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#271 zeguest

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Posté 30 septembre 2024 - 21:17

Mort de l outlaw Kris Kristofferson. Immense chanteur country, accessoirement acteur et personnage à part.
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#272 el landeno

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Posté 02 octobre 2024 - 16:24

« La version du manager est purement mensongère » : Robin Ladauge s'exprime pour la première fois sur l'affaire Narjissi
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(M. Nkateko /L'Équipe)
Mis en cause par le rapport interne de la FFR dans la disparition de Medhi Narjissi, le préparateur physique du groupe France U18 Robin Ladauge s'exprime pour la première fois, via son avocate maître Kerzerho.
publié le 2 octobre 2024 à 14h54
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Nous apprenions mardi que Stéphane Cambos, manager de l'équipe de France des moins de 18 ans au moment de la disparition de Medhi Narjissi en Afrique du Sud, avait porté plainte contre la FFR pour dénonciation calomnieuse à la suite de la sortie d'un rapport d'enquête interne rendue public le 12 septembre dernier et qui pointait du doigt ses responsabilités et celle du staff.

 
L'ÉQUIPE
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Robin Ladauge, le préparateur physique, également présent en Afrique du Sud, n'était pas non plus épargné par les conclusions de l'instance fédérale. Muet depuis la disparition tragique de Medhi Narjissi, Robin Ladauge, par l'intermédiaire de son avocate maître Laura Kerzerho, a tenu à s'exprimer pour la première fois. Voici le texte que son conseil nous a transmis.

« M. Robin Ladauge n'entend pas s'étaler dans les médias. Sa préoccupation à ce stade est de ne pas entraver le déroulement serein des investigations pour que la lumière puisse être faite sur les failles qui ont mené à cette issue tragique.

Au regard de la virulence des déclarations du manager Stéphane Cambos - à l'objectif affiché de ne rien assumer de ses responsabilités et de se défausser honteusement sur les autres - Monsieur Ladauge tient à réagir brièvement, avec le souci, avant tout, du respect de la douleur de la famille.

 
L'ÉQUIPE
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La version du manager consistant à prétendre que la baignade aurait résulté de la décision d'un seul homme, et qu'il l'aurait soi-disant arrêtée dès son arrivée sur la plage, n'est pas tenable et purement mensongère. Il est effarant qu'elle soit relayée par certains médias avec complaisance et sans aucune contradiction.

L'ensemble des éléments matériels, qui seront bien sûr mis à disposition de la justice, attestent du contraire. M. Ladauge fait confiance à la procédure judiciaire pour apporter les éclaircissements nécessaires sur les conditions d'organisation de ce stage par la FFR et ses dirigeants, sur le processus décisionnel du staff et la répartition des rôles en son sein, questions autrement plus cruciales que celle de savoir si le rôle d'un manager est bien de manager. »

 
 


#273 el landeno

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Posté 10 octobre 2024 - 06:15

Un héros ordinaire - portrait d'Oscar Boutez, qui a tenté de sauver Medhi Narjissi disparu au large d'une plage sud-africaine Le 7 août, Oscar Boutez a tout tenté pour sauver Medhi Narjissi tragiquement disparu au large d'une plage sud-africaine avec l'équipe de France des U18. La famille du demi de mêlée le considère comme un « héros », ce que l'intéressé réfute. « L'Équipe » est allé à la rencontre de ses parents, de ses amis et de ses éducateurs à Roubaix et Marcq-en-Baroeul.

 

« S'il te plaît sauve-moi, je suis en train de me noyer. » Cette phrase a résonné, résonne toujours et résonnera sûrement encore longtemps dans la tête d'Oscar Boutez. Ce sont, sans doute, les derniers mots prononcés par Medhi Narjissi le jour de sa disparition en mer sur la plage de Dias Beach, en Afrique du Sud.

 
 

Ce 7 août, aux environs de 15 h 30, alors que l'équipe de France des U18 termine une séance de récupération dans une eau agitée, le jeune demi de mêlée est en difficulté, à une quarantaine de mètres du groupe. Son coéquipier prend alors, seul, l'initiative de nager vers lui. Le deuxième-ligne, ayant pratiqué la natation dès son plus jeune âge, le rejoint très vite. Narjissi parviet à s'accrocher au dos de Boutez avant de décrocher après le passage de deux vagues et de disparaître dans l'océan. Boutez, lui, rejoint la plage tant bien que mal.

« C'est un héros pour nous, même si ça n'a pas ramené Medhi, soulignait son père Jalil le mois dernier, comme il l'avait déjà dit directement à la famille Boutez lors d'un appel mi-août pour remercier Oscar de son courage. C'est un enfant de 17 ans (16 ans en réalité, il fêtera ses 17 le 21 novembre) qui a mis sa vie en péril et qui a failli lui-même partir pour essayer de sauver Medhi. Il est le seul à avoir eu les couilles d'y aller. » Le héros malheureux, lui, n'a pas souhaité s'exprimer.

« Sur le moment, il a eu peur d'y passer lui aussi mais il s'en voulait de ne pas avoir réussi à sauver Medhi »

Florian Halupka, coéquipier d'Oscar Boutez à Marcq-en-Baroeul

 
 
 

« Oscar veut passer à autre chose », précise son ami Florian Halupka, qui partageait sa chambre à l'internat du lycée Beaupré à Haubourdin, au sud-ouest de Lille (59), avant son départ pour le Stade Rochelais cet été. En revanche, le 7 août au soir, l'arrière de l'Olympique Marcquois Rugby a échangé des messages avec son ex-partenaire. « Il était choqué, perturbé. J'ai senti qu'Oscar avait besoin de se confier. Sur le moment, il a eu peur d'y passer lui aussi mais il s'en voulait de ne pas avoir réussi à sauver Medhi. Il se sentait coupable. C'est à ce moment qu'il m'a écrit cette phrase qui lui restait dans la tête : "S'il te plaît sauve-moi, je suis en train de me noyer." »

 
 

Depuis la disparition tragique de Medhi Narjissi, les deux amis se sont revus à deux reprises. La première, une semaine après le retour d'Oscar d'Afrique du Sud. La seconde date d'il y a quinze jours à Lille. « Il est venu nous rendre une petite visite lors d'un entraînement à l'OMR, ça avait l'air d'aller », note Florian. « Quand on l'a vu, on l'a senti touché, mais il n'a rien dit, assure Onis Barbenson, un autre ami, qui formait avec Oscar Boutez la deuxième-ligne des U18 à Marcq-en-Baroeul l'an dernier. C'est délicat de savoir avec Oscar, il garde tout pour lui. Il est jovial, mais il ne parle jamais de ses problèmes. De toute façon, on n'en parle pas avec lui par respect et pudeur. Il ne veut pas se vanter car il n'a pas réussi à sauver Medhi. Il ne veut pas être considéré comme un héros. Je n'ai pas osé lui dire mais je trouve qu'il a été très courageux d'avoir risqué sa vie. »

À écouter ses deux ex-colocataires, Boutez est un ado plutôt introverti dans la vie. « Une force tranquille », selon son entourage. Le rugby reste son terrain d'expression favori. Le deuxième-ligne se démarque d'abord par son physique (1,97 m, 100 kg) et ses qualités rugbystiques. Son âme de leader aussi. « Pas dans la parole, mais dans l'exemple, expose Onis. Sur un terrain, c'est une autre personne, il se libère. Si j'ai un problème un jour, c'est sûr qu'il viendra me sauver. Oscar est prêt à sacrifier sa vie pour les autres. »« Au rugby, au moindre souci, au moindre accrochage avec un joueur adverse, il était toujours le premier à venir aider, insiste Florian. Ses parents sont très protecteurs, ce n'est pas étonnant qu'il ait tenté de sauver Medhi. »

Oscar est le fils cadet de la famille. Son frère aîné Eugène (18 ans) joue au rugby. Il vient de rejoindre le club de Nevers (Pro D2) après trois années passées au Racing 92. Sa soeur, âgée de 13 ans, dont la famille veut protéger le prénom, évolue à Marcq-en-Baroeul après avoir délaissé la danse classique. Les trois enfants, tous dingues de sport, fréquentent aussi assidûment les bassins de la région. Du CM1 à la 3e pour Oscar avec deux puis quatre entraînements par semaine.

Il suffit d'ailleurs de taper son nom sur Internet pour retrouver la trace de ses anciens chronos dont un 29''31 sur le 50 mètres en nage libre réalisé à l'âge de 14 ans. « S'il n'avait pas fait de rugby, il aurait pu aussi avoir un très bon niveau en natation », glisse le papa dans le salon de la maison familiale de Roubaix. Ce dernier, sauveteur en mer dans sa jeunesse, sait de quoi il parle. « Oscar a des facultés dans tout ce qu'il fait, que ce soit en rugby, en natation et à l'école où il a de très bonnes notes (Il a eu son brevet des collèges avec mention très bien). »

Dans les pas de son grand frère, il se prend très tôt de passion pour le rugby. Oscar n'a même pas 4 ans lorsqu'il s'inscrit au club de Roubaix encouragé par Bernard Leroy, responsable de l'école de rugby. Celui-ci se souvient d'un enfant fédérateur : « Oscar aimait passer du temps avec ses copains. On avait instauré le haka roubaisien, c'était toujours le premier à le lancer. Dès qu'un coéquipier se faisait mal, il était aussi le premier à proposer son aide. » D'un point de vue rugbystique, le gamin se démarquait également : « Il faisait un peu peur car il a grandi comme un champignon, sourit Leroy. Il a toujours été parmi les meilleurs. Techniquement d'abord, mais il était déjà très attentif à son placement, au jeu en général. »

« C'est un garçon très facile à entraîner, très malin et il comprend vite le rugby. (...) Je ne le vois pas se fixer de limites individuellement »

Geoffrey Cazanave, entraîneur d'Oscar Boutez à Marcq-en-Baroeul

 
 
 

Après sept années au RCR (2013 à 2020), Boutez rejoint l'Olympique Marcquois Rugby et quitte le cocon familial, sans s'éloigner trop non plus. Il intègre en parallèle le pôle espoirs de Haubourdin et l'internat du lycée Beaupré, à une trentaine de kilomètres, qu'il a marqué de son empreinte. Mathis Dhaussy, assistant d'éducation à l'internat, en témoigne : « Oscar était un élève agréable à vivre. Un gamin gentil, respectueux, bien éduqué et bienveillant. Il aidait par exemple sa petite amie qui avait des difficultés en maths. Il y passait une bonne partie de son mercredi après-midi. Il avait également compris les enjeux d'une scolarité réussie. Il s'est toujours donné les moyens de réussir. Un bon gamin qu'on rêve tous d'avoir. »

À l'OMR, Geoffrey Cazanave, son entraîneur en Cadets et en Crabos abonde : « C'est un garçon très facile à entraîner, très malin et il comprend vite le rugby. C'est un très bon joueur de ballon, très intelligent avec de grosses qualités de vitesse malgré sa taille et il est aussi précieux en touche. Je ne le vois pas se fixer de limites individuellement. »

Dans le Nord, son talent saute aux yeux. « Il sortait du lot », résume Olivier Gradel, président de l'OMR. Plusieurs agents se positionnent. Et encore plus de clubs. Le Racing, qui le suit depuis plusieurs années, Bordeaux-Bègles, Toulon, le Stade Français, Montpellier et Pau sont notamment intéressés. Boutez, capable d'évoluer en 4 et en 7, choisit finalement La Rochelle. Il pose ses valises le week-end du 15 août sur la côte maritime où il s'épanouit pleinement depuis. « Oscar est hyper heureux là-bas, selon son père. Il ne regrette absolument pas son choix. »

Cette nouvelle orientation fait le bonheur de sa mère, Isabelle, passionnée de rugby. Elle aussi avait été sonnée après cette journée du 7 août. « Personnellement, je l'avais très, très mal vécu et lorsque j'ai appris la nouvelle, je me suis effondrée, reconnaît-elle encore très émue. Si je m'étais écoutée, je serais allée le chercher. Oscar était marqué à son retour d'Afrique du Sud deux jours plus tard. Il fallait que ça sorte même si ça fait mal. J'ai encore beaucoup pleuré et on s'est fait un gros câlin. » La famille s'est d'abord réunie en petit comité avant le passage de ses copains le surlendemain pour lui remonter le moral.

Deux mois plus tard, le jeune homme, bien aidé par le suivi psychologique mis en place au Stade Rochelais, va bien. « Je veux qu'on parle de moi comme un joueur de rugby et non plus par rapport à ce qui s'est passé cet été », a-t-il récemment confié à ses parents. Boutez, qui se verrait bien plus tard devenir ingénieur dans un paddock de Formule 1, voit loin. « Depuis quelques années, il nous a dit qu'il rêvait de jouer pour l'équipe de France senior, avoue sa mère. Moi, je suis très fière de lui, de son parcours. » Ce week-end, elle aura l'occasion de lui redire de visu pour son premier match à domicile avec les jeunes de La Rochelle contre l'UBB.

L'enquête se poursuit
Soixante-quatre jours après la disparition de Medhi Narjissi à Dias Beach (Afrique du Sud), l'enquête avance. Jeudi 3 octobre, le juge d'instruction agenais Serge Rey a longuement entendu Jalil et Valérie, ses parents, mais aussi Inès, sa soeur. Un nouveau moment éprouvant pour la famille qui, en tant que partie civile, aura désormais accès au dossier. Le lendemain, le président de la Fédération française de rugby Florian Grill a été à son tour auditionné, comme témoin, pendant plus d'une heure par le major de police d'Agen pour mieux analyser les causes du drame et dérouler le rapport d'enquête interne de la FFR.
Le document, publié le 12 septembre, pointe clairement la responsabilité du staff de l'équipe de France des moins de 18 ans. Les versions divergent selon les témoignages en particulier ceux de Stéphane Cambos, le manager, et Robin Ladauge, le préparateur physique. Le premier a d'ailleurs porté plainte à Paris contre la fédération pour dénonciation calomnieuse. « Le rapport de la fédé est truffé de contre-vérités et il n'est pas du tout objectif », nous a redit son conseil Arnaud Dupin. « La version du manager est purement mensongère », affirmait récemment de son côté Laura Kerzerho, l'avocate de Ladauge.
Pour y voir plus clair, la justice devra bien sûr les entendre ainsi que l'ensemble de l'encadrement mais aussi les joueurs des U18. Tous s'y préparent même si aucune date n'a encore été fixée. Il est acquis cependant que l'enquête sera longue. Pour le moment, elle porte sur une disparition inquiétante puis elle basculera à terme sur un homicide involontaire. Une fois cette qualification modifiée, le processus judiciaire devrait alors s'accélérer. J.-F. P.

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