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Top 100 des joueurs de l'Equipe de France ( du Journal l'Equip


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183 replies to this topic

#46 Bad Zé

Bad Zé

    Nouvelle modération obscurantisse

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Posted 02 August 2023 - 19:07 PM

Fouroux 59eme. Il continue de payer depuis 93.
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#47 Alex chocolatines

Alex chocolatines

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Posted 02 August 2023 - 19:39 PM

Moi j'dis : on les classe soit par date soit par ordre alphabétique, mais pas avec des places, c'est inclassable.

 

Sinon j'aimerais bien l'avis de l'expert du classement  :ermm:



#48 Bougnat et Breton

Bougnat et Breton

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Posted 02 August 2023 - 20:57 PM

oui c'est vrai c'est bizarre qu'il fasse de la télé. Sûrement qq'un qui l'a encouragé à le faire.

 

Sinon autre chose: on ne respecte pas la défense en France. C'est culturel. La France, c'est l'attaque. Le French flair, c'était bien l'attaque, et il n'y a jamais rien eu de plus typique. Un Openside Flanker 3eme ligne aile pur comme Dusautoir, qui gratte et plaque à tour de bras, c'est pas mal, mais ce qu'on veut vraiment voir de son 3èL, c'est du Cabannes, du Magne, du Nyanga, du Gourdon.

 

Un Pocock, on le respecte parce qu'il est étranger et c'est sympa de le voir en action une ou deux fois par an, et on sait lui reconnaître sa qualité, alors. Mais s'il avait été français, s'il était né dans le Sud-Ouest et qu'il portait le maillot bleu toute l'année, tout le monde lui aurait chié dessus dans le pays. C'est un Rugby ennuyant, pénible, "il sait faire qu'un seule chose, il est inexistant balle en main, marre de Pocock putain il faut essayer *tel-joueur* ". Même pour un 3èL, on veut voir de l'étincelle, on veut "rêver". Les autres nations entre 2006-2015 auraient rêvé, justement, d'avoir un Thierry Dusautoir.



#49 DOUDOU63

DOUDOU63

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Posted 02 August 2023 - 21:06 PM

Juste une remarque en lisant le commentaire sur chaque joueur...A la lecture des gabarits de certains joueurs, pourtant hyperdoués  comme CODORNIOU...Actuellement, il ne serait même pas sur le terrain ^_^ ...Et FOUROUX, n'aurait jamais commandé le XV des poètes de 77 et pourtant quel meneur d'hommes...!!! A croire que maintenant, seul le gabarit compte...L'impact humain est mis de côté...Simple avis personnel.. :huh:  


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#50 grospaquet33

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Posted 02 August 2023 - 22:07 PM

oui c'est vrai c'est bizarre qu'il fasse de la télé. Sûrement qq'un qui l'a encouragé à le faire.

 

Sinon autre chose: on ne respecte pas la défense en France. C'est culturel. La France, c'est l'attaque. Le French flair, c'était bien l'attaque, et il n'y a jamais rien eu de plus typique. Un Openside Flanker pur comme Dusautoir, qui gratte et plaque à tour de bras, c'est pas mal, mais ce qu'on veut vraiment voir de son 3èL, c'est du Cabannes, du Magne, du Nyanga, du Gourdon.

 

Un Pocock, on le respecte parce qu'il est étranger et c'est sympa de le voir en action une ou deux fois par an, et on sait lui reconnaître sa qualité, alors. Mais s'il avait été français, s'il était né dans le Sud-Ouest et qu'il portait le maillot bleu toute l'année, tout le monde lui aurait chié dessus dans le pays. C'est un Rugby ennuyant, pénible, "il sait faire qu'un seule chose, il est inexistant balle en main, marre de Pocock putain il faut essayer *tel-joueur* ". Même pour un 3èL, on veut voir de l'étincelle, on veut "rêver". Les autres nations entre 2006-2015 auraient rêvé, justement, d'avoir un Thierry Dusautoir.

Ben c’est notre culture, on prefere marquer des essais que de ne pas en encaisser!

 

bon sinon on aime surtout les joueurs complets, un mec comme Betsen etait un monstre de la defense mais il participait egalement au neu offensif (plus qu’un Dussautoir a mon avis)



#51 RCV06

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Posted 02 August 2023 - 22:41 PM

Bin je le trouve pas si déconnant que ça le Chasseur. Pour nous c'est un grand monsieur, on a de la reconnaissance pour lui, mais effectivement c'est un discret, un taiseux comme on dit. Je me demande meme ce qu'il fout à canal, c'est pas un mec télégénique, il n'a pas la gouaille pour ça, pas assez grande gueule, pas critique, il ne s'emballe pas comme un Lartot, bref un gars qui pourrait presque se faire oublier sur un plateau télé.

Il jouait ou déjà Monsieur l avocat B)


oui c'est vrai c'est bizarre qu'il fasse de la télé. Sûrement qq'un qui l'a encouragé à le faire.

 

Sinon autre chose: on ne respecte pas la défense en France. C'est culturel. La France, c'est l'attaque. Le French flair, c'était bien l'attaque, et il n'y a jamais rien eu de plus typique. Un Openside Flanker pur comme Dusautoir, qui gratte et plaque à tour de bras, c'est pas mal, mais ce qu'on veut vraiment voir de son 3èL, c'est du Cabannes, du Magne, du Nyanga, du Gourdon.

 

Un Pocock, on le respecte parce qu'il est étranger et c'est sympa de le voir en action une ou deux fois par an, et on sait lui reconnaître sa qualité, alors. Mais s'il avait été français, s'il était né dans le Sud-Ouest et qu'il portait le maillot bleu toute l'année, tout le monde lui aurait chié dessus dans le pays. C'est un Rugby ennuyant, pénible, "il sait faire qu'un seule chose, il est inexistant balle en main, marre de Pocock putain il faut essayer *tel-joueur* ". Même pour un 3èL, on veut voir de l'étincelle, on veut "rêver". Les autres nations entre 2006-2015 auraient rêvé, justement, d'avoir un Thierry Dusautoir.

C'est surtout qu en France avant l arrivée des entraineurs étrangers ça n existait pas, c'est typique du rugby anglosaxon, avec des roles fixés et des gabarits différents, chez nous les 3éme lignes ailes étaient interchangeables, souvent des gabarits modestes qui ne sautaient pas en touche et se concentraient pour celui qui se retrouvait coté fermé suivant la position de la mêlée, sur la défense au ras et l autre sur le soutien au large.
 



#52 l'exil

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Posted 03 August 2023 - 09:21 AM

Ça permet au moins de repenser à des joueurs et de voir des photos sympas (la salle de muscu perso de Garuet...). Merci pour les partages.

Maintenant oui l'exercice reste forcément délicat. Déjà tu y trouves des joueurs en activité. S'ils gagnent le mondial en étant décisifs, leur classement va forcément bouger.

#53 cocotte 63

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Posted 03 August 2023 - 10:01 AM

bref tout ça pour finir par le trio Sella Blanco Dupont



#54 Bon Chasseur

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Posted 03 August 2023 - 11:25 AM

C'est surtout qu en France avant l arrivée des entraineurs étrangers ça n existait pas, c'est typique du rugby anglosaxon, avec des roles fixés et des gabarits différents, chez nous les 3éme lignes ailes étaient interchangeables, souvent des gabarits modestes qui ne sautaient pas en touche et se concentraient pour celui qui se retrouvait coté fermé suivant la position de la mêlée, sur la défense au ras et l autre sur le soutien au large.

 

certes, le Openside / blindside n'existe d'ailleurs tjrs pas comme concept appliqué dans le Rugby français.

 

Après le pb culturel du manque d'appréciation de la défense en France se constate encore aujourd'hui. Le XV de France pour la 1è fois depuis un siècle non pardon quand même une décennie, se remet à gagner et beaucoup gagner, presque tout gagner. La défense de Shaun Edwards y est pour beaucoup et des joueurs comme Marchand devant ou Fickou-Danty derrière sont très importants (et sous-appréciés), pourtant qu'est ce qu'on entend: c'est moche, on se fait chier, j'en ai marre de ce jeu... probablement la seule nation au monde où on entendrait ce genre de commentaire qd son équipe sort tout juste de l'enfer et gagne la grande majorité de ses matches.

La défense, en France, on n'apprécie pas. Ca colle pas.


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#55 el landeno

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Posted 03 August 2023 - 13:59 PM

40. Jean Gachassin (1961-1969) : Peter Pan

 

 
 
Né le 23 décembre 1941, à Bagnères-de-Bigorre.
Trois-quarts aile.
1,62 m, 62 kg.
32 sélections.

Le plus petit gabarit jamais aligné en équipe de France. Mais tellement indispensable qu'il fut sélectionné arrière, demi d'ouverture, trois-quarts centre mais principalement trois-quarts aile. Une véritable attraction arrière. Aussi bon en troisième mi-temps que lors des deux premières. Leader de jeu et de vie. Remporte le premier Grand Chelem en 1968.

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gachassin (jean) file à l'essai stevenson (george) (L'Équipe)
39. Amédée Domenech (1954-1963) : le Duc

 

 
 
Né le 3 mai 1933, à Narbonne.
Décédé le 21 septembre 2003, à Brive.
Pilier droit.
1,75 m, 78 kg.
52 sélections.

Personnage truculent, providence des journalistes auxquels il fournissait rations d'anecdotes. Sa vie est un roman. Pupille de la nation, le rugby lui a évité la prison. Il a aussi tourné dans plusieurs longs métrages. Il était si rapide et si vif qu'il se retrouva placé à l'aile face aux Anglais à Twickenham en 1961 pour soulager Dupuy, claqué, à une époque où les remplacements n'étaient pas autorisés. En inscrivant huit essais, il préfigure l'ère des piliers modernes. A aussi évolué une fois troisième-ligne centre, contre l'Australie, toujours en 1961.

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Amédée Domenech lors de la tournée en Afrique du Sud en 1961. (L'Équipe)
38. Eric Champ (1985-1991) : le typhus de la rade

 

Né le 8 juin 1962, à Toulon.
Troisième-ligne aile.
1,96 m, 96 kg.
42 sélections.

1987, l'année de ses 25 ans, période faste pour cet immense flanker, énergique et frisé. Grand Chelem dans le Tournoi, finale de Coupe du monde et titre de champion de France avec Toulon. Farouche, impulsif, déterminé, Eric Champ, découvrant le haut niveau à 17 ans, a su canaliser son énergie et se discipliner pour devenir sans conteste l'un des meilleurs spécialistes de la touche en fond d'alignement, mais aussi un avaleur d'espace grand champ ainsi qu'un combattant capable de déférer ses coéquipiers.

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Eric Champ échappe à Jonathan Davis et John Devereux lors de France-pays de Galles en 1987 (16-9). (M. Deschamps/L'Équipe)
37. Jérôme Gallion (1978-1985) : le Taureau aux sabots de vent

 

Né le 4 avril 1955, à Toulon.
Demi de mêlée.
1,72 m, 73 kg.
26 sélections.

C'est ainsi que l'écrivain Jean Lacouture qualifie l'enfant chéri de Mayol pour ses débuts internationaux dans le Tournoi de 1978. Trois sélections et déjà trois essais. Porté par des jambes de feu, fulgurant sur trente mètres, d'une rare intelligence, le Toulonnais a tout pour plaire : pianiste par passion, dentiste de profession. Et le week-end, « match winner ». Après trois saisons sur un nuage, on lui reproche ses excès d'individualisme à un poste où il est censé faire jouer les autres. Il claque la porte. Et reviendra par intermittence.

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Jérôme Gallion contre le pays de Galles lors du Tournoi de 1978. (L'Équipe)
36. Philippe Saint-André (1990-1997) : le Goret

 

Né le 19 avril 1967, à Romans.
Trois-quarts aile.
1,80 m, 87 kg.
69 sélections.

Le Goret. Un physique de phacochère et la précision d'un tennisman. Classé 2/6 en cadet, judoka, athlète (10'9 sur cent mètres), il opte pour le rugby à seize ans alors qu'il poursuit ses études universitaires à Grenoble et découvre la Première division à 17 ans à Romans. 34 fois capitaine du XV de France, troisième meilleur marqueur (32 essais) derrière Serge Blanco et Vincent Clerc, il inscrit en 1990 à Twickenham ce que les Anglais qualifient d'« essai du siècle » et remporte la série de tests en Afrique du sud, puis en Nouvelle-Zélande sous l'ère Berbizier.

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Philippe Saint-André au Tournoi de 1991 à Twickenham. (R. Legros/L'Équipe)
35. Christophe Dominici (1998-2007) : une pile électrique

 

Né le 20 mai 1972, à Toulon.
Décédé le 24 novembre 2020.
Trois-quarts aile.
1,72 m, 83 kg.
68 sélections.

Des appuis explosifs, une accélération sidérante. D'un crochet, d'une feinte sur son aile, il déstabilisait toute une défense. Ancien footballeur, il aurait pu passer pro mais il s'est imposé au rugby comme finisseur. Meilleur marqueur français en Coupe du monde avec huit essais entre 1999 et 2007. Pas besoin d'un gros gabarit pour réussir à s'imposer dans un sport de contact comme le rugby : il suffit d'avoir du caractère et une bonne pointe de vitesse. Ce lutin sur ressorts en était la preuve.

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umaga (tana) dominici (christophe) (POCHAT/L'Équipe)
34. Frédéric Michalak (2001-2015) : Gavroche en crampons

 

Né le 16 octobre 1982, à Toulouse.
Demi d'ouverture.
1,83 m, 83 kg.
77 sélections.

Look rebelle, diamant à l'oreille, choyé par les médias, sollicité par les publicitaires, il est toutes proportions gardées ce que Zidane est au football : un talent inaltéré capable de tous les exploits grâce à une technique hors pair. Resté humble malgré la gloire, artiste dans l'âme (peintre et musicien), moitié polonais moitié marocain, aussi doué à la mêlée qu'à l'ouverture, il est aussi devenu le meilleur réalisateur français en août 2015 pour terminer à 436 points. A disputé à deux reprises le Super Rugby avec les Natal Sharks, la franchise de Durban, en Afrique du sud. A disputé trois Coupes du monde, en 2003, 2007 et 2015.

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Frédéric Michalak lors de la Coupe du monde 2015, à Cardiff. (S. Mantey/L'Équipe)
33. Philippe Dintrans (1979-1990) : brave parmi les braves

 

Né le 29 janvier 1957, à Tarbes.
Talonneur.
1,80 m, 92 kg.
50 sélections.

Né pour être leader, il n'a jamais cessé d'insuffler à ses coéquipiers l'envie de se dépasser. Lui montrait toujours l'exemple. Le premier au combat. Dans les rucks, en percussion, au plaquage. Repoussant les limites de la souffrance physique. Excellent lanceur, il fit ses débuts en Nouvelle-Zélande, lors de la fameuse tournée de 1979, et resta titulaire indiscutable. Quand Jean-Pierre Rives se retira en 1984, il fut son successeur tout désigné et commanda le XV de France à 12 reprises. Victime d'une hernie discale en 1985, puis qu'une blessure au tendon d'Achille en 1989, il sut revenir en bleu à chaque fois, malgré l'avis du corps médical.

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Philippe Dintrans (à gauche) avec Jean-Pierre Rives en 1981. (L'Équipe)
32. Laurent Rodriguez (1981-1990) : de la dynamite

 

Né le 25 juin 1960, à Poitiers.
Troisième-ligne centre.
1,93 m, 108 kg.
56 sélections.

Capable de courir le cent mètres en douze secondes, ce bulldozzer était utilisé pour tester la défense adverse et si possible la faire exploser. Formé à l'école montoise, c'est-à-dire au maniement du ballon, sa dextérité n'avait d'égale que sa puissance. Doté d'une force de bras herculéenne sans jamais avoir touché à la musculation, il fit sa première apparition en bleu à 21 ans, lors d'une tournée en Australie, avant de s'imposer naturellement comme perforateur. A été parfois utilisé comme deuxième-ligne, voire même pilier, au niveau international. 4 fois capitaine tricolore. N'a jamais été remplaçant en équipe de France.

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Laurent Rodriguez lors du Tournoi de 1989. (D. Clément/L'Équipe)
31. Serge Betsen (1997-2007) : le sécateur

 

Né le 25 mars 1974, à Kumba (Cameroun).
Troisième-ligne aile.
1,83 m, 98 kg.
63 sélections.

Il débute par une défaite - historique - contre l'Italie en 1997, et ne reviendra en équipe de France que trois ans plus tard. Véritable sécateur, ses plaquages restent une référence. Véloce, il montait très vite sur les attaquants, réduisant d'autant leur zone de déplacement avant de les cisailler. Vainqueur des Grands Chelems 2002 et 2004, il inscrit le seul essai français lors de la demi-finale du Mondial 2003 perdue contre l'Angleterre. Victime d'un impressionnant KO face aux All Blacks en 2007, à Cardiff, il termine sa carrière sur une nouvelle défaite face à l'Angleterre, toujours en demi-finales, mais du Mondial 2007, cette fois-ci.

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Serge Betsen sous la tunique bleue en 2002. (FRANCOTTE/L'Équipe)
30. Daniel Dubroca (1979-1988) : Monsieur Propre

 

Né le 25 avril 1954, à Aiguillon.
Talonneur.
1,78 m, 93 kg.
33 sélections.

Rarement talonneur aura eu autant d'importance dans le jeu tricolore. Après avoir débuté pilier droit, il se recentre au talonnage à la demande du coach, Jacques Fouroux. Pari gagné. Dintrans blessé, il hérite aussi du capitanat. Sa carrière est lancée. Trois saisons lui permettront de hisser le XV de France vers des sommets : victoire contre les All Blacks à Nantes en 1986, Grand Chelem en 1987, finale de la Coupe du monde cette même année. Il dynamise et accélère le jeu, bonifiant les ballons après les phases de conquête. 25 fois capitaine, son nom reste associé aux années fastes de l'ère Fouroux.

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Daniel Dubroca lors de la saison 1986-1987. (ROCHARD/L'Équipe)
29. Adolphe Jaureguy (1920-1929) : l'allure d'un Lord

 

Né le 18 février 1898, à Ostabat.
Décédé le 4 septembre 1977, à Toulouse.
Trois-quarts aile.
1,83 m, 78 kg.
31 sélections.

Il dégageait assez d'aura pour permettre au XV de France mal dégrossi de tenir son rang dans un sport inventé et dirigé par les Anglais. Et c'est donc avec des larmes de joie que cet ailier rapide comme l'éclair accueillit la victoire face au XV de la Rose, une première, en 1927. « J'ai vu le dompteur dévoré », lâche-t-il. Il était aussi de la première victoire tricolore à l'extérieur, à Dublin, en 1920. Capitaine à douze reprises, il a inscrit 14 essais, ce qui le place parmi les dix meilleurs marqueurs français. Une remarquable performance quand on sait que dans les années 20, la France ne remportait en moyenne qu'une rencontre par saison.

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Adolphe Jaureguy. (L'Équipe)
28. Imanol Harinordoquy (2002-2012) : le Basque bondissant

 

Né le 20 février 1980, à Bayonne.
Troisième-ligne centre.
1,92 m, 105 kg.
82 sélections.

Des mains de basketteur, un long rayon d'action, précieux dans le jeu aérien, dominant en touche. Capable, d'un geste, de résoudre une situation jugée inextricable et d'ouvrir le champ des possibles. Aussi bon en numéro huit qu'en troisième-ligne aile. Surtout, une présence rassurante tant il maîtrise la technique de ces deux postes. A disputé trois Coupes du monde (2003, 2007, 2011). Sa spécialité : jouer le décalage le long de la ligne de touche, là où personne ne l'attend. Ce qui lui a permis d'inscrire treize essais en équipe de France. Particularité : déteste les Anglais.

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Imanol Harinordoquy déçu à la Coupe du monde 2007. (P. Lahalle/L'Équipe)
27. Michel Crauste (1957-1966) : le Mongol

 

Né le 6 juillet 1934, à Saint-Laurent-de-Gosse.
Décédé le 2 mai 2019, à Pau.
Troisième-ligne aile.
1,81 m, 87 kg.
62 sélections.

Ainsi surnommé à cause de sa moustache, qui ressemblait à celle d'Attila, et de son tempérament impétueux. Doté d'une énergie bouillonnante, robuste et courageux, il se dépensait sans compter. Malheureusement aussi célèbre pour son engagement exemplaire que pour ses plaquages hauts, appelés « cravates » puisque ce féroce défenseur tendait son bras à hauteur du cou de l'adversaire pour l'arrêter. Un excès de vitalité mal canalisé. 22 fois capitaine du XV de France et seulement deux défaites à son passif. Réalise le « coup du chapeau » en inscrivant trois essais contre les Anglais à Colombes en 1962.

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Michel Crauste lors du Tournoi de 1962. (L'Équipe)
26. Pierre Albaladejo (1954-1964) : Monsieur Drop

 

Né le 14 février 1933, à Dax.
Demi d'ouverture.
1,81 m, 82 kg.
30 sélections.

Arrière à ses débuts internationaux mais barré par la concurrence, il se convertit à l'ouverture et, à 27 ans, revient en équipe de France. Contre l'Irlande, en 1960, à Colombes, il inscrit trois drop-goals qui le font entrer dans l'histoire. D'autant qu'il en marque deux autres contre l'Italie en suivant. Son style, fluide, élégant et coulé, plait au public. Pendant quatre saisons, il sera l'inamovible ouvreur tricolore, distillant de longs coups de pied tactiques tout en sachant libérer ses centres par des passes sèches et précises. Son nom, imprononçable par les Anglo-Saxons, devient un signe de ralliement.

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Pierre Albaladejo face aux Gallois lors du Tournoi 1963. (L'Équipe)
25. Christophe Lamaison (1996-2001) : Titou national

 

Né le 8 avril 1971, à Dax.
Demi d'ouverture.
1,80 m, 85 kg.
37 sélections.

Formé à Peyrehorade, comme Julien Peyrelongue et Jeff Dubois. Précis, posé, puissant. Recordman des points marqués (380) en équipe de France jusqu'en août 2015. Doté d'un sens tactique aiguisé, il savait parfaitement doser le jeu, alternant l'attaque à la main et l'occupation au pied. Auteur d'un match d'anthologie face aux All Blacks, en demi-finales de la Coupe du monde 1999, à Twickenham, soit la meilleure performance jamais réalisée par un demi d'ouverture français, alors qu'il n'était que remplaçant au début de la compétition. Parfois sélectionné trois-quarts centre.

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Christophe Lamaison en 1996, en Afrique du Sud. (D. Clément/L'Équipe)
24. André Herrero (1963-1967) : l'ainé des guerriers

 

Né le 28 janvier 1938, à Puisserguier.
Troisième-ligne centre.
1,88 m, 96 kg.
22 sélections.

Regard bleu acier, muscles bandés, gueule de boucanier lancé à l'abordage, André Herrero a marqué l'histoire du rugby sur la Côte d'Azur. Et il faut lui associer ses frères, Daniel et Bernard, eux aussi taillés pour le jeu d'avants. Après une double fracture tibia-péroné qui le tient éloigné des terrains pendant deux saisons, il repart à l'assaut et s'impose comme un chef de bande en équipe de France. Armé d'une volonté de fer et d'un physique de gladiateur, il est un des acteurs majeurs de la victoire historique contre les Springboks à Springs, en 1964. Parce que les sélectionneurs ne souhaitent pas lui donner le capitanat du XV de France à la suite de Michel Crauste, il se retire en pleine force de l'âge, à 29 ans, et quitte Toulon pour relancer le rugby à Nice.

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André Herrero (à droite) avec Christian Darrouy dans les vestiaires au Tournoi de 1966. (L'Équipe)
23. Robert Paparemborde (1975-1983) : le Chien de berger

 

Né le 5 juillet 1948, à Laruns.
Décédé le 18 avril 2001.
Pilier droit.
1,83 m, 98 kg.
55 sélections.

Fils de cantonnier, il est d'abord champion de France cadet de judo, pratique le handball (il sera international juniors) et l'athlétisme (poids, disque, javelot et relais 4 x 100 m) avant de débuter au poste de trois-quarts centre avec ses copains du lycée Louis-Barthou de Pau. Vite détecté pour ses qualités de vitesse et d'adresse, il évolue ensuite à l'aile de la Section Paloise, avant de d'épaissir et de passer petit à petit pilier. International sur le tard - à 27 ans - il sera des Grands Chelems 1977 et 1981, dans un rôle de fidèle lieutenant auprès de Jacques Fouroux, puis de Jean-Pierre Rives, son ami. Redouté en mêlée fermée pour sa capacité à désaxer son vis-à-vis, il a aussi inscrit sept essais, preuve de son implication dans le jeu.

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Les moustachus du Quinze de France, Robert Paparemborde (à gauche) et Michel Palmié lors du Tournoi 1978. (L'Équipe)
22. Raphaël Ibanez (1996-2007) : le talon d'or

 

Né le 17 février 1973, à Dax.
Talonneur.
1,80 m, 96 kg.
98 sélections.

Baroudeur du rugby professionnel formé par Dax, mais passé par Perpignan, Castres, les Saracens et les Wasps de Londres, avec lesquels il fut champion d'Angleterre et d'Europe. Membre d'une grande famille de rugbymen : son père était comme lui talonneur de Dax ; beau-frère d'Olivier Magne, il est marié à la fille de Claude Dourthe. Capitaine dans l'âme, il a été champion du monde universitaire (1996) avant de commander (à 41 reprises) le XV de France lors des Coupes du monde 1999 et 2007. Entre-temps, en 2003, il avait annoncé sa retraite internationale. Comme le footballeur Didier Deschamps avant lui, il a inauguré le Stade de France en 1998 à la tête de son équipe pour l'ouverture du Tournoi des Cinq Nations, avant de remporter le Grand Chelem dans la foulée.

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Raphaël Ibanez contre les Anglais en 2007. (N. Luttiau/L'Équipe)
21. Cyril Baille (Depuis 2016) : un gaucher aux mains d'or

 

Né le 15 septembre 1993, à Pau.
Pilier gauche.
1,82 m, 116 kg.
43 sélections.

À l'âge de onze ans, ce rugby-cube évoluait demi d'ouverture à l'école de rugby de Lannemezan. Il monta ensuite en troisième-ligne avant de s'imposer au poste de pilier. Fort d'une formation technique complète, Cyril Baille a ainsi trouvé un rôle sur mesure en position de relais et de créateur d'espace que ce soit avec le Stade Toulousain ou le XV de France. Placé avec la première cellule d'avants à proximité des rucks, son objectif est double : gagner directement la ligne d'avantage ou alimenter l'attaque par une passe. Comme Amédée Domenech, Robert Paparemborde et Christian Califano avant lui, il agit en relais offensif. Blessé en 2017 aux tendons du genou gauche puis à l'ischio-jambier en 2018, il a disputé le Mondial 2019 avant de devenir depuis 2020 l'une des pièces les plus importantes du jeu tricolore.

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Cyril Baille résiste au placage de Maro Itoje lors du dernier Angleterre-France. (P. Lahalle/L'Équipe)
 
 


#56 steph

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Posted 03 August 2023 - 15:06 PM

Ça y est, on rentre dans le dur : Baille lance le sketch du rush final. Il reste 20 places à distribuer, la moitié sera toulousaine...
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#57 cocotte 63

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Posted 03 August 2023 - 15:10 PM

Ça y est, on rentre dans le dur : Baille lance le sketch du rush final. Il reste 20 places à distribuer, la moitié sera toulousaine...


Déjà qu'Ibanez à cette place, ça fait plus que rigoler, vu les talons brillants qui sont derrière lui bref un classement de plus un classement de mmm


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#58 clum63_

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Posted 03 August 2023 - 16:02 PM

pourquoi cette volonté de censurer ? Si je n'aime pas un topic, je n'y vais simplement jamais. Pourquoi vouloir le fermer alors que d'autres ont manifestement un intérêt pour lui ?


Au goulag le chasseur
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#59 Y&B

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Posted 03 August 2023 - 18:26 PM

Ils vont nous oublier notre JPR …. :(

#60 Bon Chasseur

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Posted 03 August 2023 - 19:33 PM

lol Michalak moitié polonais moitié "marocain", mais d'où ils sortent ça ces mecs.






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