Lors de la Journée Jaunarde qui a eu lieu ce mercredi à Montluçon, Frédéric Charrier est revenu sur le nul essuyé samedi dernier contre Oyonnax au Michelin (15-15). L’entraîneur adjoint de l’ASM ne cache pas que la situation sportive est devenue préoccupante après cette série de quatre matchs sans victoire.
Frédéric, dans quel état avez-vous retrouvé vos joueurs lundi, à la reprise de l’entraînement ?
« Après ce week-end très compliqué pour nous, il y a eu une grosse remise en question. On a pris le temps de tout mettre sur la table. »
« Nous avons fait une bonne réunion avec les leaders où l’on a fait l’état des lieux. On veut s’appuyer sur les joueurs d’expérience pour trouver des solutions ensemble et faire en sorte de pouvoir inverser la dynamique négative dans laquelle nous nous trouvons. »
L’état d’urgence a été décrété ?
« Oui, bien sûr. Nous sommes dans une situation difficile par rapport au classement. Cela s’est resserré en haut, mais aussi en bas. On sort de deux contre-performances à domicile sans même parler de la défaite à La Rochelle. Cela passera par le travail, la remise en cause et la capacité à régler ce problème d’efficacité proche des lignes. »
Avez-vous conscience d’être en danger ?
« Je pense que le groupe est éveillé. On n’est pas fou. On ne se prend pas pour d’autres. Il y a urgence à prendre des points. »
Vous étiez programmé à jouer le top 6. Et vous vous retrouvez à huit journées la fin à combattre pour éviter le barrage. Estimez-vous que votre groupe est armé pour cette lutte ?
« La saison dernière, Clermont n’avait pas terminé dans le top 6. Je ne sais donc pas si nous étions programmés pour cela. Mais on en avait l’ambition en tout cas.
« Mais aujourd’hui, si nous en sommes là, c’est que l’on est à notre place. On ne doit pas se demander si on va jouer les barrages, si on va terminer dixième, huitième ou sixième. On doit se focaliser sur Pau pour retrouver une dynamique positive. »
Ce groupe a de la qualité. Il l’a prouvé en janvier. On vient de vivre quatre matchs compliqués avec des scénarios défavorables. Il reste huit matchs. Il ne faut pas baisser la tête en faisant bloc ensemble. »
Samedi dernier, des leaders ont failli…
« Nous sommes tous dans le même bateau. Mais, c’est vrai, certains leaders ont perdu des ballons proches des lignes samedi et ils doivent se remettre en question. Tout le monde doit élever son niveau sur le plan individuel.
Mais on doit aussi se demander ce que l’on peut faire d’un point de vue collectif pour être plus efficace. Il y a des détails à régler, de la confiance à retrouver, des connexions à retrouver. Évidemment, samedi, les conditions (de jeu) n’étaient pas faciles. Mais nous avions les moyens de battre Oyonnax. Nous leur étions supérieurs, mais nous n’avons pas su faire basculer le match du bon côté. »
Bon, le résumé de Pims suffisait mais je mets quand même l'article...