Trois-quarts centre.
1,80 m, 80 kg.
28 sélections.
Son association au centre avec Jo Maso, à 7 reprises, symbolise le « French Flair ». Capitaine en 1971 lors de la tournée en Afrique du Sud. Vainqueur du premier Grand Chelem français en 1968. Solide défenseur, il a aussi inscrit 6 essais en bleu. Champion de France avec Bègles en 1969, grâce à une interception.
Deuxième-ligne.
1,96 m, 115 kg.
65 sélections.
Un avant de devoir à l'ancienne, qui aimait marquer l'adversaire dans les phases de conquête et de combat. Pour le Mondial 2007, Bernard Laporte lui préférera le médiatique Chabal. Devient un cadre de l'équipe de France pendant la Coupe du monde 2011. 14 fois capitaine. Décroche deux Grands Chelems (2004, 2010). Champion de France avec le Stade Français (2015).
Décédé le 7 décembre 1966, à Béziers.
Deuxième-ligne.
1,81 m, 103 kg.
7 sélections.
À ceux qui demandaient comment orthographier son nom, il lançait, à la façon de Marius : « Jules comme César, et Cadenat comme la serrure... ». Personnage truculent, joueur rugueux. Fut aligné à tous les postes : pilier, troisième-ligne centre et deuxième-ligne. Étudiant en droit à Paris, il opérait au SCUF. Avec lequel il fut deux fois finaliste du Championnat de France.
Décédé le 14 décembre 2020, à Dax.
Trois-quarts centre.
1,80 m, 78 kg.
47 sélections.
Technique irréprochable, gestuelle fluide. Aussi l'un des plus rapides attaquants français. Positionné ailier à 9 reprises, il inscrivit 12 essais. Fait partie, avec Barrau, Iraçabal, Alain Esteve, Biémouret et Walter Spanghero, des joueurs qui « fermèrent » Colombes en 1972 et ouvrirent le Parc des Princes, l'année suivante.
Décédé le 4 mai 1943, à Bizerte (Tunisie).
Trois-quarts aile.
1,84 m, 85 kg.
7 sélections.
Médaillé d'argent aux Jeux Olympiques de Londres en 1908. Participa à ceux de 1912, 1920 et 1924. Vingt fois champion et recordman de France du 100, 200 et 400 m. Excellait sur 110 et 400 m haies. Fit juste quelques apparitions en équipe de France avant-Guerre. Mais remarquées. Inscrivit 3 essais. Sa puissance et sa vélocité firent de lui une attraction ovale.
Pilier gauche.
1,83 m, 110 kg.
84 sélections.
Les internationaux français ont une semaine de repos avant de reprendre leur préparation pour le Mondial 2007. Sylvain Marconnet se fracture la jambe au ski. Forfait. Un crève-coeur pour ce première-ligne mobile, considéré comme l'un des meilleurs au monde à son poste. Demeure pour un temps encore le pilier français le plus capé. Devant Mas, Califano et de Villiers. Capitaine en 2009.
Décédé le 21 avril 1956, à Toulouse.
Demi de mêlée.
1,68 m, 73 kg.
7 sélections.
Il faut avoir un sacré caractère pour refuser une sélection internationale au motif qu'on n'apprécie pas que les sélectionneurs entretiennent avec les joueurs des relations d'employeurs à employés. Les efforts du Maréchal Foch et du Général Weygand pour faire revenir le capitaine tricolore sur sa décision furent sans effet. Il mit fin à sa carrière sur cette fâcherie.
Troisième-ligne aile.
1,90 m, 96 kg.
59 sélections.
Formé à Cahors, transformé à Agen. Homme de terroir à l'aise dans tous les registres, offensif et défensif. Excellent passeur, toujours au service du collectif. N'a jamais chercher à briller. Préférait jouer juste, même si cela consistait à s'atteler aux tâches ingrates et obscures.
Talonneur.
1,85 m, 103 kg.
49 sélections.
L'homme fort du pack tricolore à l'entrée du XXIe siècle. Lanceur très précis. Mais surtout indestructible, comme le héros de Pixar. Une force de bras peu commune. Redoutable plaqueur. Cette robustesse apporte un supplément de densité à la mêlée française. Vainqueur du Grand Chelem 2010, finaliste de la Coupe du monde 2011.
Trois-quarts aile.
1,80 m, 75 kg.
41 sélections.
En 1998, les Tricolores étrennent le Stade de France et il inscrit le premier essai qu'il signe, bras écartés comme les ailes d'un avion. Il marque aussi un essai d'importance face aux All Blacks en demi-finales du Mondial 1999, au terme d'une course-poursuite de quatre-vingts mètres. Après Darrouy et Lagisquet, un autre pur ailier. A inscrit 26 essais sous le maillot bleu.
Décédé le 28 avril 2013, à Arreau.
Deuxième-ligne.
1,85 m, 110 kg.
21 sélections.
Les Français jouent face au vent de la mer. Il faut contenir les Gallois pendant la première période. Robert Soro se jette dans les regroupements. Piétiné, il tarde à se relever et le soigneur entre. Autant de minutes gagnées. Il recommencera plusieurs fois. Ne saisissant pas le stratagème, les journalistes gallois louent son courage léonin.
Décédé le 3 janvier 2017.
Deuxième-ligne.
1,91 m, 108 kg.
35 sélections.
Remporte le Grand Chelem en 1968. Quelques mois plus tard, Fred Allen, l'entraîneur des All Blacks, disait de lui : « Avec huit Cester, le pack français serait redoutable ». Appelé dans la sélection mondiale (avec Maso, Villepreux, Carrère, Villepreux et Bertranne) pour le centenaire de la Fédération anglaise en 1971. Trois fois capitaine en 1974.
Trois-quarts centre.
1,75 m, 80 kg.
69 sélections.
En 1981, Fouroux lançait : « Donnez-moi quinze Bertranne et je battrai toutes les équipes du monde ! » Le coach tricolore rendait ainsi hommage à son joueur le plus coriace, le plus efficace, le plus fougueux. Il remporta deux Grands Chelems, en 1977 et 1981. Son record de sélections (69) fut battu en 1989 par Serge Blanco.
Pilier.
1,85 m, 103 kg.
24 sélections.
Autant les piliers sont souvent peu diserts, autant Peyo (Pierre, en basque) Dospital a l'organe vocal bien développé. Chanteur, certes, mais surtout champion de force basque, ce pilier au grand c(h)oeur soulevait aussi facilement les rochers que les mêlées adverses. Victorieux du Grand Chelem en 1981.
Décédé le 3 mars 2005, à Lourdes.
Trois-quarts centre.
1,74 m, 76 kg.
25 sélections.
Organisateur et penseur du jeu d'attaque. Celui que ses coéquipiers surnommaient « Bichon » a élevé la passe au rang d'un art. Grâce à lui, le FC Lourdes et le XV de France purent disposer dans les années 1950 d'un jeu de ligne millimétré. À vaincu toutes les nations majeures entre 1954 et 1961. Sélectionné aussi ouvreur et arrière.
Décédé le 16 janvier 2023.
Demi de mêlée.
1,75 m, 73 kg.
17 sélections.
Jamais pris balle en mains, fluide et remarquable technicien. D'une feinte de corps, il éliminait les avants venus la charger. D'où son surnom, référence à l'illustre torero. Spécialiste du drop-goal. Sous sa conduite pendant sept saisons, le XV de France ne perdit que 3 rencontres. De la fabuleuse tournée de 1958 en Afrique du sud. Champion de France avec Béziers (1961).
Décédé le 21 mars 1988, à Bordeaux.
Troisième ligne aile.
1,80 m, 82 kg.
34 sélections.
Prototype du troisième-ligne aile à grand rayon d'action. À l'époque où le XV de France ne disputait que 4 matches par saison, il additionna plus de trente sélections. Un record dans les années 30. Détrôné par Jean Prat en 1955. Disputa dix Tournois d'affilée. Douze fois capitaine.
Décédé le 4 juillet 2002, à Antibes.
Demi de mêlée.
1,73 m, 66 kg.
38 sélections.
Autoritaire, exigeant, brasseur d'idées, inlassable chercheur et adepte du rugby total, il s'inscrit entre deux monstres sacrés : Jean Prat et Lucien Mias. Six fois capitaine en 1956 et 1957, il resta jusqu'en 1989 et l'ascension de Pierre Berbizier le demi de mêlée le plus capé du rugby français.
Puni parce qu'il accordait trop d'importance aux avants en leur demandant de porter le ballon, il fut rétrogradé en équipe réserve du Stade Français. Ce qui ne l'empêcha pas de commander le XV de France dans le Tournoi quand il s'imposa pour la première fois, en 1911, contre l'Écosse. Ingénieur sorti major de l'École Centrale, il a le premier défini le jeu d'avants.
Décédé le 26 juin 1971, à Beauvais.
Troisième-ligne centre.
1,78 m, 90 kg.
21 sélections.
Décédé le 7 juillet 1972, à Toulouse.
Pilier.
1,81 m, 93 kg.
15 sélections.
Parce qu'il occupait un poste à la mairie de Toulouse, il bénéficia dans le Tournoi d'un sauf-conduit. Indestructible, la Première Guerre mondiale n'eut pas raison de lui, même s'il revint du front avec quatorze balles dans le corps. Perdit un oeil aux combats mais disputa la finale des Jeux Olympiques en 1924 contre les États-Unis.