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Top 100 des joueurs de l'Equipe de France ( du Journal l'Equip


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183 réponses à ce sujet

#61 Gourine63

Gourine63

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Posté 03 août 2023 - 20:02

À noter que Michel Crauste et Buckaroo partagent le même surnom.

#62 Buckaroo

Buckaroo

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Posté 03 août 2023 - 20:07

À noter que Michel Crauste et Buckaroo partagent le même surnom.

A noter que Jean Trillo est né là où tu aurais dû finir.



#63 Gourine63

Gourine63

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Posté 03 août 2023 - 20:46

Réponse A ) répondre violemment et invectiver l'oppresseur.

Réponse B ) embrasser Buckaroo-kun.

#64 TH69

TH69

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Posté 03 août 2023 - 22:21

Pourquoi Laurent Rodriguez ça l'a pas fait à l'ASM ?
J'aimais bien son style.

#65 Good Shvili

Good Shvili

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Posté 03 août 2023 - 23:20

Pourquoi Laurent Rodriguez ça l'a pas fait à l'ASM ?
J'aimais bien son style.

Hiver le plus rude d’avant et d’après 1993 l’année où il signe. Sa femme lui dit juste que ce n’est pas possible de rester.


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#66 el landeno

el landeno

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Posté 04 août 2023 - 12:34

20. Abdelatif Benazzi (1990-2001) : le Roi du Maroc

 

 
 
Né le 20 août 1968, à Oujda (Maroc).
Deuxième-ligne.
1,97 m, 110 kg.
78 sélections.

Premier et unique capitaine du Quinze de France, en 1996 et en 1997 (Grand Chelem à la clé), à avoir porté avant cela les couleurs d'un autre pays, le Maroc en l'occurrence. Fait partie de ces rares joueurs, comme Walter Spanghero ou André Herrero, qui furent sélectionnés en deuxième ou en troisième-ligne avec l'équipe de France et s'acquittèrent de leurs tâches avec la même intensité. Quel que soit le poste, Abdelatif Benazzi aura été l'indispensable poutre maîtresse du pack tricolore lors des Tournois, des tournées, et surtout des Coupes du monde (1991, 1995, 1999). Utilisé pour franchir les défenses au plus près de la zone de conquête grâce à sa masse physique, mais aussi pour capter les ballons dans l'alignement et le jeu aérien.

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Abdelatif Benazzi, balle en mains face au jeune Jonah Lomu, s'apprête à réaliser son magnifique passement de bras sur « l'essai du bout du monde » en 1994. (D. Clément/L'Équipe)
19. Fabien Galthié (1991-2003) : l'Orchestrateur

 

 
 
Né le 20 mars 1969, à Cahors.
Demi de mêlée.
1,82 m, 83 kg.
64 sélections.

Formé à Colomiers, en banlieue toulousaine. Lancé à 22 ans dans le grand bain international lors du Mondial 1991 pour remplacer Pierre Berbizier. Il détient le record français du nombre de Coupes du monde disputées avec quatre participations (1991, 1995, 1999, 2003). Joueur subtil et filiforme toujours en quête d'absolu, il a connu tour à tour plusieurs entraîneurs nationaux, Dubroca, Berbizier et Laporte, et s'est inscrit à chaque fois dans leurs projets. Mais sa carrière s'est construite avec des hauts et des bas, un leadership et des blessures, des mises à l'écart et des retours lumineux. Capitaine à 24 reprises, il remporte à la tête d'une équipe très offensive le premier Grand Chelem français du Tournoi des Six Nations en 2002.

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Fabien Galthié au plaquage sur Jonah Lomu en demi-finale de la Coupe du Monde 1999 (J.-M. Pochat/L'Équipe)
18. Yannick Jauzion (2001-2011) : Le Bonifieur

 

Né le 28 juillet 1978, à Castres.
Trois-quarts centre.
1,93 m, 98 kg.
73 sélections.

Le Tarnais a débuté par une victoire contre les Springboks à Johannesburg et terminé par une défaite humiliante contre les Italiens à Rome, la première de l'histoire du XV de France dans le Tournoi. Entre ces deux extrêmes, onze saisons à tutoyer les sommets, avec deux Grands Chelems (2004, 2010) et vingt essais inscrits. Une carrière placée sous le signe de l'excellence. Yannick Jauzion, solide défenseur doté d'un gabarit de troisième-ligne, a surtout été remarqué pour sa faculté à faire briller ses partenaires, attirant à lui les défenseurs pour mieux créer des espaces. Désigné meilleur centre du monde en 2005 par un jury de l'IRB, il a aussi été sacré trois fois champion de France et trois fois champion d'Europe avec Toulouse entre 2003 et 2012.

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Yannick Jauzion marque l'essai décisif lors du quart de finale de Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande en 2007. (Steve Bardens/OFFSIDE//Presse Sports)
17. Pierre Villepreux (1967-1971) : comme un fantôme

 

Né le 5 juillet 1943, à Pompadour.
Arrière.
1,80 m, 82 kg.
34 sélections.

C'est ainsi que les médias anglo-saxons décrivaient sa façon de s'intercaler dans la ligne de trois-quarts du XV de France. Il masquait ses intentions jusqu'à la dernière seconde et surgissait à grandes enjambées quand l'adversaire ne l'attendait plus. Recevant la balle des mains du deuxième centre il la transmettait à son ailier et l'envoyait à l'essai grâce à une passe millimétrée qui arrêtait le dernier défenseur. Buteur longue portée, il a inscrit 166 points en équipe de France, dont un but de pénalité de soixante-trois mètres face aux All Blacks en 1968, à Wellington. Nommé capitaine en 1972. Son impact est considérable : il a en effet transformé l'arrière, avant cela considéré comme le dernier défenseur, en attaquant supplémentaire pour créer le surnombre.

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Pierre Villepreux lors du Tournoi de 1972. (L'Équipe)
16. Romain Ntamack (depuis 2019) : un surdoué ouvert à tout

 

Né le 1er mai 1999, à Toulouse.
Demi d'ouverture.
1,86 m, 86 kg.
36 sélections.

Faux lent adepte du mouvement continu, Romain Ntamack est en ce sens le digne héritier de son père Emile, alias La Panthère Noire, qui s'illustra dans les années 90. Un père arrière, ailier et centre international, une mère basketteuse et athlète de demi-fond, sa voie était toute tracée : il sera professionnel de rugby. Sélectionné dans les équipes de France de toutes les catégories d'âge, champion de France cadets et juniors, international à 7, il n'avait que dix-neuf ans lorsqu'il disputa le Tournoi des Six Nations 2019. Pour sa première titularisation à l'ouverture, il inscrira un essai face à l'Écosse. Perce-muraille et buteur, artisan du Grand Chelem 2022 et, sur un exploit personnel, du titre de champion de France décroché par le Stade Toulousain en 2023, il sait aussi faire briller ses partenaires.

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Romain Ntamack raffûte Richie Mo'Unga pour l'une des plus belles relances de l'histoire du rugby en novembre 2021 face aux All Blacks (40-25). (A. Mounic/L'Équipe)
15. Christian Califano (1994-2007) : le pilier du siècle

 

Né le 16 mai 1972, à Toulon.
Pilier.
1,80 m, 105 kg.
71 sélections.

Capable d'évoluer indifféremment à droite ou à gauche, ce qui est rare pour un première-ligne international. Particulièrement rapide et adroit balle en mains, il n'hésitait pas à intervenir dans la ligne de trois-quarts, au relais des attaquants. Considéré comme le prototype de l'avant moderne, polyvalent, dur au mal et véloce. Auteur de sept essais en matches internationaux. A participé à deux Coupes du monde (1995, 1999). Vainqueur de la première Coupe d'Europe avec le Stade Toulousain (1996). Recruté sous les couleurs des Auckland Blues en 2002, il est le seul Français à ce jour à avoir disputé le Super Rugby pour une province néo-zélandaise. Les Maoris, qui l'ont tatoué et adopté lors de son séjour, ont fait de lui leur ambassadeur en France.

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Christian Califano échappe à Troy Flavell lors de la victoire de la France sur la Nouvelle-Zélande à Marseille en novembre 2000 (42-33). (POCHAT/L'Équipe)
14. Pierre Berbizier (1981-1991) : le poisson pilote

 

Né le 17 juin 1958.
Demi de mêlée.
1,70 m, 75 kg.
56 sélections.

Trois-quarts centre de formation, il formait avec Didier Codorniou la paire de centres de l'équipe de France juniors. Reconverti à la mêlée au sein de l'équipe de Lourdes parce qu'il manquait de vitesse, le Bigourdan s'est imposé à force de travail et de ténacité, jusqu'à être élu meilleur n°9 lors de la première Coupe du monde. Mais il est resté écorché vif par les critiques dont il fut la cible, à l'époque où les médias et le public lui préféraient Gérald Martinez ou Jérôme Gallion. Animateur plus que transmetteur, tacticien et remarquable défenseur, il a inscrit l'un des essais les plus rapides du Tournoi après dix-huit secondes de jeu à Edimbourg, en 1986. Treize fois capitaine entre 1986 et 1990, il était sur le terrain et en dehors le relais de son mentor Jacques Fouroux, alors entraîneur national.

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Pierre Berbizier ouvre pour Eric Champ lors de la fameuse « battle of Nantes » en novembre 1986 où les All Blacks subirent la furie plus que limite des Bleus. (R. Legros/L'Équipe)
13. André Boniface (1954-1966) : l'archange du rugby

 

Né le 4 août 1934, à Montfort-en-Chalosse.
Trois-quarts centre.
1,79 m, 82 kg.
48 sélections.

Surdoué à la technique individuelle impeccable, le visage et le corps de l'Apollon du Belvédère, il est surtout le premier joueur à s'être préparé comme un athlète. Entraînement quotidien, musculation et diététique : il pratiquait l'ascèse afin de mettre à chaque rencontre sa vélocité et sa fraîcheur physique au service du jeu de lignes (celui de Mont-de-Marsan et du XV de France) dont il était le phare. Sportif accompli (tennis, golf, athlétisme), il débuta à l'aile mais s'illustra au centre. Adepte du jeu d'attaque, maître dans l'art du cadrage-débordement et de la passe croisée, son association avec son frère Guy entre 1960 et 1966 a donné lieu à des exploits retentissants, à l'image d'un succès contre les Gallois en 1965 à Colombes, resté dans les mémoires.

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boniface (andre) (A. Réau/L'Équipe)
12. Benoît Dauga (1964-1972) : le grand Ferré

 

Né le 8 mai 1942, à Montgaillard.
Décédé le 3 novembre 2022.
Deuxième-ligne.
1,95 m, 102 kg.
63 sélections.

Comme ce paysan, colosse indestructible, qui s'illustra dans l'Oise durant la Guerre de Cent Ans. Benoit Dauga, ancien basketteur, a découvert le rugby par l'entremise des frères Boniface. Agile, principal pourvoyeur de balles en touche, il excellait aussi dans le jeu au large où sa vitesse de course, son adresse et son sens du timing faisaient merveille. Neuf fois capitaine du XV de France, il inscrivit 11 essais, ce qui est inhabituel pour un avant. Mais il fut surtout reconnu pour sa force de frappe. Les Sud-Africains, qui apprécient les hommes forts, lui vouent encore aujourd'hui un culte à l'égal de Meads, McBride et Du Preez, ses alter-ego des années 60-70. En 1971, à Durban, Springboks et Tricolores allumèrent la plus terrible bagarre jamais vue en match international. Il fallut la présence de ce géant pour que ce combat de rue ne tourne pas à l'avantage des Sud-Africains et surtout qu'il prenne fin. Leader aussi en troisième mi-temps, à la fin de chaque banquet, il lâchait à ses coéquipiers : « Messieurs, la nuit est à vous ! »

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Benoît Dauga en 1971. (L'Équipe)
11. Jo Maso (1966-1973) : le prince des attaquants

 

Né le 27 décembre 1944, à Toulouse.
Trois-quarts centre.
1,80, 80 kg.
25 sélections.

Porté sur les fonts baptismaux par les grands centres français que furent Jean Dauger, Roger Martine et André Boniface, ce fils d'international treiziste, lui-même formé à ce sport physiquement exigeant, s'est hissé malgré lui au rang de martyr. Vingt-cinq sélections seulement, en huit saisons. Une misère. Les cheveux trop longs, une gueule de jeune premier, l'élégance naturelle, le refus d'entrer dans le moule, le sens de la fête, l'envie d'attaquer tous les ballons : Jo Maso a été sanctionné par les sélectionneurs pour ce qu'il était. Un génie du jeu. Il a laissé un souvenir impérissable, en France comme à l'étranger, symbole du panache et du talent à l'état pur. Tous ses adversaires sont unanimes : il était le meilleur centre de son époque, qui comptait pourtant Jean Trillo, Jean-Pierre Lux et Claude Dourthe. Ses vis-à-vis, tétanisés, se souviennent de ses accélérations foudroyantes et ses cadrages-débordements limpides. Prononcer son nom c'est évoquer le jeu « à la française ». Lumineux.

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Jo Maso plaqué par l'Irlandais Arthur McMaster cherche un coéquipier lors d'Irlande-France en 1973. (L'Équipe)
10. Fabien Pelous (1995-2007) : le Totem

 

Né le 7 décembre 1973, à Toulouse.
Deuxième-ligne.
1,98 m, 113 kg.
118 sélections.

Mâchoire carrée, stature de commandeur, tempérament batailleur, Fabien Pelous a tout gagné dans sa carrière. Bouclier de Brennus avec le Stade Toulousain (1999, 2001), Coupe d'Europe (2003,2005), Grand Chelems dans le Tournoi (1997, 1998, 2002, 2004), Coupe de France (1998). Tout, sauf un titre mondial. Malgré trois participations (1999, 2003, 2007). Pourtant, il avait goûté à ce titre avec les juniors (1992) et les universitaires français (1996). Mais ils n'avaient pas la saveur du trophée Weeb-Ellis. Titulaire d'un diplôme de kinésithérapeute et d'un autre en management, il fut, avant Dusautoir, le recordman des capitanats en équipe de France (42). Il lui reste deux records, celui du plus grand nombre de sélections (118) et des Grands Chelems (4). Ancien footballeur, excellent gaucher, doté d'un bon jeu de tête, il avait tout pour faire carrière dans la balle ronde. Mais attiré par le contact, le combat et la vie de groupe entre copains, il a opté pour l'ovale. Le bon choix puisqu'il est considéré comme l'une des références mondiales au poste de deuxième-ligne.

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Fabien Pelous lors de la victoire 30-10 sur l'Afrique du Sud en novembre 2002 (Marc Francotte/L'Équipe)
9. Gaël Fickou (Depuis 2013) : l'incarnation du « French Flair »

 

Né le 26 mars 1994, à La Seyne-sur-Mer.
Trois-quarts centre.
1,90 m, 100 kg.
79 sélections.

Capitaine de la défense tricolore et principal atout offensif du XV de France, il symbolise aujourd'hui le French Flair. Fluide, gracile, élégant, Gaël Fickou a imposé son style, et s'il fait figure de référence, c'est autant par la justesse de ses interventions que par la durée du bail qu'il a signé en sélection nationale. Il déboula dans le Tournoi des Six Nations dès 2013. Centre ou ailier, il a assuré à chaque fois le rôle qui lui était dévolu avant de devenir un titulaire indiscutable. Après le Grand Chelem 2022 remporté avec le XV de France, il s'est hissé au sommet du gotha français. Fils de Sana, Sénégalais, et d'Annie, Varoise, cet athlète a découvert le rugby à treize ans alors qu'il était le défenseur central et le capitaine de son équipe de foot. Monaco et Sochaux souhaitaient même l'engager... Sous des airs qui rappellent Kylian Mbappé, Gaël Fickou a débuté au RC Toulon en 2012 avant de s'exiler à Toulouse. Après avoir signé au Stade Français, il a ensuite rejoint le Racing 92.

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Gaël Fickou face à à l'Anglais Kyle Sinckler lors du Tournoi 2020. (F. Faugère/L'Équipe)
8. Antoine Dupont (Depuis 2017) : le Ministre de l'Intérieur

 

Né le 15 novembre 1996, à Lannemezan.
Demi de mêlée.
1,74 m, 85 kg.
47 sélections.

Zébulon monté sur ressorts, il dispose du don d'anticipation, toujours placé au soutien du porteur de balle. Jambes de feu, crochets déroutants, défense d'airain, excellent finisseur : Antoine Dupont a été élu meilleur joueur du monde en 2022, et son association record avec l'ouvreur Romain Ntamack (26 fois au 1er août 2023) constitue le socle du jeu tricolore. Passé professionnel à Castres fin 2014 avant de rejoindre le Stade Toulousain en 2016, avec lequel il décrochera trois titres de champion de France (2019, 2021, 2023) et une Coupe d'Europe (2021), il a lancé sa carrière internationale dans le Tournoi 2017 et connaîtra sa première titularisation le 11 novembre 2017 face aux All Blacks. Une rupture des ligaments antérieurs du genou droit mit sa carrière entre parenthèses jusqu'en décembre 2018. Relancé lors du Mondial 2019, il a repris depuis son ascension de façon exponentielle. Capitaine du XV de France après la blessure de Charles Ollivon, il a su galvaniser ses coéquipiers pour décrocher le Grand Chelem 2022.

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Chistera d'Antoine Dupont face à l'Angleterre lors de l'historique victoire à Twickenham en mars dernier. (P. Lahalle/L'Équipe)
7. Lucien Mias (1951-1959) : Docteur Pack

 

Né le 28 septembre 1930, à Saint-Germain-de-Calberte.
Deuxième-ligne.
1,89 m, 97 kg.
29 sélections.

Ou l'intelligence mise au service de l'action. Ce chef de meute a réinventé le jeu d'avants autour du « demi-tour contact », percussion puis protection du ballon pour l'offrir à un partenaire lancé. Une révolution technique et tactique. Il y a aussi associé ce qu'on appelle aujourd'hui « l'esprit commando », essentiel pour décrocher le Graal ovale de son époque : battre les Springboks en série de tests chez eux. Cet exploit, il le réalisa en 1958, dans ce qui reste le plus grand combat du XV de France, immortalisé dans l'ouvrage de Denis Lalanne. Après des débuts internationaux, cet instituteur de Mazamet arrêta sa carrière pour se consacrer à ses études. Devenu médecin, il retrouva le XV de France. Six fois capitaine entre juillet 1958 et avril 1959, il constitua une garde rapprochée de fidèles (Vigier, Quaglio, Mommejat, J. Carrère, Barthe) pour parvenir à ses fins. « Un bon pack, c'est une contagion ! » lança-t-il. Avec ce cri de ralliement, la France remporta seule - enfin - le Tournoi 1959. En un an seulement, Lucien Mias a laissé son empreinte. Indélébile.

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Lucien Mias (à droite) aux côtés de Clem Thomas en 1959. (L'Équipe)
6. Jean Prat (1945-1955) : Mister Rugby

 

Né le 1er août 1923, à Lourdes.
Décédé le 25 février 2005, à Tarbes.
Troisième-ligne aile.
1,76 m, 84 kg.
51 sélections.

En 1955, fasciné par l'emprise que ce stratège et buteur avait sur l'équipe de France depuis son poste de troisième-ligne aile détaché partout et toujours présent au plus près de l'action, en attaque comme en défense, le pape des journalistes anglais, Pat Marshal adouba le Lourdais. « Mister Rugby » : Jean Prat personnifie ce jeu aux yeux de ses inventeurs. La plus haute marque d'estime. Effectivement, jamais joueur n'a autant pesé au sein d'une équipe. En 1947, pour le retour de la France dans le Tournoi, ce joueur d'exception construit et pérennise un système de jeu dont il est le garant, basé sur la précision des passes afin de créer un décalage en bout de ligne, y ajoutant le coup de pied de recentrage pour faire rebondir l'attaque vers les avants placés dans l'axe. Seize fois capitaine, inspiré par le fair-play et la rigueur des Anglais, ce sportif accompli donnera au XV de France ses lettres de noblesse : première victoire à l'extérieur dans le Tournoi (1948), premier succès à Twickenham (1951), première victoire contre les All Blacks (1954).

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Jean Prat serre la main de René Coty, notre Raïs à nous. (L'Équipe)
5. Jean-Pierre Rives (1975-1984) : Casque d'Or

 

Né le 31 décembre 1952, à Toulouse.
Troisième-ligne aile.
1,78 m, 87 kg.
59 sélections.

Ainsi surnommé par Roger Courderc, la voix du rugby. Parce qu'on ne voyait que lui sur le terrain. Son nom fut scandé au Parc des Princes dès sa deuxième sélection dans le Tournoi. Son portrait se retrouva rapidement à la une des magazines people, ce qui n'était jamais arrivé auparavant à un rugbyman. La seule voie que ce tennisman contrarié connaissait s'apparentait à une ligne droite. Le premier au soutien, le premier au ballon, le premier à se jeter dans la fournaise des regroupements. D'un gabarit modeste pour un avant, il mettait la tête là où personne n'osait mettre les mains. Rives, le visage ensanglanté, est une icône. Un joueur charismatique, première star du petit écran. Nimbé d'un halo doré. Pas seulement pour la couleur de ses cheveux mais pour sa fougue et la portée de ses exploits. Capitaine à 34 reprises, il a mené le XV de France à l'assaut de l'Eden Park d'Auckland le 14 juillet 1979, un match pour la postérité. Parfait gentleman, adulé par les Anglo-Saxons pour la finesse de ses reparties, il représente le meilleur du rugby français : correction, bravoure, talent.

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Sous le regard de Jacques Fouroux (à gauche) et Albert Ferrasse, Jean-Pierre Rives (à droite) offre son maillot à Roger Couderc qui commentait son dernier match, France-pays de Galles, ce 19 mars 1983. (L'Équipe)
4. Walter Spanghero (1964-1973) : Sang de héros

 

Né le 21 décembre 1943, à Payra-sur-L'Hers.
Troisième-ligne centre.
1,87 m, 100 kg.
51 sélections.

Connu pour ses saillies et ses traits d'humour, « Oualtère » aimait à répéter : « Un match qui ne fait pas mal est un match raté ». C'est dire s'il aimait l'affrontement. Élevé à la dure au milieu de ses cinq frères, habitué aux rudes travaux de la ferme, il encaissait sur le terrain les coups comme personne, se forgeant une réputation d'avant généreux. Apprécié des médias mais parfois sanctionné par les dirigeants fédéraux pour son franc-parler, il est entré dans la légende lorsque son absence - au sein d'un XV de France à la dérive après dix défaites d'affilée - fut remarquée et regrettée en 1969 par le président de la République, Georges Pompidou. Devenue affaire d'État, la sélection du banni fut immédiatement entérinée. Il fut même promu capitaine au moment d'affronter les Gallois à Colombes. Avant protée, sa polyvalence ne fut jamais un frein. Il évolua avec le même bonheur deuxième-ligne et troisième-ligne aile, même si son poste de prédilection demeure troisième-ligne centre, pour diriger la manoeuvre du pack.

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Walter et Johnny (R. Legros/L'Équipe)
3. Thierry Dusautoir (2006-2015) : le leader maximum

 

Né le 18 novembre 1981, à Abidjan (Côte d'Ivoire).
Troisième-ligne aile.
1,87 m, 100 kg.
80 sélections.

Par l'exemple. Ce robuste défenseur, judoka de formation, détient depuis 2014 le record de capitanats, 56 en équipe de France. Ce qui le place sur la plus haute marche, devant Fabien Pelous, Raphael Ibanez, Jean-Pierre Rives, Philippe Saint-André ou Jean Prat, excusez du peu. Il est entré dans le gotha un soir d'octobre 2007, au Millennium stadium de Cardiff, alors que deux mois plus tôt, il n'était même pas dans la liste des sélectionnés. Son surnom, « le destroyer noir », lui a été donné par les journalistes néo-zélandais à l'issue du quart de finale contre les All Blacks où il asséna 38 plaquages, là-aussi un record. Depuis, il n'a cessé depuis d'être un briseur d'attaques, dans le sillage duquel se placent tous ses coéquipiers. Discret, altruiste, cet ingénieur de formation ne s'exprime jamais aussi bien que dans l'action. A échoué échoué d'un rien (8-7) en finale de la Coupe du monde 2011 contre la Nouvelle-Zélande et en a disputé trois, dont deux en tant que capitaine.

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Thierry Dusautoir après la défaite en finale de la Coupe du monde 2011. (Mounic/L'Équipe)
2. Philippe Sella (1982-1995) : l'Indestructible

 

Né le 14 février 1962, à Tonneins.
Trois-quarts centre.
1,80 m, 84 kg.
111 sélections.

A disputé trois Coupes du monde (1987, 1991, 1995). Un hachoir en défense, une lame tranchante en attaque. Craint par ses adversaires, sans faille dans l'engagement, jamais soumis aux baisses de régime, d'humeur égale, il fut l'inaltérable homme de base du XV de France. Sa sélection était indiscutable tellement elle était indispensable à l'équilibre de l'équipe. Quatre fois capitaine tricolore. Athlète naturel formé au rugby à treize, ce trois-quarts centre au registre complet, auteur de trente essais, pouvait aussi évoluer trois-quarts aile ou arrière. Son crochet intérieur et ses plaquages désintégrants ne font pas oublier ses percées rectilignes au coeur de la défense ou ses interceptions, comme celle qui permit à la France, en 1986, de l'emporter à Twickenham, l'année où il inscrivit dans le Tournoi un essai contre chacune des quatre nations qui lui furent opposées. Percutant et accompli techniquement, il a changé à jamais les canons du poste, s'inscrivant comme le centre de référence. Il est le premier Français inscrit au Hall of Fame du musée de Twickenham.

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L'élégance de Philippe Sella lors du Tournoi 1986 (A. Landrain/L'Équipe)
1. Serge Blanco (1980-1991) : le Pelé du rugby

 

Né le 31 août 1958, à Caracas (Vénézuela).
Arrière.
1,83 m, 87 kg.
93 sélections.

Délié, étonnant et détonnant, survolant sans effort apparent son premier match en équipe de France juniors face aux Gallois en 1978, ce métis longiligne et crépu à la Jackson Five fut ainsi surnommé en référence au magicien brésilien du football par l'ancien flanker international devenu journaliste, John Taylor, présent en tribunes. Aucun attaquant sur la planète ovale n'a été aussi doué que le Biarrot pour la relance et l'esquive, la feinte et la course chaloupée. Fort caractère, 17 fois capitaine du XV de France, deux Coupes du monde au compteur bleu (1987, 1991), buteur précis (233 points en matches internationaux), il est surtout l'expression la plus éclatante du French Flair. Son instinct et ses qualités naturelles lui permirent aussi de réaliser des exploits hors du commun, comme par exemple d'inscrire face à l'Australie en 1990 un essai après cent mètres de course en solitaire. Demeure encore aujourd'hui et pour quelques temps encore le recordman des essais inscrits (38) en équipe de France. Et resté fidèle à son club de toujours, le Biarritz Olympique. Mais n'a jamais été sacré champion de France.

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Serge Blanco lors du Tournoi contre l'Écosse en 1991. (Clément/L'Équipe)
 
 

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#67 Buckaroo

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Posté 04 août 2023 - 12:43

"Avant protée, sa polyvalence ne fut jamais un frein." : La consécration pour BB, et la preuve que l'Équipe lit le forum.



#68 RCV06

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Posté 04 août 2023 - 13:03

Dussautoir 3 devant Spanghero et Rives, de qui se moque t on !!!!


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#69 steph

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Posté 04 août 2023 - 13:10

Dussautoir 3 devant Spanghero et Rives, de qui se moque t on !!!!


Fickou (le french flair, j'ai failli m'étouffer...), Romain N'tamack.. vaut mieux en rire...
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#70 Good Shvili

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Posté 04 août 2023 - 13:44

Fickou (le french flair, j'ai failli m'étouffer...)

Moi qui suis bienveillant avec ce « classement » (il y a quand même quasiment que du top), là j’ai franchement halluciné

 

L’époque veut, aussi,  qu’on zappe Cécillon. Tout misérable qu’il puisse avoir été dans la vie, il n’a pas à être évincé en terme sportif, de cet inventaire (c’est plus ça qu’un classement)


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#71 frednirom

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Posté 04 août 2023 - 13:50

Y’a combien de Jaunards ?

#72 steph

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Posté 04 août 2023 - 14:15

Qu'on soit bien d'accord, je ne suis pas un fan aveuglé, mais Parra absent du classement, et Fickou 9eme...
Castaignede dans les 75ème et Romain Ntk 13ème, j'ai le droit de faire un AVC ?
Dusautoir 3ème, Magne au fond du classement, alors qu'il a été le meilleur du monde à son poste plusieurs années, et pas juste une fois, sur un match, certes en finale de coupe du monde.
Ce n'est plus être subjectif, c'est de l'incompétence journalistique pure et simple.
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#73 Good Shvili

Good Shvili

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Posté 04 août 2023 - 14:16

Et puis, Francis Rui



#74 el landeno

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Posté 04 août 2023 - 14:27

Et puis, Francis Rui

à un an près, Laclayat postulait


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#75 grospaquet33

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Posté 04 août 2023 - 14:50

y a plus k sortir le XV de france de l'histoire...






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