un manque de respect vis-à-vis de mon fils et de ma famille
à propos du président de la FFR, Florian Grill
Vous avez rapidement regretté que ni Florian Grill, président de la FFR, ni Jean-Marc Lhermet, vice-président, ne vous aient pas accompagné en Afrique du Sud. Avez-vous eu une explication ?
Ils ont géré une tournée politique en Argentine. Ils se sont déplacés là-bas, mais pas pour la disparition de notre enfant. On s'est expliqués avec monsieur Grill, il m'a dit que son déplacement en Argentine était prévu avant les affaires (ce que nous pouvons confirmer, Florian Grill et Jean-Marc Lhermet avaient effectivement pris connaissance des arrestations de Hugo Auradou et Oscar Jegou en sortant de l'avion le 8 juillet à Buenos Aires). Il m'a appelé pour m'annoncer la catastrophe, puis on n'a fonctionné que par messages WhatsApp. Nous n'étions vraiment pas contents de l'accompagnement. Je le redis, c'était à lui d'être présent avec nous, d'arrêter ses vacances pour nous accompagner. C'était un manque de respect vis-à-vis de mon fils et de ma famille. Il m'a donné ses raisons.
Quelles étaient-elles ?
Il pensait que je ne voulais pas le voir, alors que je n'ai jamais été vindicatif par messages. Mais on va où ? Ça n'aurait pas ramené notre fils, mais, par respect, il aurait dû aller avec nous en Afrique du Sud, ou alors un de ses adjoints, comme Jean-Marc Lhermet ou Sylvain Deroeux (secrétaire général de la FFR). Avec Florian Grill, on s'est vus deux heures à Paris (le mardi 10 septembre) avant la publication du rapport lorsque je suis monté voir la famille. J'avais demandé à le voir et je lui ai apporté des éléments précis pour ne pas que l'on ne juge la catastrophe uniquement sur le témoignage d'enfants sous le choc. Quand on était ensemble, j'ai appelé le prestataire (accompagnant les équipes sur place) et je l'ai passé à monsieur Grill. Il lui a redit qu'il avait déconseillé au même préparateur physique cette baignade l'an dernier, et que cette fois il n'avait pas été consulté.
En voulez-vous toujours aux dirigeants de la FFR ?
Ce ne sont pas eux qui ont mis mon fils dans l'eau, mais ils sont responsables de ces personnes-là. Bien sûr que je leur en veux. J'entends leurs excuses, mais rien n'a été fait correctement, et ce, contrairement à ce que disent certains dirigeants. Il faut la disparition de mon fils pour remettre de l'ordre et des règles, mais aussi des gens compétents. C'est nous qui sommes déchirés et dévastés et qui ne dormons plus. J'aurais eu un discours différent envers les dirigeants de la Fédération s'ils avaient mis tout en place pour l'accompagnement. À part les billets d'avion (pour le déplacement de la famille Narjissi), ils n'ont rien fait du tout. Ils ne peuvent pas se cacher. Florian Grill, comme les autres, va devoir assumer.
« Les dirigeants de la FFR avaient une cartouche pour revenir à notre retour d'Afrique du Sud, mais il n'y avait personne de la Fédération à Blagnac. Seulement le Stade Toulousain
L'hommage vibrant du Stade Toulousain, dimanche avant le match contre La Rochelle, vous a-t-il particulièrement touché ?
Il y a d'abord eu un hommage à Agen, son club formateur, une semaine avant (le 6 septembre, lors de la réception de Nice). Puis à Toulouse, son club qu'il aime avec une telle puissance. Et je comprends pourquoi il l'aime. Didier Lacroix, le président, Ugo Mola, le manager, tous ces joueurs, dirigeants et bénévoles sont blessés aussi. Cet hommage nous a encore montré que Medhi ensoleillait les gens. On l'a senti présent avec nous dimanche. (En larmes.) On n'a pas pu rester au match. C'était trop difficile. On est rentrés. Je remercie le Stade Toulousain pour cet hommage. Malheureusement, la réalité revient vite. Le vide, le manque. Les valises de sélection sont posées depuis quarante jours, sa chambre est figée. On n'a toujours pas le corps. Comment peut-on faire son deuil ? Je ne sais pas. On espère qu'on va le récupérer, mais on se prépare au pire. Comment peut-on se préparer à ça ? Il n'y a pas de mode d'emploi. Notre vie est brisée. Le Stade Toulousain a été présent avant, pendant et après, vraiment comme une famille. La Fédération, même s'il y a eu des excuses, a été inexistante avant de réapparaître vingt et un jours après. Les dirigeants de la FFR avaient une cartouche pour revenir à notre retour d'Afrique du Sud, mais il n'y avait personne de la Fédération à Blagnac. Seulement le Stade Toulousain. »
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#269
Posté 18 septembre 2024 - 10:32
Toto Schllacci, le héros italien de la coupe du monde 1990 est mort à 59ans.
Il était sorti de nulle part, un style atypique, mais un super souvenir.
Cancer du colon.
#270
Posté 30 septembre 2024 - 20:48
Aujourd’hui, on est en train de sacrifier un homme, de le clouer au pilori, on l’accable de tous les maux. Nous constatons que Florian Grill, le président de la FFR, a rappelé lors de son déplacement en Argentine cet été (dans le cadre de l’affaire Jegou-Auradou) un principe fondamental de notre droit qui est la présomption d’innocence. Visiblement, ici, concernant Stéphane Cambos, il l’a oublié. Or, ce n’est pas au président de la FFR de dire la justice.
L’enquête est donc selon vous orientée ?
Elle est plus qu’orientée ! En fait, cette enquête n’en est pas une. Quand on mène des investigations relatives à un drame comme celui-là, on inspecte tout ce qui n’a pas fonctionné. Le président de la FFR dit qu’il n’a pas pu se rendre au chevet de la famille en Afrique du Sud. Au vrai, il fallait sauver l’image du soldat Grill. Il y a plus grave : un enfant a disparu. Sa famille attend la vérité et ce n’est pas une somme de mensonges qui fait la vérité. On le voit au travers du rapport de la FFR qui n’aborde pas les sujets qui fâchent.
Quels sont-ils ces sujets qui fâchent ?Ce n’est pas au président de la FFR de dire la justice »
Stéphane Cambos à qui on donne le titre de manager de l’équipe de France de U18 a été avisé la veille ou l’avant-veille de sa nomination et de son départ en Afrique du Sud. Ceci sans la moindre lettre de mission qui cadre ses fonctions. Il a découvert plus tard l’existence d’un ordre de mission qui n’a pas été soumis à sa signature et dans lequel il est écrit que les questions de sécurité sont du ressort de son supérieur hiérarchique, le DTN.
Le rapport demeure flou sur les circonstances du drame du 7 août. Que dit votre client ?
D’abord, il faut se demander qui a établi le programme de cette tournée. Il est produit par la fédé avec le voyagiste. Le 5 août, une réunion est intervenue entre le staff et le voyagiste pour évoquer le programme des deux jours suivants. Certaines personnes ont émis l’idée d’organiser une séance de récupération dans l’eau. Ce qui a été acté et noté dans le planning auquel a accès la FFR via un partage informatique : la séance aurait dû se faire au terme de l’excursion à l’hôtel. Est-ce qu’il y a dans le dossier un élément objectif assurant que le manager ait donné un ordre contraire à la tenue du programme ? Non. Il aurait été dit à Stéphane Cambos devant ses réticences, « tu es trop prudent ». Un point sur lequel le rapport ne s’attarde pas : Stéphane Cambos et Robin Ladauge, le préparateur physique, sont au même niveau hiérarchique, ils sont tous deux cadre technique national, et n’ont pas de dépendance hiérarchique l’un avec l’autre. Si le préparateur a décidé, et c’est l’enquête pénale qui devra le déterminer, de prendre des latitudes avec le programme établi, c’est sa responsabilité.
Il aurait été dit à Stéphane Cambos devant ses réticences, « tu es trop prudent »Où était Stéphane Cambos au moment de la mise à l’eau à Dias Beach ?
Stéphane Cambos n’a jamais pris ses jeunes pour les amener sur la plage. Les seuls qu’il a encadrés sont ceux qu’il a conduits au phare de Cape Point. Cette vérité, elle n’apparaît nulle part. Or, c’est quand il a vu que la baignade avait été organisée à son insu, qu’il est descendu sur la plage. C’est à ce moment que le préparateur physique et ceux qui étaient autour ont stoppé cette séance. Là encore, cela n’apparaît pas dans le rapport : si la baignade s’arrête quand Stéphane Cambos intervient, c’est bien qu’il n’était pas d’accord avec ce qu’il passe. La suite, on la connaît : quand il sort de l’eau, il constate que deux jeunes sont en grandes difficultés. On lui reproche de ne pas avoir sauté dans l’eau, de ne pas y être allé. Quand vous avez des jeunes dans l’eau à 20 mètres de là, soit vous êtes un maître nageur sauveteur avec le matériel adéquat, soit vous faites comme Stéphane Cambos et vous vous pressez pour aller au poste de secours et déclencher l’alerte. On a totalement occulté les déclarations de Stéphane Cambos. Ce rapport est indigent et scandaleux. Autre question sans réponse : comment des gens qui ont pris depuis la plage des photos de la baignade ne sont pas intervenus pour arrêter celle-ci ? Pourquoi n’en fait-on pas cas dans le rapport ? Encore une fois, on ne dit pas la vérité à la famille de Medhi Narjissi.
Si la baignade s’arrête quand Stéphane Cambos intervient, c’est bien qu’il n’était pas d’accord avec ce qu’il passe”
Vous êtes très dur à l’endroit de la FFR…
Elle a cherché à produire un point d’appui au ministère des Sports afin qu’il prenne des sanctions. Dans son rapport, la FFR s’interroge sur les conditions d’organisation de cette séance tout en indiquant que Stéphane Cambos était au courant des dangers de Dias Beach. Cela revient à le désigner pour responsable de la disparition de Medhi Narjissi. Cela s’appelle une exécution. C’est insoutenable. Comment peut-on écrire une telle chose ? Dans une structure normale, qui est responsable pénalement ? C’est pas le salarié. C’est le patron.
Dans une structure normale, qui est responsable pénalement ? C’est pas le salarié. C’est le patron.
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