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Georgie


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9 réponses à ce sujet

#1 el landeno

el landeno

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Posté 29 septembre 2023 - 20:24

Claude Saurel raconte son aventure en Géorgie : « Des joueurs arrivaient avec le pétard dans le vestiaire » Entraîneur qui a mené la Géorgie à sa première Coupe du monde en 2003, Claude Saurel raconte ses débuts à Tbilissi, en sortie de guerre civile, et l'évolution du rugby géorgien.

Deux titres de champion de France avec Béziers (1981 et 1983), une montée avec Mèze, des expériences au Maroc, en Tunisie, en Russie. Mais la plus belle aventure de Claude Saurel, l'entraîneur français de 75 ans l'a vécue en Géorgie, entre son arrivée à Tbilissi en sortie de guerre civile à la qualification historique pour la Coupe du monde 2003. Vingt ans plus tard, et alors que les Lelos se sont installés dans le paysage international, celui qui a obtenu la nationalité géorgienne et qui s'occupe désormais du développement du rugby à 7 là-bas, raconte.

 
 

« Votre lien avec le rugby géorgien remonte aux années 1990. Comment aviez-vous atterri là-bas ?
J'étais au Maroc, j'avais qualifié l'équipe pour sa première Coupe du monde à 7. Et j'ai été approché par un Géorgien, qui avait une affaire à Montpellier, pour faire un audit. J'y suis allé et je suis tombé sur des passionnés. Il y avait déjà du rugby, beaucoup avaient été internationaux soviétiques. À la sortie de la guerre civile (1993), ils ont voulu reprendre le rugby. Ils prenaient 80 points aux Pays-Bas, 60 points en Belgique... On est partis de là. Mon idée, c'était d'aider le rugby des petites nations. Et j'ai pris un panard extraordinaire. J'étais fou (sourire).

Dans quel état était le pays à votre arrivée ?
La première fois que j'y suis allé, c'était en 1996. C'était Beyrouth ! Il n'y avait rien qui tenait. Pas de stade, pas de pelouse, pas de poteaux, les routes défoncées, l'électricité deux heures par jour... On entendait les groupes électrogènes tourner dans les rues. C'était épouvantable. J'entraînais les mecs dans le parc à côté de la fédération. Je les faisais plaquer sur les bas-côtés enherbés. J'avais même un garde du corps armé en permanence avec moi... Magnifique !

« À cette époque, le sport national c'était d'enlever des gens, des étrangers ou des personnalités »

 

 
 
 

C'était nécessaire ?
Ah oui ! À cette époque, le sport national c'était d'enlever des gens, des étrangers ou des personnalités. (Kakhaber) Kaladze, ancien footballeur du Milan AC aujourd'hui maire de Tbilissi, ils avaient séquestré et tué son frère après avoir demandé une rançon. C'était dangereux à cette époque. J'avais des joueurs qui, pour leur sécurité, arrivaient avec le pétard (revolver) dans le vestiaire.

 
 

À côté de ça, les mecs crevaient la dalle, ils n'avaient pas de quoi manger. C'est pour ça que j'ai décidé de les emmener en France, c'était indécent de leur demander de faire ces efforts sans que les mecs aient de quoi bouffer convenablement. J'en ai emmené 80 dans des clubs français : Aurillac, Toulon, Béziers... Partout ! Ces 80 éclaireurs ont eu un comportement exemplaire. Personne n'a jamais eu à se plaindre des joueurs géorgiens. Et les gamins ont suivi. Aujourd'hui, il y a à peu près 350 joueurs géorgiens dans les différents championnats français.

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Claude Saurel après la qualification de la Géorgie pour la Coupe du monde 2003 (P. Lahalle/L'Équipe)

En 2002, la Géorgie s'est qualifiée pour sa première Coupe du monde de rugby en battant, en qualifications, la Russie (17-13) à Tbilissi. Un symbole fort dont vous gardez quelles images ?
L'image d'un stade qui s'est soulevé. Il y avait plus de 60 000 spectateurs au Dinamo Tbilissi. Une ambiance extraordinaire, une fête de tout le pays. C'était une folie ! Pendant trois, quatre jours, la Géorgie était complètement bouleversée. Se qualifier, c'était bien. Mais se qualifier contre les Russes, c'était superbe ! Et, depuis, ils n'ont jamais plus perdu contre les Russes (il le répète plusieurs fois). C'est un tout petit pays, c'est leur fierté. C'est le seul point sur lequel, non seulement ils rivalisent, mais ils les dominent. Un jour absolument extraordinaire. On l'a bien fêté, ça c'est sûr.

« Quand on croit les avoir crevés, ils sont toujours là. On n'en a jamais fini avec eux. Ils peuvent se faire défoncer pendant 60 minutes et ressusciter »

 

 
 
 

Y a-t-il du bon alcool géorgien ?
Ils ont un alcool de qualité, le Tchatcha, un alcool de vin... Un truc un peu violent (sourire). Ils ont des vins absolument extraordinaires, des caves magnifiques. Ils ont fait autant de progrès en vin que dans le rugby ! C'est un pays de vin, de fromage, de gastronomie. C'est un état d'esprit. Il y a une liberté... Les femmes géorgiennes sont fantastiques, elles sont libres, émancipées. Vous allez dans les rues de Tbilissi, dans les bars, dans les restaurants, les gens papotent, s'amusent, rient. Ils sont comme nous. Ce sont des gens intelligents, perspicaces, instruits, capables de se remettre en cause et de réaliser des choses en commun. J'adore l'état d'esprit des Géorgiens.

Vous êtes un véritable amoureux de la Géorgie !
C'est le pays dans lequel je suis resté le plus longtemps. Je les ai amenés à leurs premières Coupes du monde à 7 et à 15. Ça a créé des liens, une amitié. Ce sont des gens reconnaissants. Ils m'ont accordé la nationalité géorgienne il y a trois, quatre ans. Et la présidente Salomé Zourabichvili m'a octroyé la Grande croix de la toison d'or qui est l'équivalent de la Légion d'honneur.

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Claude Saurel avec les Géorgiens à la Coupe du monde 2003 (N. Luttiau/L'Équipe)

Que pensez-vous de l'équipe actuelle ?
Il y a des mecs au niveau des meilleures nations mondiales. Le troisième ligne de Lyon Beka Saghinadze est extraordinaire. Un joueur infatigable, opportuniste, bon joueur de ballon. Grand joueur. Ils ont Niniashvili, l'arrière, capable d'exploits. Ils ont un petit ouvreur tout neuf, Luka Matkava, qu'ils ont lancé dernièrement et qui a d'énormes qualités avec un bon jeu au pied, une belle vision du jeu, une capacité d'attaque, bon défenseur. Et ils ont des joueurs dans la moyenne haute comme Beka Gorgadze.

Derrière, ils ont des joueurs qui ont pris une autre dimension et qui sont capables de générer du jeu, de valoriser une domination. Ça les rend dangereux. Leur qualité primordiale, c'est cette résilience dans la difficulté. Quand on croit les avoir crevés, ils sont toujours là. On n'en a jamais fini avec eux. Ils peuvent se faire défoncer pendant 60 minutes et ressusciter. Ils aiment le combat, aller jusqu'au bout d'eux-mêmes.

« Les grandes nations jouent l'obstruction pour l'évolution des petites nations, c'est une évidence »

 

 
 
 

Aujourd'hui, le rugby géorgien est installé dans le top 15 mondial. Que lui manque-t-il pour aller plus haut ?
Les petites nations comme la Géorgie ne sont pas assez invitées par les grandes. Le problème, c'est le manque de compétitivité. Contre l'Écosse (test-match le 26 août), ils menaient 6-0 à la mi-temps. Derrière, ce ne sont pas les Écossais qui ont accéléré, mais les Géorgiens qui ont ralenti (défaite 33-6). Ils se replaçaient moins vite, ils étaient moins efficaces sur les plaquages, ils faisaient des fautes. Parce qu'il leur manque ces contacts, plus souvent, avec des grandes équipes. Ça leur permettrait d'augmenter leur intensité, leur rapidité et leur résistance en fin de match.

Le championnat n'est pas assez relevé en Géorgie. Maintenant, ils ont une équipe franchisée, les Blacks Lions, qui va entrer en Coupe d'Europe, ce qui va augmenter le nombre de joueurs pertinents. Ils ne peuvent progresser que comme ça.

La Géorgie a voulu intégrer le VI Nations mais World Rugby a fermé la porte...
Ce n'est qu'une question de fric, certainement pas une question sportive. C'est regrettable. Les grandes nations jouent l'obstruction pour l'évolution des petites nations, c'est une évidence. Ils ne veulent pas élargir le nombre pour que les parts de gâteau soient plus grosses. Si le rugby est encore un petit sport mondialement, c'est parce que ça se joue avec un nombre limité d'équipes, une dizaine qui domine le monde et qui se partage les recettes. Ce n'est pas sain sur le plan économique, sportif et déontologique. Le grand circuit est verrouillé par les Anglais et l'hémisphère Sud.

Les Géorgiens ont-ils atteint leur plafond de verre ?
Ils poussent ! Mais c'est plus fort qu'eux. Il faut faire avec des bouts de ficelle. Moi, je lance le rugby professionnel à 7 en Géorgie. Je combats d'arrache-pied pour obtenir des trucs qui feraient rire le monde entier. J'ai acheté de ma poche deux ballons lestés pour travailler le développement de la passe. Ils me seront remboursés, mais il faut pousser pour imposer quoi que ce soit. Les problèmes d'argent sont récurrents, même à 15.

Malgré ça, les moins de 20 ans géorgiens ont fini 8e mondiaux cette année. Ils sont dans le top 10 depuis quatre ou cinq Coupes du monde. Les moins de 18 ont été champions d'Europe. On a envoyé une équipe scolaire à 7 des moins de 15 ans, ils viennent de battre la Nouvelle-Zélande et de faire nul contre l'Irlande. C'est le signe de l'extrême vivacité du rugby géorgien. C'est ce qui est magique : on repousse l'impossible. C'est passionnant. »

 
 

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#2 Buckaroo

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Posté 29 septembre 2023 - 21:08

Très bel article. Merci pour le partage !



#3 Pâquerette

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Posté 30 septembre 2023 - 22:45

  :crying:  J'ai cru que c'était enfin des nouvelles du cow-boy ! jessie-james.gif



#4 Velveteethol

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Posté 01 octobre 2023 - 06:13

Cet article donnerait presque envie d'aller à  Tbilissi.



#5 Buckaroo

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Posté 04 octobre 2023 - 12:06

Cet article donnerait presque envie d'aller à  Tbilissi.

C'est sympa, Tbilissi (bien mieux que Batumi). Et puis, la Géorgie est un très beau pays pour quiconque aime la randonnée.


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#6 el landeno

el landeno

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Posté 11 février 2025 - 07:10

« Pourquoi personne ne nous donne une chance ? » : la Géorgie toujours coincée dans l'antichambre du Tournoi des 6 nations Vainqueur du Tournoi B à quinze reprises depuis 2008, la Géorgie, qualifiée pour les demi-finales de l'édition 2025 et 11e au classement mondial devant le Pays de Galles, toque depuis des années à la porte du Tournoi des 6 Nations. Qui reste désespérément close.

En Géorgie, les sélectionneurs étrangers se succèdent et tous, après quelques mois passés à entraîner l'équipe nationale, se mobilisent pour plaider la cause de ce petit pays du Caucase, quatre millions d'habitants et environ 9000 licenciés, qui écrase depuis 2008 le Rugby European Championship (REC), sorte de Deuxième Division du Tournoi des 6 nations (15 victoires sur 17 possibles), sans possibilité d'accéder à l'échelon supérieur, le Tournoi étant une compétition privée, réservée à six pays : l'Angleterre, l'Irlande, l'Écosse, le Pays de Galles, la France et, depuis 2000, l'Italie.
 

En 2017, le Néo-Zélandais Milton Haig, à la tête de la sélection entre 2011 et 2019, constatait avec amertume : « Quand je suis arrivé, le rugby géorgien comptait 7 000 licenciés ; aujourd'hui, ils sont 11 000 (depuis, la crise du Covid a fait chuter ce nombre à 9 000) et les structures se sont considérablement améliorées, avec un Championnat à dix clubs (le Didi 10), un centre national d'entraînement (Shevardeni) et de formation (Akademia). Pourtant, sportivement, nos possibilités de progression s'amenuisent et on souffre d'un manque criant de confrontations avec des équipes meilleures que nous. On a souvent un seul gros match par an, lors des tournées du mois de novembre. »

« On est là, bloqué à l'étage inférieur, et personne ne nous dit : "Voici ce que vous avez à faire et si vous y arrivez, vous aurez votre chance." Mon avis, c'est que personne n'a intérêt à ce que ça change. »

Richard Cockerill

 
 
 

En 2016, chargé de représenter la Géorgie auprès des instances internationales, Haig avait présenté un projet pour intégrer le Super Rugby. En mars 2017, le Roumain Octavio Morariu, président de Rugby Europe - la Fédération qui regroupe 47 pays européens -, avait officiellement écrit à Six Nations Rugby, la société qui gère le Tournoi des 6 nations, pour demander, sans succès, un changement de formule et instaurer un système de promotion-relégation. « Le plus gênant, disait Haig à l'époque, c'est qu'on a l'impression de demander la charité aux grandes nations. »

Huit ans après, l'Anglais Richard Cockerill, sélectionneur depuis 2024, tient le même discours alors qu'au dernier classement mondial publié par World Rugby hier, la Géorgie, 11e, est passée devant le Pays de Galles, 12e. « On est là, bloqué à l'étage inférieur, a-t-il déclaré sur le site Planet Rugbyet personne ne nous dit : "Voici ce que vous avez à faire et si vous y arrivez, vous aurez votre chance." Mon avis, c'est que personne n'a intérêt à ce que ça change. »

 
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Giorgi Javakhia (n°5), Giorgi Kveseladze (au centre) et Giorgi Tsutskiridze bloquent Dino Lamb lors de Italie-Georgie, le 17 novembre 2024 (victoire de l'Italie 20-17). (Imago/Icon Sport)

Sauf les sportifs. L'an dernier, lorsque Galles avait hérité de la cuillère de bois (la dernière place du Tournoi des 6 nations), sans gagner un seul match, l'ancien capitaine gallois Sam Warburton, devenu consultant, s'était prononcé en faveur un match d'accession entre son pays et les Géorgiens. Ces derniers avaient tenté de forcer l'affaire en publiant des vidéos rappelant leur victoire historique à Cardiff, en novembre 2022.

Mais le nouveau président de Rugby Europe, le Néerlandais Janheine Pieterse, rappelle un principe de réalité : « La société des 6 nations décide et on ne peut rien dire, cela fait des années que c'est comme ça. C'est une question de rentabilité financière. C'est sûr que le REC n'est pas une compétition motivante pour la Géorgie qui est composée depuis quelques années par des joueurs professionnels et qui est bien trop forte. » La Géorgie y participe avec sept autres nations, dans deux groupes de quatre : l'Espagne, la Suisse (qu'elle a battu 110-0 lors de la première journée il y a dix jours) et les Pays-Bas dans un groupe. Le Portugal, la Roumanie, la Belgique et l'Allemagne dans l'autre. Les deux meilleures équipes de chaque groupe s'affrontant en demi-finales de l'épreuve.

La Coupe des nations offrira un système de montée-descente à partir de 2030

« Mais tout ce qu'on peut faire, poursuit Pieterse, c'est réfléchir à d'autres solutions pour leur offrir un environnement plus compétitif. Depuis deux ans, leur équipe des Black Lions a été intégrée au Challenge européen et nous sommes en discussion avec les pays des 6 nations, mais de façon individuelle, pour trouver comment leur permettre de se développer, en leur proposant plus de gros matches, pour trouver comment élever le niveau des autres équipes européennes de manière générale. »

Du côté de Six Nations rugby, la confirmation est sans appel : « Nous n'envisageons pas de réformer notre formule : pas plus d'équipes, pas de système de promotion-relégation. » La raison est désormais toute trouvée : en 2026, une nouvelle compétition verra le jour, la Coupe des nations, qui mettra aux prises tous les deux ans, les six pays du Tournoi, les quatre du Rugby Championship (Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Argentine) plus les Fidji et le Japon. Au niveau inférieur, douze autres équipes, dont la Géorgie, avec, à partir de 2030, un système de montée-descente. Autant dire une éternité pour les Géorgiens.

« Le Japon régresse ces dernières saisons et nous progressons, s'énerve Richard Cockerill, mais ce sont eux qui vont être invités parmi les douze meilleures équipes de la Nations Cup et pas nous. On va se retrouver avec les Tonga, les Samoa, les États-Unis, le Canada et peut-être l'Uruguay avec aucune perspective d'évolution avant sept ans. Pourquoi personne ne nous donne une chance ? Que doit-on faire de plus ? World Rugby répète qu'il faut développer les petites nations mais, visiblement, ça ne concerne pas la Géorgie. »

 
 

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#7 croket

croket

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Posté 18 février 2025 - 00:28

Ce weekend l'ailier casqué Akaki Tabutsadze est entré dans le Top10 des plus gros marqueurs d'essais (certes souvent face à des nations de seconde zone) avec 46 réalisations en 48 sélections, à seulement 27 ans

Il vient de dépasser Beauden Barrett et est actuellement à égalité avec Cullen, Rokocoko et Julian Savea.

 

Quelques uns de ses essais sur les 12 derniers mois 

 

1- Juillet 2024 : Un essai de 100m face à l'Australie

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2- Juillet 2024 : Il élimine son vis à vis pour inscrire son doublé 

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3- Novembre 2024 : Un essai personnel de 80m face contre les Tonga

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4- Novembre 2024 : A la conclusion d'un essai collectif face à l'Italie

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5- Février 2025 : Un essai personnel le plus de 50m lui permettant d'atteindre le top10 mondial

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#8 HugoltBolt

HugoltBolt

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Posté 18 février 2025 - 09:00

Ce weekend l'ailier casqué Akaki Tabutsadze est entré dans le Top10 des plus gros marqueurs d'essais (certes souvent face à des nations de seconde zone) avec 46 réalisations en 48 sélections, à seulement 27 ans

Il vient de dépasser Beauden Barrett et est actuellement à égalité avec Cullen, Rokocoko et Julian Savea.

 

 

Oui ça fait d'ailleurs 1 an ou 2 que je suis étonné qu'aucun club de Top 14 ou de Premiership n'ait tenté le coup.



#9 croket

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Posté 18 février 2025 - 10:24

Hormis sa pointe de vitesse et sa defense correcte je l'ai longtemps trouvé trop lambda et un peu en dedans face aux grosses oppositions. Peut être grace a la création de la franchise Black Lion je trouve qu'il a énormément progressé dernièrement sur son jeu au pied et ses changements d'appui qui fait de lui aujourd'hui un ailier complet capable de marquer contre n'importe quelle équipe

#10 HugoltBolt

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Posté 18 février 2025 - 10:39

Hormis sa pointe de vitesse et sa defense correcte je l'ai longtemps trouvé trop lambda et un peu en dedans face aux grosses oppositions. Peut être grace a la création de la franchise Black Lion je trouve qu'il a énormément progressé dernièrement sur son jeu au pied et ses changements d'appui qui fait de lui aujourd'hui un ailier complet capable de marquer contre n'importe quelle équipe

 

Je l'avais déjà trouvé assez intéressant à la CDM sur certaines séquences mais oui tu as raison depuis cet été il a l'air d'avoir franchi un cap.

Et effectivement bizarrement quand on se frotte plus régulièrement à un meilleur niveau d'opposition on progresse. Les dirigeants du rugby mondial feraient bien de s'en inspirer...






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